Kim Jiyoung, née en 1982
par Nam-Joo Cho
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Date de parution 4 févr. 2021 | Archivage 23 juil. 2021
10/18 | Littérature étrangère
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Résumé
Kim Jiyoung est une femme ordinaire, affublée d’un prénom commun – le plus donné en Corée du Sud en 1982, l’année de sa naissance. Elle vit à Séoul avec son mari, et leur petite fille. Elle a un travail qu’elle aime mais qu’il lui faut quitter pour élever son enfant. Et puis, un jour, elle commence à parler avec la voix d’autres femmes. Que peut-il bien lui être arrivé ? En six parties, qui correspondent à autant de périodes de la vie de Kim, Cho Nam-joo livre une photographie de la femme coréenne piégée dans une société traditionaliste. Mais Kim Jiyoung est bien plus que le miroir de la condition féminine en Corée – elle est le miroir de la condition féminine tout court.
« Un roman féministe à résonnance universelle. Une arme brillante contre la pensée conservatrice et patriarcale. » Minh Tran Huy, Madame Figaro
« Un ouvrage remarquable. » Stéphane Bugat, Le Télégramme
Traduit du coréen par Kyungran Choi et Pierre Bisiou
Kim Jiyoung est une femme ordinaire, affublée d’un prénom commun – le plus donné en Corée du Sud en 1982, l’année de sa naissance. Elle vit à Séoul avec son mari, et leur petite fille. Elle a un...
Formats disponibles
FORMAT | Poche |
ISBN | 9782264077691 |
PRIX | 6,60 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Qui est donc Kim Jiyoung, née en 1982 en Corée du Sud ?
Kim ? et bien, c'est ELLE, c'est vous, c'est moi, c'est nous, c'est ELLEs
L'histoire d'une ELLE. Ici, c'est une ELLE qui est née en 1982 en Corée du Sud et c'est c'ELLE dont nous suivons le parcours de sa naissance en 1982 jusqu'au moment où ELLE devient ELLEs en 2015, point de départ du récit. Kim, dont la vie part en étincELLEs, droit dans le mur. Que lui est-il arrivé pour qu'ELLE en arrive là ? Rdv en 2016, à la fin du roman que je vous invite à lire !
L'écriture est très agréable, le récit intelligemment construit s'ouvre et se ferme sur un mystère (astucieux) et entre les deux, Kim, ELLE, (ELLEs) s'expliquera à vous bien mieux que moi.
Je comprends l'engouement autour de ce roman, je m'y suis 'engouée' moi aussi, je me suis sentie KIM comme toutes cELLEs qui s'y reconnaîtront, ELLEs ou d'autres ELLEs, mères, grand-mères, soeurs, filles, tantes, voisines, collègues, amies, connaissances.
-- Bien au delà d'une radiographie de la société coréenne actuELLE
(illustrée la radio de quelques chiffres éclairants !)
Ce roman démontre bien sûr à quel point, la Corée, un des pays les plus développés en technologies de pointe et en économie, reste un pays archaïque où la règle du patriarcat est toujours d'actualité. Et oui, malgré de nombreuses améliorations (en apparence) - lois, décrets votés pour l'égalité entre hommes et femmes permettant notamment aux 'Elles' l'accès à l'éducation et au travail - apparences, apparences - le sexisme et ses dérives, y est toujours de mise dans la réalité quotidienne des ELLEs, toutes cELLEs du roman.
** Et surtout --- à quel point ce problème des ELLEs est UniversEL.
- puisqu'il nous parle aussi (un peu, beaucoup, trop encore) du comme chez nous, ici, hier, aujourd'hui, demain (ah non pas demain !)
- quand on naît Femme, quand on est Elle, quand on naît Kim **
Difficile de parler plus de ce roman - le lire, le ressentir, le vivre - son résumé l'illustre parfaitement, sans en dévoiler trop ou trop peu, juste ce qu'il faut, c'est suffisamment rare que pour le souligner. Un grand merci aussi pour le travail de traduction.
PS: il sort chez 10/18 le 4 février 2021, donc Zou, aucune raison de se priver
# MeToo
** Extraits de certaines interventions, mots/maux de l'Auteure **
"J’ai voulu raconter le désespoir, la fatigue, la peur que les femmes ressentent parce qu’elles sont des femmes, des histoires qui sont tellement communes et répandues qu’elles sont acceptées alors qu’elles ne devraient pas l’être."
- Une radiographie de la femme coréenne contemporaine ?
" Kim Jiyoung (ELLE et l'auteure) est née à une période qui a vu des améliorations pour ce qui est des manifestations les plus visibles du sexisme : comparées à leurs aînées, les jeunes femmes avaient davantage d’opportunités en termes de carrière et d’éducation. Mais les usages sexistes n’en perduraient pas moins, et mon livre s’intéresse à une femme qui, dans un tel contexte, ne ressent que davantage de confusion et de désespoir. Le but premier de mon roman a été de laisser un témoignage écrit authentique. Pendant les quelques années qui ont précédé l’écriture du livre, l'image de la femme dépeinte par les médias, par le cinéma ou sur Internet renvoyait à un être consumériste, émotionnellement tordu et dénué de bon sens. J’avais peur que la femme du début du XXIe siècle ne soit réduite à ce portrait. J’ai donc voulu laisser une trace écrite de la vie, des pensées et des efforts qui ont véritablement été ceux de la femme coréenne."
Scénario:
"Kim Jiyoung est une femme ordinaire, affublée d'un prénom commun – le plus donné en Corée du Sud en 1982, l'année de sa naissance. Elle vit à Séoul avec son mari, de trois ans son aîné, et leur petite fille. Elle a un travail qu'elle aime mais qu'il lui faut quitter pour élever son enfant. Et puis, un jour, elle commence à parler avec la voix d'autres femmes. En six parties, qui correspondent à autant de périodes de la vie de son personnage, d'une écriture précise et cinglante, Cho Nam-joo livre une photographie de la femme coréenne piégée dans une société traditionaliste contre laquelle elle ne parvient pas à lutter.
! Mais qu'on ne s'y trompe pas : Kim Jiyoung est bien plus que le miroir de la condition féminine en Corée – elle est le miroir de la condition féminine tout court. ! "
Cho Nam-joo est née en 1978 en Corée du Sud. Scénariste pour la télévision, elle publie en 2016 son premier roman, Kim Jiyoung, née en 1982. Dès sa sortie, le roman crée la polémique. C'est l'un des rares livres à avoir dépassé plusieurs millions d'exemplaires en Corée.
Le récit nous plonge dans la société coréenne, qui reste ancrée dans un système patriarcal malgré des efforts de la part du gouvernement. On suivra alors la vie de Kim Ji-Young, et avec elle les difficultés rencontrées par les coréenne tant dans le cadre du travail que dans le cadre familiale avec pour seule cause qu'elles soient nées femmes. L'écriture est immersive, avec quelques points informatifs qui nous permettent de mieux appréhender les situations des protagonistes.
Une critique de la société coréenne mais pas que si on y réfléchit bien .... la vie des femmes au 21eme siècle semble encore bien souvent soumise au système du patriarcat. Ici la vie en Corée est décrite de façon très détaillée puisque qu’on suit kim jiyoung depuis son enfance . Elle nous raconte sa vie pour le meilleur et pour le pire .
Elle dénonce l’attitude des hommes à l’égard des femmes mais aussi certaines femmes qui acceptent cette situation comme étant normale.
Les sociétés évoluent et changent , pourtant même une société moderne vit sur le passé et des traditions archaïques .
La dernière phrase est malheureusement révélatrice .
Ce roman raconte l'histoire de Kim Jiyoung, une femme coréenne, de 1982 à 2015. Cette héroïne que nous suivons est le symbole des difficultés de la femme coréenne. Le style de l'auteure est déroutant : elle nous raconte la vie quotidienne de Kim Jiyoung souvent sous forme d'anecdotes de manière très froide. On ne s'attache pas forcément à l'héroïne mais le but n'est pas là. Dès la naissance, les garçons et les filles ne sont pas traités de la même manière. Les filles doivent aider à la maison, dès le plus jeune âge alors que ce n'est pas le cas pour les garçons. De même, elles doivent faire des études courtes pour conserver l'argent afin que le garçon puisse en faire ou alors financer elles-mêmes ses études. De l'université à l'entrée dans le monde du travail, les disparités sont grandes. Et quand elles trouvent un emploi, les différences de salaires, le harcèlement sexuel ou l'absence de congés maternité... les poussent bien souvent à démissionner. Un livre coup de poing qui montre que le chemin est encore long pour les femmes coréennes.
{𝕃𝕚𝕧𝕣𝕖 𝕔𝕠𝕦𝕡 𝕕𝕖 𝕡𝕠𝕚𝕟𝕘}
Cho Nam-Joo nous dépeint dans son roman « Kim Jiyoung née en 1982 » la condition de la femme en Corée du Sud actuellement.
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Découpé en plusieurs périodes, on découvre Kim Jiyoung en 2015 mère au foyer, marié et victime de graves troubles de la personnalité.
Le récit va nous permettre de comprendre comment elle en est arrivé là.
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C’est ainsi que l’on découvre les réalités des femmes coréennes : discrimination à l’école, à l’emploi, écartés des postes à responsabilités, écart des salaires h/f ( ce n’est pas un plafond de verre mais de fer), la question de la maternité etc...
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Il y a tellement de sujets abordés dans ce livre qui se lit pourtant très vite, il fait moins de 200 pages. J’ai été de suite conquise par l’écriture de l’autrice, totalement happé par l’histoire que j’ai lut d’une traite.
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Le succès que ce livre a rencontré en Corée est sûrement dû au fait que la génération actuelle se reconnaît en Kim Jinyoung et son succès international au fait que chaque femme à ressentit un nombre incalculable de fois les frustrations de ce personnage fort.
Le livre a déjà été adapté sur grand écran en 2019 et il me tarde de le regarder 😊
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Merci aux editions 1018 et Netgalley pour ce service de presse.
Voici un roman qui sort encore de mes lectures, et qui m'a profondément révolté. Je lis peu de romans " féministe " car , ils ne devraient même pas exister!! cette putain d'égalité et ce putain de respect mutuel devrait être présent ! Le simple mot " Féministe " ne devrait même pas exister .. Mais les faits sont là, et ce roman en témoigne...
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Je me suis prise d'affection pour cette femme , qui doit lutter contre les idéaux des hommes ( et des femmes d'anciennes générations...) , lutter pour sa condition féminine et qui essaie de s'affirmer.
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Nous n'avons que 4 ans d'écart et un fossé nous sépare, la où en France, il est normal pour une femme de travailler, et de conjuger sa femme de maman , ou tout simplement de ne pas avoir d'enfants et de se consacrer à sa carrière.
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Et cela commence dès la plus tendre enfance, ou les jeunes filles sont conditionnés aux tache menagers, et les petits garçons ne font rien , et ont le droit de faire des études supérieurs! Les vetements également, pas de basket pour les demoiselles...
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Bref, c'est un débat qui a toujours été d'actualité, on pourrai en parler des heures !mais je vous conseille de lire ce roman, qui est court et très bien écrit également
J'ai l'honneur d'inaugurer la catégorie littérature coréenne de ce blog par ce court mais intense roman. À vrai dire, il s'agit du second auteur coréen que je lis, la littérature asiatique, je ne l'aborde encore que très rarement. Cela vaut le coup de s'aventurer sur de nouveaux territoires peu explorés, ce récit a peu à peu pris des allures de coup de cœur pour moi. Si la place de la femme est au cœur des débats actuels un peu partout dans le monde, car il y a encore pas mal de bois sur la planche de ce côté-là, les choses ne sont guère plus avantageuses pour elle en Corée (Il va de soi que je vais m'éviter de préciser qu'il s'agit du sud, vu la situation et le repli de la Corée du Nord). Nam-joo Cho fait appel à sa propre expérience sur la maternité pour construire à son tour une jeune femme, victime d'une société très patriarcale, qui tente de se construire malgré tout une vie de femme indépendante et autonome.
Je vais évoquer ce roman comme la novice que je suis en ce qui concerne la culture coréenne. La première chose qui m'ait frappée, et peut porter à confusion pour le lecteur francophone : en Corée, le nom de famille se place toujours avant le prénom, le nom ne se comporte que d'une syllabe, le prénom de deux : la jeune femme dont nous suivons la vie se nomme donc Kim Jiyoung, notre auteure Choo Nam-Joo. Hormis quelques points culturels, comme celui-ci, le roman est tout à fait accessible, bien plus que ce que je ne m'imaginais au prime abord. Je crois même qu'il parlera, pas forcément à toutes, mais à beaucoup de femmes non-coréennes. C'est un roman éminemment personnel puisqu'il apporte un éclairage inédit sur la condition féminine en cette Corée si lointaine, et à mes yeux, quasiment inconnue mais il est universel dans le sens où il touche à une condition qui nous toutes, mais différemment, de pays en pays. Il permet une première approche du fonctionnement social, familiale d'une société ou l'homme a la place belle à travers la famille Kim, composée des parents, des deux sœurs aînée et du petit dernier, l'heureux garçon, chéri, gâté, aux dépens des sœurs et de la mère. Parce qu'avoir un garçon était la chance suprême pour les parents, les avortements sélectifs étaient chose commune. Aujourd'hui le pays est confronté à une dénatalité croissante et après lecture du récit de Kim Jiyoung on en comprend mieux la raison. La famille est un pilier central de la culture coréenne, les parents prennent soin de leurs enfants, mais les anciens viennent vivre chez les enfants, telle la grand-mère, qui est ni plus ni moins le quatrième enfant de la famille.
Le début de ce roman commence de façon explosive, Kim Jiyoung provoque une dispute chez ses beaux-parents, ce qui déclenche la fureur de son mari, qui ne la comprend plus, est dépassée par son sans-gêne et la pense malade. C'est alors que l'auteure nous ramène en 1982, l'année de naissance de la jeune femme, et remonte le fil de son existence qu'elle va nous narrer sa vie entière, au sein de sa famille et au début de sa vie de femme. Ce qui permet peu à peu au lecteur de comprendre comment elle en est arrivée à exploser, à décompenser des années d'intériorisation, d'acceptation. Il n'y a rien de particulièrement marquant dans cette famille de condition moyenne, avec trois enfants et une grand-mère à charge, encore moins le fait que le petit dernier, le seul garçon, est nettement favorisée. Ses deux grandes sœurs sont constamment obligées de faire en sorte que ce dernier ait davantage de nourriture qu'elles. Si au sein du cercle familial le déséquilibre est latent, et franchement mal vécu par les filles qui ressentent cela comme une injustice, les choses en vont de même au sein même de la société coréenne. Ce récit est constamment ponctué de remarques, d'anecdotes, sur ces différences sociales, elles-mêmes soulignées par des relevés chiffrés de l'auteure elle-même pour illustrer ce profond déséquilibre.
L'auteure met le doigt là où ça fait mal : ce n'est pas les hommes qu'elle accuse, mais ce système qui a fait que les femmes entretenaient cette pression, celle de devoir concevoir des garçons, celle d'accueillir la grossesse d'une fille comme une malédiction. Et c'est terrible, car l'auteure démontre de quelle façon ce système se nourrit de lui-même, puisque les femmes ne sont encore pas prêtes de le mettre à mal en acceptant les concessions et les sacrifices qui lui incombent tout naturellement, ce que Kim Jiyoung comprend peu à peu à travers sa propre expérience personnelle et professionnelle. Si Kim Jiyoung n'est pas forcément apte à entreprendre un changement, c'est peut-être là bien le but de son auteure, qui à travers ces lignes à la fois très engagées socialement et passionnantes, appelle à un refus commun des femmes de la place toujours inférieure que la société coréenne leur octroie. C'est donc un récit très moderne, menée de main de maître par la voix revendicatrice d'une auteure qui appelle à plus d'égalité, qui s'approprie cet élan du moment pour mettre à jour les dessous peu glorieux de sa société, je pense notamment à ces quelques lignes sur la banalisation des attouchements sexuels au lycée et dans la rue.
Dans ce roman brillant, et bien écrit, à bien des égards, je me suis autant régalée par les quelques allusions sur la politique et l'histoire du pays: plusieurs fois revient à travers l'histoire de la famille, des allusions à des réformes du FMI et donc aux crises financières qui ont éclaté en Asie en 1997 et qui ont contraint le pays (de même que l'Indonésie et la Thaïlande) à se restructurer pour réduire les dépenses, ce qui implique la diminution du nombre de fonctionnaires et la précarisation de beaucoup de foyers en échange d'une aide financière de l'Europe.
Ce voyage impromptu en Corée a été pour moi une fort agréable découverte, que je réitèrerais avec plaisir à l'occasion si d'aventure je tombais sur un ou plusieurs titres prometteurs. C'est un premier roman réussi, qui compte parmi les meilleures ventes de Corée, peut-être parce qu'à sa sortie il a été source de polémiques, forcément prévisible, lorsqu'on cherche à changer un ordre établi. Madame Figaro a interviewé Cho Nam-Joo, c'est ici pour celles et ceux qui seraient intéressés.
J'ai vraiment apprécié ce livre. Tout d'abord, c'est une lecture assez facile et courte, donc voila déjà une raison de le lire. Ensuite, cela parle de la place de la femme dans la société coréenne et c'était vraiment intéressant. Je n'avais pas réalisé que la Corée était un pays si mauvais en termes d'inégalité des sexes et de discrimination, même si je le savais un peu, je n'y avais jamais prêté attention.
C'est une lecture inhabituelle car elle combine la fiction et des faits sur la vie actuelle en Corée. Cependant, c'est aussi ce parallélisme qui rend ce livre si intéressant. Il vous fait voir que Kim Jiyoung est juste une femme ordinaire parmi d'autres et que son cas n'est pas une exception ou quelque chose qui n'est arrivé qu'à elle. Même si le livre raconte plus qu'il ne montre une histoire, je ne me suis pas sentie éloignée des personnages. Je les ai trouvés vraiment bien construits et tout à fait réels.
Je recommande ce livre à tout le monde, pas seulement aux adultes mais aussi aux adolescent.e.s.
4/5
Chronique de la misogynie ordinaire.
Kim Jiyoung est une jeune femme qui a eu le malheur de naitre coréenne. le malheur parce malgré sa volonté de se réaliser en tant que femme et d'avoir un métier, elle va devoir se plier, comme tant d'autres à la société patriarcale. Parce qu'une fois mère, hors de question de poursuivre une carrière, une femme se doit d'être à la maison et de s'occuper de son foyer. Alors Kim Jiyoung s'y résout, au détriment de sa santé mentale.
D'une écriture simple et fluide, l'autrice nous raconte la vie de Kim Jiyoung, qui va subir au quotidien sa qualité de fille, être déconsidérée avant même sa naissance, destinée à toujours devoir passer après les garçons.
Alors même si la France est en avance sur la Corée au niveau de l'égalité des sexes, certaines situations, toujours d'actualité chez nous, font prendre conscience qu'il y a encore du boulot.
Un livre à lire absolument.
Je n'imaginais pas qu'il était encore si difficile d'être une femme en Corée, ah, qu'on est loin de l'égalité homme-femme ! Je crise avec Kim Jiyoung, malgré son mari charmant, de la difficulté de pouvoir conjuguer famille et travail. J'enrage.
L’autrice nous décrit ici la vie de Kim Jiyoung de sa naissance à nos jours, dans une Corée peu progressiste où être une femme reste très compliqué.
A travers des tranches de vies, entrecoupées de chiffres et statistiques sur la place des femmes on découvre des femmes angoissées, luttant pour faire de leur mieux contre la société qui évolue bien trop lentement.
En bref, avec une plume froide et ciselée l'autrice nous offre un roman court et cinglant sur la condition féminine et les inégalités hommes/femmes qui, en Corée comme en France, sont toujours bien trop présentes !
Kim Ji Young a grandi dans une famille de parents très occupés. Le père, employé modèle ne gagnait pas assez pour satisfaire les besoins de la famille. Au fil de petits boulots à la maison, puis propriétaires de petits commerces, ils ont gagné assez d'argent pour permettre à leurs enfants de faire des études supérieures.
Bien sûr, le benjamin, seul enfant mâle, fut privilégié et libre de corvées domestiques, mais ce n'est qu'une fois à l'université que Kim Ji Young découvrit vraiment le triste sort des femmes coréennes, condamnées au foyer à plus ou moins courte échéance !
En effet, dès l'annonce d'une maternité, et au plus tard après l'accouchement, les femmes de sa génération se résignent à demeurer au foyer !
Et bizarrement c'est pour cela qu'on donne aux jeunes femmes les tâches les plus complexes, les dossiers les plus ardus ... parce qu'il n'est pas nécessaire de ménager leurs forces ... puisque elles ne restent dans les entreprises que quelques années !
Au début de ce roman, Kim Ji Young semble atteinte d'un dédoublement de personnalité : elle se met à parler avec les intonations de sa mère, copiant son apparence et ses attitudes.
L'auteur déroule ensuite la vie de cette petite fille sage, étudiante studieuse, jeune épouse / communicante de choc / mère de famille ... jusqu'au craquage !
S'ensuit une description de la vie au travail des jeunes coréennes entre harcèlement et burn-out jusqu'au chapitre de conclusion où la parole est donnée à un psy des plus machistes !
Un roman disparate, dont la deuxième moitié prend l'allure d'un documentaire ou d'un ouvrage de sociologie avec pour fil rouge la vie de l'héroïne.
un roman que j'ai beaucoup apprécié !
Un auteur dont je vais guetter les prochaines productions !
#KimJiyoungnéeen1982 #NetGalleyFrance
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