Abandonner un chat

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Date de parution 20 janv. 2022 | Archivage 2 févr. 2022

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Résumé

Je suis le fils ordinaire d’un homme ordinaire. Ceci est parfaitement évident. Mais au fur et à mesure que j’ai approfondi cette réalité, j’ai été convaincu que nous sommes tous le fruit du hasard, et que ce qui a eu lieu dans ma vie, dans celle de mon père, tout a été accidentel. Et pourtant, nous les humains, ne vivons-nous pas en considérant comme la seule réalité possible ce qui n’est après tout qu’un simple fait dû au hasard ?

Dans ce texte inédit en France, superbement illustré, Haruki Murakami se livre comme jamais. Au gré de ses souvenirs teintés d'une poignante nostalgie, il remonte le fil de l'histoire de son père, interroge la responsabilité de ce dernier pendant la guerre et lève le voile sur leur relation complexe...

Je suis le fils ordinaire d’un homme ordinaire. Ceci est parfaitement évident. Mais au fur et à mesure que j’ai approfondi cette réalité, j’ai été convaincu que nous sommes tous le fruit du hasard...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714495488
PRIX 17,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Un autre roman autobiographique de sieur Haruki Murakami. Ce coup ci il nous raconte ses parents mais plus particulièrement son père. L'histoire de son père qui fut enrôler dans la guerre sino-japonaise. Il nous confie également avec le recul du au temps ses relations avec ce dernier. Un récit court et magnifiquement illustré.

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En voyageant dans ses souvenirs, Haruki Murakami retrace la vie de son père mais évoque aussi l'histoire de son pays. Des anecdotes, qui bout à bout, parle de son enfance, de ce qui a forgé ce père qu'il a si mal connu finalement. Un roman exutoire pour tenter de cerner ce que l'enfant qu'il était n'a pas su voir ou comprendre. Un livre de re-connaissance accompagné d'illustrations intriguantes et captivantes.

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Abandonner un chat, c'est le premier souvenir que Haruki Murakami a de son père qui lui a permis d'écrire ce petit livre sur lui. Il regrette de s'être éloigné de celui-ci une fois devenu adulte autant sur ses convictions que sa façon d'être. Il s'intéresse à autant à la jeunesse de son père que celui-ci ou d'autres lui ont donné quelques fragments qu'à des souvenirs qu'il a de celui-ci, et celui du chat est le plus marquant et touchant. J'ai aimé connaitre un peu plus l'auteur de 1Q84 par le biais de ses moments passés. Son approche sur le passé religieux ou de soldat de son père est très intéressant, il a le retrait qu'il faut avec les années passées pour se rapprocher de son géniteur. C'est doux, nostalgique et nous ramène à nos propres souvenirs d'enfance.

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Un jour, le jeune Haruki part sur la plage avec son père abandonner un chat. De cet évènement découle l'histoire hachurée de son père à travers diverses anecdotes à son sujet, entre souvenirs de l'auteur et reconstitutions à travers les dires de proches. Dans ce récit d'un individu se mêle la grande histoire, celle d'un Japon en guerre.
Abandonner un chat est un texte court, mais néanmoins poignant, superbement ponctué d'illustrations sobres.

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Merci aux éditions Belfond et à Netgalley de m'avoir permis de lire ce titre.

Cette autobiographie m'a beaucoup touchée. J'ai trouvé que le père d'Haruki Murakami a fait preuve de beaucoup de force et de résilience étant donné tout ce qu'il a subi dans sa vie, sans avoir eu le choix. Il a fait de son mieux dans sa vie, et c'est l'essentiel. Ce roman se lit très rapidement et est ponctué de jolies illustrations. Seul "bémol", pour ma part, était que certaines parties concernant la guerre étaient trop techniques, notamment avec tous les numéros de divisions, si bien que je me suis un peu égarée dans le récit. Mais je recommande vivement cette autobiographie, intéressante et très touchante !

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Abandonner un chat est un court roman sur Chiaki Murakami, le père d’Haruki Murakami. Le titre est tiré d’un de ses souvenirs où ce dernier était allé abandonner un chat avec son père, mais à leur retour le chat les attendait à la maison, sans qu’ils ne comprennent comment il était rentré. Haruki Murakami va donc se remémorer plusieurs de ces souvenirs, mais va également nous parler de la vie de son père, avec qui il n’était au final pas si proche.

Ce roman est intéressant pour plusieurs raisons : tout d’abord, il est très joliment illustré, ce qui en fait un beau livre. Il y a notamment certaines illustrations qui sont sublimes et poétiques en elles-mêmes. Même, par exemple, l’illustration où le grand-père de Murakami est sur le point de se faire renverser par un train. Ensuite, j’ai beaucoup aimé la place qu’occupent les souvenirs dans ce livre. En effet, Murakami va nous dévoiler de nombreux souvenirs, mais il va également y avoir confusion entre ce qu’on lui a dit quand il était enfant, et la réalité des choses, qu’il découvre au fil de ses recherches (les souvenirs, c’est quelque chose d’amusant, on les déforme parfois complètement). Ces recherches sont en effet importantes, puisque son père ne partageait que peu de choses avec lui, et c’est un peu comme s’il découvrait une part de son père en même temps que nous, lecteurs.

Dans ce livre, une part importante est accordée à la guerre, puisque le père de Murakami a été mobilisé à trois reprises durant sa vie. Les récits de guerre ne sont pas quelque chose dont je raffole, donc cela m’a laissé un peu de marbre pour être honnête, et j’ai trouvé que la guerre occupait une part trop importante. Mais dans les dernières pages, Murakami nous explique pourquoi il était important d’insister sur la place de la guerre dans la vie de son père, et c’est une explication qui m’a convaincu.

Un court roman illustré avec talent dans lequel Haruki Murakami nous parle de son père qui n’est plus. En tournant les pages, on en apprend plus sur Murakami père, mais aussi sur Murakami fils, puisqu’en explorant l’histoire de son père, c’est au final la sienne qu’il déroule.

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Abandonner un chat est une flânerie parmi les souvenirs du narrateur, agrémentés des merveilleuses illustrations d’Emiliano Ponzi, ce qui en fait une lecture délicieuse.
Le court récit s’ouvre sur un souvenir vivace dans la mémoire du narrateur, pas un bon souvenir, ni un mauvais, juste un souvenir saillant.
Son père et lui sont partis en bicyclette avec l’intention d’abandonner une chatte, pourquoi alors que la famille du petit garçon vit entourée de chats ? L’enfant ne se le rappelle plus et nous n’en saurons pas plus. Mais quand ils rentrent tous deux chez eux, ils ont la surprise d’être accueillis par l’animal délaissé. Comment a-t-il fait pour arriver avant eux ? Mystère.
C’est un petit livre qui ne permet pas vraiment de découvrir l’auteur, mais qui ravira ses fans.

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Merci à Netgalley et aux éditions Belfond de cette lecture. Abandonner le chat est un petit récit qui tourne à l'hommage. En effet à travers des anecdotes de son enfance, l'auteur japonais, parle à coeur ouvert de ce père dont il s'est éloigné au fil des ans. 

Accompagné de magnifiques illustrations, ce cours récit, permet au lecteur d'entrer dans l'intimité de cet auteur au succès mérité. Porté par une plume très lyrique, on sent tour à tour l'émotion et le regret peut être de cette relation filiale écorchée. 

C'est bref, mais c'est beau, dommage que ce petit récit, n'est pas été le coeur d'une roman plus fourni. Mais peut être que cela sera le cas dans le futur.

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Il s'agit d'une premier roman que lis de cet auteur, et quelle belle découverte!
Pour commencer, le livre est organisé de manière un peu décousue, on suit les souvenirs et les pensées d’Haruki Murakami sur son père, de manière parfois non chronologique. Il nous donne ses pensées, ses souvenirs, et ces recherches, comme ils lui viennent. Cela apporte beaucoup de sincérité au discours. C’est d’ailleurs ça que j’ai aimé, il ne cherche pas à glorifier le récit, ou à le changer, les choses sont ce qu’elles sont et il nous les partage comme cela.

Haruki Murakami nous plonge aussi dans le Japon qu’a connu son père et son grand père. Il nous décrit les contextes, et s’attarde plus longuement sur certains aspects, comme celui de l’armée et de la guerre, son père en ayant malheureusement connu plusieurs. J’ai appris beaucoup de choses sur le Japon de ces années, son organisation, mais aussi sur les haïkus.

J’ai également apprécié la manière dont Haruki Murakami parle de sa relation avec son père, c’est encore une fois toute cette sincérité qui m’a beaucoup touché. Aussi, les illustrations qui accompagnent le texte sont magnifiques, et apportent également un côté touchant, poétique à l’histoire.

C’était donc une très belle découverte que je vous recommande !

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On pourrait, à propos de ce livre, se calquant sur la formule (célèbre et laconique) « boy, meets girl » dire (simplement) « man remembers father ». Oui, mais voilà, l’homme en question est l’écrivain Murakami, et l’hommage qu’il rend à son père décédé, fouillant comme tant d’autres avant lui ce rapport si particulier, est empreint des qualités qu’on lui connaît : sensibilité, nostalgie, acceptation de l’inévitable, sentiment de l’irréversibilité des choses et de leur caractère fortuit.

Ce récit autobiographique est également le portrait d’un pays, le Japon (où, comme dans les illustrations proposées, tradition et modernité se côtoient), la trajectoire personnelle étant indissociable du destin national, l’histoire privée indissolublement liée à l’Histoire...
« Un fragment anonyme de l’histoire »
Les références y sont constantes à l’écriture puisque Murakami père a été un grand poète, auteur de très beaux haïkus.
« Un jour, il a organisé une excursion dans les montagnes de Shiga, là où se trouve le temple Ishiyama. Nous nous sommes arrêtés dans un vieil ermitage où, dit-on, le poète Bashō avait séjourné un certain temps. Là, mon père a animé un atelier de haïkus. Cette scène, qui s’est déroulée durant un après-midi, subsiste, je ne sais pas très bien pourquoi, claire et vivante, dans ma mémoire. »
Des poèmes-cris époustouflants dans un monde où l’on n’avait pas le droit de s’ériger contre la guerre…
« Oiseaux qui migrent
Ah, où vont-ils
Vers mon pays sans doute
Être un soldat être un moine
Les mains jointes en prière
Et rejoindre la lune »
« Voilà ce qu’est l’histoire : une réalité froide et unique parmi une myriade d’éventualités. L’histoire n’appartient pas au passé. C’est quelque chose qui coule comme du sang chaud et vivant à l’intérieur de la conscience ou de l’inconscient et qui, inévitablement, se transmet à la génération suivante. »
« les résultats dépassent les causes, les absorbent, les neutralisent. »
Murakami part d’un souvenir frappant de jeunesse pour rédiger ce texte, pour notre plus grand plaisir. Il insiste sur le fait qu’il s’agit d’ordinaire, lui qui nous a habitués à l’extraordinaire :
« Il s’agit plutôt de scènes parfaitement ordinaires de la vie de tous les jours. »
C’est à partir de ce quotidien ténu, de ces observations « minuscules », de ces micro événements, que l’auteur tisse la trame de ce témoignage plein de pudeur et de tendresse (on imagine bien ces deux-là, maladroits dans leur affection, côte à côte, se parlant peu – les mots sont employés ailleurs) et, comme dans ces brefs poèmes, par petites touches qui vont droit à l’essentiel. Ni reproches ni regrets, si ce n’est comme toujours peut-être de n’avoir pas osé, pas pu dire à nos disparus à quel point on les aimait.

L’étrange pourtant, comme toujours, n’est jamais très loin. Les thématiques chères à Murakami de la mort, du sens de la vie, de l’impuissance, de l’admiration, du mérite, de la filiation et du soulagement sont présentes. Les symboles, tels que la lune, nous rappellent aussi son œuvre immanquablement.
« (...) nous sommes tous le fruit du hasard, et (...) tout ce qui a eu lieu dans ma vie et dans celle de mon père a été accidentel.
Et pourtant, nous, les humains, ne vivons-nous pas en considérant comme la seule réalité possible ce qui n’est après tout que le simple fait du hasard ? Autrement dit, chacun de nous n’est qu’une goutte de pluie, anonyme parmi la multitude de gouttes qui tombent sur une vaste étendue de terre. Juste une goutte. Une goutte unique, qui possède son individualité, mais qui peut être remplacée. Et chacune de ces gouttes a ses propres sensations, elle a sa propre histoire et elle a la responsabilité de transmettre ce dont elle a hérité. Nous ne devons pas l’oublier. Même si nous perdons notre moi individuel pour être englobés, effacés dans un collectif. Je devrais plutôt dire précisément parce que cette individualité est remplacée par du collectif. »
Une plongée somptueuse dans le vide – et le trop-plein – laissé par l’absence, irrémédiable puisque même « les souvenirs ne sont pas fiables ». Cet abandon, posé dès le titre, est irrémissible.
Et pourtant, quelque chose reste, qui apporte une certaine sérénité.

Un texte puissant, tout en douceur et profondeur qui nous parle et nous touche. Un grand Murakami.

#HarukiMurakami #NetGalleyFrance

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Tout commence par une anecdote, une histoire vraie en fait, un moment passé avec son père : ce dernier avait décidé de se débarrasser du chat en l’emmenant assez loin, pour l’abandonner sur la plage, au grand désarroi de l’enfant. Ô surprise, en arrivant à la maison, le chat les attendait, il avait réussi à revenir avant eux. Abandonner un chat ! choquant, mais on sait la lace qu’occupe les chats dans l’œuvre comme dans la vie de l’auteur !

"Il y a toujours eu des chats à la maison. Je crois que nous vivions heureux avec eux. Pour moi, ils ont toujours été des amis merveilleux. Étant fils unique, mes compagnons de jeu les plus précieux étaient les livres et les chats."

Haruki Murakami nous propose un court texte (environ quatre-vingt pages) où il raconte son père décédé, sa relation difficile avec lui, les sentiments que l’on éprouve et que le cache par pudeur, l’ombre tutélaire qui plane au-dessus de nos têtes lorsque la personnalité de l’un semble plus forte que l’autre, rendant difficile l’aptitude à être un adulte à part entière.

Il retrace d’abord le parcours : son père a fait des études pour être prêtre bouddhiste puis a réussi, à force de travail, à intégrer l’université impériale, après un concours difficile. Il a été mobilisé à trois reprises au cours de ses études, dans des combats lointains où beaucoup de ses camarades ont laissé leur vie. Il leur rend hommage chaque matin en récitant des sutras devant un autel qu’il leur a consacré.

Haruki Murakami revient sur la rencontre et le mariage arrangé entre son père et sa mère, mariage qui s’est quand même caractérisé par une entente entre eux, un respect mutuel à défaut d’amour fort ou de tendresse. Son père était professeur de japonais lorsque leur unique enfant est né en 1949, à Kyoto.

S’il savait que son père était un excellent professeur, spécialiste des haïkus, du poète Bashô, il ne se Haruki n’avait vraiment conscience de l’admiration que lui vouaient ses élèves. Il s’en est rendu compte seulement en voyant qu’ils étaient nombreux à assister à son enterrement. I fait souvent allusion à un recueil de haïkus, cher à son père : l’anthologie « les mots de saison » qui était peut-être pour lui aussi précieuse que la Bible pour les chrétiens.

L’auteur nous propose une autre réflexion, en revenant sur le passé de son père: se celui-ci avait réussi sa vie comme il le désirait au départ, aurait-il rencontré et épousé la même femme et quid de Haruki?et par voie de conséquence, à quoi tient notre existence?

Les relations entre le père et le fils, qui n’étaient déjà pas très chaleureuses (doux euphémisme !), se sont distendues au fil des années, et Haruki s’est éloigné, ils ne se sont vus que rarement, et ce qui ne s’est pas construit laisse un vide, sinon des regrets. Il s’est toujours senti inférieur à ce père, doué pour les études alors que lui-même ne s’y intéressait guère. On remarque quand même au passage, qu’il est devenu, sinon professeur reconnu spécialiste en poésie, un écrivain lui aussi reconnu, donc deux domaines qui se rejoignent.

Pour la petite histoire, Haruki Murakami nous propose aussi dans ce livre l’histoire d’un chaton qui a voulu grimper très haut dans un arbre et n’a pas pu en redescendre, paralysé par la peur ; quand l’homme veut tutoyer les étoiles, ne risque-t-il pas de se brûler les ailes comme Icare ? l’anecdote sert de base à des réflexions plus philosophiques…

Lorsque l’auteur évoque la guerre et les ravages que celle-ci opère sur les hommes, sur leur mental comme sur leur physique, imprégnant à jamais leur présent et leur avenir, comment ne pas faire un parallèle avec ce qui se passe en Ukraine ces derniers jours quand un esprit dérangé, paranoïaque décide qu’il a droit de vie et de mort sur un autre. Comment ne pas penser à Hiroshima et Nagasaki et à tous les ravages engendrés sur plusieurs générations…

Il s’agit donc d’un texte court, mais très intense, que l’auteur a illustré d’images superbes, à la manière des estampes, et qui permet de connaître Haruki intime, humain avec ses forces et ses faiblesses. J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à lire ce texte, car il s’agit d’un auteur que j’aime beaucoup, que j’ai découvert avec le sublime « Kafka sur le rivage », gigantesque coup de cœur il y a quelques années, qui me surprend toujours et dont, fort heureusement il me reste encore pas mal de romans à lire.

Je mettrais peut-être un petit bémol,: quatre-vingt pages, c’est un peu juste j’aurais aimé en apprendre davantage sur le père de l’auteur. Mais, c’est vraiment un tout petit bémol. J’ai lu la version numérique, mais je pense me le procurer pour pouvoir profiter pleinement des « images » dont la douceur évoque aussi certains tableaux d’un peintre que j’aime beaucoup : Edward Hopper.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond qui m’ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume de son auteur.

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Abandonner un chat met en scène les souvenirs de l’auteur Haruki Murakami, et plus particulièrement ses souvenirs concernant son père. Certaines anecdotes sont légères et d’autres plus dures, mais elles sont toutes émouvantes et le lecteur ressent l’amour et l’admiration d’un fils pour son père. Le texte est court, on pourrait même dire qu’il va droit au but, son authenticité est flagrante. L’écriture est sobre, sans effusion sentimentale, et pourtant, l’histoire est touchante. Les illustrations qui ponctuent le récit ajoutent de l’émotion et sont plaisantes à regarder. Je vous recommande cet essai si vous êtes déjà familier des œuvres de Murakami. C’est un très bel hommage à son père.

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Dans Abandonner un chat, Haruki Murakami rend hommage à son père, Chiaki Murakami, décédé quelques années plus tôt. Le titre est tiré de l’un de ses souvenirs que l’auteur japonais détaille dans les premières pages du livre.

Abandonner un chat est un livre très court et illustré. Les illustrations représentent certaines scènes décrites parmi les souvenirs de Haruki Murakami, elles sont très belles et pleines de poésies. En relatant ses souvenirs, Haruki Murakami concède que sa mémoire ou ce que l’on lui a raconté quand il était enfant, n’était peut-être pas fiable ou la réalité. Parfois il a effectué des recherches afin de clarifier les choses.

A travers Abandonner un chat, on se rend compte que l’auteur japonais n’était pas très proche de son père. Ainsi en effectuant ses recherches autour des souvenirs flous sur son paternel, Haruki Murakami découvre lui-même, en même temps qu’il la partagera avec ses lecteurs, l’histoire de son père.

La guerre est très présente dans ce livre. Rien d’étonnant puisque Chiaki Murakami a été mobilisé trois fois. Quand on voit la proportion que prend la guerre dans ce livre, on pourrait presque penser qu’il ne s’agit d’un livre que sur ce thème. Néanmoins, dans les dernières pages, ce choix est expliqué par l’auteur et nous comprenons parfaitement son insistance.

Loin de ses romans fantastiques, Haruki Murakami signe ici une part de biographie mais aussi d’autobiographie. En effet, c’est en explorant l’histoire de Chiaki Murakami que nous explorons également une partie de l’histoire de Haruki Murakami.

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