Ces orages-là

Lu par Marie Bouvet
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Date de parution 19 mai 2021 | Archivage 18 juin 2021

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Résumé

C'est une maison petite et laide. Pourtant en y entrant, Clémence n'a vu que le jardin, sa profusion minuscule, un mouchoir de poche grand comme le monde. Au fond, un bassin de pierre, dans lequel nagent quatre poissons rouges et demi.

Quatre et demi, parce que le cinquième est à moitié mangé. Boursouflé, abîmé, meurtri : mais guéri. Clémence l'a regardé un long moment.

C'est un jardin où même mutilé, on peut vivre.

Clémence s'y est installée. Elle a tout abandonné derrière elle en espérant ne pas laisser de traces. Elle voudrait dresser un mur invisible entre elle et celui qu'elle a quitté, celui auquel elle échappe. Mais il est là tout le temps. Thomas. Et ses orages.

Clémence n'est pas partie, elle s'est enfuie.

Avec Ces orages-là, Sandrine Collette se fait la voix de l'intime et nous offre un roman brut somptueux sur les ravages de l'obsession, servi par cette écriture au cordeau qui la distingue.

C'est une maison petite et laide. Pourtant en y entrant, Clémence n'a vu que le jardin, sa profusion minuscule, un mouchoir de poche grand comme le monde. Au fond, un bassin de pierre, dans lequel...


Formats disponibles

FORMAT Livre audio
ISBN 9791035406134
PRIX 19,95 € (EUR)
DURÉE 5 Heures, 45 Minutes

Chroniques partagées sur la page du titre

✔Ces orages-là est le dernier roman de Sandrine Collette sorti aux Éditions JC Lattès en janvier dernier, c'est aussi le premier roman de l'auteure que je lis ou plutôt que j'écoute. Les avis qui ont défilé sur mon fil d'actualité Facebook étaient pour la plupart très positifs, ils m'ont donné envie de découvrir ce titre et cette auteure et c'est par la version audio que je me suis laissé tenter.
Un grand merci aux Éditions Audiolib !

✔Ce roman est aussi sombre que sa couverture, il nous parle de Clémence, une femme qui a été violentée par son ex-conjoint durant trois ans. Le jeu préféré de ce dernier était de la prendre en chasse dans la forêt, en pleine nuit.
Courir, courir pour survivre, courir pour s'échapper, courir tel un animal. Les scènes qui décrivent ses passages sont terrifiantes et effrayantes. Mais Clémence est courageuse, elle a réussi à quitter son bourreau (Thomas) et cette relation toxique pour emménager dans une petite maison où elle essaie tant bien que mal de se reconstruire.
Résilience.
L'histoire de Clémence est l'histoire de tellement de femmes. Elle raconte l'horreur, la peur, le courage, la survie, la reconstruction.
La plume de Sandrine Collette est angoissante, rude et pourtant si délicate de la même manière que la lecture faite par Marie Bouvet. L’interprète met le ton, toute l'horreur vécue par Clémence prend vie et donne des frissons. Il y a aussi l'espoir, la reconstruction, la délivrance...
Une lecture juste et parfaite.

✔Pour conclure : Ces orages-là est un livre audio à écouter sans hésiter. Il est sombre, touchant et percutant. C'est une lecture qui laisse des traces, mais qui vaut tellement la peine d'être découverte.
Je vous souhaite une très bonne lecture !

Je remercie les Éditions Audiolib pour cette découverte et pour leur confiance !

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****Livre audio/ Audiolib***

Second livre audio pur ma part et c'est vraiment un format qui me plait car il permet de faire autre chose tout en écoutant un récit et ce type de récit permet vraiment de s'immerger complétement dans une histoire.

Dès le début ici nous nous retrouvons dans une chasse à l'homme ou nous faisons la connaissance de Clémence qui fuit quelqu'un la nuit la narratrice Marie Bouvet évoque très bien la peur avec sa lecture et la tension constante qu'il y a dans ce récit, nous sommes constamment dans la tête de Clémence qui nous raconte son histoire même si d'autres personnages sont évoqués.

Dans ce livres audios il y a également souvent lors de passage de chapitres quelques notes de piano qui nous avertissent du changement.

Concernant l'histoire nous sommes donc avec Clémence qui semble fuir quelqu'un en s'éloignant de sa vie précédente en louant une vieille maison et en changeant de lieu de travail, elle semble avoir tout plaquer du jour au lendemain et vivre la peur au ventre

Au fil du récit nous allons donc en apprendre plus sur sa vie passé même si l'on se doute assez rapidement de son vécu, on s'attache forcément à ce personnage on ne peux pas rester indifférent à sa vie.

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De plus en plus adepte du livre audio, je me lance maintenant chez Audiolib avec Ces orages-là. Merci à cette maison et à NetGalley pour cette lecture. On est loin de ce que je peux lire habituellement et c’est bien pour cela que j’ai choisi le tout nouveau roman de Sandrine Collette. Je pense que la version audio m’a permise d’apprécier à sa juste valeur ce livre. Grâce à la lecture de Marie Bouvet, nous ressentons parfaitement les diverses émotions de Clémence, narratrice de cette histoire. Entre ses fêlures, ses moments de doute, de résignation, de colère, de persévérance, nous découvrons ce personnage dans toute sa vérité, sa transparence, ce qui est parfaitement perceptible lors de l’écoute.

Suite à une relation de trois ans qui cachait de sombres travers, Clémence s’est décidée à quitter son conjoint. Thomas, le parfait petit ami aux yeux des autres, savait se montrer intimidant et autoritaire dans l’intimité. Clémence, elle, était la victime parfaite. Maigre, timide, effacée, Thomas a su dès qu’il l’a vu qu’il arriverait à ses fins avec elle. Le prologue, qui nous en donne déjà la preuve, nous met immédiatement dans l’ambiance. Ces orages-là ne raconte pas forcément l’histoire d’un homme violent physiquement, mais d‘un homme qui prend plaisir à dominer psychologiquement sa compagne, usant tout de même de sa force pour jouir de sa domination.

Cependant, Ces orages-là n’est pas non plus l’histoire de ce couple qui se délite, mais plutôt celle de la renaissance de Clémence suite à son premier pas vers une nouvelle vie. Fuyant ce foyer toxique, elle se trouve une maison et un travail dans une autre boulangerie. Avec la peur au ventre que Thomas la retrouve, elle qui n’est finalement pas si loin de lui, Clémence tente d’avancer comme elle peut entre tension, fragilité et défaitisme. Pourtant, elle a bien eu la force de fuir ce mal, alors peut-être peut-elle se reconstruire ? Toute la question est là, comment se remettre de ce traumatisme, peut-elle même croire à ce renouveau fantasmé ? Ça ne dépend pas que d’elle, elle le sait. Toute seule, elle ne pense pas y arriver. Et en même temps, elle ne désire nullement se lier aux autres, de peur de se casser à nouveau.

Les liens, pourtant, vont se former d’eux-mêmes. D’abord Manon, son amie de toujours, qui l’aide à remonter à la surface ; Flo, son nouveau collègue, attentif et positif ; et enfin Gabriel, son voisin qui sait écouter comme personne mais qui, lui aussi, est détruit par son passé. Grâce à ses amis, Clémence voit l’espoir renaître mais, le chemin vers la guérison est loin d’être linéaire. Il lui arrivera de flancher, de regarder en arrière, d’être totalement perdue. Car, tout n’était pas à jeter dans sa relation avec Thomas, elle avait au moins une personne à laquelle se raccrocher. On dit que le plus dur est de réussir à partir, mais la suite, elle, ne demande-t-elle pas une force encore plus grande afin de se relever complètement et de reprendre goût à la vie, de retrouver une confiance en soi ?

Sandrine Collette explore sans faux semblant les contradictions liées à cet état de transition, entre l’enfermement psychologique et la reconnexion avec soi-même. Il est fascinant de voir comment l’être humain a besoin de l’autre pour trouver un point d’ancrage. Il est étonnant également de comprendre que souvent, il possède lui-même la force nécessaire pour s’en sortir, même lorsqu’il se sent exténué et vidé de toute volonté et énergie. Difficile de ne pas s’attacher à Clémence tout au long de son parcours vers l’après, vers la délivrance totale. Gabriel est également touchant par son envie de guérir sa frêle voisine, lui qui est d’autant plus détruit par son parcours personnel.

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Décidément j’aime vraiment écouter un livre au lieu de le lire, ce qui libère les mains et permet une approche différente du texte. Je n’avais lu que Les larmes noires sur la terre de cette auteure. Je l’avais apprécié mais les dystopies ne sont pas mon genre de prédilection et j’avais très envie de découvrir un autre roman de Sandrine Collette. C’est chose faite avec cet excellent ouvrage lu par Marie Bouvet d’une manière très convaincante et agréable. Cette comédienne excelle à nous transmettre les émotions ressenties par Clémence, l’héroïne. Ses changements de ton permettent de suivre facilement lorsqu’un autre personnage parle, nous nous sentons complètement immergés dans la tête de Clémence. Les différentes plages sont séparées par quelques notes de piano très agréables, elles durent entre quinze et vingt minutes en moyenne, ce qui permet de stopper et reprendre la lecture de manière très pratique. J’ai essayé cette formule par curiosité et j’ai été immédiatement séduite par les audio-livres. Merci à Netgalley et Audiolib pour ces très belles découvertes…. et toutes celles à venir.

Clémence est une jeune boulangère, elle s’installe dans une nouvelle maison plutôt moche, avec un jardin en fouillis. Son habitation est à l’image de sa vie : à moité en ruine et pleine de désordre. Elle vient de fuir Thomas après trois ans d’une relation très toxique. Le plus souvent il ne la maltraitait pas physiquement, quoique, mais il avait une terrible emprise sur elle. C’est un pervers narcissique, même si le mot n’est jamais prononcé. Il a réussi à isoler complètement sa compagne, la couper de toutes ses relations, lui faire perdre toute estime d’elle-même et pour finir l’obliger à jouer à son jeu préféré, à savoir la poursuivre à moitié nue dans la forêt. Il a fallu à Clémence beaucoup de courage pour pouvoir enfin partir, chercher une autre boulangerie et une autre maison. Toutefois elle ne se sent pas libre, Thomas la hante et vit encore complètement dans sa tête, mais peu à peu elle va émerger grâce à Manon, sa fidèle amie, Flo son nouveau collègue et Gabriel son voisin. Toutefois cette renaissance n’est pas linéaire, Clémence oscille sans cesse entre espoir et renoncement, jusqu’au dernier chapitre totalement inattendu.

Sandrine Collette traite ce thème si actuel de manière tout à fait convaincante. Dans ce roman sombre et effrayant, elle sait nous transmettre les émotions de Clémence et de Gabriel, lui aussi brisé par un moment d’inattention et qui veut désormais être présent pour aider les autres. Clémence peine à faire confiance et ses soupçons casseront sa relation avec son voisin, même s’ils continuent de se voir. Elle l’utilise quelque peu, l’envahit si elle a besoin de lui mais n’hésite pas à l’accuser du pire dès qu’elle va mieux. Elle n’est pas un personnage tout blanc, mais en nuances de gris, comme on l’est tous. Clémence se sent surtout complètement transparente et insignifiante, sa vie n’a pas d’importance en fait.

Cette histoire concerne de nombreuses femmes et montre l’ampleur des dégâts de la violence psychologique. C’est un livre vraiment percutant et qui traite ce sujet sans faux semblants ni complaisance à travers le personnage de Clémence, brisée et en route vers sa renaissance. On est immergé peu à peu dans son quotidien, la noirceur s’en révèle petit à petit. L’auteure sait vraiment nous faire partager les ressentis et les émotions de son héroïne et aussi son ambivalence. J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman dont l’écriture brute s’accorde si bien à son sujet, il vaut vraiment la peine d’être lu.

#Cesorageslà #NetGalleyFrance

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C'est l'histoire de Clémence et Thomas... une histoire d'emprise... une histoire de violences domestiques comme il en arrive tant.
Mais Clémence parvient à quitter Thomas... et va apprendre à se désintoxiquer de lui, à se reconstruire sans lui, à vivre malgré lui.
L'auteur nous propulse dans la tête de Clémence, qui s'enfuit après 3 ans de vie commune, et tente de rompre cette relation toxique. Mais son bourreau va t'il laisser sa proie le quitter?... et cette descente aux enfers insidieuse que Clémence a vécu, va-t-elle laisser des traces sur la confiance en elle et l'estime d'elle-même?

L'auteur nous immerge totalement dans la tête d'une victime de violences conjugales qui s'est fait pendant des années mépriser par son compagnon et qui en garde des séquelles comportementales et psychiques.
Comment ces séquelles s'auto alimentent du quotidien? Comment en sort on? Et pourquoi malgré malgré la distance avec l'auteur des faits, l'engrenage de l'autodestruction fonctionne t'il?
C'est glaçant et très introspectif.
J'ai aimé ce drame psychologique et cauchemardesque car il rend compte du quotidien de nombreuses personnes.
La construction de ce roman est happante, inquiétante et machiavélique.

J'ai beaucoup aimé la voix de Marie Bouvet, un peu éraillée, qui correspond bien aux émotions véhiculées par Clémence.
La narration peut être compliquée lorsqu'il y a peu de dialogue. Mais la lecture est telle qu'on ne ressent pas de longueur, au contraire, elle donne du rythme.
J'ai beaucoup aimé cet audio livre.

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Clémence est boulangère, maigrichonne depuis toute petite, elle sort d’une relation toxique et doit se reconstruire.

Elle a changé de boulangerie, a déménagé, doit réapprendre à vivre seule, à tisser des liens car quand elle était avec Thomas, pendant trois ans, elle a coupé les ponts avec ses amis sauf avec Manon. Elle s’est même coupée de sa mère. Il n’y a plus que Manon à qui elle racontait ce que lui faisait endurer Thomas. Clémence est hantée par Thomas et par ce qu’il lui faisait endurer, les moqueries, les colères, les traques.

Et ce qu’il lui faisait n’était pas visible bien sûr, on ne voit pas ce qui est blessé psychologiquement. Mais Thomas est un gentil garçon, les gens ont du mal à croire Clémence. Et pourquoi la croire cette jeune fille si maigre si timide ?

Pour se reconstruire, Clémence se souvient aussi de son enfance, des moqueries envers elle. On oscille entre souvenirs d’enfance, souvenirs douloureux de sa vie avec Thomas et le présent avec le besoin de se reconstruire.

Le récit est poignant. J’ai adoré l’histoire.

Clémence est un personnage solitaire, blessé et très attachant.

C’est aussi un personnage en colère qui ne veut plus être invisible, être celle devant qui on passe à la caisse, celle qui finira seule.

Elle rencontre une autre personne blessée, son voisin dont elle va se rapprocher.

La voix de la lectrice est régulière, posée et juste. C’est très bien interprété sans être surjoué et met très bien en valeur les pensées de Clémence.

Le ton est juste et adapté aux sentiments et aux pensées de Clémence, qu’elle soit perdue dans ses souvenirs d’enfance, nostalgique, terrifiée par les souvenirs de sa vie avec Thomas, ou en colère, la lectrice sait adapter son rythme de lecture pour rendre l’écoute entraînante et fidèle au personnage principal.

J’ai adoré cette écoute.

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C’est un coup de cœur pour moi ce livre très poignant de Sandrine Collette lu et interprété très bien par Marie Bouvet. Je remercie Audiolib et Netgalley pour cette belle découverte.
Thomas est un manipulateur, un pervers et Clemence était tombée dans ses griffes. Ce roman noir est l’histoire douloureuse de sa reconstruction quand tout avait été anéanti, sa confiance, sa joie de vivre, ses rêves. Elle n’est que blessure et vide, un abîme noir. Tout doucement et surtout loin de lui, Clémence recommence une nouvelle vie...mais la terreur est toujours à l’intérieur et elle a peur de le revoir, de retomber dans ses pièges, dans ses tromperies.
Ces émotions de souffrances extrême on peut les ressentir dans la peau! L’autrice nous décrit en détail ces ravages avec une écriture puissante, j’ai vraiment adoré,

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Mon premier Sandrine Collette, enfin !
Dire que c'était un plaisir de lecture n'est pas évident, vu la thématique abordée : les violences conjugales et l'emprise que le conjoint à sur la victime.
Mais l'histoire se passe "après", quand Clémence réussit à quitter Thomas et, petit à petit, se reconstruit. Un parcours lent, difficile et douloureux.
La chute est évidemment formidable.
Je recommande chaudement !

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C'est toujours compliqué d'écrire un roman sur un sujet qui a été traité de nombreuses fois. Le risque d'un "copier-coller" est grand, et avec lui, de perdre de nombreux lecteurs.
"Ces orages-là", aurait pu prendre ce travers. L'histoire de Clémence, une femme sous l'emprise d'un homme pervers narcissique est des plus classique. Pourtant Sandrine Collette nous propose un roman psychologique et noir qui sort du lot. Sa prose n'est ni plus ni moins que de la poésie. L’impact des mots laisse une onde de choc, sur laquelle on glisse comme un surfeur sur une vague hawaïenne. Quand le rouleau devient trop fort, trop puissant, on est englouti puis rejeté un peu plus loin en totale hypoxie, sous le choc.

Livre après livre l'auteure arrive à me surprendre, avec une écriture toujours plus juste et plus affutée, et en renouvelant ses univers avec une facilité déconcertante. Je suis accroc, il me faut chaque année ma dose de Collette, Une magicienne des mots, des tournures, qui je l'espère continuera longtemps comme ça.

J'avais lu ce lire à sa sortie, je viens de l'écouter grâce à NetGalley en livre audio. Quel bonheur de se replonger de manière différente dans ce roman puissant.

#Cesorageslà #NetGalleyFrance

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Clémence a quitté Thomas. Du jour au lendemain. Elle s'est enfuie. Elle a fui un homme fou, pervers masi partout elle a l'impression de le voir, de le sentir, qu'il la cherche. Elle est sur le qui vive et loin d'être sereine...

On la suit dans cette année de fuite loin de Thomas. Une année pleine de souvenirs et des mauvais plus que des bons. Une année à tenter de s'ouvrir au monde et de se retrouver, Une année à la voir se détacher de sa vie et tenter de passer à autre chose, tenter d'oublier Thomas.

On découvre l'horreur de ce qu'elle a vécu, le monstre qu'est Thomas.

J'ai adoré ce roman ! (comme tous les romans de Sandrine Collette)

J'ai eu du mal à me faire à la Voix de Marie Bouvet au début du roman, je la trouvais chuchotante, malaisante et finalement c'est exactement ce qu'il fallait à ce récit ! C'est comme ça qu'il fallait raconter cette histoire et pas autrement ! Ca collait tellement au personnage de Clémence.

Je n'ai qu'un regret : l'avoir déjà fini ! C'était dur de quitter Clémence. Ce n'était que mon second livre audio mais j'adore ce format ! De l'écouter, ça prend aux tripes, ça remue et c'est d'autant plus difficile de quitter les protagonistes...

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Depuis quelques années, je pensais essayer les livres audio. J’étais un peu réticent, ne sachant pas comment je ressentirais le roman sous cette forme. Mais comme j’avais déjà lu deux livres de Sandrine Collette, je me suis dit qu’elle était le parfait cobaye pour tenter cette aventure.

L’autrice s’attaque comme d’habitude à un thème très fort. Elle parle d’une femme martyrisée par son mari. Seulement, elle choisit un angle original en décidant de nous raconter l’après. Cette femme a réussi à partir des griffes de son agresseur et on découvre la suite des évènements.

La grande sensibilité de l’écrivaine réussit encore son effet grâce à une plume simple, sans effet de style. Elle sait aller au cœur des sentiments de son héroïne et le lecteur ressent ses émotions. Le récit est asphyxiant de par les souffrances intérieures qu’il développe.

Seulement trop de malheur tue le malheur ! J’imagine très bien le calvaire de Clémence, mais sa tendance à tout voir en noir et à se plaindre m’a un peu exaspéré. L’histoire tourne un peu en rond autour de sa personne, et j’ai eu l’impression qu’elle ressassait sa douleur. Elle est toujours négative malgré les gens qui veulent l’aider. Elle ne voit pas de porte de sortie à son drame et à la longue, son désespoir devient communicatif.

Je suis convaincu par ma première expérience audio. La voix et le ton de Marie Bouvet sont en parfaite adéquation avec le propos du texte. Elle a un véritable talent pour incarner les sentiments du personnage principal. Le roman de Sandrine Collette, quant à lui, me laisse plus dubitatif. Je suis persuadé que ce roman doit être lu pour comprendre les souffrances de ces femmes mortifiées, mais son atmosphère plaintive et répétitive m’a un peu lassé. Je vous laisse donc vous faire votre propre opinion !

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C’est le premier livre de l’autrice que je lis et il aborde un thème très fort : les relations toxiques, les violences conjugales et la difficulté de sortir d’une telle relation.
On accompagne Clémence dans sa reconstruction après qu’elle ait enfin réussi à sortir de sa relation de 3 ans avec Thomas.
On peut voir à quel point cette relation l’a détruite et à quel point c’est difficile de se reconstruire et d’avoir de nouveau la confiance en soi qu’on est censé avoir.
C’est incroyable de voir qu’une seule personne peut avoir autant d’emprise sur une autre personne et l’histoire de Clémence est très poignante mais tristement réelle.
Petit point positif supplémentaire pour la fin qui m’a un peu surprise tout de même !

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Dans ce roman tendu, palpitant au rythme effréné des battements du cœur de son héroïne, Sandrine Collette décrit la lente remontée des enfers de Clémence, maltraitée, violentée, harcelée par Thomas, un homme pervers et manipulateur dont elle a toutes les peines du monde à se détacher. Si la solitude de ce nouveau chemin vers la liberté semble écrasante au départ, Clémence sait s'entourer pas après pas de guides qui l'aideront à se réapproprier la lumière et à déployer le courage et l'incroyable force nécessaire à sa lutte.
Le récit de Clémence se construit autour de motifs récurrents : le jardin comme lieu de refuge, celui de la petite maison laide et rabougrie qui abrite sa fuite, la forêt ensuite, noire et labyrinthique, dans laquelle Thomas se délecte à chasser Clémence, devenue littéralement sa proie (la scène d'ouverture en est une grandiose interprétation), la course enfin, une fuite en avant, une question de vie ou de mort pour la jeune femme qui court jusqu'à frôler l'explosion.
Si j'ai été complètement absorbée par ce récit d'une lente et violente renaissance, celle d'une femme qui se réapproprie sa vie, j'ai surtout été impressionnée par la simplicité de l'écriture de Sandrine Collette, une simplicité percutante, une économie de moyens qui impressionne par sa force d'évocation. Pas un mot de trop chez cette autrice, un phrasé sec et précis, d'une grande fluidité.
Dans cette version audio-livre, la lecture de Marie Bouvet est très réussie puisqu'elle parvient à respecter l'équilibre entre une présence forte pour animer la tension qui traverse le texte et un ton neutre qui laisse les mots de Sandrine Collette prendre toute la place.
Si je n'ai pas toujours été convaincue par les personnages secondaires (notamment Gabriel), j'ai pris un réel plaisir à suivre cette histoire, et ai adoré découvrir la plume de Sandrine Collette que je ne manquerai pas de lire à nouveau.

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La base de l'histoire est intéressante, mais je m'attendais à ce que l'on parte dans un thriller psychologique, alors que nous suivons plutôt une reconstitution. J'ai été perdue par les trop nombreuses descriptions de sentiments, c'est long, elle tourne autour pour dire plusieurs fois la même chose. Cela a été le gros point faible du récit pour moi. C'est dommage car de ce fait le thème est un peu survolé et on aurait pu au contraire avoir un texte plus profond.

Pour l'audiolivre, j'ai trouvé la lectrice très bien pour cette histoire, on la sent sensible, un ton agréable et correspondant au personnage.

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Eh bien voilà un livre audio qui me restera en tête un moment! J'ai beaucoup apprécié cette écoute. Le contraste entre la voix si douce, si hypnotique, qui reflète si bien la fragilité du personnage avec la violence de ce qu'elle a vécu et la situation dans laquelle elle vit. Nous suivons Clémence dans sa reconstruction suite à une relation avec un homme violent, malsain au possible. Clémence est un personnage hyper touchant, on ressent de l'empathie dès les premières lignes et jusqu'à une fin... je ne vous en dirai pas plus si ce n'est qu'elle vaut le coup! La plume est très belle, presque poétique. Encore une fois, je pense que ce sont les contrastes qui font la force de ce roman, douceur et beauté de la plume, violence des faits. J'ai réellement pris plaisir à écouter cette histoire, morceau par morceau, dès qu'un moment s'y prêtait. Je ne peux que vous conseiller soit la lecture du roman, soit son écoute, mais allez-y!

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Clémence est une jeune femme qui raconte sa renaissance après avoir quitté un homme qui lui faisait vivre une relation toxique avec un homme manipulateur et malsain. Mais il n’est pas facile d’oublier la peur et de se reconstruire.

Petit à petit elle laisse entrer des gens dans sa vie et apprend à se faire confiance.

C’est un roman que j’ai trouvé touchant, tout en introspection et très psychologique.

De cette autrice j’ai aussi lu et aimé : « Des noeuds d’acier » (coup de coeur) et « Un vent de cendre« .

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C’est avec son dernier livre que je fais connaissance avec la plume de Sandrine Colette, en format audio. Un format que je voulais tester depuis quelques années, même si j’avais déjà écouté des extraits, c’est le premier que je termine.

Au début, j’ai été assez déstabilisée par la voix de la narratrice, Marie Bouvet, que je trouvais monocorde, basse et finalement sa voix et le ton utilisé sont, bien contraire, raccord à l’intrigue. Elle arrive à donner vie au personnage, à faire éclore ses sentiments pour que l’on s’imprègne du livre.

Sandrine Colette, use de la thématique de la violence subie par les femmes, mais en la prenant à contresens, puisqu’elle le fait par le biais de la reconstruction. J’ai d’ailleurs trouvé cela très intéressant, car il ne suffit pas de fuir ces relations toxiques, pour que tout rentre dans l’ordre. Il faut souvent des mois, des années, pour s’extraire de la peur, du manque de confiance et commencer à se reconstruire.

La plume de l’auteure est concise et incisive et ne s’embarrasse pas de longues descriptions, ce qui rend le sujet encore plus réel, palpable. Le phrasé court, aurait pu entraîner une cassure dans la fluidité du récit, or, il n’en est rien, cela donne au contraire un certain dynamisme, une tonalité où l’angoisse et les interrogations du personnage prennent une dimension où la redondance, parfois, met le doigt sur la peur viscérale qui continue à la poursuivre malgré sa fuite. Clémence a quitté Thomas, elle s’est échappé des griffes d’un manipulateur, pervers, mais elle continue de le voir, de le sentir. Elle sent qu’il l’épie, elle sait qu’il va la retrouver… L’obsession est aussi destructrice que la relation toxique. Entre la plume de Sandrine Colette et la voix de Marie Bouvet, cette tension est palpable et donne toute sa dimension à cette histoire.

On pourrait parfois penser que Clémence ressasse sa douleur, sa peur, mais il faut avoir à l’esprit que sortir d’une relation toxique ne se fait pas du jour au lendemain, que c’est une reconstruction et je dirais même une nouvelle construction. Ce genre de relation toxique, détruit tout ce qui fait que l’on est, pour devenir une autre personne.

Suis-je sortie de cette expérience convaincue ? J’ai toujours hésité à me lancer dans ce format, mais ayant mille choses à faire, je me suis dit que c’était un bon moyen pour continuer à « lire ». J’ai apprécié l’écoute de ce livre, et c’est la narration qui lui donne tout son sel. En revanche, impossible de faire autre chose, et cette sensation de passivité, m’a vraiment dérangé.

Pour se faire un réel avis, il faut que j’en écoute d’autres. J’en ai d’ailleurs deux autres en attente, dans des genres totalement différents. Certains genres doivent se prêter plus volontiers à l’audio, je ne sais pas. Mais je vous en parlerais.

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Après 3 ans d'une relation toxique, Clémence a réussi à partir. Elle a acheté une petite maison, avec un petit jardin et 4 poissons rouges et demi. Elle a également changé de lieu de travail.

Ce roman noir est plus un roman d'ambiance que de suspens. On sait assez vite ce dont il s'agit, mais c'est surtout à la psychologie de l'héroïne qui est au centre du roman.
C'est donc intéressant, mais ça manquait un peu de peps pour ma part.
Même en livre audio, si j'ai trouvé la lecture bonne, le texte est assez sombre et donc pas forcément idéal à écouter.

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On suit ici une jeune femme qui vient de mettre fin à sa relation avec son compagnon extrêmement toxique et toute sa reconstruction. Clémence change donc de travail, de maison, de vie afin que cet homme ne la retrouve pas.

On ne peut qu’avoir une extrême sympathie pour Clémence qui a été détruite par cet homme. On voit la difficulté de sortir de ce type de relation, de se rendre compte de la toxicité de la relation et comment une telle relation peut marquer à jamais dans la psychologie, les réflexes, etc ainsi que le traumatisme qui en résulte. On ressent toute l’angoisse, la haine, la solitude que peut ressentir Clémence, telle une proie face à l’animal acharné, infernal qu’est Thomas.

J’ai beaucoup aimé cette lecture même si je n’ai pas tellement accroché à la plume de l’autrice qui m’a parfois dérangé sans que j’arrive à expliquer comment.

En bref, un beau récit sur la reconstruction après l’emprise, la violence, l’enfermement liés aux relations toxiques.

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