Les Nuits que l'on choisit

C’est une lecture différente dont je vous parle aujourd’hui, Elise Costa est chroniqueuse judiciaire et nous raconte ici la façon dont cette envie de raconter les crimes, les meurtres et les souffrances lui est venue. C’est pourtant une chroniqueuse bien différente de ce que l’on rencontre habituellement, elle s’attarde en effet sur les meurtriers avec un regard différent, elle semble tenter de comprendre et de leur apporter une certaine âme. Comment en sont-ils arrivés là, elle nous donne les éléments que ses années passées dans les tribunaux lui ont apportées, les raisons de passer à l’acte.

A partir de là, elle peut nous raconter avec ses mots et les notes précises qu’elle a écrites durant les heures de procès, les faits et les raisons qui y ont amenées les victimes et leurs bourreaux. Les victimes n’en sont pas toujours, mais celui qui tue reste celui dont on attend les réponses, celui qui doit payer. Elise Costa nous propose une lecture passionnante que j’ai dévorée en quelques heures, son regard sur ces crimes est différent sur bien des points de vue.
Certaines affaires, certains procès dont elle nous raconte les minutes, nous marquerons plus que d’autres car ils touchent à ce qui nous est propre, ils réveillent notre sensibilité, ils nous amènent même quelques fois pour ne pas dire souvent, à comprendre ce moment où tout bascule, cet instant où l’ont pense que la seule solution est là.

Les meurtres et terribles faits divers ne se déroulent pas que dans l’imagination des grands écrivains policiers, ils sont malheureusement monnaie courante, dans chaque coin de notre beau pays. L’auteure ne les banalise pas, elle donne la parole aux souvenirs, aux intentions à travers les heures qu’elle leur a consacré, elle rend une dimension humaine à tout cela et tente de nous donner une clef supplémentaire pour comprendre et pour se détourner des pièges tendus par la vie et par des relations toxiques, qui nous détruisent.

Cette lecture amène aussi une réflexion sur la presse et sur la façon dont sont souvent traités de tels événements, elle remet dans son contexte les éléments que les magazines et émissions de télévision, nous apportent et les raisons qui les motivent…

Une lecture passionnante et qui apporte un regard neuf, merci à @netgalley

Élise Costa nous emmène dans les palais de justice, aux côtés d'avocats et criminels qui ont parfois commis le pire. Elle nous invite dans un cheminement pour essayer de comprendre ce qui les a poussé à commettre certains actes avec une écriture fluide à laquelle on s'accroche facilement.
Même si nous ne sommes pas fans des séries policières ou des faits divers, ce livre est très intéressant.

Journaliste, Elise Costa est devenue chroniqueuse judiciaire un peu par hasard, mais dès son premier procès d’assises, elle s’est passionnée pour les affaires criminelles, des plus médiatisées aux plus « anonymes ».
Parcourant la France des palais de justice, elle assiste aux audiences, bloc-notes sur les genoux, à l’affût des détails anodins ou à peine perceptibles, mais tellement révélateurs, à ses yeux, de la personnalité des accusés ou des témoins, des juges ou des avocats, des enquêteurs ou des autres journalistes.
Ses chroniques ne sont pas de simples comptes-rendus d’audience, Elise Costa cherche, dans les déclarations, les silences, les attitudes des uns et des autres, les nuances, les failles, les doutes qui les habitent. Parfois, elle entre en contact avec l’entourage des accusés ou des victimes, faisant toujours preuve de beaucoup de respect et d’empathie à leur égard, loin de tout voyeurisme. Elle rend compte de tout cela en s’interrogeant sur la société, le monde de la justice, l’humanité ou la monstruosité des accusés, sur le bien et le mal, sur le métier de journaliste, sur elle-même et sa propre façon de travailler.
Si les passages sur les questionnements personnels de l’auteure m’ont assez peu intéressée, les chroniques judiciaires sont, pour leur part, fascinantes quant à ce qu’elles révèlent de l’être humain lorsqu’il est confronté à la violence et à la mort.

J'ai découvert Elise Costa il y a quelques années avec les podcasts "Fenêtre sur cour" d'Arte Radio, puis ses articles de fond sur Slate. 

Alors quand j'ai vu cet ouvrage parmi les propositions de NetGalley, je n'ai pas hésité une minute. 

Et je me suis régalée avec ce document qui rappelle certaines des affaires célèbres de ces dernières années, comme celle de la joggeuse de Bouloc, mais aussi le cheminement d'Elise Costa, la façon dont elle est devenue chroniqueuse judiciaire. 

Un ouvrage sur l'écriture, sur les palais de justice, sur la confrérie des chroniqueurs au long cours, à distinguer des journalistes qui passent, cueillent le verdict et s'en repartent. 

Un ouvrage que je recommande vivement à tous ceux qui aiment les émissions judiciaires d'Au bout de l'Enquête à Faites entrer l'accusé, et plus largement aux amateurs de romans policiers, car on voit, là, que la réalité peut dépasser la fiction ! 

Je remercie vivement NetGalley et les Editions Marchialy qui m'ont fait parvenir cet ouvrage.

#LesNuitsquelonchoisit #NetGalleyFrance

“Après en avoir délibéré, la cour vous déclare coupable des faits qui vous sont reprochés”. Je connaissais Elise Costa via son podcast de chroniques judiciaires “Fenêtre sur Cour”, que j’appréciais beaucoup. “Les nuits que l’on choisit” m’a donné envie d’aller plus loin que la chronique : Elisa Costa nous introduit dans son entre, son processus de réflexion et d’écriture, les journées entières à la Cour d’assises à capter l’émotion des justiciables et ces nuits à les retranscrire. L’auteure rend chaque affaire évoquée plus humaine, chaque personne citée (re)devient un homme à part entière avec son histoire propre, bien loin de ce que la réalité judiciaire représentait pour lui avant d’en arriver là. Si vous aimez les gens, écouter leurs histoires et comprendre pourquoi et comment ils agissent, je ne peux que vous recommander de lire cet ouvrage empreint d’humanité et de sincérité sur la justice des hommes et le processus d’écriture du chroniqueur judiciaire.

Publier sur les liens ci-dessus.

Les nuits que l'on choisit
Elise Costa

Mon avis :
Je remercie les éditions Machialy et Netgalley pour l'envoi de ce sp.

Journaliste judiciaire, Elise Costa nous explique comment elle gère ses émotions face à toutes ces affaires terribles lors des procès !
Elle nous décrit ce qu'elle voit ce qu'elle entend et comment elle arrive à passer à autre chose. Elle recherche toujours la part d'humanité, elle pense à la famille des assassins, aux parents surtout.
Elle ne nous montre pas comment ils ont fait ça, mais qu'est-ce qui a fait que...

Rien de glauque et pourtant une scène m'a bouleversé et hérissé les poils tellement elle était puissante, à la mesure de la douleur ressentie par la victime...
Elle a assisté à des procès très connus des médias comme Troadec, Sophie Massala, Lelandais, Fourniret!

J'ai appris que les avocats pouvaient avoir peur de leur client, les commandants de police pouvaient être terrifier de passer à la barre pour témoigner de leur enquête.
Que parfois la justice préférait condamné un homme sans certitude plutôt que de reconnaître leurs erreurs...

Un documentaire qui se lit comme un roman, poignant sans jugement...

Une phrase que je retiens : les monstres n'existent pas, ce sont les humains qui ont des comportements monstrueux.
Excellente lecture.
Je le recommande sans hésitation.

Une livre que j'ai beaucoup apprécié et que je vais soumettre au vote du jury des médiathèques dont je fais parti pour les achats du trimestre à venir.

* Dans ce livre, Élise, chroniqueuse judiciaire, nous dévoile les coulisses des affaires criminelles.
Elle sillonne les tribunaux de France, lors des affaires criminelles qui y sont jugées. Celles où la vie a basculé sans prévenir. Elle nous décrit son quotidien, celui d'assister aux cours d'assises, de savoir prendre son temps et d'être surtout à l'écoute.
Elle nous explique aussi que d'être chroniqueur (se) n'est pas juste écrire les faits, mais d'essayer de les comprendre, de trouver les failles, d'établir au plus juste la personnalité du tueur mais aussi celle des victimes.
"Ce que les chroniqueurs judiciaires voient n'est pas classé au patrimoine de l'Unesco. Ce sont les dégueulasseries des hommes, leurs faiblesses, l'odeur de leur sueur et leurs regards noirs."

Elle utilise régulièrement ses cours, ses notes afin de pouvoir être mieux préparée lorsqu'elle est confrontée à poser ses questions aux victimes ou aux témoins. Pour elle, si on veut s'approcher de la vérité, il faut déjà commencer à mettre des noms, des mots sur les actes passés. Comprendre la vie des gens, connaître leurs passions et savoir, du moins essayer de trouver qu'est ce qu'il y a bien pu se passer pour qu'une personne passe à l'acte.
Elle ira chercher les informations, les secrets, recueillir leur souffrance en rentrant dans leur intimité pour essayer de mieux les comprendre et d'être au plus près de la vérité.
" On grandit avec l'idée que les gens qui ont affaire à la justice sont des pauvres types ou femmes fragiles, mais c'est une légende."

Elle essaye au maximum de se retenir d'émotions mais elle compatit à leur douleur.
Bien entendu, elle n'a pas le pouvoir de faire basculer la balance judiciaire mais elle apportera un avis le plus objectif possible.
Elle évoque des affaires criminelles connues comme celle de Maëlys qui croisera son tueur Nordahl Lelandais lors d'un mariage, mais aussi "la démembreuse du canal"...

* Un récit fascinant, dur et fort en émotions, un livre choc qui nous raconte l'envers du décor.
Amateur de true crime c'est pour vous.

Merci aux éditions marchialy pour cette découverte.

Pour les fans de faits divers !

Mi chroniques judiciaires, mi questionnement personnel, l'ouvrage d'Elise Costa nous emmène d'histoires criminelles en témoignages, tout en cherchant à repenser la violence, l'être humain et les responsabilités de ces derniers face à leur crime.