Cauchemar
par Paul Cleave
Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.
Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !
Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.
1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 7 nov. 2019 | Archivage 28 nov. 2019
Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Cauchemar #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils
Résumé
Acacia Pines, États-Unis. Une petite fille, Alyssa Stone a mystérieusement disparu. Noah, un des flics du village fait irruption chez le principal suspect. Envahi par la colère, il le séquestre et le torture jusqu’à ce que l’homme lui révèle le lieu où Alyssa est captive. Noah file alors vers une vieille maison abandonnée, la ferme des Kelly, où il la retrouve enchaînée dans la cave, encore en vie.
Fin de l’histoire ? Non, début de l’histoire. Dévoiler davantage la suite des événements serait criminel. Sachez seulement que ceux-ci se passent douze ans plus tard. Le jour où Alyssa est à nouveau portée disparue. Et que le cauchemar recommence.
L'auteur d'Un employé modèle et de Ne fais confiance à personne nous revient plus en forme que jamais avec ce thriller d’une efficacité rare, entêtant comme un cauchemar récurrent.
Acacia Pines, États-Unis. Une petite fille, Alyssa Stone a mystérieusement disparu. Noah, un des flics du village fait irruption chez le principal suspect. Envahi par la colère, il le séquestre et le...
Formats disponibles
FORMAT | GF cartonné |
ISBN | 9782355847660 |
PRIX | 22,00 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Paul Cleave a laissé de côté la ville où il a placé ses précédents romans et le style de personnage qu’on y trouvait. Nous voilà à Acacia Pine, aux Etats-Unis, dans une bourgade de taille moyenne où tout le monde se connaît. Dès les premières pages on entre dans une ère de violence puisqu’un policier, Noah Harper, frappe afin d’obtenir les aveux d’un suspect. C’est totalement immoral, bien sûr, mais ainsi, il sauve une petite fille, Alyssa, qui le considérera comme son sauveur. Comme sa méthode pour avoir une réponse n’a pas été dans les normes, le shérif lui demande de quitter la ville. Ce qu’il fait, laissant, au passage, sa femme derrière lui, ses amis, ses habitudes et son boulot…
Douze ans ont passé, il est co-gérant d’un bar, rangé des voitures, apparemment assez calme, moins « irréfléchi » … quoique… Son ex-épouse l’appelle pour lui dire qu’Alyssa a de nouveau disparu. Disparition volontaire, enlèvement, ou autre chose ? Noah sait très bien qu’il ne sera pas le bienvenu s’il retourne dans sa ville mais réagissant de façon impulsive, au quart de tour, il choisit de partir et d’aller là-bas. Rapidement, il sent que personne ne va l’aider, ni le croire. Son ex-coéquipier lui démontre qu’Alyssa est partie volontairement et qu’il ferait mieux de regagner ses pénates. Mais le père adoptif de la jeune femme, qui est un homme en fin de vie, ne l’entend pas de cette oreille. Il est persuadé qu’elle a été à nouveau kidnappée et supplie Noah de la rechercher. Et ce dernier va céder, sans penser à tous les dégâts collatéraux que son obstination risque de provoquer.
Si le scénario de cette intrigue possède quelques invraisemblances, elles ne m’ont pas vraiment gênée plus que ça. Sans aucun doute parce que l’écriture (bien traduite par Fabrice Pointeau) est toujours aussi accrocheuse, que les rebondissements sont nombreux et que l’auteur sait parfaitement nous balader d’une piste à une autre, nous entraînant sur des suspects potentiels avant de nous prouver le contraire. La fin est d’ailleurs très surprenante et je ne l’avais pas imaginée (par contre d’autres possibilités, que j’avais envisagées pour le reste de l’histoire, se sont avérées vraies). Le rythme est soutenu, parce que Noah n’arrête pas de « courir », d’aller à droite, à gauche, c’est un feu follet, assez imprévisible, en marge de la loi quand il trouve que ça ne va pas assez vite. Il est exaspérant à tout vouloir gérer lui-même mais également attachant car c’est un homme de parole et ça se fait rare. J’ai trouvé les autres personnages intéressants dans l’ensemble, notamment le vieux shérif. Certains traînent des « casseroles », d’autres une part d’ombre importante, tous ont des « raisons » d’agir comme ils l’ont fait. On se dit que parfois la frontière entre le bien et le mal est très fine. Alors, oui, Noah a tort, probablement d’agir en justicier, mais quels autres choix a-t-il face à ce qu’il découvre ? Quand on connaît la lenteur des procédures, les erreurs minimes qui peuvent mener à des non-lieux, on se demande ce qu’on aurait fait face à de telles atrocités.
Cauchemar est un recueil sans temps mort, abordant plusieurs thèmes qui poussent le lecteur à s’interroger, à aller plus loin dans la réflexion. Je n’ai pas vu le temps passer, j’ai presque fini essoufflée auprès de Noah. C’est dire si ce nouveau titre de Paul Cleave m’a captivée.
Un véritable page turner. La narration par Noah en est pour beaucoup. Des scènes de violence et un super héros qui malgré les nombreux coups qu'il reçoit va jusqu'au bout pour sauver Alyssa qui disparaît à nouveau 12 ans après qu'il l'ait sauvé une première fois. Cela lui donne l'occasion de revenir à Acacia Pines, une petite ville où tout le monde se connaît, ou plutôt croit se connaître. Il y retrouve son ex femme mais aussi des gens qui veulent se venger de lui. La petite ville bouseuse n'a guère changé et la chaleur étouffante scelle ce huis-clos. Des rebondissements en cascade, un rythme haletant : on ne lâche plus ce roman. Des personnages dont la psychologie est travaillée, pas un brin manichéen comme l'on trouve parfois dans les romans policiers. Une vraie réussite donc pour ce livre et en plus de l'humour, bravo !
Merci à NetGalley et Sonatine de m'avoir permis de lire ce livre.
Cauchemar est le premier roman de l’auteur dont l’action ne se déroule pas à Christchurch (Nouvelle-Zélande) mais à Acacia Pine, une petite ville fictive située aux Etats-Unis. Un changement de décor rendu obligatoire par la nature même de l’intrigue comme nous l’explique Paul Cleave dans ses remerciements.
Un thriller qui commence là où d’autres pourraient s’arrêter puisqu’il s’ouvre sur la libération d’une petite fille, Alyssa, 7 ans, victime d’un enlèvement. Plus exactement ladite libération intervient après un interrogatoire particulièrement musclé du suspect. Méthode qui vaudra au héros du jour, Noah Harper, de se faire bannir définitivement de la ville par le père de la victime, qui est aussi le shérif de la ville et le patron de Harper.
On retrouve Noah Harper douze années plus tard, co-patron d’un bar dans une grande ville où il vit seul avec son chat. Une vie sans histoires (ou presque) jusqu’à ce que son ex-femme, Maggie, l’appelle pour lui annoncer que Alyssa est portée disparue. Les choses sérieuses peuvent (re)commencer, ni une ni deux, Noah saute dans le premier vol pour Acacia Pine.
L’auteur opte pour un récit à la première personne, nous faisant vivre l’intrigue via Noah Harper. Le moins que l’on puisse dire est que ce brave Noah est d’un tempérament plutôt sanguin, la diplomatie et la psychologie ne sont pas franchement ses principaux points forts. Il n’en reste pas moins que Paul Cleave parvient à nous le rendre attachant et le petit côté rustique du personnage n’est pas étranger à cet élan empathique.
Paul Cleave nous livre une intrigue à l’image de son héros, on est clairement plongé dans le feu de l’action, tant et si bine qu’il nous est difficile de lâcher le bouquin une fois que celui-ci nous aura happé. Le rythme imposé d’entrée de jeu est soutenu et jamais il ne faiblira.
Beaucoup d’action et peu de psychologie ne signifie pas pour autant complètement bourrin. L’enquête que va mener Noah Harper, envers et contre tous (les autorités étant convaincues que Alyssa a quitté la ville de son plein gré), va s’avérer bien plus complexe qu’il n’y parait et nous réserver quelques revirements de situations et rebondissements totalement inattendus.
Tel un pitbull enragé Noah Harper ne lâchera pas le morceau et ira au bout de ses convictions, tant pis s’il doit en prendre plein la gueule au passage. Et d’ailleurs l’auteur ne se prive pas pour malmener son héros. Comme le chantait le regretté Johnny : Les coups / Quand ils vous arrivent / Oh oui, ça fait mal ! Mais après chaque dérouillée, sans pleurer Noah se relèvera et poursuivra sa quête de vérité et de justice.
Paul Cleave signe un page-turner bourré d’action d’une redoutable efficacité. Une intrigue totalement maîtrisée où rien n’est laissé au hasard. Si je voulais pinailler je pourrais souligner le manque de profondeur des personnages mais je suis convaincu que c’est là un choix délibéré de l’auteur.
Noah Harper travaille dans les services de police d’une petite ville imaginaire des États-Unis, Acacia Pines. « Dans cette partie du pays, la fin du monde pourrait avoir lieu, et à moins que quelqu’un annonce la nouvelle à Acacia Pines, aucun de nous ne le saurait. » Pour retrouver une petite file disparue, Alyssa, il ne néglige aucune piste…encore moins ses méthodes en matière d’interrogatoire. Si Alyssa est retrouvée, Noah est obligé de quitter la ville. Il y est devenu persona non grata et ses méthodes, disons musclées n’ont pas plu à tout le monde. Sauf que… quelques années plus tard, Alyssa disparaît à nouveau. Fort d’une promesse de protection faite à la petite qu’elle était alors, Noah revient dans cette ville qui l’a vu naître et le moins que l’on puisse dire c’est que certains de ses détracteurs l’attendent au tournant.
D’abord, il me faut vous dire que ce roman dégage une formidable énergie ! Si la scène d’entrée vous scotche dans votre fauteuil, le retour de Noah à Acacia Pines va vous scotcher au mur. Ce roman est digne d’un film d’action, intrigue menée tambour battant, rythme effréné, course-poursuite et chasse à l’homme, scènes de bagarres épiques, un héros posé là qui en prend plein la tête et se relève toujours… Un peu léger me direz-vous… Ça ne suffit effectivement pas pour en faire un bon livre, assez bon en tout cas pour susciter un réel engouement.
Or, il a provoqué chez moi un réel engouement ! D’abord, par la création d’une atmosphère. Cette petite ville, un peu coupée du monde, à laquelle on accède par une seule route, retranchée dans les petits secrets de ses habitants contribue grandement à générer l’ambiance anxiogène que j’affectionne. Il y a cette idée qu’on ne peut pas s’échapper, et que d’une certaine manière Paul Cleave vous emprisonne dans son livre. Ensuite, l’auteur crée un personnage central un peu atypique en partant de plusieurs questionnements phares : la fin justifie-t-elle les moyens ? Quelle est la valeur de la parole donnée ? Doit-on absolument creuser derrière les apparences ? Noah est un idéaliste, soucieux des promesses faites, qui n’hésite pas à franchir la ligne rouge à de nombreuses reprises, qui prend des coups et en donne. Cela le rend extrêmement attachant.
Ce roman défile à toute vitesse, les rencontres de Noah donnent la cadence, ses bleus sont le pouls du récit. Il y a également une forme de renoncement à l’idée qu’on se fait de soi-même pour protéger le bonheur d’autrui qui m’a réellement touchée. « En me comportant en monstre, je lui ai donné la chance d’avoir une belle vie ».
Si l’auteur aborde des thématiques sociétales très actuelles, comme la violence faite aux femmes qu’il abordait dans une récente interview, il en est une autre qu’il nous réserve pour la fin de son roman. Croyez-moi, je ne l’ai pas vue venir et elle clôt cette enquête de manière bluffante.
Si le titre français montre à quelle vitesse, une vie peut se transformer en « Cauchemar », le titre anglais est bien plus révélateur de l’ambiance du roman. « Whatever it takes », sous-entend bien que la morale risque fort d’être piétinée à des fins qui semblent plus louables. Quoi qu’il en coûte, une parole est une parole. Bien rare de nos jours…
Cauchemar est mon premier roman de Paul Cleave. Je n’ai donc aucun point de comparaison par rapport aux précédents. Je n’en ai pas réellement besoin pour me donner envie d’en savoir plus et découvrir cette plume dynamique, ou d’autres thématiques abordées par l’auteur. Une fabuleuse découverte que je vous engage vraiment à découvrir aussi. Pour moi « Whatever it takes » sonne comme une promesse de beaux moments de lecture à venir !
Je remercie les éditions Sonatine et Netgalley pour leur confiance.
Ce roman est tout simplement une bombe. C’est un thriller qui a su me captiver du début à la fin, l’intrigue est très bien mené, parfaitement maîtrisé, et riche en rebondissements jusqu’au dénouement final qui m’a vraiment laissé captivé. À lire de toute urgence, c’est un roman très sombre mais si vous n’avez pas peur de sauter le pas et tenter de le lire.