Les Ingratitudes des l'amour
par Barbara Pym
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Date de parution 6 mai 2021 | Archivage 9 juin 2021
Belfond | Belfond Vintage
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Résumé
Ce livre est une délicieuse plongée pimentée et pleine d’humour dans le Londres des années 1960 ; un contrepied à la norme et aux convenances fort bienvenu. Barbara Pym est aussi vintage que moderne !
Dulcie Mainwaring vient de rompre ses fiançailles avec Maurice… Bien déterminée à ne pas laisser cet échec sonner le glas de ses aspirations romantiques, cette pimpante trentenaire décide de se rendre à un colloque, histoire de se changer les idées et, pourquoi pas, faire des rencontres.
Et ça marche ! Sitôt arrivée, elle tombe sous le charme du séduisant Aylwin Forbes, rédacteur en chef d’une revue littéraire. Mais elle n’est pas seule : Viola, jeune femme fougueuse, un brin pimbêche, est elle aussi éprise du bellâtre.
L’union fait la force. Avec pour alibi, une ambitieuse entreprise d’indexage d’ouvrages savants, Dulcie et Viola se lancent dans une enquête aussi comique que risquée afin d’en savoir plus sur leur bien-aimé. Tout cela en rêvant secrètement de mariage… ou pas !
Barbara Pym est née en 1913 à Oswestry, dans le Shropshire, et a fait ses études au St Hilda’s College d’Oxford. Après avoir activement participé à l’effort de guerre dans les années 1940, elle travaille notamment pour une revue anthropologique anglaise, Africa, ce qui explique la présence d’anthropologues dans ses romans. Entre 1950 et 1961, elle publie une série de comédie de mœurs, parmi lesquelles Moins que les anges (Bourgois, 1992 ; 10/18, 1994) et Une corne d’abondance (Bourgois, 1992 ; 10/18, 1993). Sa carrière s’essouffle mais connaît un nouveau tournant dans les années 1970, lorsque le biographe Lord David Cecil et le poète Philip Larkin la désignent comme l’écrivain la plus sous-estimée du XXe siècle. Son roman Quatuor d’automne est nommé pour le Booker Prize lors de sa parution en Angleterre, en 1977.
« Lire Barbara Pym est… une merveilleuse expérience, qui nous procure des perceptions, des sensations et des réactions absolument uniques. » NEWSWEEK
« Barbara Pym nous rappelle que la solitude peut être un choix et qu’un roman animé, puissant, peut être entièrement construit autour de cette vertu controversée qu’est la patience féminine. » THE NEW YORKER
Ce livre est une délicieuse plongée pimentée et pleine d’humour dans le Londres des années 1960 ; un contrepied à la norme et aux convenances fort bienvenu. Barbara Pym est aussi vintage que moderne...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714479679 |
PRIX | 14,00 € (EUR) |
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Chroniques partagées sur la page du titre
Piquant, drôle, teinté d'hypocrisie, de méfiance ou de trop grande confiance, telles sont quelques-unes des nombreuses qualités de cette histoire délicieusement kitsch.
En 1960, lors d'un colloque autour de l'écriture et de la littérature, Dulcie Mainwaring fait la connaissance du séduisant professeur, écrivain et rédacteur en chef d'une revue littéraire, Aylwin Forbes et de Viola, jeune femme pingre et intéressée qui ne cache pas la liaison qu'elle a entretenu avec Aylwin. Ce qui interpelle Dulcie et la pousse à rechercher son amitié. Ce dont Viola va faire grand usage.
Mais pour l'instant Dulcie se remet tout juste de sa rupture avec Maurice, artiste et responsable d'une galerie d'art et si elle est attirée par Aylwin, elle entend bien prendre le temps de mieux le connaitre d'abord. De plus elle doit accueillir sa nièce qui vient étudier à Londres et l'organisation de cette "cohabitation" l'occupe passablement.
Quant à Aylwin, bien que séparé de sa femme, il est toujours marié. Une séparation dont Viola voudrait tirer partie malgré le désintérêt évident du professeur de littérature qui semble préférer, et de loin, l'attrait de la jeunesse.
J'ai beaucoup ri en lisant ce roman de Barbara Pym. Parfois franchement mais souvent jaune aussi. Avec un talent évident, l'écrivain décrit des personnalités ambiguës, troubles, tantôt émouvantes dans leur quête désespérée et vouée à l'échec, tantôt agaçantes pour les mêmes raisons. La société anglaise est étudiée dans ses moindres détails et dans le respect de ses traditions (la sacro-sainte heure du thé par exemple). Et puis il y a toute cette hypocrisie dans ce qu'on dit ou qu'on ne dit pas, qu'on aimerait mais dont on prend offense dès que cela se produit, la curiosité mal placée (voire malsaine) pour la vie d'autrui simplement pour remplir le vide abyssal de sa propre existence.
Une excellente évocation de la vie londonienne des années 1960.
Belfond se met de plus en plus à faire des livres vintage, pour le plus grand bonheur des lecteurs. Je ne connaissais pas Barbara Pym, l'auteure, et pourtant j'ai aimé me plonger dans ce livre. Je vous le conseille si vous avez envie de replonger dans le passé avec cette belle écriture.