Sang d'encre

Retour au couvent où la vie des religieuses est pour le moins mouvementée ^^' Pour autant, j'ai préféré le tome précédent. Peut-être l'attrait de la découverte ? Toutefois, le personnage de Matea, que j'ai trouvé plus présent dans cet opus, m'a beaucoup touchée. C'est une jeune fille très touchante et j'espère voir d'autres histoires voir le jour avec ce personnage.

Merci à Netgalley et aux éditions Presses de la Cité pour cette lecture. J'ai entendu parler de ce roman sur les réseaux sociaux, et les différents avis ont piqué ma curiosité. Verdict.... 

On fait la connaissance des pensionnaires d'un couvent situé en plein Mexico. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces bonnes soeurs sont pour le moins surprenantes. Soeur Juana, en tête de gondole, aidée par sa servante Matéa et la novice Alina, va devoir démêler les fils d'une affaire pour le moins complexe. Car quand son ami astronome et théologien a disparu entraînant avec lui le frère de la novice, rien ne va plus. Leurs vies semblent menacer et les autorités tardent à réagir. 

Le gros point positif de ce roman à n'en pas douter ce sont ses personnages. Truculents à souhait, drôles mais sachant se montrer sérieux à l'occasion, ils permettent au lecteur de passer un bon moment de détente. Beaucoup d'humour dans cette plume où on sent une vraie maitrise. 

L'aspect historique également présente un très grand interêt, que ce soit dans la description des personnages, où se mélange réel et fiction, où encore dans la description de la société mexicaine du 17éme siécle. J'ai appris plein de choses et c'est bien l'essentiel. 

Enfin l'intrigue se tient parfaitement bien, même si je dois bien l'avouer j'ai eu un peu de mal au début. Mais passé les premières hésitations, seul le plaisir de la découverte est resté. 

Un bon moment de lecture estival pour moi.

Après "Mort au couvent", le premier tome de la série de polars historiques intitulée "les Mystères de Soeur Juana" de l'auteur mexicain Oscar de Muriel, "Sang d'encre" est le deuxième opus mettant en scène les enquêtes de Soeur Juana Inés de la Cruz au couvent de San Jeronimo qui n'est pas de tout repos. Je remercie les éditions @pressesdelacite et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de le découvrir avec grand plaisir.

L'astronome génial Don Carlos Siguenza y Gongora a disparu soudainement du jour au lendemain, ne laissant derrière lui que son sombrero ensanglanté dans la cour du palais royal. Est-ce à cause de cette comète maléfique, surgie du ciel en 1689, qui a causé une terreur sans nom dans les Amériques ? Ou bien à cause de ces manuscrits très controversés que cet érudit était enfin parvenu à faire publier, remettant en cause la prophétie sur les comètes ?

Soeur Juana, aidée de la novice Soeur Elena et de sa fidèle servante indienne Matea, comptent bien faire toute la lumière sur cette étrange disparition, quitte à s'attirer les foudres du puissant Archevêque Aguiar. L'affaire s'avère d'autant plus inquiétante que le frère d'Alina, Demian, parti à la recherche de son ami Don Carlos, demeure, lui aussi, introuvable... Décidément la vie cléricale ne manque pas de piquant à San Jeronimo !

J'avais beaucoup aimé le premier tome de cette série de romans historiques mêlant habilement faits réels et fictifs, et ce deuxième opus est tout aussi réussi. Les faits réels donnent de la vraisemblance et de la crédibilité à l'intrigue, ce qui permet de s'instruire tout en se distrayant.

Le ton humoristique, la plume fluide et le style vivant de l'auteur rendent la lecture très agréable. Malgré quelques longueurs au début, le suspense est bien présent à partir du dernier tiers jusqu'au dénouement. Le rythme va crescendo au fil des pages dévoilant peu à peu les énigmes à résoudre par les religieuses afin de découvrir la vérité.

La structure narrative alterne entre les points de vues des trois protagonistes : la poétesse Soeur Juana, l'herboriste Soeur Elena et la servante indienne Matea. Cette dernière joue un plus grand rôle en tant que messagère dans ce tome, alors que le premier était plus centré sur l'arrivée de Soeur Elena au couvent.

Je conseille ce roman à celles et ceux qui s'intéressent à la culture mexicaine dans les années 1690 où se mêlent les superstitions religieuses aux connaissances scientifiques limitées de l'époque. J'ai hâte de découvrir le tome 3 !

J’ai retrouvé avec grand plaisir Alina, Matea et Soeur Juana dans cette nouvelle enquête dans le Mexique du XVIIe siècle. L’auteur, avec une plume fluide et directe, nous dépeint avec beaucoup de réalisme la vie et les mœurs de cette époque.

Comme dans le premier tome, ma conception moderne est choquée de voir l’obscurantisme et la misogynie de cette époque. Les prélats se croient tout puissants et persuadés de leur supériorité face à une population indigène et surtout face aux femmes.

Je suis révoltée de voir à quel point les indiens, descendant de peuples mythiques comme les Maya, sont considérés tout juste supérieurs à des animaux domestiques. Pour certains ecclésiastiques de cette époque, il n’est même pas question de les évangéliser puisqu’ils sont dépourvus d’âme !

Quant à la place de la femme, c’est encore pire. Je n’arrive pas à comprendre comment des femmes intelligentes peuvent accepter de s’emprisonner derrière les murs d’un couvent. Ces religieuses ont interdiction de sortir du couvent, leurs journées sont rythmées par des prières et des messes, elles sont enfermées dans leurs cellules dès la nuit venue et les visiteurs ne peuvent leur parler qu’à travers une grille. Pour moi, c’est inconcevable.

Pourtant, malgré tout, elles arrivent à enquêter grâce à leurs domestiques qui, elles, peuvent sortir. La disparition d’un homme de lettres, postulat de départ de cette histoire, tourne très rapidement à une enquête plus profonde qui nous met sur les traces de connaissances que l’église s’efforçait de nier et de qualifier d’hérésie.

J’a pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire. Les protagonistes sont attachantes et, malgré ma révolte contre cette époque et cette chappe religieuse, j’ai passé un très bon moment en leur compagnie.

Bienvenue dans « Sang d'encre » le T2 de la série des « Mystères de sœur Juana » d'Oscar de Muriel ! Lu grâce à NetGalley et aux Presses de la Cité !

J'avais adoré le premier, cosy mystery en partie en huis clos, au Mexique et dans un couvent... J'ai tout autant aimé le T2, bien plus tendu que le premier !

J'ai adoré retrouver mes sœurs préférées, sœur Juana (la légende), Alina (la mini-Juana) et sa servante Matea (la badass), j'ai adoré retrouver leurs échanges naturels, leurs traits d'esprit et leurs réparties ! Vraiment je les adore !
L'ambiance érudite documentée va parfaitement avec ce côté relâché qui permet ces dialogues !
J'aime aussi toujours autant le côté historique des us et coutumes du Mexique du XVIIe siècle, et on découvre davantage son histoire liée à celle des Mayas et de l'Espagne, c'est super intéressant !

Dans ce tome, on n'est pas en face de meurtres... Mais de disparitions ! Et la tension est vraiment folle à cause de l'espoir ténu qu'il reste de retrouver les disparus !... ça marche très bien et surtout, le côté d'urgence et d'impatience lié à l'enfermement au couvent est dingue !

En bref, des personnages géniaux à suivre, une intrigue stressante et bien menée, des sœurs ! Et j'ai déjà envie de lire la suite !

L'ami de sœur Juana, l'astronome Don Carlos Góngora, a disparu. La poétesse s'inquiète de son sort lorsqu'elle apprend que son chapeau a été retrouvé ensanglanté. La publication d'un nouveau manuscrit au sujet controversé serait-elle à l'origine de cette disparition suspecte ?
Il n'en faut pas plus pour que, ni une ni deux, aidée de la novice Alina et de sa servante Matea, elle se lance dans une enquête dérangeante. Secrets historiques, lettre de menace, message à décoder, elles sont prêtes à suivre toutes les pistes.

Mis à part le déroulement de l'enquête un peu lent, l'originalité et l'atmosphère de ce roman m'ont beaucoup plu.
Sang d'encre est le 2ème tome de cette série cosy mystery écrite par Oscar de Muriel. Ce genre littéraire rencontre actuellement un franc succès et l'on aurait tendance à penser que tous ces romans, à la longue, se ressemblent plus ou moins.
Détrompez-vous, celui-ci se démarque totalement.
Tout d'abord, il se déroule au 17ème siècle, en Nouvelle-Espagne, dans la partie appelée aujourd'hui, le Mexique. Pas d'ambiance "so british "donc, mais plutôt espagnole, ce qui change complètement. L'auteur insère çà et là des mots espagnols,ajoutant à son récit des sonorités linguistiques immersives.
Il a retranscrit avec beaucoup de réalisme le climat de l'époque. Les Espagnols dominent, dénigrant les Indiens et les esclaves. Ils valorisent leur religion au détriment de celle de la population locale, qu'ils ne comprennent pas.
Et pour finir, ce sont des religieuses du couvent de San Jerónimo qui mènent l'enquête avec d'autre choix que de devoir s'en remettre à des personnes de confiance comme Matea, ou d'en inviter d'autres à leur rendre visite, pour mener à bien leur investigation. Car le problème, c'est que leur statut ne leur permet pas de sortir de l'enceinte du bâtiment, ce qui donne également à ce roman une forme de huis clos.
L'écriture de qualité est agréable à lire et très intéressante pour qui souhaite se plonger dans cette époque de la colonisation espagnole.
Un cosy mystery huis clos dépaysant, ça vous tente ?

Je remercie @pressesdelacite et @NetGalleyFrance pour cette enquête historique originale.

J’ai eu un peu de mal à retrouver mes marques dans ce second volume. Beaucoup d’informations avaient été données dans le premier et j’essayais de me les remémorer, surtout en ce qui concerne les personnages et le contexte politique et social !

Le Mexique en 1689, c’est la nouvelle Espagne où l’Inquisition se développe aussi vite que les inégalités ! C’est donc un contexte très particulier et peu familier pour une enquête, qui plus est au sein d'un couvent où sont réunies des religieuses de la classe dominante, des servantes autochtones et des esclaves noires !

J’ai eu plaisir à retrouver Alina, novice et sa domestique Matea enquêtant sur des disparitions ! Celles d’un astronome, ami de Juana et le frère d’Alina ! Petit à petit nous allons découvrir l’ambiance générée par la controverse des sciences et de leurs diffusions face à la rigidité de la religion.

Ce que j’aime particulièrement c’est l’Histoire riche et tourmentée de cette époque, mêlée à l'intrigue dans une colonie européenne ! Le plus, c’est le côté gourmand du livre, du chocolat, du chocolat et encore du chocolat, tel le thé pour les anglais, comme panacée !

L’auteur a eu une riche idée de placer ces enquêtes à cette époque de l’Histoire du Mexique qui est un grand croisement de civilisations et le creuset d’un monde émergent ! J'attends la suite avec plaisir et pas mal d’impatience !

#Sangdencre #NetGalleyFrance

Dans ce 2eme tome de la série Les mystères de sœur Juana, nous allons découvrir la ville de Mexico au XVIIe siècle. En effet, contrairement au 1er volume qui se passait presque intégralement à huit-clos. Là, les disparitions ont lieu à l’extérieur du couvent ce qui va obliger soeur Juana à confier le travail d’enquête à Matea.

Dans ce volume les personnages s’étoffent et prennent corps, nous nous y attachons de plus en plus et nous réjouissons de retrouver rapidement soeur Juana, Alina et Matea aux prises avec leur hiérarchie.

Ce que je trouve spécialement intéressant, c’est la façon dont l’auteur De Muriel, nous explique la place des femmes et le système de castes dans le Mexique du XVIIe. Cette série est particulièrement documentée et les enquêtes sont prenantes, ce qui rend la lecture addictive.

Nous avons déjà présenté Mort au couvent au cercle de lecture de la médiathèque et ce dernier a obtenu un coup de cœur. Nous ne doutons pas que ce nouveau tome déclenchera le même enthousiasme.

Un grand merci à Oscar De Muriel pour cette série prenante, merci aux éditions Presses de la cité pour cette découverte et des félicitations pour les magnifiques couvertures et bien sûr merci à Netgalley. Cordialement.

Second tome d'une série mettant en scène des religieuses dans un couvent au Mexique au 17 ème siècle, ce roman peut se lire séparément du premier.
J'ai eu plaisir à retrouver la soeur Juana, une lettrée passionnée par les sciences, et plusieurs religieuses déjà rencontrées dans le premier volume, dont Alina une novice placée dans ce couvent contre son gré par sa très riche grand-mère.
Dans ce volume, il n'y aura pas de meurtre à résoudre, mais des disparitions très inquiétantes, celle d'un astronome qui était sur le point de faire paraître un livre aux théories très controversées, et celle également du frère d'Alina. Car à cette époque, science et religion ne font pas bon ménage et l'inquisition n'est jamais loin.
J'ai beaucoup aimé retrouver l'ambiance de l'époque, arpenter la ville en compagnie de Matea, la servante d'Alina, j'ai à nouveau dégusté toutes les douceurs sucrées servies au couvent, notamment les innombrables carafes de chocolat, j'ai été confrontées à des domestiques, à des esclaves et à des hommes et des femmes puissantes, et le tout forme un roman fluide et haletant qu'on dévore avec grand plaisir.
Je remercie NetGalley et les éditions Presses de la Cité pour cet envoi.

Encore une super enquête de soeur Juana, toujours aidé par ses deux acolyte Alina, enfin soeur Elena et sa servante indienne Matéa.
Pas de meurtre cette fois-ci mais des disparations inquiétantes à cause d'un livre .
Comme toujours, les sœurs sont cloitrés à San Jeronimo, seule Matea fait les recherches extérieures

J'adore ce cosy mystery