La mort n'est qu'un début
par Ambelin Kwaymullina, Ezekiel Kwaymullina
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Date de parution 22 janv. 2020 | Archivage 13 févr. 2020
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Résumé
Beth est morte. Et depuis, son père, policier, est le seul qui puisse encore la voir et l’entendre… mais il est submergé par son deuil. Pour l’aider à refaire surface, Beth l’encourage à s’investir...
Formats disponibles
ISBN | 9782700273892 |
PRIX | 14,90 € (EUR) |
Vos liens
Chroniques partagées sur la page du titre
En me baladant sur NetGalley, j'ai craqué sur la MAGNIFIQUE couverture du dernier bébé publié chez Rageot ! Aussitôt, mon inconscient a cliqué sur "Envoyer une demande" et les Dèesses de la Littérature ont entendu cette prière, les éditions Ragoet m'ont accordés ce fabuleux pouvoir de lire en avant-première ! Si je devais résumer mon ressenti, ce serait : Woaw ! Quelle claque ... Mais j'ai cette envie folle d'en dire plus - sans en dire trop - donc allons-y.
Les premiers chapitres sont autour de Beth, une jeune fille d'à peine 16 ans, décédée dans un triste accident de voiture. Elle communique, soutien et partage le quotidien de son père qui arrive à interragir avec elle et qui va lui être d'une grande aide dans une affaire d'incendie, faisant une victime.
Ce début de roman restait "classique", les bases de l'histoire sont posées : L'accident, le deuil, le lien père-fille qui dure malgré le chargin et l'impossibilité d'un contact physique. Mais nous entrons également tout doucement dans l'affaire qui nous tiendra en haleine jusqu'à la fin du roman ! Cet incendie, somme toute criminel, mènera notre policier et la jeune femme fantôme à rencontrer Isobel Capture, alias Izzy, alias Capture. Cette jeune femme, du même âge que Beth, a été une claque pour mon petit coeur ! Les chapitres la concernant ou plutôt la mettant en avant sont formulés d'une façon tellement poétique et mystérieuse que l'on boit ses paroles ! Elle nous explique donc ses origines aborigènes, mais également l'histoire des femmes de sa famille. C'est une dose forte sur l'histoire des femmes et notament des enfants qui ont pu subir un drame humanitaire ... Mais mettant aussi une touche de mystère autour de l'histoire de cet incendie.
Pendant toute ma lecture, j'ai eu un doute : Est-ce réel ? Est-ce que ceux sont des monstres qui ont causés cela ? Tout a tellement de lien que la magie a opérée sur moi. Je n'ai même pas vu venir les nombreux rebondissements de cette affaire ... Sous le charme complet. Et j'ai tellement été happée (Petit jeu de mot pour celles et ceux qui l'ont lu ou qui le liront, vous penserez à moi ☺) que j'ai dévoré (Deuxième jeu de mot ! C'est cadeau ☺) le roman en seulement deux petites heures. J'avai encore des réactions sur mes publications que je mettais un terme à cette lecture.
J'ai également lu le message des auteurs, il m'a fait verser une larme, c'est une première pour moi ! Ambelin et Ezekiel Kwaymullina, vous m'avez marqué ! J'ai tellement envie de lire plus d'écrits de votre part ♥ J'espère qu'on aura l'occasion prochainement !
Si ma chronique vous intrigue, c'est le moment de foncer ! Le roman est disponible dès aujourd'hui dans nos librairies et sur les plateformes numériques.
Je ne sais pas pour vous mais pour moi, il ya des moments où dès que je lis les premières pages pages d'un roman, je sais que j'ai entre les mais une petite pépite. La Mort n'est qu'un début en est une.
Beth est morte dans un accident de voiture laissant derrière une énorme tristesse chez les membres de sa famille mais surtout son papa qui est inconsolable. Mais aussi incroyable que cela puisse paraitre, son père peut voir et entendre Beth. Pour l'aider à reprendre le dessus, elle va l'orienter vers une enquête étrange : lors d'un incendie, un cadavre est retrouvé et deux personnes ont disparu. Voilà de quoi attiser la curiosité d'un enquêteur aguerri.
J'ai adoré ce roman, je me suis immédiatement attachée à cette jeune fille fauchée par un accident alors qu'elle avait toute la vie devant elle. Elle est très attristée de voir que son papa a du mal à vivre sans elle et qui s'enfonce doucement dans ma dépression. tout comme lui, elle a du mal à faire son deuil, d'être partie trop tot, trop vite, sans avoir eu le temps de dire au revoir à ses proches.
Le personnage d'Isobel est également très intriguant, on ne sait pas trop quel est son rôle au début mais au fur et à mesure qu'elle raconte son histoire au père de Beth on sent qu'elle a vécu des choses pas droles du tout qui expliquent son comportement actuel.
Les auteurs sont frères et soeurs et sont aborigènes d'origine. Ils ont à coeur de véhiculer l'histoire de leur culture, de leur croyance et ce que leur peuple a pu subir dans le passé. Leur petit mot en fin de roman est extrêmement touchant.
Ne passez pas à côté de ce roman qui vous rappelera qu'il ne faut jamais cesser de dire à nos proches qu'on les aime.
Merci à Netgalley et aux éditions Rageot pour leur confiance.
Il est des romans de littérature jeunesse qui font peur. Certains s’arrêteront au titre, et ne voudront pas aller plus loin, d’autres regarderont la couverture, s’arrêteront là, parce qu’elle est à la fois simple – un papillon bicolore – et complexe – prenez le temps d’analyse chaque détail de ce papillon. Rarement couverture et titre auront été autant en adéquation avec le contenu du livre, sa riche, sa symbolique.
Beth est morte, oui, et depuis sa mort, elle ne quitte pas son père Michael Judge qui ne se remet pas de la mort accidentelle de sa fille unique. Oui, c’était un accident, un véritable accident, personne n’est coupable, et Viv, soeur de la mère de Beth, la conductrice de la voiture qui s’est fait percuter, aurait mille fois préférer être morte à la place de sa nièce. Si Viv et les siens vivent le deuil, n’hésitent pas à exprimer tous leurs sentiments, y compris l’amour qu’ils éprouvent pour Beth et le souvenir des moments, heureux, le père de Beth est uniquement le-père-de-Beth : il est enfermé dans son deuil.
Ce n’est pas parce que Beth est partie ailleurs qu’on doit arrêter de l’aimer ou qu’elle a arrêté de nous aimer. C’est normal d’être triste, mais on ne peut pas aimer quelqu’un uniquement avec des larmes. Il faut des rires aussi.
Rachel, sa chef, essaie de le remettre sur pieds. Judge est policier, il doit se remettre au travail. On compte sur lui ! Aussi, quoi de mieux qu’une affaire simple, un incendie dans un foyer pour jeunes en difficultés. Il y a eu un mort, c’est triste, c’est malheureux, mais c’est un accident, n’est-ce pas ? Quant à l’unique témoin, ancienne droguée, le chef de la police locale ne l’écoute pas vraiment, Derek Bell, à moins qu’il n’ait peur de ce qu’elle pourrait dire.
Beth aurait rêvé d’être policière, elle ne le sera jamais et en prend douloureusement conscience. cependant, elle aide son père dans son enquête, se rendant dans des lieux où il ne peut pas aller, espérant sincèrement que cette enquête lui permettra d’être à nouveau l’homme qu’il était avant sa mort – ou d’être un homme qui a accepté la mort de sa fille, tout en restant son père. Auprès de la jeune policière que Derek Bell lui a adjugé comme adjointe, il découvre le passé de cette ville, des faits douteux sur la création de ce « lieu d’asile » qui a brûlé, et qui sonne bizarrement à son oreille. Note-t-il certaines aberrations parce qu’il est extérieur à la communauté, et ne s’en laisse pas conter ? Peut-être. Lui même a grandi dans une petite ville, et sait à quel point les préjugés peuvent être tenaces – dans les deux sens du terme.
En effet, ce roman, les personnages de Beth, d’Isobel Capture et les femmes de sa famille, de Sarah aussi, nous plonge dans le destin du peuple aborigène, de ce qu’il a enduré de la part du gouvernement australien, de ce qu’il endure encore. Est-ce parce que Sarah était aborigène qu’aucune enquête sérieuse n’a été menée à sa disparition ? Est-ce parce qu’Isobel descend d’une longue lignée de femmes qui sont devenues fortes qu’elle parvient à survivre et à raconter ce qu’elle a vécu ? Raconter – le mot n’a jamais été aussi juste, puisque c’est sous la forme d’un conte qu’elle narre ce qu’elle a vécu, au point que son récit peut être interprété de différentes manières, ce que Judge ne manque pas de faire dans un premier temps – avant de comprendre enfin, et de protéger Beth, même au-delà de la mort. Il est des choses qu’une adolescente ou même qu’un être humain ne devrait pas avoir à connaître, et j’aime qu’un livre de littérature jeunesse ose aborder des thèmes forts (la mort, le deuil mais aussi l’existence de personne qui n’ont que faire de la vie humaine) tout en ne sombrant pas dans l’accumulation de détails sanglants. Il permet aussi de rappeler qu’un conte, une légende, peut ne pas être racontée de la même manière d’une personne à l’autre, et qu’elle permet de transmettre la mémoire de son peuple, tout en le confrontant à ses tragédies actuelles.
Beth est morte, mais elle continue de communiquer avec son père. Alors qu'il se rend sur les lieux de sa dernière enquête, elle espère que son travail va lui permettre de faire son deuil.
Dit comme çà, l'histoire peut paraître hyper rebattue. Et franchement, les grande lignes de l'intrigue ne font pas franchement dans l'originalité. Mais, c'est dans le traitement de cette intrigue que l'on découvre toute l'originalité et la profondeur de ce roman.
D'abord, çà se passe dans le bush australien, dans un bled paumé au milieu de nulle part. Alors même si les romans et séries australiens commencent à arriver chez nous, çà n'est pas non plus l'inondation. Ensuite, l'histoire évoque (sans en faire des tonnes non plus) la condition des aborigènes et les enfants arrachés à leur famille. Pas de revendication, juste un état des lieux pour appuyer le contexte du roman. Parlons en des aborigènes, peuples multiples dont les légendes offrent au roman la base de son intrigue.
Mais tout cela n'est que le contexte du roman, son arrière-plan. Parce qu'au fond, l'histoire est une histoire de deuil, où ni Beth ni son père ne semble capable d'avancer vers l'avenir. Et c'est ce qu'Isobel, témoin clé de l'enquête va les aider à accomplir.
Grace à ses personnages attachants et à son traitement original, ce roman offre un grand moment de lecture, difficile à laisser une fois la dernière page tournée.
Merci à Netgalley et aux éditions Rageot pour cette découverte pleine de couleurs.
Des fois, la découverte d'un roman ne tient pas à grand-chose : une quatrième de couverture qui évoque des fantômes et une enquête paranormale, une couverture qui accroche l'œil avec une symbolique assez marquée… Il n'en fallait pas plus pour éveiller ma curiosité et me donner envie de me lancer dans La Mort n'est qu'un début.
Le lecteur débute ce roman quelques semaines après l’accident qui a tué Beth, à l’aube de ses 16 ans. La jeune fille, désormais devenue fantôme, ne quitte plus son père dévasté par le chagrin. Chose étonnante, il est capable de voir le fantôme de Beth et interagir avec elle et est le seul capable de cela. Mais ce que la jeune fille entrevoyait comme une "chance" de demeurer malgré tout auprès de son père, ne parvient toutefois pas à étouffer la tristesse de cette mort dans l'esprit de celui-ci.
Pour sortir son père de son enfermement, Beth l’a poussé à reprendre son travail dans la police et accepter une enquête sur l'incendie d’un foyer pour jeunes, où un inconnu a trouvé la mort. L’enquête semble simple de prime abord mais Beth espère bien que cela sera un levier suffisant pour redonner goût à la vie à son père. Ce qu'elle n'imaginait pas en revanche, c'est que leurs investigations allaient les mettre sur le chemin d’une jeune fille Aborigène, Isobel, capable de la voir elle aussi, et dont le témoignage va se révéler un étrange guide à leur enquête.
La Mort n'est qu'un début est un roman d'à peine 245 pages et est un récit qui va donc à l’essentiel. Il y a peu de descriptions et il m’a d'ailleurs fallu un peu de temps pour être sûre que l’histoire se déroulait en Australie. Le roman se concentre sur l'enquête et sur la traversée de ce deuil, alternant entre les phases d’investigations avec une narration "classique" et des chapitres où Isobel fait le récit de ce qu'il lui est advenu. Les chapitres qui lui sont consacrés sont rédigés en vers libres et utilisent de nombreuses images symboliques, se rapprochant des récits de transe mystique. Ce mélange des plus original, est dans un premier temps déroutant, mais c’est son étrangeté qui donne tout le relief à ce roman.
Ce roman aborde des thématiques assez difficiles comme le deuil et le traitement des Aborigènes en Australie. Les évènements que l’on découvre sont loin d’être joyeux mais le choix de décrire certains faits à travers le récit chargés de symboles et de métaphores d'Isobel le rend plus "supportable".
Les auteurs sont frère et sœur et se décrivent comme des conteurs et l’on ressent cette forte influence dans le personnage d'Isobel. La post face est d'ailleurs très intéressante pour expliquer le cadre des croyances qui nourrissent la pensée aborigène et expliquer la symbolique de certaines situations.
La Mort n’est qu’un début est un court roman des plus étranges. La construction du roman, qui emprunte parfois au conte oral, et certains choix narratifs sont déroutants mais font, au final, le sel de cette enquête paranormale qui s'avère bien sombre. La découverte de certaines croyances aborigènes est un vrai plus. Si vous aimez vous aventurez dans des récits moins conventionnels, n’hésitez pas à découvrir ce roman.
La couverture et le titre m'ont tout de suite intriguée, sans même parler du résumé. Bref, il a réuni suffisamment d'éléments pour que je m'y intéresse de plus près et je ne le regrette absolument pas, malgré une enquête peu approfondie à mon goût, ou plutôt très rapide.
On commence l'histoire directement dans le vif du sujet avec le "fantôme" de Beth, qui a décidé de rester auprès de son père après sa mort pour l'aider à supporter la douleur causée par la perte de sa fille. Il est le seul à pouvoir la voir et l'entendre, ce qui lui fait autant de bien que de mal. Pour l'aider, Beth tente de le motiver à s'occuper d'une nouvelle enquête. En effet, un incendie s'est déclaré dans un orphelinat, où un cadavre a été retrouvé mais impossible de connaître son identité. Suite à cet incendie, deux hommes ont disparu, ce qui éveille les soupçons de Beth et son père. Cet incendie n'était peut-être pas un accident... Dans cette enquête, ils font la connaissance d'Isobel qui sera, contre toute attente, d'une grande aide...
Ce livre se dévore littéralement. Surtout dès que l'on fait la rencontre d'Isobel. C'est un personnage très étrange et les chapitres qui sont de son point de vue le sont tout autant. Elle raconte son histoire à Beth et son père mais de façon très énigmatique. Personnellement, c'est ce qui m'a poussé à en lire toujours davantage. On ne sait jamais trop si elle invente une histoire, pourquoi elle raconte de telles choses, mais on a envie de savoir, on a envie que tout ça se démêle. Ce qui rend le final bien plus intéressant et percutant. On finit enfin par tout comprendre. Je cherche encore comment le père de Beth a pu comprendre mais le fait est que dès que la lumière se fait dans sa tête, tout se dévoile progressivement pour nous aussi et c'est très plaisant de faire ces rapprochements. Malheureusement, ça diminue un peu la crédibilité de l'enquête. Disons qu'elle ne se fait pas de façon traditionnelle, c'est peut-être ce qui est déroutant, donnant cette impression de survole quant à l'enquête en elle-même. Mais ça ne gâche en rien la lecture globale, ni même la découverte de cette fin tant la façon d'y parvenir est bien trouvée.
Beth est un personnage pour lequel on s'attache assez rapidement et facilement. Malgré son état de fantôme, elle se pose des questions, autant sur elle que sur son père, ou même sur son rôle auprès de lui. Ça la rend vraiment agréable à suivre. C'est aussi le cas pour son père. Absolument tous les personnages se dévoilent et évoluent d'une façon ou d'une autre, les rendant très intéressants.
En bref, c'est une histoire racontée de façon très originale que nous proposent les auteurs, avec pour thèmes le deuil ainsi que le racisme et ce qu'il peut en découler. Certains chapitres incompréhensibles en plein milieu de l'histoire finissent par prendre tout leur sens à la fin, ce qui est très agréable à découvrir.
Un grand merci à Netgalley et Rageot pour cette expérience hors norme, pour la lecture et pour une fois avoir accepté.
La mort n'est qu'un début m'a désarçonné, à plusieurs reprises, à la suite. Nous ne savons pas du tout à quoi nous attendre.
La couverture est belle, le titre est intrigant. Il se dégage quelque chose de ce livre. Comme il était proposé, j'ai eu envie de lui donner une chance.
Ce papillon, étrange, comme à moitié mort, une toile de fond au-dessus d'étranges oiseaux.
Une histoire qui semble troublante et intéressante, entre le fantastique et le policier, totalement dans mon domaine de lecture en plus.
Ce n'est pas un grand livre en nombre de pages, mais à sa manière il marque, il peut se vivre différemment selon les personnes.
Beth est morte, elle a eu un accident de voiture. Son père ne s'en relève pas, il la voit toujours. D'ailleurs, les premiers instants, elle semble vivante.
Le livre aborde le deuil, et de reprendre sa vie en main, sans pour autant oublier l'autre, qui vit dans nos coeurs.
Son père n'est plus que l'ombre de lui-même au départ, il n'accepte pas la mort de Beth, il n'accepte pas de continuer, il en veut à d'autres gens.
L'enquête qui vient alors à lui, qui est policier, est l'occasion de remettre le pied à l'étrier, de faire ce dans quoi il excelle. Beth espère qu'il va aller mieux, que cette enquête va le remotiver.
Beth introduit la dimension fantastique, elle est attachante. Pour elle aussi, il est difficile d'accepter sa mort, qu'elle n'a plus d'avenir, qu'elle ne peut pas rêver d'avoir un métier, une famille, etc.
Et que fait-elle encore ici-bas ?
Ce qui fait que quand une énigmatique victime nous raconte son histoire, nous ne savons pas ce qui est réel ou pas. Nous avons déjà une dimension fantastique, alors qu'en est-il de cette partie ?
Une manière de le raconter ? Ou quelque chose de fantastique ?
Ce personnage nous rend perplexe et nous perd.
La façon de le raconter est originale, il est écrit à quatre mains par deux personnes, qui sont frère et soeur, et aborigène. C'est une façon aussi poétique que déconcertante.
Ce qui en fait une expérience à part et unique.
Mais en tout cas, chacun doit trouver la force en lui de survivre aux épreuves de la vie, ce qui n'est guère tous les jours faciles.
C'est une ouverture à quelque chose d'autre. Ouvrez vos esprits.
Ce fût une belle lecture, intéressante, originale, troublante, désarçonnante, déconcertante. Il m'a fallu quelques pages, quelques chapitres, me faire un peu maltraiter et désarçonnée, pour me faire de plus en plus
porter. C'est aussi une belle réflexion sur la vie, le deuil, la force qui est en nous, qu'il faut trouver pour redonner des couleurs, même quand tout devient gris.