Sugar Street
par Jonathan Dee
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Date de parution 9 févr. 2023 | Archivage 24 mars 2023
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Résumé
Effacer toute sa vie, jusqu’à son nom, pour tout recommencer. Un homme fuit son passé pour vivre au plus près de sa vérité.
Sans nom ni visage, un homme fuit son passé avec 168 548 dollars cachés dans sa voiture. Son but : une vie plus simple, loin de tous les privilèges qui ont construit son identité.
Arrivé dans une ville inconnue, il loue un studio auprès d’Autumn, une femme étrange. Chacune de leurs rencontres est marquée par une méfiance mutuelle. Petit à petit, l’argent, comme un sablier qui s’égrène, se tarit.
Réflexion sur le monde moderne et ses dérives, Sugar Street peut se lire comme une réécriture urbaine de Walden de Thoreau.
Effacer toute sa vie, jusqu’à son nom, pour tout recommencer. Un homme fuit son passé pour vivre au plus près de sa vérité.
Sans nom ni visage, un homme fuit son passé avec 168 548 dollars cachés dans...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782365697606 |
PRIX | 21,00 € (EUR) |
PAGES | 208 |
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Chroniques partagées sur la page du titre
La solitude, l'effacement social, la peur, la folie… Il y a un peu de tout ça dans le dernier roman de Jonathan Dee.
Où peut-on se cacher lorsqu'on fuit sa propre vie, que l'on souhaite effacer chaque trace et ne plus en laisser aucune ?
Que fait-on aussi de son bagage, de ce que l'on porte avec soi ?
Cela peut être de l'argent (car notre protagoniste ne fuit pas les mains vides), mais aussi le deuil de sa vie passée et des personnes qui en faisaient partie.
Ce livre tourne autour des émotions et actions que suscite cette solitude qui impose un dénuement complet (mais est-ce possible lorsqu'on transporte un butin ?).
Notre fugitif va donc atterrir à Sugar street pour tourner une page qu'il ne pourra pas vraiment oublier.
Sugar street semble être le lieu de rencontre de beaucoup de misère humaine. Ceux qui résident ici ne semblent jamais être suffisamment du bon côté, méprisés, ils sont eux aussi les victimes d'un enfermement social (sauf qu'eux, ils ne l'ont pas choisi).
Et puis, il ne profite même pas de son argent même quand il voudrait faire "le bien" : il ne peut pas le faire puisque chaque pore de sa peau, chaque jour qui passe, il le dédie à cet effacement.
Il n'est pas sans humanité, sauf que la solitude pousse à la cogitation, et la cogitation à la folie…
Voilà comment il s'est finalement enfermé dans sa propre cellule.
Un page-turner américain comme je les aime (et je lui pardonne cette offense en début de roman "Kerouac, toute cette merde…".)
Il y a longtemps, j'ai lu Jonathan Dee "Les privilèges" et ses autres romans dont je garde de bons souvenirs.
J'étais donc très curieuse de découvrir ce nouvel opus de l'auteur sur une Amérique dont il y a toujours tant a dire.
Peut-on devenir un inconnu : fuir sa vie passé et tout recommencer ?
C'est l'histoire d'un homme qui veut disparaître des radars et ne laisser aucune trace, pas facile de nos jours avec le tout numérique, le traçage, les empreintes.
C'est un homme qui veut réapprendre autrement à se reconnecter à l'essentiel, en se déconnectant de toute la modernité. Il a tout quitté et il est parti avec un paquet d'argent, de quoi subvenir à son périple et pour moi lectrice, de quoi me poser mille questions. D'où vient cet argent ? Que fuit-il ? qu'a-t-il fait ? Il finit par élire domicile à Sugar Street, chez une femme Autumn qui loue une chambre. Les ennuis vont commencer.
Le roman dont le propos nourri, est tout à fait convainquant et fait réfléchir, est toutefois un chouia trop impersonnel. L'homme n'est jamais nommé, il donne des faux noms quand il est obligé de le faire, mais c'est bien joué de la part de l'auteur de jouer sur l'identité, sur le côté inconnu. Mais j'aurais aimé avoir encore plus de détails sur l'histoire de cet homme et aussi d'Autumn, même si c'est un personnage secondaire. Je m'attendais un road movie à l'américaine, donc je reste un peu sur ma faim.
D'autres thématiques sont abordés comme l'immigration, la gentrification, la paupérisation, le racisme, les clivages ancestraux de population noir-blanc. Donc sans aucun doute un livre riche et assez engagé. A découvrir !
Un homme fuit sa vie. Il a un peu plus de 160 000 dollars en poche, cela devrait lui suffire pour tout recommencer. Il détruit ses papiers d'identité, abandonne tout ce qui peut permettre de l'identifier. Il a choisi de se fondre dans la masse d'une ville moyenne. Il loue une chambre meublée auprès d'Autumn, une femme assez étrange. Ses journées sont consacrées à ne pas être visible aux yeux des autres.
On ne comprendra que tardivement pourquoi l'homme fuit, ce qu'il fuit....Et au final, si c'est un peu frustrant au début de ne pas saisir le pourquoi de cette fuite, on se laisse vite au final embarquer sur l'organisation de cette disparition, à quel point c'est compliqué dans ce monde moderne, à quel point il est dur de se tenir si proche des autres sans créer de lien...
J'ai bien aimé cette lecture, qui entraine plus de réflexions que ce que j'avais imaginé.
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Lina Bengtsdotter
Fiction (Adulte), Littérature générale, Policier & Thriller