Ubik

Premier roman que j'écoute intégralement en audio, j'avais déjà lu Ubik pendant mon adolescence, fan de SF, de K.Dick, j'avais une certaine appréhension de l'entendre lu et les 8 h d'écoute auraient pu être un frein.
J'ai finalement, après plusieurs expérimentations, trouvé les bons moments pour l'écouter. Idéal en voiture, avec des chapitres allant d'une dizaine à une quinzaine de minutes ou pour accompagner certaines activités comme la balade, la tonte du jardin, en préparant le repas ou en recouvrant des livres à la bibliothèque. Malgré les réels talents de Damien Witecka qui donne vie aux personnages, il m'a en revanche était impossible d'écouter ce roman en ne faisant rien.
Roman culte de la science-fiction d'anticipation, K.Dick y dénonce déjà la consommation à outrance ou la monétisation de tout et n'importe quoi... Un livre audio que nous proposerons certainement à nos usagers.

Mon premier livre audio. Pour commencer, l'idéal était une prise de risque minime. Un auteur déjà connu reste rassurant et cosy. K. Dick était tout indiqué, d'autant plus que je voulais en découvrir d'autre de lui. Les planètes étaient donc alignées. Seul crainte : Allais-je aimer et entrer dans l'histoire sans le texte ? À ma grande surprise, OUI. Le narrateur réussi à marquer les différents protagonistes sans perdre son auditeur. C'est fluide, drôle et très bien lu. Je pense que c'est un point qui doit beaucoup jouer dans le fait d'aimer ou non un livre audio. Pour ma part, je le mettais uniquement le soir avant de m'endormir et jamais en faisant autre chose. K. Dick nécessite un minimum de concentration, surtout avec Ubik qui mélange les niveaux temporelles, psychiques et de notions de vie ou de mort.

Une vraie réussite donc qui me tarde de réitérer.

Merci Audiolib d'avoir réussi à me convertir car ce n'était vraiment pas gagné !

Malheureusement un roman qui n'a pas su me charmer. Je le trouve très complexe à comprendre, surtout en audio. Les néologismes sont sans fin et certaines phrases en deviennent très complexes.
Néanmoins, la version audio est vraiment incroyable ! Les jeux de voix, les petits sons, bref, une des meilleures prestations que je n'ai jamais entendu en version audio, bravo !

Ubik est partout ! forcément c'est son principe.
Désolé la réalité de la fiction, le passé du présent, les vivants des morts ou des semis vivants, et la manipulation des uns et des autres. Ce livre est riche, très riche. Il faut s'accrocher, ne pas se perdre. Mais quel travail d'imagination et de rebondissements, dans tous les sens.
Merci à Netgalley pour cette bonne idée de l'application avec livre audio.

J'avais déjà tenté de lire ce classique de SF en roman. Sans succès.
J'ai profité de la version audio pour retenter ma chance avec ce livre. Mais le rendez-vous reste manqué. Ce n'est pas grave.
J'en ai écouté près de la moitié. Je n'arrive pas à dire pourquoi mais je ne parviens pas à rentrer dans cette histoire. Peut-être trop complexe ? Ou bien trop de personnages ? J'aurais adoré l'adorer. L'univers est très bien décrit, les néologismes bien vus. Bref, j'abdique.
Je ne remets pas en cause la qualité du texte, ni la lecture de Damien Witecka.
Je me donne rendez-vous dans 10 ans avec Philip K. Dick et peut-être que j'y trouverai alors mon compte.

Ubik : ubiquité. Il est assez aisé de comprendre la signification de ce titre, beaucoup moins d’en arriver à l’exploitation de toutes ses potentialités présentes dans ce roman, qui joue sur toutes ses subtilités avec une grande réussite.

En effet, que sont ces publicités qui vantent les bienfaits d' »Ubik », produit polymorphe, qui ponctuent chaque début de chapitre ? Et quel est le rapport entre « Ubik » et Runciter Associates, société de neutraliseurs créée par Glen Runciter, qui ont quant à eux la possibilité de rendre inactifs les pouvoirs de télépathes, précogs, et autres humains qui ont des capacités psychiques hors du commun ? Le tout en 1992, dans un monde dans lequel il est possible, non seulement de se rendre sur une Lune colonisée, mais aussi d’installer les personnes décédées dans un état de semi-vie par l’intermédiaire d’une cryogénisation ? C’est ce que nous découvrirons pas à pas, principalement avec Joe Chip, technicien chez Runciter Associates, anti-héros par excellence, à partir du jour où la société perd la trace de Dole Melipone, le plus grand télépathe connu.

Alors que l’intrigue semble tout d’abord on ne peut plus simple, bien que perturbante quant aux thèmes futuristes qu’elle met en jeu – ce qui devait être plus encore le cas au moment de sa publication, en 1968 -, elle plonge dans des ramifications de plus en plus complexes qui nous font toucher du doigt, finalement, de nombreuses obsessions humaines : la « vie » après la mort, la vie ailleurs que sur Terre, la vie sous contrôle psychique, les multiples possibilités de modification de l’espace-temps et la présence d’univers parallèles… Obsessions humaines ici poussées dans leurs retranchements les plus mortifères, dans un monde qui a mené le capitalisme à son extrême le plus complet et fait de la vie une sorte d’irréalité troublante, voire terrifiante, ce dont Joe Chip sera la première victime. Un fond terriblement sérieux en somme, assez oppressant, éminemment critique, heureusement servi par une forme d’humour parfois très légère, parfois très caustique, parfois encore très cynique, qui nous rappelle que ce monde n’est, encore, que de la fiction, et de l’excellente. Car ce qui pourrait être un maelström menant le lecteur à la perte de ses dernières bribes de santé mentale avec des thématiques pareilles, est, au bout du compte, un récit remarquablement bien mené, mariant parfaitement les moments d’action et de révélations d’informations clés, les scènes de dialogues et de descriptions des pensées les plus profondes de certains personnages. Tout est mesuré, tout est pensé au millimètre, à tel point que l’on ne peut qu’être pris dans les filets de cette terrible intrigue, ô combien passionnante.

Intrigue qui plus est remarquablement bien mise en valeur par Damien Witecka, qui parvient, par sa lecture tout aussi pensée et mesurée, à donner corps à ce roman : par sa capacité à multiplier les voix, les tons, les rythmes, nous sont transmis tout le dynamisme, toute la complexité, tout l’humour également, d’Ubik. Je me suis vraiment, grâce à cette version audio, plus encore je pense que si je l’avais lu, immergée en quelques instants dans cet univers futuriste exceptionnel.

Je remercie les éditions Audiolib et NetGalley de m’avoir permis de découvrir ce grand classique de la science-fiction en version audio. Je comprends ainsi désormais mieux pourquoi il fait partie des classiques du genre.

En tant que lectrice, j’aime vraiment beaucoup le style et les récits de Philip K. Dick, en tant que blogueuse je vous dirais que ce n’est pas un auteur qui plaira à tout le monde mais que si vous voulez tester un de ses livres, vous pouvez commencer par Ubik. Il vous donnera une bonne idée des thèmes que l’auteur aime développer et il est somme toute assez accessible. Et si en plus vous voulez découvrir Ubik en audiolecture, je vous dirais de ne surtout pas hésiter, Audiolib propose de nouveau un audiolivre de qualité avec un lecteur, Damien Witecka, absolument génial dans sa narration. Il rend le récit passionnant et donne corps aux personnages, c’est vraiment bluffant.

Ubik est un récit qui interroge la réalité. Après avoir entrainé le lecteur dans un sens sur la moitié du roman, Philip K. Dick est capable de chambouler l’univers construit pour repartir dans un autre sens ensuite. Est ce réel ou non ? Une question qui va tarauder le lecteur tout au long du récit alors que la réalité semble se déliter autour des personnages du roman. Personnellement je trouve qu’en plus le contraste entre le futur imaginé par l’auteur pour les années 90 et le monde actuel a un petit coté rétrofuturisme satirique très intéressant. Surtout que Philip K. Dick aime se moquer de la société de consommation et fait de Ubik LE produit phare que toute personne doit posséder en un, dix, vingt exemplaires avec des pubs caricaturales qui jalonnent le roman. Bref, malgré quelques touches du roman qui ont mal vieilli (mais qui sont vraiment limitées), j’ai trouvé ce roman percutant, imaginatif et grinçant.

Réalité, vie après la mort et critique de la société de consommation, des thèmes que l’auteur aborde ici de manière originale et quelque peu intemporelle. En audiolecture, j’ai trouvé la lecture de Damien Witecka immersive, passionnante, j’ai trouvé ma relecture d’Ubik géniale et je vous recommande chaudement de découvrir ce classique de la SF en version audiolecture, le voyage est garanti dépaysant par Ubik et Runciter & associé.

Grâce à la version audio j'ai pu enfin "lire" Ubik, ce grand classique de la littérature de science-fiction. Ce genre n'étant pas ma tasse de thé , le passage à l'audio m'a bien aidé sur ce coup.
je ne sais toujours pas si j'ai aimé l'œuvre mais suis heureuse de le connaître enfin désormais.