Livre encensé par la critique pour son côté transgressif qui sort des sentiers re-battus du fell-good autocentré ambiant. La narratrice voyage entre Marseille et Paris aléatoirement au gré de ses pérégrinations -on pourrait se sentir perdu.e-.

Ça parle de cagoles, trans, d'escorts, de petites chinoises de trottoirs. De chairs, de poils de regards crades.

Ça nous balance des bites molles, des chattes embaumantes et des trous de balle.
Et encore de viols, incestes et mains aux fesses.
La violence, le trash et l'odeur de pise y sont sans filtre.

Ça dérange, ça dégoûte. C'est très peu plaisant.
C'est pas encore du #despentes mais ça pourrait le devenir avec un peu de pratique.

Merci à NetGalley et aux éditions Pauvert de m’avoir permis de découvrir une nouvelle auteure : Esther Teillard. Premier roman d’une jeune écrivaine de 23 ans que je vais suivre. Dès le départ le lecteur en prend la gueule. Une prose dérangeante avec beaucoup d’argot et de termes crus. La narratrice vient d’arriver de son Marseille natale à Cergy pour étudier les Beaux-Arts. Va et vient du récit entre Paris et Marseille. Beaucoup de colère exprimée envers la société française. Peu de choses semblent avoir évoluées dans les mentalités. Le livre est un belle hymne à la sororité. Mais que de colère et de négativisme, pas facile à encaisser, une vision vraiment très sombre de la jeunesse actuelle.