L'autre bout du fil

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Date de parution 20 mai 2021 | Archivage 23 juil. 2021

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Résumé

A Vigàta, tandis que l’arrivée chaque nuit de barques contenant des migrants rescapés de naufrages bouleverse la vie du commissariat, Livia, l’éternelle fiancée gênoise de Montalbano le contraint à affronter une autre épreuve : il doit se faire faire un costume sur mesure. A cette occasion, le commissaire rencontre la très belle et aimable Elena et son assistante tunisienne Meriam. Tandis que la crise migratoire s’aggrave sur les côtes siciliennes, avec son lot de racisme et de violences, Elena est assassinée à coups de ciseaux de tailleur, les suspects du meurtre ont apparemment des alibis, et un coupon de tissu d’une exceptionnelle qualité recèle peut-être des révélations sur le passé de la défunte couturière…

Assisté par l’inénarrable Catarella, tombé amoureux d’un chat qui ne le lui rend guère, d’un Augello que son donjuanisme aveugle et d’un Fazio ombrageux, le commissaire Montalbano progresse vers la vérité grâce à son art du mensonge, et sans jamais oublier d’honorer son culte biquotidien à la gastronomie sicilienne…

A Vigàta, tandis que l’arrivée chaque nuit de barques contenant des migrants rescapés de naufrages bouleverse la vie du commissariat, Livia, l’éternelle fiancée gênoise de Montalbano le contraint à...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782265155107
PRIX 19,90 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Alors que le commissaire Montalbano, son adjoint Mimi Augello et l'inspecteur Giuseppe Fazio enchaînent les journées au commissariat et les nuits sur le port pour accueillir les migrants qui débarquent par bateaux entiers sur les côtes siciliennes, un crime horrible est commis sur la personne de la Signora Elena Biasini, couturière sauvagement assassinée à coups de ciseaux dans son appartement. Or il se trouve que Montalbano a rencontré cette jeune femme quelques jours seulement auparavant lorsqu'il est allé choisir le tissu et faire prendre ses mesures pour lui confectionner un nouveau costume à la demande express de sa fiancée Livia. Costume qu'il devra porter à l'occasion du renouvellement des vœux de mariage d'un couple d'amis communs à Gènes.

L'accueil, l'attention que lui a réservé la couturière, son goût pour les jolies femmes contribuent grandement à l'affliction de Montabalno et à son empressement à résoudre cette nouvelle enquête, d'autant que s'il parvient à de désengager de l'accueil des migrants pour cause de mobilisation autour de ce crime, la pause est de courte durée... Et, entre un fiancé se présentant spontanément mais sans alibi pour le soir du meurtre, un jeune employé amoureux transi et un peu trop fougueux licencié par la couturière pour cause d'intrusion dans sa vie privée, un ancien amant resté ami innocenté d'emblée puisque présent comme traducteur auprès des migrants au côté du commissaire cette nuit-là, et une victime qui a fait tout ce qu'elle a pu pour séparer son passé de sa vie actuelle, Montalbano, à l'image du chat de la couturière, Rinaldo, a bien du mal à démêler les fils de cette inextricable pelote, à tirer sur le bon jusqu'au bout et faire le jour sur cette sordide et malheureuse histoire.

Dans ce roman pétri d'humanisme et de sensibilité, le Maestro Camilleri aborde des thèmes aussi divers que l'accueil des migrants, les attitudes abominables et abjectes des passeurs (et avec Montalbano, justice est faite par des arrestations hautes en couleurs) et aussi la jalousie et les ravages désastreux qu'elle peut causer. Bien sûr l'humour est également toujours présent et cette lecture m'a procuré de bienvenus éclats de rires, je l'avoue.

Un délicieux moment de lecture pour moi malgré la douleur flagrante inhérente à ce récit.

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Quel bonheur de retrouver le commissaire Montalbano, Vigàta, les petits plats italiens et les dialogues savoureux traduits par Serge-Quadruppani !
On voudrait rester toujours à ses côtés lorsqu'il coince les méchants, lorsqu'il ouvre son four et découvre son diner réconfortant après une rude journée de traque, lorsqu'il se dispute avec ses collègues, le docteur, Livia, désespérant de la vie... pour en retrouver toute la saveur quelques heures plus tard.
Cette enquête, comme les précédentes est un mélange de rencontre entre la barbarie et la grande humanité.
Montalbano vieillit, bonifie, le regard et l'esprit toujours affutés et le cœur grand ouvert.
Le plus inoubliable des commissaires.

Cette nouvelle aventure publiée après le décès d'Andrea-Camilleri a été rédigée sous la dictée, l'auteur étant frappé de cécité.

Merci à NetGalley et Fleuve édition pour ce bon moment de lecture.

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Passée l'acclimatation à la particularité de la traduction(visant à se rapprocher du style natif),j'ai pris plaisir à lire ce policier tout public.Pour ce qui est de l'atmosphère du roman,les expressions et tournures de phrase à la sicilienne participent en effet d'une inédite immersion dans cette île singulière,vivante et exposée chaque nuit à l'arrivée de migrants épuisés.Merci Netgalley et Fleuve noir!

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Le roman posthume du grand Camilleri avec un commissaire Montalbano toujours aussi attachant et déterminé à résoudre une enquête difficile autour du monde des migrants en Italie du sud et de l'inhumanité des passeurs et profiteurs de ces pauvres réfugiés. Un roman magnifique rédigé dans une langue sonnante & croustillante avec beaucoup d'humour et d'humanité, dans une Sicile complexe et bigarrée et des caractères attachants, colorés, parfois imparfaits mais souvent inoubliables. La dernière enquête d'une des plus grandes plumes du roman policier italien. L'oeuvre littéraire d'Andrea Camilleri est incontournable et Montalbano mériterait d'être découvert par tous & toutes. Un grand plaisir de lecture assuré.

Merci beaucoup à Netgalley et Fleuve pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce roman magnifique avant sa date de publication

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Pourquoi j’apprécie cette série ? Pour la Sicile d’abord, et les nombreux souvenirs de voyage qu’elle me rappelle avec en particulier une halte du côté des lieux de tournage de la série télé adaptée des romans.

Pour les enquêtes également, qui mêlent à la fois sujets « classiques » et situation complexe de l’île en ce moment avec les nombreuses arrivées de migrants, traitées avec beaucoup d’empathie. Pour le commissaire enfin, son humanité et son franc-parler, et tous les bons petits plats dégustés au fil des pages!

Dans cette enquête, tous les critères sont là! D’un côté, les drames des migrants qui arrivent, de l’autre l’assassinat d’une couturière que tous semblaient apprécier (y compris Montalbano qui se faisait faire un costume dans son atelier).

Qui pouvait bien en vouloir à la belle Elena ? Jeune veuve de talent, courtisée, elle ne semblait pas avoir d’ennemi. Seul son chat, témoin du meurtre, pourrait aider l’enquête… Le mystère est habilement entretenu, les fausses pistes aussi, un bon opus de la série!

Petit bémol, la version téléfilm de ce roman avait déjà été diffusée avant la parution du roman, je connaissais donc déjà l’intrigue, et me rappelait bien de la fin, dommage pour le suspens, j’aurais préféré commencer par le roman! Point fort par contre pour la série, l’adaptation est très fidèle!

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Je découvre cet auteur comme le commissaire Montalbano, et ce fut un vrai plaisir ! La traduction pittoresque de Serge Quadruppani et la cuisine m’ont fait voyager au cœur de la Sicile. La problématique des migrants et l’enquête sur un meurtre horrible ont fait de ce roman un bon moment de lecture. Montalbano est perspicace, efficace mais il reste bien perplexe face à une affaire dont il faut démêler le vrai du faux, et tirer le fil jusqu’au coupable…
L’intrigue : A cause de l’arrivée quotidienne de bateaux emplis de migrants en détresse à Vigata, le commissaire Montalbano et ses collègues sont sous pression. Ils enchainent les opérations de nuit pour organiser le bon déroulement des débarquements et surtout régler les conflits liés à la promiscuité sur les bateaux : vol, morts, viol… Le docteur Osman et son amie, la couturière Elena sont vraiment les bienvenus pour jouer les interprètes. Montalbano résiste plutôt bien à ce rythme effréné tant qu’il peut déguster de bons petits plats italiens chez Enzo (plaisir pour nous aussi en passant) ou aller se promener sur le bord de mer. Mais le meurtre sauvage de la belle et secrète couturière Elena -qu’il vient juste de rencontrer- va mettre à rude épreuve sa perspicacité et son intuition.
Merci à Netgalley et aux éditions Fleuve pour cet envoi.
#Lautreboutdufil #NetGalleyFrance

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Comment faire aussi bien, en écrivant mon avis, que ce qu’Andrea Camilleri a écrit ? Comment partager autant d’émotions et de tension ? Partant du constat que c’est impossible, je commencerai par partager cette citation :

Les coins de la bouche de Catarella se mirent à trembler comme s’il était sur le point de pleurer :
– Il se passa que cette nuit quand il y eut le débarquement de ces réfugiés…
Montalbano l’interrompit :
– Ne les appelle pas des réfugiés, Catarè, mais des migrants. Les réfugiés, c’étaient ceux qui pendant la dernière guerre fuyaient leur pays à cause des bombardements.
– Excusez-moi, dottori, mais ceux-là, ils n’ont pas fui les bombes de la même manière ?
Montalbano ne sur pas quoi répondre. La logique de Catarella était parfaite.

Sicile, de nos jours. Toutes les nuits, le commissaire Montalbano et ses hommes sont sollicités parce que des migrants sont annoncés sur les plages. Il faut les secourir, les accueillir, les orienter aussi. Enquêter, parfois aussi, entre un supérieur qui voient dans ces hommes des terroristes en puissance, et des passeurs sans aucun respect pour la vie humaine. Toutes les nuits, ils attendent de savoir combien de migrants parviendront jusqu’à leurs côtes, dans quel état ils seront, quels soins ils nécessiteront. Toutes les nuits, à moins qu’ils n’accostent ailleurs, plus loin. Et le jour ? Le jour, le commissariat doit tourner, quand même. Les crimes ne s’arrêtent pas parce que la survie d’autres êtres humains dépend du temps, de l’énergie, de la vigilance que les policiers pourront leur accorder. Les moyens humains manquent, cruellement, et s’il n’est pas question de resquiller, l’épuisement se fait sentir. Heureusement qu’il existe des hommes et des femmes de bonne volonté pour aider, comme le docteur Osman ou Meriam, couturière assistante, mais aussi des êtres si sensibles, comme Catarella, pour qui se confronter à une telle misère, un tel désespoir, est un crève-cœur.
Alors l’on en oublierait presque que L’autre bout du fil est un roman policier, même si Montalbano mène des enquêtes auprès des réfugiés. La couturière qui confectionnait son costume sur-mesure est assassinée. Qui pouvait avoir envie de tuer cette femme que tout le monde appréciait ? Montalbano, qui ne la connaissait que depuis peu et avait appris à l’apprécier, n’a pas l’intention de laisser ce crime impuni. Il remonte toutes les pistes, sans verser dans les clichés auquel certains sont si prompts de céder. Les apparences, toujours les apparences. Andrea Camilleri nous rappelle à quel point il est nécessaire d’aller toujours plus loin qu’elles.
Une magnifique retrouvailles avec le commissaire Montalbano et Vigàta.

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Paru en 2016 en Italie, et seulement en 2021 en France, L’autre bout du fil fait revivre le temps d’une lecture l’auteur sicilien disparu en 2019. Une lecture savoureuse grâce au traducteur Serge Quadruppani. Il a transposé le mélange italien sicilien en un savoureux mélange français marseillais sicilien.
Livia et Salvo doivent se rendre à un anniversaire de mariage, Livia exige qu’il achète un costume neuf pour l’occasion. Le commissaire renâcle, mais finit par accepter. Malgré son travail qui lui laisse peu de temps, il consent à rencontrer Elena, la couturière. Quelques jours plus tard, Elena est assassinée.
L’intrigue passe après le reste, mais je me suis laissé porter par la langue, par les personnages et par l’univers du commissariat de la petite ville de Vigàta qui vit au rythme des arrivées des bateaux de migrants.
Un réel plaisir de lecture.

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Du grand Camilleri.
D'entrée, on passe de la profonde tristesse, débarquement de migrants, un jeune mort noyé, à l'humour le plus léger, la visite de Montalbano chez la couturière / tailleur est un vrai bonheur.
J'aime beaucoup la langue et l'humour de Camilleri, et celui-ci, hélas je crois bien le dernier, est encore meilleur que les précédents il me semble. Et je suis toujours aussi admirative du travail de Serge Quadruppani, le traducteur.
Ce mélange de phrases atypiques, de mots qu'on finit par attendre, avec une petite musique surprenante, et de termes qui me rappellent (j'ai failli écrire "qui m'arrappellent" !) mon Midi natal, un vrai régal.
Mais le plaisir ne s'arrête pas là.
On a à la fois un vrai bon roman policier, suspense, énigmes, fausses pistes et vrais suspects, avec en prime une explication détaillée à la fin ; des personnages vivants, à la personnalité affirmée, avec une vie en dehors du fait divers qui nous occupe ; et comme je le disais, un bel humour, léger, mais qui m'a amené le sourire aux lèvres à de très nombreuses reprises, alors que l'histoire est en fait assez sombre.
Sans compter qu'il est beaucoup aussi question de nourriture, et qu'on emprunterait volontiers à Salvo sa cuisinière ! Rien qu'en repensant à tous les plats dont elle le régale, une grande faim me revient 😄
Et puis, Rinaldo tient un rôle assez important, et Rinaldo est... un chat.

Un roman très actuel donc, puisqu'en parallèle de l'énigme policière, nous entrons dans le quotidien des débarquements de migrants qui se succèdent sur la plage et dans le port. Où la population doit gérer l'arrivée de centaines de malheureux chaque nuit, avec les drames qui les accompagnent.

Je m'abstiens de vous donner un résumé, tout est important dans ce roman, et je ne voudrais pas en dévoiler trop.
Je vous mets comme d'habitude un lien vers le résumé sur Babelio si vous voulez en savoir plus.
Hélas, une fois encore, le résumé de l'éditeur dévoile ce qu'on ne devrait découvrir qu'au tiers du roman.
Alors, vous pouvez peut-être vous contenter de savoir que ce roman est excellent !!


J'ai trouvé très émouvant de lire en postface :
Je souhaite remercier Valentina Alferj qui m'a aidé à écrire ce livre, non seulement matériellement mais en intervenant aussi de manière créative dans son élaboration. En d'autres termes, sans elle, du fait de la cécité qui m'affecte désormais, ce livre (et j'espère les autres qui suivront), n'aurait pas pu être écrit.

Hélas, il n'y en aura pas d'autres.
Un grand auteur nous a laissés.

P.S. : Pour ceux qui n'auraient pas encore découvert le Commissaire Montalbano, je précise :
D'une part que cet opus peut parfaitement se lire indépendamment des autres.
D'autre part que le recours parfois étonnant au dialecte sicilien ne gêne absolument pas la compréhension du texte. Comme le précise le traducteur, soit la phrase est compréhensible d'elle-même, par son sens ou par sa ressemblance avec le mot français, soit la traduction suit immédiatement la tournure dialectale. C'est très fluide, et je trouve qu'au bout d'un moment, on a tendance à penser comme l'auteur !!
J'ai plus été dérangée par quelques fautes et coquilles (mais hélas, il faut s'habituer, on en trouve de plus en plus).

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Après avoir émergé d’un cauchemar, où sa pantoufle a tête de chat l’avait griffé, Le commissaire (dottor) Montalbano a une discussion animée avec sa compagne, Livia : celle-ci veut qu’il aille se faire faire un costume sur mesure, à l’atelier d’Elena, une de ses copines. Idée qui ne lui plaît guerre, surtout qu’il va falloir prendre ses mesures (partout), et se déshabillé devant une femme. Mais ils sont invités à renouveler les vœux de mariages d’un couple ami (autre idée qui ne le réjouit guère).

Il faut dire que notre commissaire a du pain dur la planche : durant la nuit « accueillir » les migrants qui débarquent sur la plage après avoir subi un voyage sur des embarcations surchargées, et il faut les faire débarquer sans déclencher de fuites liées à la peur, ils ont tellement attendu (et fantasmé) sur cette terre d’accueil, qu’ils tentent tous de se précipiter. Il est aidé par le Dr Osman qui peut leur expliquer dans leur langue ce qu’on attend d’eux.

La journée, il doit vaquer à ses obligations habituelles, avec un manque de moyens dramatiques. Il se rend néanmoins à son essayage et la belle Elena lui tourne un peu la tête, surtout ses jambes.

Un matin, Elena est retrouvée assassinée à coups de couteaux et l’enquête commence dans des conditions assez rocambolesques, la belle dame avait beaucoup d’admirateurs et on ignore tout de son passé…

J’ai bien aimé cette enquête sur fond de migrants, de réflexions sur l’Europe qui se cloître, pour n’accueillir personne. On rencontre des personnages intéressants, et les coéquipiers de Montalbano valent chacun leur pesant d’or. Qu’il s’agisse de Catarelle, et ses mésaventures avec le chat d’Elena, ou d’Augello amoureux transi, jaloux, au langage fleuri ou du plus réservé Fazio… J’ai bien aimé le docteur Osman et son dévouement par la traduction et l’aide qu’il apporte, ainsi que Meriam, l’assistante tunisienne d’Elena qui s’investit aussi à fond pour venir en aide aux migrants.

Je vais garder en tête des images fortes, tel le joueur de flûte qui pleure, se débat parce qu’on veut lui arracher sa flûte, lui qui était musicien reconnu dans son pays et à qui il ne reste plus que cet instrument.

Ou encore, ces passeurs infects qui n’ont pas eu le temps de sauter de l’embarcation en train de couler, et osent se faire passer pour des migrants, alors qu’ils ont profité du « voyage » pour violer une gamine…

Je voudrais rendre hommage au traducteur, Serge Quadruppani, qui a réussi à bien adapter en français, les 3 niveaux d’italien, ce qui en soi un exploit : l’italien officiel dans un registre familier, le dialecte et l’italien sicilianisé ce qui donne un texte savoureux. De plus, il a choisi le parti de la littéralité dans la construction des phrases : « Montalbano sono, Montalbano je suis » par exemple.

C’est la deuxième fois, seulement, que je me lance dans un roman d’Andréa Camilleri, car j’ai gardé un souvenir mitigé de « La danse des mouettes » et cette fois, j’ai apprécié l’auteur et le livre car l’intrigue est intéressante mais ce qui m’a vraiment séduite c’est la truculence de la langue…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Fleuve Noir qui m’ont permis de découvrir ce roman et de replonger dans l’écriture d’Andrea Camilleri

#Lautreboutdufil #NetGalleyFrance

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