Les Intrépides

Un petit immeuble parisien, avec une minuscule cour et un banc de pierre… Quatre appartements, quatre familles de locataires qui, un jour, reçoivent un courrier : l’immeuble va être vendu, probablement rasé pour construire du neuf, plus chic et plus cher, et ils vont devoir déménager.
Valérie et Raoul, le narrateur principal, Suzanne, Bastien et sa compagne, Dave : ils ne se connaissent pas, n’ont absolument rien en commun, pas les mêmes aspirations, ni les mêmes contraintes, et pourtant, ils vont se retrouver avec le même but : empêcher la vente pour pouvoir rester.
Je n’en dirai pas plus sur les protagonistes (voir le résumé de l’éditeur), car vous avez déjà les ingrédients principaux de ce roman à tendance
 « feel-good » : des personnages différents voire antagonistes qui sont obligés de se côtoyer, de s’allier même pour atteindre un but commun, et au final se découvrir des affinités.
Rien de bien nouveau donc, surtout pour moi qui ne suis pas fan de ce genre de trame sans surprise. Mais alors, pourquoi j’y reviens régulièrement ?
C’est un peu un mystère pour moi, certainement pour le côté de moi même qui a envie d’avoir foi en l’humain et en sa capacité à s’unir dans l’adversité plutôt que de se combattre.
Ensuite parce que je suis persuadée que ce genre de thème peut donner de bons romans, comme j’avais aimé à l’époque « ensemble c’est tout », d’Anna Gavalda. Le problème vient souvent de la standardisation des histoires.
Hervé Commère, surtout connu pour ses romans policiers, échappe, je trouve, à cet écueil, par une narration un peu désabusée, avec des développements plus inattendus, voire déjantés, et une fin moins convenue. En tout cas, on passe un bon moment.
Ce roman trouvera son public parmi les feel good amateurs, mais peut-être pas que…
Merci à l’éditeur et à NetGalley pour cette lecture.