Sous un ciel écarlate
par Mark Sullivan
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Date de parution 15 oct. 2019 | Archivage 14 nov. 2019
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Résumé
En 1943, Pino Lella est un jeune Italien comme les autres : il aime la musique, les filles, et ne veut pas entendre parler de la guerre ni des nazis. Mais le temps de l'innocence prend fin lorsque l'appartement familial est détruit par un raid des Alliés sur Milan. Pino entre alors dans la clandestinité en rejoignant un réseau qui aide les Juifs à passer en Suisse. Il y rencontre Anna, jolie veuve de six ans son aînée, dont il tombe follement amoureux.
Mais les parents de Pino l’obligent bientôt à s'enrôler dans l'armée allemande, pensant le mettre ainsi à l’abri. Blessé, il devient à dix-huit ans le chauffeur du bras droit d'Hitler en Italie puis, rapidement, espion pour les Alliés. Dès lors, Pino ne cesse de se révolter face aux horreurs de la guerre et de courir tous les dangers pour l’amour d’Anna.
Basé sur l'histoire véridique d'un héros oublié, ce roman est une ode au courage et à la résilience.
En 1943, Pino Lella est un jeune Italien comme les autres : il aime la musique, les filles, et ne veut pas entendre parler de la guerre ni des nazis. Mais le temps de l'innocence prend fin lorsque...
Note de l'éditeur
Il a grandi dans le Massachusetts et est titulaire d’une licence d’anglais. D’abord engagé en tant que bénévole dans le Peace Corps au Niger, il a ensuite repris des études pour devenir journaliste d'investigation. Skieur émérite et aventurier impénitent, il vit avec son épouse à Bozeman, dans le Montana, où il considère chaque instant de la vie comme un miracle.
Mark Sullivan a publié dix-huit romans, dont le best-seller Private series, co-écrit avec James Patterson. Il a obtenu de nombreux prix, notamment le Fresh Talent Award de WHSmith, et son œuvre a été...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782919807239 |
PRIX | 4,99 € (EUR) |
Vos liens
Chroniques partagées sur la page du titre
Dans la préface, l'auteur explique l'importance de ce roman dans sa vie. Faisons la connaissance de Pino Lella, un jeune italien de 17 ans, héros de la Seconde Guerre mondiale oublié de tous.
L'auteur nous explique ses voyages en Italie, ses recherches et sa surprise face à ce "front oublié", ces actes d'héroïsme et la mort de milliers de soldats pendant l'Occupation nazie. Alors que les archives se dévoilent, l'Italie, elle reste sous Omerta.
Composé de cinq parties, ce roman démarre en 1943 quand le Duce voit son pays sombrer sous les bombes.
Pino Lella, jeune homme insouciant va voir les horreurs de la guerre lorsque il voit les bombes détruire tout sur leurs passages.
A la Casa Alpina, le père Re va lui faire d'étranges randonnées dans les montagnes pour préparer le passage de Juifs vers la liberté.
Pino va prendre beaucoup de risques, le chef de la Gestapo les surveillant de près.
Pour éviter une mort certaine, Pino va travailler pour le TODT. Honteux de basculer dans le camps ennemi, il va assister à la solution finale de l'extermination des ennemis du Reich.
la fin de la guerre arrive et avec elle, les règlements de compte. C'est aussi le temps des révélations mais à l'aube d'une vie nouvelle pleine de promesses, le monde de Pino s'effondre.
Une histoire saisissante et un important témoignage de la guerre en Italie que l'on a vite et malheureusement oubliée. L'auteur a su mettre en lumière l'histoire de l'Italie dans sa période la plus sombre grâce à un important travail de recherches.
Une histoire magnifique et bouleversante
Ce livre m'a littéralement pris aux tripes. L'auteur a magnifiquement su retranscrire l'histoire vraie et bouleversante de Pino, ce jeune homme qui ne demandait qu'à vivre et à aimer, et qui, en raison de la guerre, va devoir faire des choix terribles à seulement dix-sept ans (et que dire de son jeune frère Mimmo, résistant confirmé et craint par les Allemands à seulement seize ans ??).
J'avoue que je ne connaissais pas grand-chose de la guerre en Italie, excepté l'existence des chemises noires et quelques informations sur le Duce. ce livre m'a permis d'entrer dans l'histoire de ce pays (qui est un peu le mien, puisqu'une partie de ma famille est justement originaire de Milan). Et quelle histoire... Pino est vraiment ce qu'on appelle un Personnage. Il a vécu des choses incroyables, a dû faire face à une pression inimaginable à seulement dix-huit ans, en supportant l'humiliation d'être traité de nazi et haï par Mimmo, son petit frère adoré, en raison de son rôle de chauffeur auprès de Leyers et du brassard nazi qu'il portait. Je ne critiquerai pas le choix de ses parents ; pour sauver ses enfants, des parents sont prêts à tout, et qui sommes-nous pour juger sans avoir été à leur place ? Mais quel courage il a fallu à Pino pour encaisser tout cela sans trahir son rôle d'espion, lui qui, à dix-sept ans à peine, a aidé des dizaines de Juifs à franchir la frontière italienne vers la Suisse et qui soudain se voit considéré comme un traître ?
Heureusement, il y a Anna, la belle Anna de six ans son aîné (mais est-ce que ça compte vraiment ? Après tout ce qu'il a traversé, Pino est sans doute plus adulte que bien des hommes plus âgés sur le papier, tout comme Mimmo, craint même par les hommes de son camp), entre les bras de laquelle il peut oublier les horreurs de la guerre.
Car étant le chauffeur particulier de Leyers, des horreurs, il en voit. Leyers, cet homme étrange dont il ne sait que penser vraiment, dont il apprécie les compliments, mais qu'il a pourtant envie de tuer... Une fois encore, quel courage, quelle détermination et quelle force mentale il a fallu à ce jeune homme pour mener à bien sa mission...
Si le récit se termine à la signature de l'Armistice, l'épilogue, dense et fourni, donne le destin des protagonistes principaux de l'histoire, ce que j'ai beaucoup apprécié. Les questions ne restent pas sans réponse, même si certaines sont plus complexes qu'on pourrait le penser au départ.
"Sous un ciel écarlate" est l'un de ces livres qu'on n'oublie pas, et Pino est ce que l'on appelle un vrai héros. Il était temps que justice lui soit rendue en faisant sortir son histoire de l'ombre, car il le mérite.
Un livre bouleversant, un coup de cœur pour son message 💖.
Je remercie Amazon Publishing pour m’avoir permis de découvrir en avant-première ce roman, puisqu’il sort le 19 octobre, ainsi que la plume de Mark Sullivan, que j’ai beaucoup aimée.
Ce roman m’a bouleversée !! Je crois que tout est dit dans le résumé, on suit Pino pendant un peu plus de deux années de guerre en Italie. On assiste à des scènes assez terribles, qui m’ont donné des frissons, et je peux vous dire qu’on tremble à de nombreuses reprises pour notre héros. Et puis… qu’est-ce que j’ai pu pleurer à la fin. Quels drames ! Quelles injustices !
L’histoire d’amour avec Anna est vraiment touchante, émouvante.
J’ai adoré le prologue et l’épilogue, dans lesquels l’auteur se confie sur les raisons qui l’ont poussé à effectuer des recherches, à rencontrer Pino, à nous raconter son histoire, mais aussi, à la fin, ce que sont devenus les principaux personnages du récit. De l’injustice, certainement encore. Des souffrances et des blessures qui ne guériront jamais. Comment peut-on oublier les horreurs qu’on a vues ? qu’on a vécues ?
J’ai donc vraiment beaucoup aimé ce roman, qui dénonce les atrocités qui ont eu lieu en Italie, ainsi qu’un pan de l’histoire jamais révélé au grand jour. Et je remercie l’auteur de s’être autant investi dans ses recherches et d’avoir écrit ce livre. Je crois qu’il était nécessaire, en témoignage pour toutes les victimes. Merci.
Merci à Netgalley et aux éditions Amazon Publishing France pour cette découverte anticipée.
Car cet excellent roman qui paraîtra le 15 octobre est dès aujourd'hui à mettre dans toutes les PAL.
On fait ici la connaissance de Pino Lella , jeune garçon insouciant qui profite de la vie dans sa chère ville de Milan . Jusqu'au jour où l'italie de trouve embarqué dans la seconde guerre Mondiale aux côtés des Allemands.
Forcé à fuir, Pino va voir sa vie basculé pour le meilleur ou pour le pire.
J'ai été littéralement engloutie par ce roman qui regroupe tout ce que j'apprécie. Un véritable contexte d'abord, historique pour celui-ci, et en plus positionné en pleine seconde guerre mondiale. D'ailleurs on sent que le travail de recherche de l'auteur a été véritablement colossal.
Des personnages de la vie quotidienne, ensuite, qui deviennent de véritables héros, mûs pas des valeurs d'humanité, de courage et de résistance. Et enfin une intrigue qui se tient et qui se dévore. Car malgré son aspect assez volumineux (plus de 500 pages) j'ai dégusté ce roman en une seule journée, happée par le destin de ce jeune italien bien réel .
Porté par une plume dynamique et enlevée, ce récit qui ne vous laisse pas reprendre votre souffle trouvera sans aucun probléme un joli succès, que ce soit pour l'époque décrite , où pour ses héros très attachants. Notez donc la date dans vos agendas et foncez !
Quand Amazon Publishing m’a proposé de lire ce livre via Net Galley, je n’ai pas hésité une seconde et je les en remercie. En effet, un livre sur la Seconde Guerre Mondiale du côté italien, il n’y en a pas beaucoup et, comme c’est inspiré d’une histoire réelle, ça m’a immédiatement donné envie de le lire et je n’ai pas regretté ! Ce roman m’a fait passé par toutes les émotions. C’est un vrai coup de cœur !
L’histoire débute en juin 1943 à Milan où l’on fait connaissance avec le jeune Pino Lella. Pour lui, la guerre, c’est à la BBC et il ne s’en préoccupe pas trop jusqu’à ce qu’il assiste aux bombardements de sa ville et qu’on l’envoie chez le Père Re, qui tient une école dans les montagnes.
Pino, au début du récit, est un jeune homme insouciant qui ne s’intéresse qu’à des choses de son âge (les filles entre autres). Puis, le Père Re lui confie une mission qui va le rendre plus mature et ce qu’il verra lui enlèvera un peu de son insouciance. On découvre un jeune homme très courageux et plein de ressources tout au long du récit.
Le Père Re est un prêtre très sage et courageux également. Il m’a fait pensé aux moines de Tibhirine qui n’ont pas ployés devant les terroristes.
Au travers du récit, le thème controversé du rôle de l’Église catholique pendant la Seconde Guerre Mondiale (et notamment du silence du Pape de l’époque) est abordé à travers un dialogue entre le Père Re et Pino. A la fin, l’auteur souligne tout de même toutes les actions engagés par l’Eglise pour sauver les juifs, les cacher et les faire passer en Suisse.
Comme indiqué plus haut, l’histoire de Pino m’a fait passer par toute les émotions. Certains passages m’ont profondément écœurés, comme quand des soi-disant partisans s’en prennent à Pino. D’autres m’ont mené au bord des larmes, comme quand Pino et son frère retourne vers l’Italie au son du violon qu’une juive qu’ils ont sauvé joue pour eux. J’entendais presque Nessun dorma comme si j’y avais été.
Après quelques temps passés dans les montagnes à aider le père Re, Pino est contraint de retourner à Milan car il risque d’être appelé dans l’Armée. Ses parents et son oncle l’obligent à s’engager dans une unité allemande pour éviter le front russe. Et, de fil en aiguille, il se retrouve chauffeur d’un important général allemand. C’est ainsi qu’il rencontre Anna (ou plutôt qu’il l’a retrouve, mais c’est une autre histoire) et surtout qu’il joue les espions pour la Résistance.
Là aussi, j’étais complètement prise par l’histoire et ça m’a fait mal quand les gens (même très proche de Pino) le dénigre en le traitant de nazi. J’avais envie de hurler, comme lui, que ce n’est pas ce qu’ils pensent.
Le général Leyers, lui, paraît très froid au départ, puis il dévoile des failles qui le rendent parfois un peu plus humain. Il peut faire le bien un jour, puis redevenir un nazi avec toutes les horreurs que cela implique.
Quant à Anna, c’est une jeune femme que la vie n’a pas épargné, mais qui est un rayon de soleil pour Pino et pour le lecteur car les passages avec elle sont plus lumineux que toutes les horreurs que vit et voit Pino. Au départ, elle est sur la réserve, mais peu à peu s’ouvre à Pino et on découvre sa générosité et sa gentillesse.
Enfin, l’histoire nous montre aussi la Libération avec ses bons et ses mauvais côtés. Les Italiens font la chasse aux fascistes mais, parfois, s’en prennent aux mauvaises personnes.
L’écriture est fluide et entraînante et, malgré le pavé (500 pages environ), j’avais du mal à éteindre ma liseuse. On ne balaie qu’environ 2 ans de la vie de Pino, mais ce sont deux années intenses ! J’ai aimé aussi que l’auteur conclut son roman en nous disant ce qu’il est advenu des différents personnages.
Très bon roman alliant à merveille histoire et romance, à recommander à tous . ............................................
"Sous un ciel écarlate" est une lecture agréable et facile.
Il me semble que le livre s'apparente plus à une lecture de la "Littérature Jeunesse". Il raconte les aventures d'un jeune héros italien, Pino Lella, dans son combat, lui et ses amis, contre les nazis durant la deuxième guerre mondiale. Dans le livre, il gagne à tous les coups et tous ses souhaits semblent se réaliser. Ce n'est pas ce qui se passe en général dans la vraie vie.
Le livre est aussi porteur d'une vraie histoire celle de la souffrance de millions d'italiens durant la deuxième guerre mondiale. Cette histoire leur rend hommage en quelque sorte.
Je recommande ce livre à ceux qui aiment les aventures héroïques.
Je n'ai pas vraiment accroché à ce roman, principalement à cause du style ; c'est un récit assez plat qui ne m'a jamais vraiment rempli d'émotion. On va jusqu'au bout car on souhaite savoir ce qu'il advient à ce jeune italien.
Bref, c'est une histoire intéressante mais pas bien transformée en roman.
Un roman très fort, tiré d’une histoire vraie.
Pour qui : Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus sur la Seconde Guerre mondiale en Italie.
Mon avis : J’ai déjà lu un bon nombre de livres, romans ou essais, concernant cette période historique, mais c’est la première fois je pense que je faisais une incursion en Italie. Et il s’en est passé des choses : Mussolini, la position pas toujours bien nette du Vatican, les résistants qui aidaient les familles juives à passer en Suisse à travers les Alpes, etc. C’est dans ce contexte que nous faisons la rencontre de Pino Lella. Lorsque Milan devient vraiment trop dangereux, ses parents décident de l’envoyer dans les Alpes, retrouver le père Re. Ce dernier fera confiance au jeune garçon pour aider des familles juives à fuir en direction de la Suisse, sur un parcours chaotique et dangereux.
Et à son retour à Milan, il sera embauché comme chauffeur d’un gradé SS. Commencera alors pour lui un lourd travail d’espionnage.
Mark Sullivan a rencontré Pino et a réussi à le persuader de raconter son histoire. Entre ses entretiens et ses recherches, il a pu retracer la vie de cette homme jusqu’à la fin de la guerre, et à retrouver les traces d’autres protagonistes. Ce livre se lit tout seul, et nous permet d’en apprendre encore plus sur cette période.
En bref : À lire !
Sous un ciel écarlate Mark Sullivan Amazon Publishing France Octobre 2019
#SousUnCielécarlate #NetGalleyFrance
Nord de l'Italie, Milan, 1943/1945. L'histoire d'un tout jeune homme Pino Lella, encore adolescent même. Pino va d'abord servir de passeur vers la Suisse, ensuite se retrouver chauffeur de l'un des bras droits d'Hitler le Général Leyers chef suprême des forces allemandes de l'Italie du Nord. Ce tout jeune homme va suivre Leyers partout et pouvoir ainsi collecter des informations cruciales pour les alliés. Pino c'est aussi un jeune homme fou amoureux . Comment son parcours a t'il pu échapper à la sagacité des historiens, des journalistes? Mark Sulivan évoque le désir des italiens d'oublier à tout prix ces années sombres et de regarder vers l'avenir toujours et encore.
Un parcours de vie qu'il fallait sans aucun doute mettre en lumière, merci à l'auteur pour cela. Cependant si ce récit m'a touchée je regrette que l'auteur n'est pas su se montrer à la hauteur du défi. La narration et l'écriture me semblent bien terne pour un tel sujet , monotonie et linéarité sont au rendez-vous. Dommage
Un grand merci à Amazon Publishing France pour ce partage
Pino (pour Giuseppino) Lella a dix-sept ans, se passionne pour la musique et les intérêts de son âge tout simplement, lorsqu’il est confronté à la guerre : lors d’une sortie au cinéma avec son petit frère, survient un bombardement par les Alliés. Il avait invité à cette sortie une jeune femme rencontrée dans la rue, et qui lui avait tapé dans l’œil (et qui n’est jamais venue).
Les bombardements continuent et un jour, l’appartement de ses parents est détruit. Ces derniers décident de l’envoyer dans un camp de vacances où il est allé tous les étés, plus jeune, ce qui ne lui plaît pas du tout (il se trouve trop vieux pour y aller !). Le prêtre lui impose des promenades, escalades même à un rythme soutenu et finalement il le forme dans le plus grand secret à faire passer la frontière à des Juifs. Situation souvent périlleuse car les brigands considèrent que la montagne leur appartient pour leurs trafics.
Ses parents le font revenir à Milan (il a l’âge de la circonscription, pour être enrôler chez les Allemands) et à son grand dam, le pousse à « collaborer »… Son oncle et sa tante (Allemande) l’encourage lorsqu’un général allemand, bras droit d’Hitler himself, impressionné par la manière dont il a dépanné sa voiture, l’embauche comme chauffeur. Il va ainsi espionner pour le compte des Alliés les faits et gestes de Leyers, la manière dont il construit la défense pour arrêter la progression des Alliés, utilisant des esclaves qu’il tue à la tâche.
Travail compliqué car il doit se faire passer pour un adepte de la cause hitlerienne, et donc se fait traiter de collabo, car personne ne doit être au courant même ses parents pour ne pas le mettre en danger. Son frère s’engage dans la résistance et le méprise, le traitant de lâche.
J’ai adoré suivre les traces de ce héros « ordinaire », ses hauts le cœur devant les exactions de Leyers, grâce auquel il rencontre le Duce qui est pitoyable, prêt à n’importe quoi pour sauver sa peau et celle de sa Clara.
J’ai lu beaucoup de livres, romans, témoignages, et autres sur la deuxième guerre mondiale, mais je connaissais très peu l’histoire de la résistance italienne. Cela se limitait à la fameuse rencontre Mussolini Hitler où sciemment tout est organisé pour que le train s’arrête toujours à côté du tapis rouge, Hitler trônant sur le marchepied pour mieux asseoir sa domination, ou encore la mort du Duce pendu la tête en bas avec Clara…
Le propos n’est jamais triste, car une histoire d’amour se tisse entre Anna, (la jeune fille qu’il avait invitée au début) qui s’avère être la femme de chambre de la maîtresse de Leyers.
Mark Sullivan nous livre aussi des pages superbes consacrées à Puccini, « Nessun dorma » extrait du 3e acte de Turandot, et notamment le concert improvisé sur la colline avec le père de Pino au violon et Beltramini, le père de Carletto, son ami d’enfance, en ténor.
Mark Sullivan s’est livré à un travail de fourmi pour reconstituer la vie de ce jeune Italien, véritable héros de la deuxième guerre mondiale, engagé dans la lutte contre les nazis et le fascisme à l’âge de dix-sept ans et qui serait resté un héros très discret voire totalement inconnu, s’il n’était pas tombé sur cette histoire par hasard alors que son roman avait fait un flop…
Il a partagé la vie de cet homme qui ne s’est jamais considéré comme un héros et se prétend lâche ! son enquête a été difficile car dit-il : « je me suis heurté à une sorte d’amnésie collective concernant l’Italie et les Italiens d’après-guerre »
J’ai beaucoup aimé ce livre qui m’a donné l’immense envie de Pino.. comme toujours, quand j’ai un coup de cœur pour un roman, j’ai du mal à rédiger ma chronique…
Un grand merci à NetGalley et à Amazon Publishing France qui m’ont permis de découvrir cette pépite.
#SousUnCielécarlate #NetGalleyFrance
Je tiens à remercier les éditions Amazon Crossing pour leur partenariat qui à été un vrai coup de cœur et le site Netgalley.
J'ai de suite accroché au personnage de Pino et surtout d'Anna si attachant. A la fin j'en ai eu les larmes aux yeux sur ce qu'il s'est passé.
L'histoire se déroule en plein milieu de la seconde guerre mondiale en 1943 en Italie où Pino adore les filles, la musique et déteste la guerre. Jusqu'au jour où l'appartement est détruit par un raid aérien, il va intégré un réseau qui va aider à passer des juifs en Suisse. Il va alors rencontrer la jolie Anna âgée de six ans de plus que lui et veuve, il va de suite craquer sur elle. Ses parents vont l'obliger à s'enrôler dans l'armée allemande. Il va devenir le chauffeur du bras droit d'Hitler. Et ainsi de venir un espion pour les alliés.
Un roman basé sur de faits réels sur un héros oublié. J'ai lu ce livre sans en perdre une miette de l'histoire tellement cela m'a tenu en haleine du début à la fin. Un roman rempli de suspens et de rebondissements avec une histoire captivante, addictive. L'auteur à su mettre en avant les personnages, l'amour entre eux, leur vie pendant la guerre tout en se basant sur des faits historiques réels. A lire a tout prix pour les fans d'histoire.
Sous un ciel écarlate est un roman historique ayant pour héros un jeune résistant italien pendant la seconde guerre mondiale. de 1943 à 1945, Pino Lella s'engage dans la résistance contre le fascisme et le nazisme en devenant le chauffeur (et l'espion) d'un haut dignitaire militaire. Un roman palpitant inspiré d'une histoire vraie.
Pino Lella a 17 ans en 1943. Malgré la guerre, il mène une vie relativement paisible auprès de sa famille à Milan. Lorsque l'âge de la majorité approche et qu'il risque la mobilisation forcée, c'est la fin de l'insouciance. Après avoir aidé un prêtre à sauver des juifs en leur faisant traverser la frontière vers la Suisse, il se porte volontaire pour les camps de travail allemands, l'O.T., seule façon d'éviter le front russe. Il est ensuite recruté comme chauffeur par le major général Hans Leyers, un haut dignitaire nazi proche d'Hitler.
Ce poste lui permet de devenir espion au profit de la résistance italienne et de communiquer des informations cruciales aux Alliés. Mais porter la croix gammée sur son uniforme lui vaut des regards haineux de la part de nombreux Italiens, y compris son frère et ses amis qui le voient comme un traître…
Avec Sous un ciel écarlate (« Beneath a Scarlet Sky » pour la version originale en anglais publiée en 2017), Mark Sullivan offre un véritable page turner. le destin du jeune Pino Lella est en effet si exceptionnel qu'il en est presque incroyable. Drame, héroïsme, trahison, résilience… les aventures de Pino sont une incroyable leçon de survie et de courage pendant l'une des périodes les plus sombres de l'histoire italienne.
Avec la complicité de la domestique de la maîtresse de Leyers, dont il tombe amoureux, le jeune homme gagne rapidement la confiance du général. Il découvre ainsi la mécanique du système nazi : les trains de déportés, les camps de redressement où des esclaves en costumes gris se tuent au travail, mais aussi les rivalités entre dignitaires allemands et italiens, alors que Mussolini est abandonné par Hitler et retranché dans la villa de Gargnano.
En plus de la force de l'intrigue, Sous un ciel écarlate offre une belle galerie de personnages, qu'ils soient attachants ou irascibles. le roman restitue par ailleurs de manière convaincante l'ambiance qui régnait à Milan pendant les trois dernières années de la guerre, de 1943 à 1945. En plus de subir les bombardements, le couvre-feu, et l'omniprésence de l'armée allemande, les citadins comme les habitants des villages environnants sont régulièrement soumis à des réquisitions qui les privent de ressources, nourriture comprise, au profit de l'armée allemande.
Alors que la fin de la guerre approche, la folie meurtrière s'accélère dans les trois camps : « chemises noires » fascistes, soldats nazis, mais aussi résistants aux foulards rouges. Comment sauver sa peau alors qu'on est soupçonné de traîtrise par les deux camps et que les exécutions arbitraires s'enchaînent ?
Sous un ciel écarlate est un roman historique comme je les aime : efficace, bien documenté, mais aussi avec une bonne dose de romanesque qui tient en haleine pendant plus de 500 pages !
Ce roman est mon coup de cœur de cette fin d'année, et si vous hésitez encore pour votre cadeau de noël, foncez, c'est tout simplement un grand livre, un très grand livre : une histoire vraie oubliée, un personnage qui a eu une chance incroyable, une histoire d'amour qui traverse le temps, des bombes, des pleurs, la résistance non pas seulement contre le nazisme mais également contre le fascisme, le côté de la seconde guerre mondiale rarement évoqué dans les livres sur le versant des Alpes Italiennes. C'est tout simplement parfait.
Venez découvrir l'histoire d'un jeune homme ordinaire Pino Lella qui aura un destin extraordinaire. Un jeune homme attachant élevé dans une famille aimante qui va se retrouver dans la tourmente de la guerre et qui n'aura pas d'autres choix que de combattre. Il va devenir passeur, espion des allemands pour combattre l'infamie dans ce pays déjà persécuté par le fascisme. Incroyable est son destin, incroyable est sa vie et cela aurait été dommage de passer à côté de cette histoire trop longtemps oubliée. L'Histoire de Pino Lella renait à travers la plume de Mark Sullivan.
Il y a également tous ces personnages de l'ombre que nous découvrons dans ce roman, le père Ré, Anna, Mimo et bien d'autres auxquels je me suis attachée et j'ai eu peur pour eux aussi. Et puis il y a ces personnages historiques qui donnent l'impression de s'immerger encore plus profondément dans cette histoire. Chacun, célèbre ou non, a joué un rôle, ont joué leur propre rôle pour écrire l'histoire comme nous la connaissant aujourd'hui.
Comme expliqué au début du roman par l'auteur, Pino ne voulait pas raconter son histoire. Sa vie est maintenant plus derrière lui que devant, et à force de persuasion, Mark Sullivan a réussi à le convaincre de se livrer. Ce qui m'a permis de me dire que Pino allait s'en sortir, et heureusement que j'avais gardé cette idée à l'esprit parce que certains passages annonçaient la fin, mais l'espoir était là.
Et puis à la fin de ce roman, , nous retrouvons cet homme aux cheveux blanc dont on aura découvert une partie de sa vie, regardant les Alpes de son adolescence, les larmes aux yeux nous provoquant nous aussi la même émotion. Il est évident que nous ne pouvons pas faire confiance totalement en l'histoire de Pino dont ses souvenirs se sont voilés avec le temps, mais les recherches faites par l'auteur sont si importantes que finalement si certains passages ne sont qu'invention, peut importe.
Un livre qui a tout ce que l'on recherche dans un roman : de la passion, de l'angoisse, la beauté du cœur, la beauté de l'âme, la beauté des paysages décrits avec tellement d'intensité, les horreurs de la guerre, un roman qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.
Pour commencer cette nouvelle année et marquer le passage à la nouvelle décennie, je vous propose ce soir mon avis sur un roman biographique qui m'a passionnée.
L'histoire est l'une de mes passions, la Seconde Guerre mondiale une de mes périodes de prédilection. Il n'est donc pas aisé de me surprendre sur ce domaine. Et pourtant, ce livre l'a fait incontestablement.
Dès les premières pages, son auteur explique le contexte de sa création. Un écrivain dans un phase de doute et d'obscurité, une histoire presque trop belle pour être vraie, une rencontre. Des heures de discussions, des semaines de recherches pour donner vie à cette histoire prenante, dramatique, qui, bien plus qu'une page d'histoire, parle d'humanité et de valeurs, de croyances et de foi. Foi en Dieu, en l'humain, en son destin.
Tout en traçant des heures sombres et dramatiques, il y a aussi, un message d'espoir fort dans cette phase peu connue qu'est la deuxième guerre mondiale en Italie, prise entre le Duce et l'occupation allemande, entre débarquement allié, résistants et individus sombres qui se servent des circonstances pour accomplir noirs dessins et vrais larcins.
Comme le précise Mark Sullivan, il n'est pas simple (même à l'époque où il commence sa recherche) de trouver des témoins qui souhaitent parler de cette période, finalement assez mal connue de ce côté des Alpes.
Le héros en est un personnage réel, un "héros" du quotidien, Pino Lella, un jeune homme qui traverse la deuxième guerre mondiale comme les jeunes gens de sa génération.
Pino a dix-sept ans au début du récit. Il vit à Milan avec ses parents, des commerçants plutôt aisés, son frère et sa soeur, ses amis. Malgré la guerre (on parle déjà de débarquement allié, de Monte Cassino), l'existence de l'adolescent est "presque" normale.
Il aime la musique, obéit raisonnablement à ses parents, il aime les filles et tombe amoureux toutes les heures.
Le roman démarre un jour crucial. Milan est bombardée -c'est le début d'une phase particulièrement sombre pour la ville- et il rencontre Anna. Une jeune fille de plus dans ses coups de coeur? Pas exactement. Tout au long du roman, elle apparaît en filigrane, comme un rêve, un fantasme, un regret, mais aussi un espoir et un objectif de vie.
Mais cette histoire d'amour n'est qu'une partie du parcours de Pino. Si elle alimente les rêves et certaines décisions, elle n'occulte pas le reste, que l'on parle d'engagement, de hasards, de destinée.
Pour protéger son fils aîné des dangers de Milan, son père l'envoie rejoindre son frère cadet, Mimo, dans un pensionnat pour garçons dans les montagnes. Pino aime ces grands espaces. Il aime l'atmosphère simple de ce pensionnat, la camaraderie, les courses en montagne et même de nouvelles rencontres comme Alberto Ascari, futur pilote automobile et vrai instructeur.
Il y a surtout le père Re, un mentor pour le jeune Pino, qui le guide, façonne sa foi et l'adulte en devenir qu'il est. Car dans ce roman, la religion et ses clercs a une place importante. On y croise des prêtres, des séminaristes, un cardinal et tous ces artisans de l'ombre qui oeuvrent, à leur niveau, pour protéger l'essentiel, c'est à dire l'humain, quel que soit le dieu qu'il vénère.
Car l'Italie, comme une large part de l'Europe, vit aussi, dans ces heures sombres, les persécutions religieuses. Pino, presque par hasard, devient passeur pour des réfugiés juifs en péril de mort.
Mais le destin de Pino n'est pas dans les montagnes. Il arrive à l'âge où des choix doivent être pris. Et son père opte pour une drôle de solution. Pino Lella devient un OT, un collabo pur jus avec uniforme et croix gammée en prime.
Enfin du moins, c'est ce qu'il semble. Parce que dans les faits, Pino devient Operateur, un espion au profit de la résistance et des alliés. Son poste de chauffeur pour le général Leyers, un des hauts responsables nazis pour le territoire italien.
Ce livre se lit comme une épopée dont je ne vous raconterai aucune étape supplémentaire. Il m'a tenue en haleine pour savoir ce qu'il adviendrait après.
Je l'ai lu avidement pour tout le témoignage historique qu'il constitue. Mais il est plus. Il est aussi un témoignage sur l'humain. Comment garder foi en l'homme quand on assiste à un certain nombre d'ignominies.
Il est aussi un roman d'initiation. Pino devient un homme pendant les deux ans que dure le récit. Il apprend le courage, la trahison, le doute. Il découvre aussi que les apparences peuvent être trompeuses et que tout n'est pas tout blanc ni tout noir. Il découvre la douleur et l'amour, le doute et la force de l'engagement.
Le roman s'achève sur l'"après". L'auteur a reconstitué le destin des protagonistes, principaux ou secondaires de l'histoire. Certains ont gardé une destinée remarquable après guerre. D'autres ont eu une existence "banale", savourant la douceur de la vie quand on a survécu à tout. D'autres enfin, ont une vie faite de hauts et de bas, ce qui confirme l'un des grands enseignements de cette histoire: le héros n'est pas né héros. Il n'a pas forcément une vie héroïque.
Il est celui qui, dans un contexte, par choix ou par hasard, prend les décisions et mène les actions qui font qu'à sa mesure, à son instant, il influe le destin des autres.
Une belle leçon de vie à l'aube de cette nouvelle année.