Ce que nous confions au vent
par Laura Imai Messina
Lu par Clara Brajtman
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Date de parution 15 sept. 2021 | Archivage 17 mars 2022
Audiolib | Littérature
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Résumé
Sur les pentes abruptes du mont Kujira-yama, au milieu d’un immense jardin, on aperçoit une cabine téléphonique : le Téléphone du vent. Chaque année, des milliers de personnes décrochent le combiné pour confier au vent des messages à destination de leurs proches disparus. En perdant sa mère et sa fille, emportées par le tsunami de 2011, Yui a perdu le sens de sa vie. C’est pour leur exprimer sa peine qu’elle se rend au mont Kujira-yama, où elle rencontre Takeshi et sa petite fille, également en deuil. Mais une fois sur place, Yui ne trouve plus ses mots...
C’est un endroit réel qui a inspiré à Laura Imai Messina ce magnifique roman. Ode à la délicatesse des sentiments, Ce que nous confions au vent est une puissante histoire de résilience autour de la perte et la force rédemptrice de l’amour.
Sur les pentes abruptes du mont Kujira-yama, au milieu d’un immense jardin, on aperçoit une cabine téléphonique : le Téléphone du vent. Chaque année, des milliers de personnes décrochent le combiné...
Formats disponibles
FORMAT | Livre audio, Intégral |
ISBN | 9791035407117 |
PRIX | 19,95 € (EUR) |
DURÉE | 5 Heures, 1 Minutes |
Vos liens
Chroniques partagées sur la page du titre
Une cabine téléphonique est installée au Japon pour laisser des messages aux défunts du tsunami du 2011...dans ce lieu il y a pleins de rencontres remplis de douceur, de bienveillance et de poésie. Une grande délicatesse dans ce roman poétique très bien lu par Clara Brajtman . C’est la douleur unique et universelle du deuil, de la résilience, de l’espoir. Un bijou à découvrir et à écouter sans tarder. Merci beaucoup Netgalley et Audiolib pour cette découverte!
Merci à Netgalley et Audiolib pour cette écoute de grande qualité pour un texte qui ne l'est pas moins.
La voix claire de <a href="/auteur/Clara-Brajtman/540795" class="libelle">Clara Brajtman</a> correspond pleinement à cette histoire si touchante, du cheminement des deux personnages en deuil dans le Japon contemporain.
Rien de morbide, ni de larmoyant, mais plutôt des rencontres modestes qui s'ajoutent les unes aux autres pour créer un réseau de survivants qui vivent du mieux qu'ils peuvent avec le chagrin et la perte... Et la vie qui revient un peu par effraction.
La prononciation des noms propres en japonais, le phrasé, les pauses musicales, tous ces effets travaillés produisent un récit audio où l'on est totalement emporté aux cotés des personnages, à Bell Gardia.
Cinq heures d'écoute dans un dépaysement total, parsemé d'émotions fortes.
Un livre audio que je recommande vivement.
Ce que nous confions au vent de Laura Imai Messina est une formidable lecture. Sur les pentes abruptes du mont Kujira-yama, au milieu d’un immense jardin, se dresse une cabine téléphonique : le Téléphone du vent. Chaque année, des milliers de personnes décrochent le combiné pour confier au vent des messages à destination de leurs proches disparus. ... Cet endroit existe, il a inspiré à l’auteure ce magnifique roman. Une ode à la délicatesse des sentiments, ce que nous confions au vent est une puissante histoire de résilience. Je profite de plus en plus des lectures audio en allant travailler et pendant mes pauses déjeuner, un rendez-vous que je n’ai pas envie de manquer. C'est une autre manière d'aborder la littérature. Ici tout est poétique et rempli d'espoir, émouvant et sensible.
L'ouvrage:
Un jour, monsieur Suzuki a décidé d'installer une cabine téléphonique dans son jardin. Le téléphone n'est pas branché, c'est le téléphone du vent: chacun peut venir le décrocher, et confier ce qu'il veut au vent. Chacun aime à penser que, peut-être, le vent emporte ses paroles vers les morts.
Yui a perdu sa mère et sa fille dans le tsunami de 2011. Quand elle entend parler du téléphone du vent, elle décide d'aller lui confier sa peine. Elle rencontre Takeshi qui, lui, a perdu sa femme. Ils vont retourner dans le
jardin du téléphone du vent une fois par mois, s'y côtoieront, feront le trajet ensemble...
Critique:
Pour écrire ce roman, Laura Imai Messina est partie d'un fait réel: quelqu'un a vraiment installé un téléphone du vent dans son jardin.
J'ignorais cela jusqu'à lire la quatrième de couverture de ce livre. Je trouve que c'est un très beau geste: donner aux gens la possibilité de pleurer leurs morts, de leur parler, de se raconter, tout cela dans un décor différent de celui où ils ressassent leur chagrin, c'est une idée très attentionnée, pleine de compréhension,
de compassion, et teintée d'abnégation. En effet, il faut être là pour accueillir ceux qui viennent confier leurs mots au vent.
L'autrice évoque surtout Yui et Takeshi, mais au gré de leurs visites, ceux-ci rencontrent d'autres Personnes endeuillées, et apprennent leur histoire.
C'est à travers tous ces gens que Laura Imai Messina montre différentes façons de faire son deuil, de ressentir et d'exprimer sa douleur. Il y a quelque chose de réconfortant à avoir la preuve (même si on le sait déjà) qu'on
n'est pas le seul à souffrir d'une perte, qu'on est compris, qu'on n'est pas jugé.
L'autrice s'attache à montrer que malgré les deuils, la vie peut apporter des joies. Elle teinte même cette affirmation d'humour dans la scène où Yui et Hanna, complices, s'achètent un monceau de friandises chocolatées, et s'en délectent.
Par la suite, la romancière fait une chose dont certains aspects ne
m'ont pas plu, mais cela n'a pas gâché ma lecture.
La version audio que j'ai entendue a été enregistrée par Clara Brajtman.
C'est le premier livre enregistré par cette comédienne que je lis. J'ai beaucoup apprécié son jeu. Elle ne tombe jamais dans le pathos, ce qu'un mauvais comédien se serait empressé de faire. Clara Brajtman adopte toujours le ton adéquat, faisant passer les émotions de manière feutrée, se fondant dans les mots de l'autrice, comme s'ils avaient été écrits pour qu'elle les dise.
De plus, j'ai apprécié qu'elle prononce les noms propres japonais sans fioritures.
J'ai trouvé un peu incongru qu'elle dise le «h» du prénom de la fille de Takeshi, mais j'imagine que cela se prononce ainsi en japonais, et que la comédienne et l'éditeur ont préféré ne pas faire entendre le prénom comme s'il était français.
Par contre, je n'ai pas aimé que Clara Brajtman prononce le nom de l'autrice avec un accent italien. Pour moi, elle en a trop fait concernant cet accent.
C'est un récit bouleversant, plein de pudeur et d'émotions, c'est une plume délicate si respectueuse des événements, des familles et du deuil.
Quelle merveille !
Cette cabine téléphonique où celles et ceux qui ont perdu un être cher peuvent y entrer pour leur parler devrait exister dans chaque pays du monde.
C'est un récit fort qui nous parle de résilience. Les personnages sont attachants et d'une intelligence émotionnelle remarquable. Beaucoup de délicatesse et de compassion. Une jolie réussite.
Et merci à la narratrice, très joli moment d'écoute.
Je recommande.
Sur les pentes abruptes du mont Kujira-yama, au milieu d'un immense jardin, se dresse une cabine téléphonique : le Téléphone du vent. Ce combiné n’est pas branché, il emporte simplement les voix dans le vent. Chaque année, des milliers de personnes décrochent le combiné pour confier au vent des messages à destination de leurs proches disparus.
C’est là que nous rencontrons Yui. Elle a perdu sa mère et sa fille, emportées par le tsunami de 2011, et le sens de sa vie avec elles. Elle rencontre Takeshi, qui élève seul sa petite fille, et qui vient pour les mêmes raisons se confier au téléphone du vent.
On trouve dans ce livre les sentiments dans leur plus pure apparition. C’est une histoire sur la force de résilience, entre la peine de la perte et la puissance de l’amour reconstructeur. Une lecture empreinte de douceur et de quiétude malgré la terrible perte qu’a subi notre héroïne. Le tout sur fond d’espoir et de reconquête du bonheur auquel chacun a droit.
J’ai adoré ce roman, il est précieux, poétique, et d’autant plus ancré dans la réalité que cet endroit existe vraiment !
Apres le tsunami, au Japon, certaines personnes vont se mettre à parler à leurs défunts via une cabine téléphonique abandonnée, le téléphone du vent. Cela va les aider à faire leur deuil. Yui qui a perdu sa mère et sa fille dans Tsunami se rend sur place mais n'arrive pas à parler alors que Takeshi qui a perdu sa femme d'un cancer et dont la fille ne parle plus depuis, lui, y trouve réconfort.
Un beau roman, délicat, très bien lu.
Une jolie écoute que ce roman japonais. Une jolie histoire poétique qui aborde un thème universel : la disparition de ses proches. Ici l'auteure part d'un événement réel : la mort de victimes du tsunami de mars 2011. Yui a perdu dans cet accident naturel sa fille et sa mère. Comment supporter la vie après cela ?
La réponse lui vient par le biais d'une émission de radio, pendant laquelle on présente une cabine téléphonique particulière, au milieu d'un immense jardin, relié non au monde des vivants, mais au vent, à la nature, à l'autre côté de la vie. Elle permet de parler aux défunts, d'exprimer ses émotions, de combler l'absence, de dire ... ce que Yui a beaucoup de mal à faire.
Elle entreprend donc ce voyage et c'est un chemin de la résilience. Elle va rencontrer d'autres personnes endeuillées et notamment Takeshi lui aussi en deuil, avec sa petite fille. Rencontre de personnes sensibles, au milieu d'un décor incroyable : ce jardin et cette cabine téléphonique. Ce récit est émouvant et rappelle à tous ces moments de deuil où la vie n'a plus de sens et se cherche. Un récit plein de tendresse et de poésie, narrée par la jolie et sobre voix de la lectrice Laura Brajtman.
Un roman qui fait du bien, un roman humain qui rappelle puisque ce lieu existe au Japon que la spiritualité fait parti de ce monde et est une aide indispensable.
Je n’avais pas du tout entendu parler de ce roman et je ne comprends pas pourquoi.
Un roman inspiré d’un lieu réel, un roman rendant hommage aux victimes du tsunami de 2011 au Japon, ce roman donne la parole aux gens en deuil, qui doivent continuer à vivre malgré tout, malgré la douleur, malgré la vie qui s’est arrêté pour eux.
Ce lieu se situe non loin du mont Kujira-yama. Au cœur d’un jardin se trouve une cabine téléphonique. Relié à rien. Chaque année, des milliers de personnes viennent passer un appel, confiant leurs mots au vent pour qu’ils atteignent leur(s) mort(s).
Yui a perdu sa mère et sa fille lors du tsunami de 2011. Ce jour-là, le Japon a été marqué au fer blanc. Yui l’a été au plus profond de sa chair. Ayant entendu parlé de cette cabine téléphonique, elle s’y rend. Mais une fois sur place, elle ne sera pas capable de décrocher, de parler, d’adresser son message.
Elle va y rencontrer Takeshi qui lui a perdu sa femme (dans d’autres circonstances) et qui élève désormais sa petite fille seul. Leur douleur va se faire écho, leur perte va raisonner.
Régulièrement, ils vont se retrouver là-bas. Ils vont apprendre à s’écouter, à se connaître. Une complicité va naître entre eux, une complicité naît dans une même douleur.
C’est avec beaucoup de délicatesse et de pudeur que Laura Imai Messina nous décrit les sentiments de ses personnages. Elle effeuille leurs ressentis, nous dévoile leur âme peu à peu. On les approche délicatement, avec précaution, on prend le temps de les connaître, de les apprivoiser. Et entre eux, il en va de même.
L’autrice interroge la perte, la douleur, la reconstruction de celui qui reste. Peut-il continuer à vivre « normalement » ? Comment survivre à la perte d’un enfant ? d’une âme sœur ? A-t-on le droit d’éprouver à nouveau des émotions ? Est-ce seulement possible ? Et si en les perdant, on les oubliait ?
L’autrice entre dans l’intimité des émotions de ses protagonistes pour aborder à sa façon les différentes étapes du deuil. En découvrant cette histoire de cabine téléphonique, l’autrice, comme elle l’explique en fin de roman, a beaucoup hésité à en faire un roman. Ce lieu doit rester avant tout symbolique. Il a un rôle prépondérant dans le deuil de nombreuses personnes et il doit rester un lieu symbolique et ne pas devenir un lieu touristique. Mais elle a voulu rendre hommage à celui qui a donné un sens à ce lieu, à ses milliers de personnes qui s’y rendent. Elle a voulu aussi donner la voie aux personnes ayant perdu quelqu’un lors du tsunami de 2011 sans parler de Fukushima car ce jour-là il y a eu d’autres victimes dont on a si peu parlé.
Le roman se passant au Japon, avec des personnages japonais, l’autrice aborde son sujet délicat avec retenue, avec la pudeur qui au centre de l’identité, de la culture japonaise. J’ai aimé cette retenue dans l’écriture, dans les émotions.
J’ai moins aimé les listes, les descriptions très terre à terre entre les chapitres. Elles m’écartaient du récit, ne comprenant pas dans un premier temps leur intérêt. Ces listes, ces descriptions non romancées servent à ancrer le récit dans une réalité, montrer un pan de vie, pour que le lecteur soit dans une certaine mesure omniscient.
Dans la version Audiolib, Clara Brajtman prête sa voix à Yui et aux siens. Elle a su garder une distance, une retenue dans les émotions, tout en partageant la douleur, les questions. Une voix douce parfaite pour un texte délicat.
Un roman tout dans la délicatesse, dans la finesse. Un roman qui respecte les émotions des personnages, du lecteur.
Je découvre ce roman aux saveurs d'Asie grâce à Netgallery que je remercie. C'est mon premier livre audio et je suis un peu mitigée. Je pense qu'en lecture, ce roman m'aurait beaucoup plus transportée. Cependant, Ce que nous confions au vent est poétique et mélodieux. Entre bonheur et souffrance, entre désespoir et amour, l'autrice aborde l'après tsunami de 2011. Tiré d'une histoire vraie, ce roman remplit de douceur nous fait découvrir la cabine téléphonique où nous pouvons parler avec ceux qui nous manquent. Bien qu'il me fût difficile de ressentir autant d'émotion qu'avec une lecture, je me suis attachée à Yui et Takeshi. Laura Imai Messina aborde le deuil avec beaucoup de tact, de douceur et de nuances. Exprimer sa souffrance, sa colère, son impuissance ou encore sa culpabilité...avec plusieurs vies, l'autrice souffle le chemin de l'avancement, de la vie. Concernant l'audio en lui-même, je reste mitigée par la lenteur et le même ton repris tout au long de l'histoire.
Ce que nous confions au vent est l’histoire de Yui, une animatrice radio. Alors qu’elle présentait une émission sur le deuil, elle apprend l’existence d’une cabine téléphonique qu’un homme a installé dans son jardin. Rien de bien exceptionnel. Si ce n’est que de plus en plus de monde se rend à cette cabine téléphonique pour parler à leurs proches décédés lors du tsunami du 11 mars 2011. Yui a perdu sa mère et sa fille dans cette catastrophe et a essayé durant les années suivantes à poursuivre sa vie mais sans succès. Elle décide de se rendre à ce téléphone du vent. Lorsqu’elle arrive devant le téléphone, Yui est incapable de décrocher le combiné. Mais son voyage n’est pas vain lorsqu’elle fait la rencontre de Takeshi, un père célibataire suite à la disparition de sa femme lors du tsunami.
L’histoire de Ce que nous confions au vent est remplie de mélancolie, de chagrin, de deuil. Malgré tout entre chaque chapitre, Laura Imai Messina y inclut des petites parts de vie. J’ai beaucoup aimé la manière dont l’autrice amène des choses du quotidien, banales pour nous faire prendre conscience qu’elles sont exceptionnelles et qu’il fallait les chérir.
Ce que nous confions au vent est un livre déchirant qui traite de la perte d’un proche, un chagrin universel que tout le monde a appréhendé, mais également du pouvoir de l’amour.
Magnifiquement écrit, Ce que nous confions au vent décrit parfaitement ce que nous montrons au reste du monde mais aussi les failles internes de chaque être humain. La plume douce et pertinente de l’autrice m’a touchée en plein cœur.
Un magnifique roman sur le deuil, la résilience et la force de l'amour porté par l'interprétation sensible et touchante de Clara Brajtman. Un livre qui fait du bien à lire, à offrir , une bulle d'espoir.
Quand je vois les avis quasi unanimes et dithyrambiques sur ce livre, je dois vraiment être passé à côté, malgré mon intérêt circonstanciel : aucune émotion n'en ressort. Quelques belles phrases, mais trop de sujets abordés sans développement suffisant. Je reste sur ma fin (sans mauvais jeu de mot : fin ? deuil ? ok je sors !). Tirée d'une histoire vraie, l'idée peut même être séduisante pour ceux qui ont besoin de parler à leurs "disparu(e)s : au Japon, après le tsunami de 2011, dans son jardin privé, un propriétaire qui a aussi croisé le deuil, a posé une cabine téléphonique pour que chacun puisse venir parler au "vent" : il n'y a rien d'ésoterique, aucun mysticisme ni médiumnité, un défouloir que chacun vit à sa façon. Son succès est considérable, au delà du village. Comme une croisade. Parce qu'il reste toujours au moins un pourquoi, qu'on porte comme une croix !
J'ai découvert ce roman en livre audio.
Il me tentait depuis longtemps.
J'aime l'histoire de fond de ce roman, cette cabine téléphonique dans un jardin,qui permet à ceux qui le souhaitent, communiquer et adresser des messages à leurs proches défunts.
Le téléphone du vent. C'est son histoire qui m'a attiré. Ce lieux est réel et je trouve cela bouleversant.
J'ai ensuite été plongée dans l'histoire de Yui.
Son histoire personnelle est très triste, et nous nous laissons guider par elle, et son chemin personnel pour se reconstruire.
Cette histoire est bouleversante. Poetique. Je me suis laissé complètement guidée, emportée, par cette histoire.
Je connais mal la littérature japonaise… Je m’y intéresse doucement, par petites touches…
Un grand merci à Net Galley pour la découverte de Ce que nous confions au vent de Laura Imai Messina, dans la version audio lue par Clara Brajtman.
Une recherche rapide m’apprend que Laura Imai Messina vit au Japon et travaille entre Tokyo et Kamakura, où elle vit avec son mari japonais et ses deux enfants. Docteur en littérature comparée, elle a écrit plusieurs livres sur la culture japonaise. Ce que nous confions au vent est son premier roman traduit en français.
En ces temps de Toussaint, le hasard veut que j’enchaine les romans sur le deuil…
Plantons le décor : Sur les pentes abruptes du mont Kujira-yama, au milieu d'un immense jardin, se dresse une cabine téléphonique : le Téléphone du vent. Chaque année, des milliers de personnes décrochent le combiné pour confier au vent des messages à destination de leurs proches disparus. Cet endroit n’est pas sorti de l’imagination de l’auteure, mais existe réellement.
Un contexte précis : en 2011, un séisme d'une magnitude record de 9,0 génère un violent tsunami sur les côtes nord-est du Japon. Les vagues d'une dizaine de mètres de haut sèment la destruction et endommagent la centrale nucléaire de Fukushima. Cette triple catastrophe a fait 18 500 victimes, dont 90% sont mortes noyées.
Une galerie de personnages qui ont perdu des êtres chers ou qui ont du mal à communiquer avec certains de leurs proches encore en vie… Des hommes, des femmes, de tous âges, dont les portraits sont ciselés, par touches successives au fur et à mesure qu’ils nous sont donnés à connaître. Parmi eux émergent les figures de Yui qui a perdu sa mère et sa fille, emportées par le tsunami, et Takeshi, qui élève seul sa petite fille.
Peu à peu, le contexte s’élargit et dépasse l’ampleur du tsunami pour englober d’autres morts, d’autres situations douloureuses. Le roman propose une alternative à tous ceux qui pleurent un disparu.
Une belle médiation grâce à ce téléphone non relié au réseau, qui libère la parole avec plus ou moins de facilité selon les personnes. Si certains viennent régulièrement parler à leur mort, une fois sur place, Yui qui a perdu le sens de la vie ne trouve plus les mots qu’elle voudrait adresser à sa fille et à sa mère.
Ce roman sur le deuil et la résilience, sur la force de l’amour est particulièrement apaisant, surtout en audio-lecture. Ici, la voix de Clara Brajtman s’accorde parfaitement à l’ambiance, sans être soporifique
Une belle surprise !
#Cequenousconfionsauvent #NetGalleyFrance
Une bien belle écoute très touchante mais aussi apaisante.
Ce que nous confions au vent, c’est l’histoire de la rencontre de survivants qui ont du faire le deuil de leur fille et de leur mère comme Yui et de Takeshi qui a perdu sa femme et élève seul sa fille.
La rencontre de ces deux personnages se fait sur le Mont Kujira-yama où grâce à un téléphone, ils s’adressent à ceux qu’ils ont perdus.
Si ces deux personnes blessées nous emmènent beaucoup dans leur passé avec leurs souvenirs et leurs regrets, leur rencontre leur permettra d’envisager l’avenir.
Il y a un peu de philosophie dans ce texte pour nous pointer les petits détails de la vie qui n' ont pas d'importance quand les êtres sont à nous côté mais qui prennent tant de place quand ils ne sont plus
La voix de la lectrice est très douce et nous emporte très agréablement dans ce texte plein de tendresse, de douleur parfois mais surtout d’espoir.
Audiolib : 5h01 – Lu par Clara Brajtman
C’est par un reportage d’Arte que j’ai eu connaissance de ce Téléphone du vent, installé après le tsunami de 2011 et j’avais été fascinée par cette idée qui pouvait rendre moins abrupte la perte d’êtres ou du moins approcher en douceur l’acceptation ! La cabine est installée dans le jardin de Bel Gardia.
Yui est animatrice d’une émission radiophonique sur le deuil où elle apprend l’existence de ce Téléphone. Elle s’y rend pour parler à sa mère et sa fille, disparues en 2011. Mais une fois sur place, les mots ne viennent pas, pas même le courage d’ouvrir la porte de la cabine. Elle observe donc les personnes qui viennent se confier à leur proches et fait la connaissance de Takeshi, veuf et père d’une petite fille qui ne parle plus depuis ces événements.
Eloge de la lenteur et du temps qui se prend comme un cadeau, d’une façon propre à la culture japonaise, emprunte de respect ! Tous les détails comptent dans cette lecture où de courts chapitres listent et décrivent ce qui accompagne les événements.
J’ai été envoutée par la voix de Clara Brajtman qui a fait naître les brumes et les fleurs du jardin, les doutes et les peurs de Yui, l’espoir de Takeshi et l’amitié des personnes rencontrées ! Tout était très présent, rendant flous et ouatés les contours du présent ! Ses intonations et modulations ont fait que chaque petite chose a pris la place qui lui revenait !
J’ai adoré l’écoute de ce roman délicat, tendre et apaisant !
#Cequenousconfionsauvent #NetGalleyFrance
Un livre très prenant et qui ne donne qu'une envie : se rouler sous la couette pour pleurer.
C'était d'une grande beauté et d'un charme incontestable. Je regrette néanmoins de l'avoir écouté en audio, car j'ai eu beaucoup de mal à retenir les noms des personnages.
En 2011, le Tsunami a emporté la mère et la fille de Yui. Par son travail, elle apprend l'existence d'une cabine téléphonique sur le mont Kujira-Yama où les gens en deuil peuvent parler à leurs défunts, confiants leurs mots au vent.
Elle y rencontre Takeshi dont la petit fille ne parle plus depuis la mort de sa mère. Ensemble, ils vont réapprendre à affronter la vie... et aussi y reprendre goût.
Ce livre assez court est un très joli roman sur le deuil, mais surtout sur la vie qui continue. J'ai beaucoup aimé les chapitres intercalés qui énumèrent les petites choses du quotidien qui font une vie.
L'écriture est délicate, très douce, et en livre audio (lu par Clara Brajtman)c'est tout à fait adapté !
Je vous encourage vraiment à découvrir ce roman si ce n'est pas déjà fait !
Lire une histoire empreinte de la culture japonaise quand l'auteur n'est pas japonais est curieux. Il y a ce quelque chose qui différencie deux pays, peut-être le style d'écriture, l'ambiance feutrer ou une particularité propre à une civilisation.
C'est un peu comme vouloir s'approprier quelque chose qui n'est pas à soi, mais que l'on aime quand même, comme s'il était à nous. Je parle d'inspiration, pas d'une copie ou d'un plagia, parce que le sentiment lors de la lecture n'est pas le même.
Lors de cette écoute, j'ai beaucoup apprécié le travail de la narratrice qui a l'aisance de transmettre les mots et dont sa voix claire donne de la légèreté à l'histoire, alors que certains passages sont assez difficiles à écouter tant l'histoire est bouleversant.
"Ce que nous confions au vent", c'est l'histoire de la découverte d'un jardin au Japon, qui possède une cabine téléphonique, dont le téléphone n'est pas relier à une ligne, mais laisse entendre le vent à l'intérieur. Les gens qui y viennent pour discuter avec leurs proches disparus, d'où l'idée magnifique du titre du livre.
Le roman est très poétique, il rend moins brutale la perte des gens que l'on a aimé, encore faut il trouver le courage d'ouvrir la porte pour pouvoir se libérer du poids des mots que l'on souhaite leur adresser. Il y a beaucoup de douceur dans l'acceptation, dans la cohabitation avec les morts, comme s'ils existaient encore quelque part dans le monde au bout de la ligne.
Cependant, je dois bien avoué avoir eu beaucoup de mal à me plonger dans le roman, j'ai du le recommencer bien à 4 reprises avant de saisir la temporalité. De plus, bien que le roman soit délicat, je l'ai trouvé trop saisissant pour moi, j'ai plusieurs fois ressenti un peu trop de douleur dans la séparation tragique des personnages.
Il faut dire que les tranches de vie sont poignantes, mais il y a de la beauté dans la résilience et voir que les gens reprennent le fil de la vie après une tragédie que rien ne peut faire oublier.
J’ai beaucoup aimé ce magnifique roman lu par Clara Brajtman avec le ton juste et une voix douce qui donne vie à Yui, une animatrice de radio qui a perdu sa mère et sa petite fille de trois ans lors du tsunami du 11 mars 2011 et qui ne s’en remet pas. Trois plus tard, alors qu’elle présente une émission sur le deuil, un auditeur parle du téléphone du vent, installé dans un grand jardin. Il n’est pas branché et les gens viennent y parler à leurs proches décédés. Yui décide alors de s’y rendre. Elle ne peut franchir le pas et parler à ses disparus lors de ce premier voyage, mais elle rencontre Takeshi, un chirurgien qui a perdu sa femme et dont la petite fille de six ans ne parle plus depuis lors. Ils reviennent chaque mois dans le jardin et rencontrent d’autres personnes endeuillées, partagent leurs histoires et s’entraident de leur mieux. Peu à peu Yui et Takeshi se lient d’amitié, apprennent à se connaître. La vie reprend ses droits petit à petit, ils osent aspirer au bonheur et à l’amour retrouvé. Cette nouvelle étape de leur vie n’est pas simple pour la jeune femme qui a beaucoup de peine à se donner le droit d’aimer de nouveau et se pose beaucoup de questions sur ce que sera sa relation avec Hanna lorsqu’elle sera adolescente, arrivera-t’elle à l’aimer vraiment et supporter un conflit probable ?
Ce roman est très touchant, tout en délicatesse et en poésie, les sentiments blessés des héros sont décrits avec une grande pudeur. L’auteure y parle des différentes étapes du deuil et aussi de différents deuils. Certaines personnes sont encore en vie, mais tellement atteinte dans leur intégrité que leurs proches sont en deuil, comme le fils de ce pêcheur, survivant du tsunami mais qui y a laissé sa raison, il lui faudra de nombreuses rencontres avant de pouvoir raconté son histoire à ses amis. La petite Hanna ne retrouvera la parole qu’après avoir parlé à sa mère dans le téléphone du vent. Ce téléphone existe vraiment et aide de nombreuses personnes à avancer dans leur processus de deuil, afin que la vie puisse reprendre le dessus. Venant d’une culture où le fait de parler aux morts est un tabou absolu, j’avoue que cette pratique m’étonne.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Yui, qui a toujours le bon ton. Elle parle de ses sentiments avec pudeur et on suit ses lents progrès sur le chemin du retour à la vie. Son questionnement sonne juste, elle ne se lance pas tête baissée dans sa nouvelle vie. Entre les chapitres, il y a des listes diverses, concernant les personnages. Elles disent l’importance des petites choses de la vie et du moment présent, du fait qu’il faut savourer le bonheur quand il est là. Yui avait acheté plusieurs cadeaux et vêtements pour sa fille d’avance et n’a jamais pu les lui donner, elle décide alors d’offrir tout de suite ce qu’elle prévoit. Elle se demande si le risque d’être rejetée durant l’adolescence d’Hanna, dans dix ans, vaut la peine d’être pris. Finalement ce rejet n’est pas une certitude et tout peut bien se passer, Yui ose alors aller de l’avant. On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve et il ne faut pas se priver d’un bonheur présent à cause de problèmes qui ne se poseront peut-être même pas. Je pense que toutes les femmes qui tombent amoureuse d’un père de famille se posent ces questions-là.
Ce livre est un magnifique hymne à la vie et à la résilience, il nous parle de la douleur universelle de la perte. Mais l’espoir existe et avec le temps, la vie continue grâce à l’amour et à l’amitié. On n’oublie pas les défunts, mais on accepte que notre vie ne finisse pas avec la leur. Un grand merci à Audiolib et Netgalley pour ce coup de coeur. La couverture est aussi très belle et sa
Un roman absolument merveilleux qui parle de résilience.
Un roman qui raisonne encore plus en moi depuis le décès de mon grand-père la semaine dernière.
Cette pépite rend hommage aux victimes du tsunami du 11 mars 2011 et nous parle de la cabine téléphonique qu’a installé Itaru Sasaki au fond de son jardin.
Un vieux téléphone qui aide les personnes endeuillés à faire face à leur chagrin.
Un vieux téléphone qui n’est relier à rien si ce n’est à l’espoir de pouvoir se confier aux défunts.
Yui en perdant sa mère et sa fille à cause du tsunami a aussi perdu son goût pour la vie.
Takeshi, lui a perdu son épouse et il élève seul sa fille.
Ils se rencontrent au mont Kujira-Yama prés du téléphone du vent.
Au gré de leurs expéditions jusqu’au téléphone du vent, ils vont se découvrir l’un l’autre et trouvé leur force de pouvoir faire leur deuil, chacun à leur rythme, chacun à leur manière.
Un roman plein de poésie et de délicatesse, d’une justesse fabuleuse.
Un véritable coup de coeur.
☆☆☆☆,25 /5
La douce écoute d'une histoire bouleversante, qui a remué beaucoup d'émotions en moi.
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Sur les pentes abruptes du mont Kujira-yama, au milieu d'un immense jardin, on aperçoit une cabine téléphonique : le Téléphone du vent. Chaque année, des milliers de personnes décrochent le combiné pour confier au vent des messages à destination de leurs proches disparus.
En perdant sa mère et sa fille, emportées par le tsunami de 2011, Yui a perdu le sens de sa vie. C'est pour leur exprimer sa peine qu'elle se rend au mont Kujira-yama, où elle rencontre Takeshi et sa petite fille, également en deuil. Mais une fois sur place, Yui ne trouve plus ses mots...
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Pour écrire ce roman, l'autrice s'est inspiré d'un lieu réel et aborde des sujets émouvants tels que le deuil et la reconstruction.
Les protagonistes, ayant perdu des proches lors du dernier tsunami, vont vouloir faire leur deuil et pousser par leur curiosité, vont se rendre à cette fameuse cabine téléphonique. J'ai beaucoup aimé cette image de parler aux défunts, de laisser nos mots se faire porter par le vent. C'est une thématique qui est très importante au Japon et je ne peux que comprendre le bien-être que les gens ressentent lorsqu'ils parlent aux morts. Chacun a sa façon de gérer les pertes, de faire son deuil et ce n'est jamais facile.
Yui et Takeshi vont apprendre à se reconstruire après ces événements. Ils vont faire preuve de résilience et j'ai trouvé le texte très poétique et bien écrit.
La voix de la narratrice était envoûtante, douce et apaisante. J'ai trouvé que le ton qu'elle utilisait pour narrer l'histoire collait bien à l'ambiance de nostalgie du roman.
Également, ce roman fait voyager car il nous emmène dans un lieu réel, au Japon. Un lieu qui attise ma curiosité car j'aime beaucoup l'aspect spirituel et les croyances que les japonais ont concernant la mort.
Stop ! Arrêtez tout et allez écouter cette beauté.
Les larmes me sont montées brusquement aux yeux à plusieurs reprises tant l'autrice a su toucher juste le drame des personnages de son livre.
Et la voix de Clara Brajtman est parfaite et n'est pas pour rien dans ce flot d'émotions qui m'emportait.
Cette histoire s'inspire d'un lieu qui existe, en vrai, au Japon, suite au tsunami de 2011, une cabine téléphonique a été posée au fond d'un jardin et les personnes endeuillées viennent adresser leurs messages à leurs proches. Le vent se charge de les porter.
Bon bah là déjà, je ne sais pas vous, mais moi je suis embarquée.
Ajoutez à ça deux protagonistes superbement attachants, des histoires secondaires bouleversantes et vous obtenez un roman magnifique.
En livre audio, c'était comme une berceuse hyper apaisante. Une pépite, j'ai adoré.
En 2011, un énorme tsunami va dévaster le Japon. Yui va perdre sa fille et sa mère. Elle va devoir apprendre à se reconstruire. Afin d'atténuer sa peine, elle va aller sur les pentes du mont Kujira-yama pour utiliser le Téléphone du vent, qui permet via le combiné de confier au vent des messages à destination de leurs proches disparus. Elle va y rencontrer Takeshi et commencer à se reconstruire.
J'ai trouvé le format audio très adapté à ce roman. La voix de Clara Brajtman est douce, elle s'accorde parfaitement avec cette histoire tout en poésie, douceur, pudeur, délicatesse. La musique au début ou fin de certains chapitres ajoute encore un peu plus de douceur à cette écoute.
Un roman sur la résilience, le deuil, mais également l'espoir, l'amour.
Mon seul bémol concerne les petits chapitres intermédiaires, que j'ai trouvé un peu moins appropriés à l'écoute. J'aurais beaucoup aimé les lire, je trouve que cela ajoute toujours un rythme à la lecture mais j'avoue que j'ai été moins séduite en version audio.
Cela reste un très bon moment d'écoute. Si vous êtes tentés, prenez le temps de vous mettre au calme, en mode cocooning pour en profiter pleinement.
Ce livre était dans ma PAL depuis un moment et il faisait partie de ceux que j’avais le plus envie d’écouter dans la sélection. Et au final, c’est une déception. Non pas que ce soit un mauvais roman, pas du tout! Le hic, c’est qu’à aucun moment je n’ai senti de connexion avec les personnages. L’histoire est trop lente, avec peu d’intrigue et surtout on a du mal à s’attacher aux personnages. Et je crois que ce qui m’a le plus déçue, c’est le manque de place prise par la cabine dans l’histoire. Au final, c’est presque anecdotique. On suit plus la relation entre Yui et Takeshi et leur cheminement dans le deuil.
C’est trop lent et avec pas mal de moments inutiles à mon goût (les listes par exemple m’ont paru de trop). J’ai plutôt aimé la connexion entre les deux personnages principaux et la façon dont ils se sont insérés dans la vie de l’autre. Mais pour moi, ce livre manque de quelque chose. Je n’ai pas vraiment eu l’impression qu’il se passe grand-chose dans ce livre…
D’un côté il y a Yui, qui a perdu sa mère et sa fille dans le tsunami de 2011 au large du Japon. De l’autre il y a Takeshi, qui a perdu sa femme d’un cancer et depuis sa fille est devenue muette. Leur rencontre se fait au téléphone du vent, une cabine téléphonique abandonnée mont Kujira-yama à laquelle les gens en deuil se rendent pour parler.
C’est incroyable qu’une telle cabine existe ! Et que des gens s’y rendent en pèlerinage. Pour rester en lien avec leurs proches disparus. L’idée est digne d’un bon début de roman. Sauf que ce téléphone du vent existe réellement et qu’il reçoit des vrais gens. C’est merveilleux.
Écrit avec une plume fine et délicate, plein de gentilles attentions (sans être niaises pour autant), ce court roman est une ode à la résilience. Car lorsque l’homme vit une période trouble, c’est en lui-même qu’il va chercher des réponses forgées par l’experience des années.
C’est aussi une historie d’amour car l’amour est partout : entre une mère et sa fille, entre un homme et une femme, entre une petite fille et sa grand-mère. L’amour comme moteur pour continuer à vivre et à braver les tempêtes.
Les chapitres entrecoupés de courtes listes (qui ne fait pas de liste dans sa vie ?), Ce que nous confions au vent est un livre merveilleux qui fait beaucoup de bien. Une totale découverte grâce au Prix Audiolib et que j’ai pris beaucoup de plaisir à écouter lire par Clara Brajtman qui a une voix si douce et parfaitement en accord avec la délicatesse du roman (à la japonaise quoi).
J'ai beaucoup aimé la lecture de ce roman. La voix de la narratrice est douce et convient parfaitement au récit.
C'est une magnifique histoire sur le deuil, la famille et la capacité de résilience.
L'histoire se passe au Japon, à notre époque, Yui a perdu sa fille et sa mère lors du tsunami de 2011.
Elle entend parler d'un lieu particulier, le jardin de Belgardia où se trouve une cabine téléphonique dont le combiné n'est relié à rien.
Pourtant des centaines de gens viennent là, à longueur d'année, pour parler dans ce téléphone aux êtres chers qu'ils ont perdu. Leurs mots sont alors emportés par le vent.
Lors d'une visite à Belgardia Yui fait la connaissance de Takeshi qui a perdu sa femme, et qui a une petite fille, Hana.
Ils se comprennent et se respectent. Et au fil des années, doucement ils vont se rapprocher.
Sans dévoiler la fin, je dirais que ce roman est un bijou de sensibilité et de douceur, malgré le sujet omniprésent du deuil et de la perte de ceux qu'on aime.
Ce n'est pas larmoyant mais au contraire plein d'espoir et de vie. Très poétique dans les descriptions.
De plus, l'auteur connait bien le Japon et ses coutumes, ce qui ajoute une note de sincérité dans tout le récit.
L'alternance des chapitres narratifs, et plus factuels permet d'éviter la monotonie et d'éveiller sans cesse la curiosité du lecteur.
Je conseille cette jolie lecture !
Le 11 mars 2011, un séisme au Japon a provoqué un tsunami, c’est-à-dire des vagues de plus de dix mètres de haut qui ont tué près de 19.000 personnes et ont aussi endommagé la centrale nucléaire de Fukushima, ce qui est le pire accident du genre depuis celui de Tchernobyl.
Dans Ce que nous confions au vent, Yui a perdu sa mère et sa fille durant le tsunami. Animatrice radio, elle entend parler lors d’une émission du Téléphone du vent qui se trouve sur les pentes du mont Kujira-yama. Ce Téléphone du vent est une cabine téléphonique, avec un vieux téléphone qui n’est relié à rien. Et chaque jour, des personnes ayant perdu une mère, un frère, un enfant, un mari, un camarade d’école viennent décrocher le combiné pour leur parler. Yui va commencer à fréquenter ce lieu et faire connaissance avec ceux qui s’y rendent régulièrement, comme Takeshi et sa petite fille qui ont perdu pour lui une épouse et pour elle une maman. Takeshi et Yui se rapprochent, deviennent un couple, mais la relation entre Yui et la fille de Takeshi est moins évidente, car Yui a en elle un trou béant laissé par la disparition de sa fille, comment en aimer une autre ? Et comment devenir une figure maternelle pour une enfant en deuil ?
Ce que nous confions au vent s’inspire d’un lieu qui existe vraiment et c’est ce qui fait la force de ce roman. Le Téléphone du vent existe. Et chaque année, des milliers de Japonais viennent parler à leurs proches disparus. Mais pas Yui. Yui n’arrive pas à parler à sa mère, à sa fille. Alors dans ce roman, Yui parle d’elles. Et des autres, ces endeuillés qu’elle croisent et qui ont chacun une histoire.
Ce roman est très touchant, mais je dois quand même avouer que par moment j’étais plus concentré par mes découpes de papier-peint que par le texte de Laura Imai Messina. Et que j’ai parfois un peu perdu le fil. Mais j’ai tout de même été séduite par cette histoire triste et poétique.
J’ai cherché pendant environ mille ans – j’exagère à peine – à quel film m’avait fait penser cette histoire de téléphone du vent. Sans résultat. Je n’arrêtais pas de tomber sur In the mood for love et 2046, alors que je SAIS que c’est un autre film, antérieur, avec une scène qui m’a fait pleurer tant elle était touchante. Ces vaines recherches m’ont tout de même apporté une chose, une réplique tirée d’In the mood for love qui vous fera comprendre pourquoi j’ai fait le rapprochement entre Ce que nous confions aux vent et ce film-dont-je-ne-retrouve-pas-le-nom : « Il existe une légende qui raconte qu’autrefois, lorsque nous voulions déposer le poids d’un secret, nous allions dans les montagnes jusqu’à un arbre, et dans son tronc y déposions, au sein d’un trou, notre secret. »
La lectrice Clara Brajtman a déjà prêté sa voix à plusieurs textes. Je n’avais pas encore eu l’occasion de la croiser, même si j’écoute très régulièrement des livres audio. Il m’a semblé que le choix de cette comédienne était judicieux, car sa voix douce se marie bien cette histoire pleine de poésie.
La romancière glisse quelques mots à la fin de son roman et j’ai apprécié le message concernant le Téléphone du vent. Elle invite les lecteurs à ne pas chercher à le trouver, car cette ne s’agit pas d’une destination touristique de tourisme, de selfies pour Instagram (ça c’est moi qui l’ajoute), mais un lieu de recueillement. Et j’ai trouvé cet avertissement plutôt bienveillant pour les Japonais qui s’y rendent pour parler à leurs proches disparus.
Voilà un roman qui aurait pu être d’une tristesse infinie mais qui s’est révélé d’une grande beauté.
Tout est délicat.
Les personnages sont fragiles et tout pourrait les casser d’un moment à l’autre.
Le jardin de Bellegardia lui-même semble si frêle en haut de sa colline face au vent.
Dès le préambule, l’autrice nous annonce qu’il va lui falloir subir un typhon qui pourrait tout détruire.
Et c’est précisément ce que chacun des personnages a vécu avant de se retrouver là.
Mais c’est aussi un roman de la reconstruction, de la force trouvée en soi, de ces personnages qui retrouvent un second souffle, comme une seconde vie.
C’est un roman du deuil et de la survie.
L’écriture est toute aussi délicate.
Les chapitres racontent principalement l’histoire de Yue et de temps en temps, celle des personnages qu’elle croise.
Quelques chapitres sont consacrés à des listes, au contenu d’une conversation évoquée dans le chapitre précédent, comme des respirations, des pauses techniques pour le lecteur qui font irruption dans le récit.
Là encore, cela apporte de la douceur au récit en permettant de se reprendre, de ne pas se laisser emporter par ce récit de la peine.
La lecture de Clara Bratjman correspond parfaitement au texte.
Elle se fait oublier tout en donnant un rythme convaincant à ce roman.
Pourtant, le sujet n’était pas facile et la lecture aurait pu basculer vers le sordide mais ce n’est pas le cas.
Je vous conseille donc sans réserve ce petit roman qui va se classer sans hésiter dans les premières places de mon classement pour cette édition du prix Audiolib !!
J’aime beaucoup la délicatesse de la couverture qui reflète, pour moi, toute la poésie de ce roman qui évoque avec pudeur la perte, tout en nous offrant un joli message d’espoir quant à la capacité de chacun à surmonter le pire pour retrouver le goût de la vie et du bonheur…
Yiu, animatrice radio, a perdu sa mère et sa fille lors du tsunami de 2011, alors quand un auditeur évoque le Téléphone du vent, quelque chose se débloque en elle. Ce téléphone, installé dans une cabine téléphonique dans un jardin au Nord-est du Japon, permet aux personnes de confier à leurs disparus tout ce qu’ils n’ont pas pu leur dire de leur vivant, de leur raconter leur vie, leurs peines et leurs espoirs. Un téléphone devenu le symbole du lien entre les vivants et les disparus, entre le vie et la mort, et offrant un premier pas vers la guérison et la gestion du deuil, de la colère parfois, tous les défunts n’étant pas toujours regrettés.
J’ai été très touchée par toute la symbolique autour de ce Téléphone du vent qui existe vraiment, et qui est devenu au fil du temps un lieu de recueillement où des milliers de personnes viennent chaque année parler à leur(s) défunt(s). Mais ce téléphone, qui permettra à Yui de canaliser sa peine, sera aussi un moyen de faire des rencontres, de découvrir des histoires tragiques et des peines individuelles qui, mises bout à bout, forment le fourreau d’une peine collective. Certaines histoires m’ont terriblement émue d’autant que l’autrice les évoque sous un voile de pudeur rendant chaque détail fort et poignant à la fois.
Il y a définitivement beaucoup de poésie, de délicatesse et de beauté dans ce roman étrangement doux. Car si on y parle de la mort et d’un drame national aux conséquences humaines et matérielles immenses, ce qui ressort de la lecture, c’est cette impression d’hommage à la vie et aux nouveaux départs. J’ai aimé voir Yui se rouvrir petit à petit au bonheur grâce, entre autres, à un homme rencontré grâce au Téléphone du Vent et à son adorable petite fille, Hana. Les choses seront parfois difficiles pour cette animatrice radio qui doute de son droit de profiter des petits bonheurs de la vie quand son enfant en est privé à jamais… Mais Yui semble prête à aller de l’avant sans pour autant oublier celles qu’elle a perdues. À cet égard, toutes ses interrogations vis-à-vis d’Hana et de sa future place dans sa vie la rendent terriblement humaine et attachante.
La relation entre Yiu, Takeshi et Hana, d’abord fragile, se renforce page après page pour nous offrir de beaux instants emplis de douceur, d’amour et d’une tacite compréhension. J’ai d’ailleurs trouvé le prologue parfait et incroyablement émouvant ! Si Ce que nous confions au vent se révèle touchant, j’ai aussi apprécié son côté intimiste et introspectif, le lecteur devenant le confident des doutes de Yiu, mais aussi de tous ces petits instants sans importance qui nous donnent le sentiment d’être vivants. Plus on avance dans le récit, plus on réalise à quel point l’extraordinaire peut se trouver dans l’ordinaire, dans ces petites tranches de vie et ces détails du quotidien qui révèlent toute leur importance une fois qu’il est trop tard…
Quant à la narration, je l’ai trouvée très en accord avec le ton du roman, peut-être dans la manière dont Clara Brajtman pose sa voix et raconte l’histoire en s’effaçant totalement afin de laisser place aux personnages. Pendant toute la durée de l’écoute, j’ai eu l’impression d’être enfermée dans une bulle me permettant de tout voir, tout entendre et tout ressentir, sans jamais perturber le déroulé d’une histoire de bonheur retrouvé et de peine apaisée.
En conclusion, Laura Imai Messina nous raconte ici la vie qui renaît après la mort, le deuil et la résilience qui permet à des hommes et des femmes d’avancer sans pour autant oublier. Ce que nous confions au vent est un concentré d’émotions dont la force réside dans leur restitution pudique emplie de sensibilité et de délicatesse. Une histoire qui prend racine dans un téléphone particulier qui existe vraiment et qui est devenu à lui seul un symbole d’espoir et de la capacité de chacun à retrouver goût à la vie. Sensible, doux et délicat, un papillon littéraire qui rappelle l’éphémère tout en soulignant la beauté de l’instant présent.
J’ai découvert ce roman sous format audio chez Audiolib, et lu par Clara Brajtman.
Yui a perdu sa mère et sa fille lors du tsunami survenu au Japon en 2011. La jeune femme n’arrive pas à faire son deuil. Animatrice d’une radio, c’est lors de l’appel d’un auditeur qu’elle va apprendre l’existence de la cabine téléphonique du vent. L’appareil n’est pas branché mais il est présent afin que les personnes puissent parler avec leurs êtres chers disparus. C’est en quelque sorte le vent qui recueille ces mots. Seulement, une fois décidée à se rendre dans cet endroit, la jeune femme se demande ce qu’elle pourrait bien dire à sa mère et à sa fille. Elle fait alors la rencontre de Takeshi, qui élève seul sa fille, suite au décès de sa femme lors de ce tsunami.
Narration
Si j’ai tant apprécié ce roman audio, c’est principalement dû à la narration de Clara Brajtman, qui m’a totalement conquise.
Avec une voix posée et tout en délicatesse, Clara a su retranscrire les émotions qui assaillent les personnages de ce roman terriblement touchant.
J’ai trouvé le ton juste. Avec beaucoup de douceur, Clara nous fait entrer dans cette histoire. Je n’ai ressenti aucune monotonie lors de mon écoute. C’est une franche réussite.
Intrigue
Ce roman est très touchant. Il aborde avec délicatesse des thematiques très difficiles, telles que le deuil et la reconstruction. J’ai été très émue par la rencontre entre les deux protagonistes.
Tout se déroule en douceur lors de cette intrigue. J’ai été bouleversée par le chagrin des personnages principaux. Peu à peu, et avec l’aide mutuelle qu’ils se portent, ils vont se reconstruire.
Il y a beaucoup de sensibilité dans ce récit, et l’on pourra suivre l’évolution des personnages. Avec beaucoup de simplicité, l’auteure déroule une intrigue des plus bouleversantes.
Vue d’ensemble
Un roman très émouvant, lu avec brio par la narratrice, qui a su donner le ton juste pour faire passer les émotions. Je recommande cette écoute sans hésiter.
Un magnifique roman très poétique qui a su me séduire. Les personnages m'ont touchée.
L'auteure italienne a su insuffler la beauté et la magie de la littérature japonaise dans son roman.
Une belle alliance entre le drame et les deuils dont souffrent les personnages et la reconstruction de leur vie.
Une lecture qui m'a bouleversée et que je relirai dès que possible !
Je scrute la parution d'un éventuel prochain roman car je suis curieuse de lire plus de choses de cette auteure !
Basé sur cette idée de communiquer avec les morts et de la création du téléphone du vent au Japon après le tsunami de 2011, ce roman aborde les thème du deuil et de la reconstruction à travers Yui.
Yui a perdu sa mère et sa fille dans ce dramatique événement, ces deux êtres qui lui manquent terriblement et à qui elle voudrait dire tant de choses. Se rendant sur les lieux impossible d’entrer dans cette cabine téléphonique, aucun mot de sort. Elle observe toutes ces personnes se présentant pour dialoguer avec un proche et fait la connaissance de Takeshi, veuf et père d’une petite fille ne prononçant plus un mot depuis ce jour terrible.
Le travail sur sa culpabilité d’être toujours vivante, la reconstruction et l’envie d’aimer à nouveau se fera en douceur, le temps fera son œuvre. Un roman émouvant dont j’ai pu apprécier toute la douceur de l’écriture grâce à la lecture apaisante de Clara Brajtman.