Ce qu'il aurait fallu dire

Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 8 janv. 2020 | Archivage 31 août 2020

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Cequilauraitfalludire #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

Victor n’est pas le premier à avoir fait tout ce qu’il pouvait pour échapper à la province. Mais tandis qu’il achevait ses études à Paris, qu’il y avait désormais des amis et même rencontré l’amour, le voilà nommé enseignant au Lycée Polyvalent de Friville-Escarbotin. Ennui, mépris, mélancolie des zones commerciales et déprime des ronds-points, tout lui revient avec violence. Victor parviendra-t-il à faire de ce parcours à rebours de tant de romans une aventure  ? Une aventure dans laquelle il ne serait pas un salaud  ?
 
Dans ce premier roman, Alexis Anne-Braun revisite avec un regard décalé et contemporain le grand thème à la fois littéraire et – de plus en plus – politique de l’antagonisme entre Paris et le reste de la France. Anti Bel-Ami, anti Rastignac, il interroge autant la condition professorale que la condition pavillonnaire, l’injustice sociale et les désirs d’une jeunesse déjà éloignée de la sienne.
 
Alexis Anne-Braun enseigne la philosophie. Ce qu’il aurait fallu dire est son premier roman.

Victor n’est pas le premier à avoir fait tout ce qu’il pouvait pour échapper à la province. Mais tandis qu’il achevait ses études à Paris, qu’il y avait désormais des amis et même rencontré l’amour...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782213713564
PRIX 12,99 € (EUR)
PAGES 256

Chroniques partagées sur la page du titre

J'ai lu ce roman d'une seule traite, un seul souffle. 
Ce même souffle qu'on ressent quand le narrateur externe nous explique qu’il fait froid, gris, qu’il y a du vent, qu'on imagine les éoliennes. 
Il y a dans ce roman un rapport au(x) temps magnifique. 
Pas seulement le temps dans sa temporalité, mais le temps météorologique, le temps âgé des pierres, des édifices, des gens, des partis politiques, des opinions ... 
J'ai trouvé dans ce roman une véritable sociologie du monde rural mais aussi aussi une psychologie unique d'un homme qui ne trouve pas sa place mais qui la retrouve en partant. 
Sociologie du monde rural mais aussi des différents rapports humains entre eux, selon leur différentes catégories. Élèves-profs, enfants-parents, parents-profs, hommes-femmes, hommes-hommes, élèves- élèves, anciens-nouveaux, touristes-habitants, touristes-habitués... 
En lisant ce roman, j'imaginais une grande fresque composée de différents tableaux, des illustrations d'un petit village, de la mer, d'une falaise, d'une école, d'une villa, d’hôtels, de casino ... 
Ce roman suit un jeune professeur Victor, commençant à enseigner dans un lycée dans une zone rurale, ancien parisien, son compagnon n'est pas là, pas de familles avec lui, seul. 
Son intégration ne se passe pas comme il l’espérait. 
Ce professeur enseigne la philosophie. 
Il aimerait transmettre le déclic que lui a eu plus jeune à ses élèves mais il n'y parvient pas. 
Ce côté je l'ai énormément apprécié parce qu'on sait que certains élèves sont de bons élèves, qu’il y en a des mauvais, on sait aussi qu’il y a de bons profs, des moins bien (on ne dira jamais réellement mauvais pour un professeur). 
Mais on ne voit pas les efforts derrière, ils sont rarement notifié. 
Tout le long du roman, je me suis demandé qui était le plus perdu dans la ville comme dans sa propre vie : les élèves, le prof, George le compagnon, les habitants, les parents, les oiseaux. 
Ce qu’il aurait fallu dire, on ne le sait pas très bien, on le sait trop tard mais Victor tente par tous les moyens de le savoir en avance pour avoir les bons mots aux bons moments. 
Il n'y parvient pas, des fois, les mots ne suffisent peut-être pas. Les yeux, les mains, peuvent dire ces choses sans mots. Comme avec Lydie, comme avec George, comme avec le voisin – le petit garçon -, comme ces élèves croisés à Intermarché avec leurs parents, comme ce gendarme, comme ce cygne mort. 
De nombreux points sont abordés. Une carte mentale lierait tout ça de manière précise : l'enfance, l'adolescence, la rentrée des classes, la rentrée dans le monde adulte, les souvenirs, la géographie spatiale d'une France, les différentes France (la France rurale)
La distance entre nos différents « nous ». La distance avec un lieu cher.
La difficulté d’être jeune, un adolescent en France.
Tous ces points ont un point commun : le changement. 
Tout change : nous, les autres, les habitudes, l'adresse, le nom, le prénom, la vie, la mémoire, l’éducation, les espaces.
Et des fois, on aimerait changer d'une autre manière certaines choses : des paroles, des actes, des choix …

J'ai beaucoup aimé cette lecture, même si je pensais que ça allait être très triste au vu du titre mais j'ai été agréablement surprise que ça ne le soit pas de la façon dont je l'imaginais.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :