L'école aux oiseaux
par Claire Beams
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Date de parution 11 mai 2023 | Archivage 2 oct. 2023
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Résumé
Une école de filles. Voilà ce que Samuel Hood, philosophe et essayiste visionnaire, souhaite créer dans sa ferme isolée. Avec l’aide de David, son disciple, il compte forger une nouvelle génération de femmes instruites et capables de réfléchir par elles-mêmes. Une idée révolutionnaire, dans la Nouvelle-Angleterre du XIXe siècle. Sa propre fille a de sérieux doutes. Son éducation non conventionnelle ne l’a-t-elle pas laissée en marge de la société ?
Caroline accepte pourtant d’enseigner la littérature aux huit adolescentes. Mais très vite, celles-ci commencent à manifester des symptômes étranges. Sans parler des mystérieux oiseaux rouges qui
envahissent la campagne environnante... Alors que les hommes continuent de dicter leurs règles, Caroline devra défier tout ce qui a jusque-là régi sa vie et son corps pour se sauver et sauver ses jeunes protégées.
Une école de filles. Voilà ce que Samuel Hood, philosophe et essayiste visionnaire, souhaite créer dans sa ferme isolée. Avec l’aide de David, son disciple, il compte forger une nouvelle génération...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782258203778 |
PRIX | |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Samuel, écrivain veuf, vit avec sa fille d'une petite trentaine d'années, Caroline. Avec l'aide d'un disciple, David, ils vont créer une école de filles, moins d'une dizaine pour commencer, afin de montrer à la société du XIXe siècle que les femmes ne sont pas moins capables d'être instruites et de penser par elles-mêmes que les hommes, que leur rôle ne se résume pas a coudre, repriser, procréer et élever les enfants.
L'idée est précurseuse, innovante et fonctionne très bien jusqu'au moment où une étrange maladie contagieuse fait son apparition parmi les femmes vierges de la maisonnée. Quel genre d'épidémie est-ce ? Maladie physique ? De l'âme ? Quel est le rôle de ces drôles d'oiseaux rouges inconnus qui arrivent dans les environs ? Et que vient faire Eliza, jeune élève à la recherche de vérités sur son passé en lien avec Samuel ?
Beaucoup de questions vont se poser tout au long de ce livre, étouffant, écœurant par moment tant l'histoire est prenante. Il est profond, violent au moment de la tentative de guérison des contaminées, et fait réfléchir non seulement les jeunes élèves mais également le lecteur. Tous les personnages ont une part d'ombre, cachent des choses ou n'en assument pas d'autres, c'est une sorte de huis-clos qui mériterait d'être mis à l'écran.
Ce premier roman, très travaillé, est une belle decouverte.
En lisant « L’école aux oiseaux », j’ai pensé au film d’Hitchcock « Les oiseaux ». Parallèle facile en raison du nom me direz-vous… mais non, il y a plus que cela.
Une sorte de mal être qui s’installe quand des oiseaux rouges, dénommés « cœurs palpitants » s’installent et envahissent l’espace, ont des comportements bizarres, construisent des énormes nids et auraient dû migrer et quitter ces lieux il y a longtemps.
Une école de filles, révolutionnaire selon son créateur, est ouverte dans ces lieux pour former les jeunes femmes à penser par elles-mêmes. Quelques-unes seulement au début, qui seront formées à cette nouvelle méthode. Et puis, un mal progressif s’installe, se propageant petit à petit à ces filles…. Un mal qui se dénote par sa couleur rouge… comme les oiseaux.
Un médecin est appelé, qui utilisera des méthodes peu orthodoxes pour soigner ces jeunes filles.
Tout l’intérêt de ce roman réside à mon sens dans l’ambiance mise en place par l’autrice. Un sentiment de mal être, que quelque chose ne tourne pas rond, sans savoir si c’est le lieu, l’histoire de la famille, la personnalité des filles-élèves ou les oiseaux qui nous dérangent.
Un roman dont on ne sort pas indemne !
Ma note : ⭐️⭐️⭐️⭐️/5
Dès l'instant où il m'a fallu mettre ce livre en rayon, la couverture m'a interpellée, de même que le résumé : au XIXème siècle, Samuel Hood, philosophe visionnaire, décide de créer sa propre école pour filles. Son ambition est de prouver que ces jeunes filles, plutôt que de se cantonner aux tâches des femmes, sont capables d'apprendre les mêmes matières que les hommes - sciences naturelles, mathématiques, etc. Samuel sait qu'il ne se trompe pas : il a élevé sa propre fille, Caroline, de cette façon. Elle enseignera d'ailleurs à ses côtés. Or, à mesure qu'avancent les mois, de mystérieux oiseaux pourpres font leur apparition, et les élèves développent d'étranges symptômes.
Le roman m'a tout de suite happée, j'en ai adoré l'écriture autant que l'histoire, qui progressait à un rythme tranquille et permettait de développer chaque personnage, son histoire, sa façon de penser. Je me suis surprise à savourer les passages où chacun discutait de la manière dont il envisageait tel ou tel problème, et quand les soucis ont commencé à arriver dans cette petite école, la tension qui s'est installée est très vite devenue palpable. Certains passages dérangeants alourdissent l'atmosphère au fur et à mesure, au point qu'on se sent aussi nerveux que les personnages.
Mon seul regret est que certaines des questions que je me posais n'ont pas trouvé de réponse, si bien que j'ai éprouvé une petite déception à la fin de l'histoire, que j'ai pourtant dévorée.
En bref, la lecture fut très agréable, je la recommanderais pour sûr, mais pas je pense que ce ne sera malgré tout pas le premier livre qui me viendra en tête si je dois en proposer un.
Un premier roman très original digne de ceux de Margaret Atwood ou d'Octavia Butler !
"L'école aux oiseaux" (dont le titre original est "The illness lesson") est un roman qui traite du thème du féminisme se heurtant à l'ordre patriarcal dans la Nouvelle-Angleterre du 19ème siècle. Je remercie les éditions @pressesdelacité et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de le découvrir.
La scène s'ouvre en 1871, à Ashwell dans le Massachusets, Samuel Wood, philosophe et essayiste visionnaire, souhaite créer une école de filles adolescentes dans sa ferme isolée avec l'aide de son disciple, David Moore et de sa fille, Caroline âgée de 29 ans. Son but est de forger une nouvelle génération de femmes instruites, capables de réfléchir par elles-mêmes.
Cette idée est assez révolutionnaire pour l'époque. Même Caroline, qui a reçu cette éducation non conventionnelle, se demande si elle est vraiment bénéfique car elle semble l'avoir laissée en marge de la société. Elle accepte cependant de suivre son père dans cette expérience en enseignant la littérature à huit adolescentes. Mais, bientôt celles-ci manifestent d'étranges symptômes...
Un mal mystérieux semble contaminer ces jeunes-filles alors que des oiseaux rouges appelés "Cœurs palpitants" envahissent peu à peu la campagne environnante. Quand Samuel décide de faire appel au Dr Hawkins, Caroline se rebelle contre ces hommes qui veulent dicter leurs règles. Parviendra-t-elle à défier l'ordre patriarcal pour sauver ses jeunes protégées ?
Ce roman est composé de vingt chapitres assez courts, ce qui donne du rythme et cela permet d'avancer rapidement dans le récit. L'atmosphère est assez inquiétante dès le début avec l'apparition de ces oiseaux rouges de mauvaise augure. Ce huis-clos devient de plus en plus oppressant au fil des pages, créant un sentiment de malaise croissant, comme si ces jeunes filles restaient prisonnières de leur corps de femme.
L'intrigue est prenante et s'apparente un peu à une fable grâce à la symbolique qui se cache derrière ces oiseaux rouges menaçants. Le portrait psychologique détaillé du personnage complexe, plutôt énigmatique, d'Eliza est très réussi. J'ai trouvé Caroline trop passive et rêveuse au départ, mais elle finit par s'affirmer à la fin en s'éloignant de l'autorité paternelle.
Ce que j'ai le plus aimé, c'est la prose poétique de l'autrice qui rend la lecture très agréable. Grâce à une plume sensible et délicate, l'autrice dénonce les abus du système patriarcal avec beaucoup de finesse. Un premier roman que je recommande à celles et ceux qui aiment le style d'Octavia Butler ou de Margaret Atwood !
La couverture a irrémédiablement attiré mon œil, impossible de résister à l’envie de lire L’école aux oiseaux 🐦 de Claire Beams. Telle Alice, j’ai été happée littéralement au creux de ce nid de cœurs palpitants, aux protubérances monstrueuses, au bord du précipice de la folie des hommes. Derrière la métaphorique école de jeunes filles de l’illustre Samuel Hood, de sa fille Caroline et de son disciple David, se tisse inextricablement une fable autour de 2 pôles que sont l’éducation et l’hystérie, sous le regard de verre de ces oiseaux rouges, une nouvelle espèce que la mère de Caroline nommait les cœurs palpitants mais que la science nomme désormais Aphelocoma rubinus. C’est à l’éclosion de cette école du cœur palpitant que nous assistons, à l’arrivée de ses élèves, sept jeunes filles plus une, Eliza Bells, dont la particularité est d’être la fille de Miles Bells, auteur du roman Le Verre obscurci, roman banni de la maison de Samuel Hood. Il s’avère que Miles a côtoyé Samuel et que les personnages de son roman mettent en scène de manière à peine voilée mais caricaturale, la famille Hood, Anna, la femme de Samuel est devenue Louisa, une jeune femme d’une incroyable beauté quand son mari, Samuel, se reconnaît sous les traits du méchant de l’histoire, Abner. Quand Caroline accepte de compter parmi leurs élèves la jeune Eliza, mettant son père devant le fait accompli, celui-ci est pris au dépourvu. Les jeunes filles, entourées de leurs trois enseignants, commencent alors leurs cours dans la vieille grange où leurs pupitres sont rangés en cercle. Eliza semble avoir une réelle emprise sur les autres, elle leur fait lire Le Verre obscurci, et leur attitude commence à changer, comme si une mystérieuse maladie couvait dans ce nid offert par les Hood… L’ambiance de Rebecca ou des Oiseaux de Daphné du Maurier fusionne avec la sororité et à la jeunesse des Sorcières d’Akelarre, dans une langue savoureuse portée par une onomastique que l’on se plaît à décrypter tout comme les symboles.
Etats-Unis, 19eme siècle. Samuel Hood est un intellectuel qui n'a qu'un rêve, former les pensées des jeunes élèves. Il a déjà échoué une fois, des années en arrière, avec une école qui fut un désastre. Des années plus tard, il demande à sa fille Caroline et à David, un jeune scientifique, de renouveler l'expérience avec une école pour jeunes filles. Il veut éduquer leur esprit comme on le fait pour les garçons. L'école démarre avec huit élèves, les résultats semblent vite être là. L'école s'appelle l'école des Coeurs Palpitants, du nom des drôles d'oiseaux rouges qui rodent autour de l'école....Après quelques mois, les jeunes femmes commencent à développer d'étranges symptômes...Le groupe semble atteint et les professeurs doivent faire des choix...
Je ne sais pas si j'ai très bien résumé cet étrange livre. Je ne sais pas si il se résume bien. Ce n'est pas qu'une intrigue. C'est surtout une ambiance que l'auteur arrive à installer, une tension qu'elle fait monter au fur et à mesure, et le personnage de Caroline est le parfait thermomètre de cette ambiance. Elle interroge le lecteur de la même façon que lui s'interroge...
J'ai lu des critiques négatives sur la traduction de ce livre....Pour ma part je n'ai rien à redire, j'ai été ferré et happée d'un bout à l'autre, totalement hypnotisée par cette ambiance pesante que l'auteur installe...J'ai trouvé beaucoup de qualité à ce livre qui est tout sauf un roman de gare...Je ne manquerai pas de suivre cettte autrice...
Si, comme moi, vous cherchez un roman hors des sentiers battus, êtes amatrice de récits du 19ème siècle à l’ambiance un peu mystérieuse, alors « L’école aux oiseaux » devrait vous plaire.
La naissance de cette nouvelle école des femmes se situe à l’ombre d’un récit antérieur, qui ne nous sera dévoilé que par allusions : celui de l’émergence puis du déclin, en seulement une paire d’années, d’une communauté atypique, « Birch Hill » au sein de laquelle Caroline a vécu et sa mère a trouvé la mort. D’elle et du groupe, il est question dans un roman polémique paru depuis. Son auteur, Miles Bells, maintenant mort et qui dans ses pages la présente à sa manière, faisait partie de cette petite collectivité. Eliza, sa fille, rejoint l’école sous l’œil inquiet et suspicieux de Caroline.
La présence des oiseaux rouges, venus d’on ne sait où et dont le comportement parfois étrange l’inquiète, contribue à l’ambiance oppressante des lieux telle que Caroline la ressent.
Celle-ci voit par ailleurs arriver avec un intérêt particulier David, jeune homme disciple de son père devant enseigner à leurs côtés. Sur lui comme sur tout ce qui l’entoure, elle porte un regard perspicace et critique, chargé du poids des connaissances déjà acquises au fil de son existence atypique mais déjà enclin à s’en affranchir. Les incidents et la manière dont les élèves, progressivement sous l’emprise d’Eliza, y réagissent, vont la pousser dans ses retranchements.
« L’école aux oiseaux », roman original et prenant, suit avec bonheur la lente évolution d’une jeune femme contrainte par des circonstances devenues odieuses à conquérir une liberté que son éducation lui avait soi-disant offerte : une réussite !
« L’école aux oiseaux »par Clare Beams
Samuel Hood, aidé de sa fille et d’un de ses disciples décide d’ouvrir une école révolutionnaire au sein de la Nouvelle Angleterre du XIXème siècle. Une école destinée à « modeler » les filles en femmes instruites et capables de réfléchir par elles-mêmes.
La 4ème de couverture laissait penser à un livre dans la veine de ceux de Margareth Atwood mais tel n’a pas été mon ressenti.
Le concept de départ d’un homme décidant d’éduquer des femmes à l’indépendance est déjà dérangeant mais pourrait être le postulat de départ d’un bon livre de science-fiction. Cependant, la suite du roman n’a ni queue ni tête. On y apprend que Samuel a déjà crée une sorte de secte de penseurs précédemment mais que cette tentative à été un échec sans que nous comprenions pourquoi.
Les huit filles de l’école se retrouvent progressivement atteintes de symptômes physiques étranges que personne ne peut expliquer. Le patriarcat revient alors en force pour dompter les symptômes et les jeunes filles se retrouvent aux prises avec un médecin abusant d’elles. Même la fille de Samuel se voit contrainte de céder au chantage de ce dernier.
Le sens du roman reste obscur et abscons même une fois terminé.
A part la violence de la misogynie mise en œuvre sous des concepts prétendument révolutionnaires, on ne saisit pas bien ce qu’à voulu exprimer l’autrice.
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