Reykjavik
par Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir,
Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.
Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !
Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.
1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 6 oct. 2023 | Archivage 26 nov. 2023
Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Reykjavik #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils
Résumé
Août 1956, une jeune adolescente de quinze ans disparaît sans laisser de traces sur une petite île au large de Reykjavík.
Trente ans plus tard, l’Islande n’est plus la petite nation timide de l’après-guerre et se prépare à recevoir un grand sommet réunissant les USA et l’Union soviétique. Mais aucun Islandais n’a oublié cette énigme, jamais résolue.
Alors que Reykjavík s’apprête à fêter son 200e anniversaire, une journaliste décide de remonter aux sources de cette mystérieuse affaire – aux conséquences imprévisibles.
Le maître du polar islandais, Ragnar Jónasson, est devenu l’un des romanciers internationaux les plus reconnus. Et c’est en France, un pays qu’il aime profondément, qu’il remporte le plus grand succès : plus d’un 1,1 million de livres vendus. Il est l’auteur de la série mettant en scène l’enquêteur Ari Thór (dont le roman-phénomène Snjór) et de la trilogie à succès La Dame de Reykjavík. Grand lecteur d’Agatha Christie, il a aussi traduit la plupart de ses romans en islandais.
Le parcours de la première ministre d’Islande, Katrín Jakobsdóttir, passionnée de littérature policière, n’est rien de moins que singulier. Après des études de lettres à l’université de Reykjavík et un mémoire sur l’écrivain islandais Arnaldur Indridason, elle devient conseillère linguistique et écrit pour plusieurs médias islandais. Écologiste, féministe et antimilitariste, elle est nommée première ministre d’Islande en 2017, devenant ainsi la seule écologiste à la tête d’un gouvernement dans le monde.
Reykjavík, son premier roman, co-écrit avec Ragnar Jónasson, est déjà un phénomène en Islande et très attendu à l’international.
Août 1956, une jeune adolescente de quinze ans disparaît sans laisser de traces sur une petite île au large de Reykjavík.
Trente ans plus tard, l’Islande n’est plus la petite nation timide de...
Note de l'éditeur
Epreuve non corrigée
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9791040115359 |
PRIX | 21,90 € (EUR) |
Vos liens
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Une disparition trente ans en arrière sur une petite île va tenir en haleine un journaliste, et sa soeur.
Pas bon de remuer le passé.
Mais un secret n'est il pas fait pour être révélé ? Un pacte n'est il pas conclu pour être cassé ?
.
Une réussite pour ce quatre mains .
Étonnant roman à quatre mains avec deux illustres personnages à la manœuvre : l’auteur islandais Ragnar Jonasson bien connu des lecteurs français, mais aussi ni plus ni moins que la Première Ministre islandaise Katrin Jakobsdottir.
Il faut croire que le duo s’est parfaitement entendu ou complété car le rendu est parfaitement réussi.
Août 1956 : la jeune Lara, quinze ans, a disparu sans donner de nouvelles depuis qu’elle a quitté la demeure d’Olöf et Ottar Blöndal, rompant brusquement son contrat au service du couple de notables, seuls habitants de l’île de Videy, située au large de Reykjavik. Fugue ? Disparition inquiétante ?
Kristjan, jeune inspecteur d’astreinte est chargé de l’enquête mais ne parviendra pas à trouver le moindre indice malgré les fouilles de l’île organisées quelques jours plus tard. Cruelle déception pour le policier qui voit cette affaire rejoindre les trop nombreuses enquêtes non élucidées . Le temps passe et trente ans plus tard, Valur Robertsson, jeune journaliste qui ne manque pas de ressources ni d’imagination pour dénicher un scoop, décide de relancer l’enquête sur la disparition de Lara, sous forme d’épisodes dont il a bien l’intention d’y inclure des éléments inédits et pourquoi pas la vérité ultime. Arrivera-t-il à ses fins alors que personne n’a envie de remuer le passé ?
J’ai tout de suite été captivé par ce récit qui suit les investigations de différents protagonistes que le destin ou le métier a mis sur le chemin de la jeune Lara. Qu’est-elle devenue et que s’est-il véritablement passé en ce mois d’août 1956 ? Telles sont les deux réponses que tente d’obtenir Valur et sa sœur Sunna. Les deux jeunes ont de la suite dans les idées et sont motivés pour différentes raisons à interroger tous les témoins de l’époque quelle que soit leur situation et leur influence d’aujourd’hui.
Les deux auteurs nous ont donc replongé dans les années 80, époque où l’Islande est en pleine mutation sociale et politique, mettant au pouvoir pour la première fois au monde , une femme.
Sa capitale Reykjavik , qui fête en 1986 son bicentenaire, se transforme également même si ce n’est pas toujours de manière la plus esthétique.
L’histoire est parfaitement construite et ne laisse aucun temps mort venir troubler le rythme régulier du récit qui sait nous surprendre quand on s’y attend le moins et qui sait nous émouvoir alors que nous nous sommes attachés sans mal à certains des personnages principaux.
Nous sommes en 1956. Une adolescente de 15 ans part travailler chez un couple, Olöf et Ottar Blöndal,sur une ile au large de Reykjavík, l’ile de Videy. Alors que tout semble bien se passer pour Lara, celle-ci disparait mysterieusement du jour au lendemain. Elle rompt intentionnellement son contrat qu’elle avait avec le couple, seuls habitants de l’ile et part donc avec ses affaires. Tout de suite des questions se posent au sein de la communauté islandaise : Fugue ? Disparition inquiétante ?
Kristjan, un jeune inspecteur de permanence au moment de la disparition va etre mis sur le coup, mais malgré une fouille minutieuse de l’ile, des interrogatoires dans tout les sens et apres avoir interrogé l’entourage de l’adolescente, ne parviendra pas a trouver le moindre indice.
L’histoire saute ensuite dans des intervalles de dix ans jusqu’à ce que Valur, un jeune journaliste, se lance dans une nouvelle enquête sur la disparition de Lara. Seulement quelques semaines, et dans un autre tour des événements le narrateur principal de l’histoire change à nouveau. Outre les événements mondiaux, il mentionne de nombreux changements culturels et sociaux dans la vie islandaise, qui aident à mettre le crime et l’enquête dans un certain contexte.
Le fait qu’on se retrouve non pas avec un enqueteur mais deux, je trouve que c’est ne tournure tout a fait inedite et ca me plais beaucoup. Je n’en dis pas plus pour pas gacher le plaisir de lectures des futurs lecteurs.
Mon avis :
Lorsque j’ai solllicité ce roman, je n’etais encore sure de rentrer dedans. J’ai avant tout sollicité ce titre car j’avais adoré le precedent roman de l’auteur. et je dois dire que passé les 50 premieres pages ou j’ai eu l’impression que j’allais m’ennuyer, la suite s’est deroulé a 100 à l’heure ou je n’ai pas pu decrocher jusqu’a l’issu finale.
Cela confirme bien que cet auteur reste dans mon style de lecture. Je remercie NetGalley et Les editions de la martiniere pour leur confiance.
La jeune Lára travaille comme employée de maison sur l’île de Videy. chez Óttar Óskarsson, avocat à la Cour suprême, et son épouse Ólöf Blöndal. Une journée du mois d’août 1956, elle dit vouloir rentrer chez elle. Le problème, c’est que plus personne ne le revoit. Elle a alors 15 ans. Kristján Kristjánsson est le policier qui enquête sur sa disparition et qui, année après année, reprend ses documents et cherche où peut bien être passée Lára.
En 1986, pour marquer les 30 ans de sa disparition, le journaliste Valur Robertsson fait une série d’articles en contactant les gens qui avaient été impliqués dans l’affaire à l’époque. Il est déterminé à faire la lumière sur ce mystère. Est-elle toujours vivante? A-t-elle mis fin à ses jours?
Reykjavík est un roman écrit à quatre mains par le romancier islandais Ragnar Jónasson et la première ministre de l’Islande, Katrín Jakobsdóttir. Ce qui, au départ m’a fait penser au roman écrit par le tandem Louise Penny et Hillary Rodham Clinton, mais en lisant sur Katrín Jakobsdóttir, j’ai appris qu’elle avait étudié en littérature et en arts et langues. Ce qui augure bien! Je n’ai pas été déçue. J’ai tout aimé de ce roman: l’intrigue, les personnages, l’enquête qui est menée par un journaliste plutôt qu’un policier, on en dévoile juste assez pour nous garder pendu à l’histoire et pas trop pour ne pas brûler la fin.
J’ai aussi apprécié le clin d’œil des auteurs sur l’amour que plusieurs portent à la littérature scandinave (dont moi!) : “Mais oui bien sûr, lui avait‐il répliqué, tu imagines quelqu’un lire un roman policier qui se passerait en Islande ?” dit Valur à sa sœur qui voudrait écrire des romans policiers.
C’est un livre à lire dès sa sortie en octobre prochain! J’espère bien retrouver les personnages pour une nouvelle série de romans avec des enquêtes au point de vue journalistique.
1956 : une jeune fille, Lara, disparaît sur l'île de Videy, au large de Reykjavik, où elle venait de démarrer un job d'été à tenir la maison d'Olöf et Ottar Blöndal, des notables de la capitale. La disparition a fait la Une des journaux et tient la police en alerte pendant des semaines. Sans résultats. La jeune fille de 15 ans semble s'être volatilisée.
1986 : Reykjavik va célébrer son deux centième anniversaire. L'occasion idéale pour les journaux locaux de faire un point sur les affaires en suspens. Valur, un jeune journaliste plein d'ambition reprend l'enquête à zéro et rencontre tour à tour les différents protagonistes, en commençant par Kristjan, le jeune policier encore marqué par l'échec de sa première enquête en solo.
Lorsque Valur meurt dans un accident (il tombe sous un bus : meurtre, accident), sa sœur Sunna prend le relai, et remuera toutes les pistes levées par son frère pour finalement lever le mystère de la disparition de Lara.
Un roman qui décrit l'évolution de Reykjavik, petite bourgade qui est devenue grande au fil de son boom économique, s'agrandissant au fil des décennies. Une écriture vive, qui s'attache aux détails sans trop s'y appesantir, sans redites, et avec un rythme quasi cinématographique, et dont l'adaptation filmée serait bienvenue.
Un roman passionnant, écrit à quatre mains par Ragnar Jonasson et Katrin Jakobsdottir, ancienne première ministre de l'Islande.
Je remercie NetGalley et les Editions de la Martinière qui m'ont fait parvenir cet ouvrage.
#Reykjavik #NetGalleyFrance
1956, île de Videy, Lara, adolescente de 15 ans employée par un couple aisé disparait. Selon toute vraisemblance, elle a souhaité démissionner avant la fin de son contrat pour regagner le continent et a disparu après avoir repris un bateau. L'enquête menée à l'époque n'aboutira pas. 30 ans plus tard, Valur, jeune journaliste ambitieux décide de reprendre l'enquête et pourquoi pas la résoudre...
Un roman policier écrit à 4 mains avec Ragnar Jonasson qu'on connait bien désormais. Un récit bien mené, apportant de nouveaux points de vue, des personnages et des indices pour connaître le fin mot de l'histoire. La tension monte au fur et à mesure que l'enquête prend de l'ampleur avec plusieurs retournements de situation inattendus.
Quel bonheur de pouvoir lire un de mes auteurs préférés pour ce nouveau polar intitule „Reykjavik“ de Ragnar Jonasson écrit avec la collaboration de Katrin Jakobsdottir, Premiere Ministre Islandaise.
Merci à Netgalley et aux Editions de La Martiniere , pour cela .
#Reykjavik #NetGalleyFrance
Sortie en France le 06 octobre 2023
Un veritable coup de coeur 💕💕💕💕
J‘ai du ralentir ma lecture pour faire durer ce polar qui se dévore . Malgré cela en deux jours il fut termine.
L’Ile de Videy, au large de Reykjavik en Islande, reste le lieu où une affaire de disparition datant de 1956 est toujours un cold case.
En effet, Lara 15 and venue travailler en tant que saisonnière sur l‘ile ne rentrera jamais chez ses parents.
Kristjan, jeune inspecteur à cette époque d‘astreinte ce jour la , repondra a l‘appel des parents de Lara qui s‘inquiètent car contrairement à ses habitudes, leur fille ne les a pas contacte depuis plusieurs jours.
Ce sera l‘affaire de toute une vie et de toute une carrière pour ce jeune inspecteur. Car aucun indice ne permettra de résoudre cette affaire.
Jusqu‘ au jour où, Valur Robertsson, jeune journaliste, 30 ans plus tard décide d‘écrire un article sur cette affaire connue de tous les habitant de Reykjavik et pourtant jamais résolue .
Dans un premier temps, Valur ce dit qu‘il détient peut être l‘article qui lui permettra de percer et de gagner une réputation au sein du journal local .
Et si pour lui aussi cela devenait „l‘affaire de sa vie“…
Ce cold case et les investigations nous sont relates à differentes périodes sur une duree de 30 ans .
Comme toujours avec Ragnar Jonasson , vous lisez un polar mais vous découvrez également les traditions islandaises et vous êtes invites à un voyage touristique en Islande.
Pour ce dernier roman, l‘évolution de la ville de Reykjavik sur une période de 30 ans nous est présentée.
UN COUP DE COEUR
Une lecture passionnante une fois de plus, où les personnages décrits sont attachants, et où le suspens demeure jusqu‘aux dernières pages de ce récit.
Triste de devoir sortir de mon petit cocon islandais ; mais merci encore pour toutes les informations qui viennent enrichir mon prochain voyage en Islande où cette histoire se rappellera à moi a Reykjavik bien entendu mais aussi dans la région de Borgarnes
1956 : un jeune policier enquête sur la disparition de Lara, 15 ans, alors qu'elle travaillait pour un couple vivant sur une petite île, face à Reykjavík. Rapidement, le policier se sent entravé dans son enquête : l'homme qui employait Lara est un avocat bien en vue, sa femme est issue d'une riche famille...
1986 : Valur est un jeune journaliste passionné. L'histoire de Lara, qui a été portée disparue bien avant sa naissance, l'a toujours intriguée. Il n'imagine pas résoudre cette histoire lui-même mais est bien décidé à enquêter à sa manière. Son rédacteur en chef lui a donné le feu vert, ne trouvant rien de mieux dans l'actualité. Mais il se pourrait bien que Valur approche de très près la vérité...
Un très bon polar, efficace et passionnant. Les livres que je lis sur mon téléphone sont généralement des livres que je ne lis qu'en attendant quelqu'un ou quelque chose alors que je ne suis pas à la maison. Là, j'avoue que j'ai triché et lu dans bien d'autres situations !
J'ai beaucoup aimé aussi le côté plongée dans la fin des années 80 en Islande. C'était très dépaysant !
Je le recommande !
Reykjavik de Ragnar Jonasson et Katrin Jakobsdottir
Sortie 06 octobre 2023
C’est donc un roman écrit à 4 mains par 2 amoureux d’Agatha Christie. Katrin Jakobsdottir est l’actuelle première ministre Islandaise (écologiste), elle a étudié la littérature et fait sa thèse sur les romans d’Arnaldur Indridason.
Se plonger dans ce roman, c’est se plonger dans l’Islande des années 80. J’ai aimé découvrir ce pays que j’aime à une autre époque : l’ouverture d’une nouvelle chaine de TV, le bicentenaire de Reykjavik avec son gâteau de 200 m, la rencontre entre Gorbatchev et Reagan.
Le récit, découpé en 2 parties, réserve de nombreux rebondissements. Comme dans les romans d’Agatha Christie, je suis à l’affut d’indices et je mène mon enquête de mon côté (et comme d’hab’, je tape à côté).
L’écriture est fluide et agréable, elle sert à merveille l’intrigue. Lara, une jeune fille de 15 ans, part travailler l’été, chez un couple de notables, sur la petite île de Videy. Elle décide de mettre fin prématurément à son contrat et de rentrer dans sa famille à Reykjavik. Malheureusement, Lara reste introuvable. 30 ans plus tard, l’enquête est reprise par un jeune journaliste qui a l’impression que toutes les pistes n’ont pas été explorées à l’époque.
C’est un hommage très réussi et percutant à Agatha Christie. Les élèves égalent sans problème le maître. Les pages se tournent toutes seules. Le livre m’a aussi donné envie de visiter l’ile de Videy.
Ce livre est donc pour les amateurs d’enquête et les amoureux de l’Islande.
Merci à @netgallay et @lamartinière pour m’avoir permis de me jeter dans le dernier roman d’un de mes auteurs chouchou.
En 1956 une jeune fille de 15 ans, partie sur une île au large de Reykjavík pour travailler le temps de l'été pour une famille influente, disparait brusquement. Un jeune policier commence une enquête, mais comme certains noms influents apparaissent il ne creuse que partiellement. Mais des disparitions de jeunes filles, en Islande, c'est extrement rare, aussi tous les 10 ans après cette disparition, l'histoire réapparait dans les medias .... jusqu'en 1986 où c'est un jeune journaliste qui décide d'y consacrer une série d'articles ... et pourquoi pas résoudre l'énigme ?
On suit donc tous les 10 ans la progression (ou non progression) de l'enquête jusqu'en 1986. Là, l'histoire semble enfin évoluer...
On se laisse vraiment prendre à cette histoire, ancrée dans la société islandaise, qu'on voit évoluer petit à petit, avec ses particularités d'une île du nord. Une grosse partie du récit se passe en 1986 et c'est amusant de retourner dans la société de ce temps, avec beaucoup moins de moyens modernes, avec l'arrivée d'une 2e chaine de télévision.
Et l'enquête même si certains éléments sont devinés assez vite, prend aussi parfois des chemins inattendus. Bref un vrai bon moment de lecture.
Les quatre mains à l’origine de l’écriture de ce polar scandinave sont des plus surprenantes. Ce n’est pas la plume si renommée de Ragnar Jónasson qui étonne mais plutôt sa collaboration artistique avec Katrín Jakobsdóttir, la première ministre islandaise. Et la rencontre littéraire entre ses deux insulaires n’en apporte pas moins qu’un très bon roman intitulé « Reykjavík » - ode à leur pays partagée dans une intrigue des plus mystérieuses.
« Août 1956, une jeune adolescente de quinze ans disparaît sans laisser de traces sur une petite île au large de Reykjavík.
Trente ans plus tard, l’Islande n’est plus la petite nation timide de l’après-guerre et se prépare à recevoir un grand sommet réunissant les USA et l’Union soviétique. Mais aucun Islandais n’a oublié cette énigme, jamais résolue.
Alors que Reykjavík s’apprête à fêter son deux-centième anniversaire, un jeune journaliste décide de remonter aux sources de cette mystérieuse affaire – aux conséquences imprévisibles. »
À l’image des polars nordiques, la lenteur est bien présente dans les prémices de ce livre même si le suspense s’intensifie de page en page. Les chapitres défilent de plus en plus vite alors que le dénouement approche et que les péripéties n’ont cessé de fausser mes intuitions. J’ai apprécié la lecture de ce roman pour la conclusion de ce cold-case mais également pour l’originalité de son contexte. La Scandinavie m’attire et c’est pourquoi j’aime autant apprendre ses us et coutumes à travers la littérature. Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir ont choisi d’inscrire leur roman dans les années 1980 pour retrouver l’insouciance de cette capitale arctique du bout du monde dont ils ont de bons souvenirs et ce choix osé de revenir dans le passé m’a beaucoup plu !
Je remercie les éditions La Martinière de m’avoir accordé leur confiance pour lire ce titre au format numérique, en épreuve non corrigée.
En 1956, sur la petite île de Videy, la jeune Lara, 15 ans, disparaît soudainement de la maison au sein de laquelle elle était employée comme aide ménagère. Le jeune inspecteur de police Kristjan Kristjansson est le premier sur les lieux et, malgré sa rigoureuse détermination, se frappe à un mur de silence de la part des personnes impliquées et de sa hiérarchie. L’enquête piétine un moment puis est mise en veilleuse.
30 ans plus tard, Valur Robertsson, jeune figure montante du journalisme, et sa soeur Sunna, décident de se replonger dans ce mystère irrésolu qui a continué de fasciner le pays au fil du temps. De trouvailles en révélations, de troublants revirements en coups du sort, l’enquête journalistique semble cette fois sur le point d’enfin découvrir la vérité ensevelie depuis si longtemps. Mais la vérité semble avoir un prix… sera-t-il, au final, trop élevé?
Première collaboration littéraire entre Ragnar Jonasson et la Première Ministre d’Islande, ce roman propose une audacieuse structure narrative : on y voit en effet défiler trente ans d’enquête non résolue, pour ensuite replonger à rebours dans l’épais mystère au gré des découvertes d’un nouveau souffle journalistique qui balaie finalement le silence. Si ce va-et-vient temporel est habile, et permet de nourrir le suspense, le fait que l’enquête soit menée par plusieurs personnages, à différentes époques, rend l’attachement du lecteur aux différents personnages principaux, ainsi qu’à l’intrigue, moins aisé. D’autant plus que tous les personnages principaux ne semblent pas créés avec la même profondeur, et que, malheureusement, le discours intérieur de certains est un brin maladroit par moment, ce qui mine la crédibilité de leurs discours.
Un roman avec un bon souffle de départ, et une fin plutôt enlevante, au summum du suspense, grâce à une chute qu’on ne voit pas du tout arriver, mais qui, en ce qui me concerne, manque un peu de constance et de finition en milieu d’intrigue.
Une expérience de lecture en demi-teintes, donc, mais qui a eu le mérite de parvenir à attiser ma curiosité malgré tout!
Une enquête particulière puisque menée ni par un policier ni par un détective... (ni par Miss Marple !). A partir d'une disparition d´adolescente, on suit les traces de plusieurs personnes en découvrant des pans de vie islandaise... on croit tenir la solution et pfuiit elle nous échappe. Un roman écrit par un duo, qui donne envie d'en lire d'autres !
Un cold case crédible;
Le cas de l`adolescente Lara, disparu dans les années 1950 dans une Islande calculable est évoqué chaque année dans la presse. En 1986, alors que le livre se déroule principalement, une solution semble soudain possible car un jeune reporter approfondit l'affaire. J'ai beaucoup aimé ce thriller, car d'une part il décrit de manière très crédible ce qu'un cas non résolu et une personne disparue font aux proches et aux personnes concernées sur une longue période. Et d'autre part, la solution lente explique de manière compréhensible comment les alliances et les relations changent au fil des décennies et rendent soudainement une solution possible. Quiconque s'attend à beaucoup d`action se trompe ici; il s'agit du travail d'investigation détaillé et persistant d'enquêteurs amateurs très sympathiques. Le style d'écriture est agréable et facile à lire. Les années 1980 ont été très bien décrites et je me suis sentie transportée à cette époque. Le paysage islandais et la petite île de Videy sont également bien dèpeints. Un excellent thriller policier islandais !
Une jeune fille a disparu au milieu des années 50, tous les 10 ans on en reparle et 30 ans plus tard un jeune journaliste semble être sur la piste de ce qu'il s'est passé.
Un bon polar nordique comme je les aime, avec un aspect historique.
Années 50, l'Islande est secouée par une disparition, celle de Lara, une jeune adolescent de 15 ans, venue travailler sur l'île de Videy, au large du pays.
Kristjan se voit confier l'enquête, mais le jeune flic ne retrouve pas la jeune femme.
Les années passent, et cette affaire de disparition a énormément d'importance pour la population islandaise. (Même importance que pour l'affaire Petit Grégory en France).
Les jeunes islandais ont toujours vécus avec l'ombre de cette disparition, et tout le monde souhaite connaître le fin de l'histoire.
Un jeune journaliste du nom de Valur, décide donc de résoudre cette énigme.
Aidé d'une informatrice anonyme, il apprend des choses sur sa disparition, et des noms de personnes potentiellement impliquées.
Mais le jeune homme, aux portes de la vérité, se fait assassiner. Sa sœur, Sunna, décide de reprendre le flambeau et de découvrir la vérité en l'honneur de son frère.
Roman écrit a quatres mains et ça se sent a plusieurs moments.
Mais globalement j'ai passé un super moment.
Encore un livre lu grâce à Netgalley.fr
Un polar islandais fini en pleine canicule
On se laisse très bien prendre à l enquête et on reconnaît le style de Ragnar Jonasson et je découvre Katrin Jakobsdottir.
J ai lu les 200 dernières pages en une journée et n avais pas vu venir le dénouement
En août 1956 Lára Marteinsdóttir jeune femme de 15 ans disparaît alors qu'elle est employée chez un couple sur l'île de Viðey située non loin de Reykjavík. Un jeune policier de 24 ans, Kristján Kristjánsson, mène l'enquête mais cette dernière n'est pas résolue. Régulièrement tous les dix ans à la date anniversaire un article de presse revient sur cette disparition qui hante l'Islande jusqu'en 1986 où Valur Róbertsson jeune journaliste décide de reprendre l'enquête. Il découvre des nouveaux éléments qui dérangent alors que les festivités du bicentenaire de la capitale battent leur plein...
J'ai dévoré ce livre en quelques heures tant j'ai été happé par l'histoire. Jusqu'au bout je pensais avoir compris l'intrigue mais je me suis fait avoir ! J'ai déjà lu quelques livres de Ragnar Jónasson et je ne saurais identifier quelle est sa part d'écriture ou celle de Katrín Jakobsdóttir, l'actuelle première ministre islandaise écologiste. L'ambiance est différente des livres de Ragnar : pas de neige prégnante ni de froid marqué. Malgré tout la nature reste une part importante et il y a une certaine critique de la politique d'urbanisme de la capitale. L'autre intérêt est de présenter l'évolution de l'Islande au sortir de la seconde Guerre mondiale jusqu'au développement des années 80. Ce livre est dédié à Agatha Christie, d'ailleurs Ragnar Jónasson a traduit plusieurs de ses livres en Islandais et Katrín Jakobsdóttir a soutenu sa thèse sur Ragnar Jónasson. La boucle est bouclée ! Précipitez-vous dès la sortie de ce très excellent livre !
6 août 1956, Kristján est un jeune policier en charge de l'enquête sur la disparition d'une adolescente. Il se rend sur l'île de Videy pour interroger ses employeurs : Lára était aide-ménagère saisonnière. 8 août 1966, 7 août 1976... les décennies passent et l'affaire qui a ému toute l'Islande demeure sans explication.
14 août 1986, Valur Róbertsson décide de commémorer la disparition dans une série d'articles de presse. Il relance ainsi l'enquête et la machine médiatique se met en branle. Sunna, sa sœur, est contrainte de reprendre l'investigation à sa suite : parviendra-t-elle à résoudre le mystère, à retrouver Lára 30 ans plus tard et faire éclater la vérité ?
C'est le premier ouvrage de Ragnar Jónasson que je lis et je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions de La Martinière de m'avoir permis de découvrir #Reykjavik !
J'ai aimé me replonger dans le milieu des 1980 et j'ai découvert beaucoup de chose sur l'Islande, son histoire, certaines traditions et le mode de vie de ce pays occidental si atypique. J'ai beaucoup apprécié ce petit dépaysement ! J'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages du début du livre (années 1956, 1966 et 1976), mais dès l'arrivée de Valur, j'ai ressenti un regain d'intérêt pour le roman. L'intrigue fait appel à de nombreux personnages, listés en début de livre, mais on parvient aisément à suivre qui est qui. Cela rend la liste un peu inutile... Dommage car elle peut effrayer un peu. Je n'ai pas eu besoin non plus de me référer à la carte de l'Islande. Il y a peu de péripéties au cours des trois premières décennies, puis les révélations et surprises s’enchaînent dans la seconde moitié (surtout à la fin de la première partie).
Le journalisme, la célébrité, la politique, l'Histoire, la société Islandaise des années 80' sont autant de thèmes abordés dans l'enquête. La construction est intéressante : à l’enchaînement succinct des décennies succède le déroulement des jours d'août à octobre 1986. J'ai apprécié le style accessible, agréable, bien écrit en toute simplicité. L'enquête est lente mais palpitante : j'y ai trouvé quelques longueurs savoureuses, propres au roman policier.
Un super polar écrit à 4 mains qui se déroule sur 30 ans d'abord en 1956 avec la disparition de Lara Marteinsdottir une jeune adolescente de 15 ans qui durant l'été travaillé dur l'île de Videy chez Ottar oskarson et Olaf Blondal .
Tout les 10 ans l'affaire est mise en avant par le policier Kristjian Kristjianson sans jamais aucune avancée. En 1986 un jeune journaliste Valur Robertson va de nouveau se pencher sur la disparition étrange de Lara. Des révélations lui seront faites plus de 30 ans plus tard. Va t-il réussir à dénouer le mystère autour de cette disparition.
Une enquête bien menée jusqu'au bout.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance nordique de l'Islande des années 80 et j'ai aussi appris beaucoup de choses sur les traditions islandaise.
Un très bon roman nordique que je recommande
J’ai aimé découvrir Reykjavík de Jakobsdóttir et Jónasson. L’enquête est prenante et les personnages principaux m’ont plu. Pour moi, ce n’est pas le thriller le plus marquant qui soit, il n’empêche que je vais le garder en mémoire quelques temps. J’ai été happée par le récit, j’ai parfois même été surprise… C’est une bonne découverte que je vous recommande si vous êtes en quête d’un bon polar !
La plume de l’auteur islandais Ragnar Jonasson, je la connais et l’apprécie. Quelle surprise de découvrir que dans ce roman à quatre mains il s’est associé à la Première Ministre islandaise Katrin Jakobsdottir. Que va apporter la politicienne à l’auteur de thrillers?
En août 1956, Lara, jeune étudiante de 15 ans, disparaît. D’après ses employeurs, Olöf et Ottar Blöndal, avocats très influents, seuls habitants de l'île de Videy, elle aurait décidé de quitter leur service du jour au lendemain. Fugue ou disparition inquiétante ?
L’enquête est confiée à Kristján Kristjánsson, un jeune policier, mais cette dernière est vite écrasée dans l'œuf par l’influence en haut lieu des Blondal.
Régulièrement, au fil des ans, la presse rappelle à tous cette disparition non élucidée.
Ainsi, trente plus tard, Valur, un jeune journaliste, décide de mener l’enquête et de sortir une série d'articles sur ce cold case.
En se rapprochant dangereusement de la vérité, il risque de déranger certaines personnes…
J’ai beaucoup aimé cette enquête menée sur plusieurs époques, mais aussi comment les auteurs soulignent qu’avec de l’influence, on peut parvenir à beaucoup de choses, comme clore une enquête…
Les personnages sont attachants. Le personnage de Kristjan pour qui cette enquête non résolue est comme une plaie béante, le jeune Valur, un peu chien fou, et sa sœur, résolue à finir ce qu’il avait enclenché sont des personnages entiers mais aussi très touchants.
Il y a du suspense, des rebondissements, tout ce qui fait un bon policier…
En parallèle de l’histoire, on découvre Reykjavik, cette ville si loin de nous, et son évolution sur les 30 ans que durent le roman. Ainsi, on va participer à la célébration du bicentenaire de Reykjavík, et à la rencontre historique entre Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev.
En conclusion, les auteurs nous offrent un policier parfaitement réussi, une association à renouveler.
Une étonnante collaboration pour ce polar nordique dont le titre situe l’action ! C’est en effet la première ministre islandaise qui a participé à la rédaction de ce roman qui revient sur une ancienne affaire au coeur des années 80 : la disparition soudaine et inexpliquée trente ans plus tôt d’une adolescente de 15 ans.
Tous les dix ans la presse commémore ce triste anniversaire. Le jeune et ambitieux journaliste Valur, n’a pas envie d’en rester là et d’attendre une autre décennie inutile. Il décide de se replonger dans l’enquête. mais le temps ne suffit pas pour que les secrets se dévoilent plus facilement qu’au moment où l’affaire a défrayé la chronique.
C’est un polar tranquille. Pas de scènes macabres, pas de poursuites palpitantes, il faudra attendre les dernières pages pour qu’un peu d’action se mette en place. L’enquête est cependant intéressante, d’autant qu’elle sert de support à l’histoire politique de l’Islande.
On s’attache particulièrement au jeune journaliste ambitieux, et épris de vérité. Quant aux autres personnages, ils cachent si bien leur jeu qu’on en arrive à soupçonner tout le monde, d’autant que l’on sait très bien que le coupable est là présent sous nos yeux, sans pouvoir l’identifier.
328 pages Martinière 6 octobre 2023
#Reykjavik #NetGalleyFrance
Lára Marteinsdottir a disparue, s’est littéralement évaporée alors qu’elle travaillait au domicile d’un avocat influent sur l’île de Videy. Âgée de quinze ans, elle semblait satisfaite de ce « job d’été » et appelait ses parents tous les samedis. Sans nouvelles d’elle, ce week-end là ils contactent le couple qui leur apprend qu’elle a décidé de quitter son travail, et de repartir chez elle le vendredi…
Un jeune policier enquête mais son supérieur refuse qu’il creuse davantage la piste des employeurs. En effet, cet avocat a des amis en haut lieu et se plaint d’avoir dû subir un interrogatoire de la part du jeune policier qui néanmoins procédera à une fouille consciencieuse de l’île.
Dix ans plus tard paraît un article dans le journal local, rappelant que Lára n’a toujours pas été retrouvé, accompagné d’une photographie. Ceci ravive la frustration de Kristján Kristjánsson, devenu depuis policier reconnu, mais cela ne révèlera rien. Et trente plus tard, ce cold case revient faire la une d’un journal.
Comme souvent, dans les polars nordiques, l’intrigue démarre lentement, puis le rythme s’accélère et on ne lâche plus le livre. L’histoire de Lára démontre que les gens influents cherchent souvent à manipuler l’enquête, se croyant tout permis (« Selon que vous serez puissant ou misérable… »). J’ai apprécié la ténacité de Valur, le jeune journaliste qui pense réussir à élucider ce qu’il considère comme l’affaire de sa vie et le lien très fort qui le lie à sa sœur Sunna.
Le coup de maître, dans ce thriller, c’est d’explorer l’histoire de l’Islande : la célébration du 200e anniversaire de Reykjavík en grande pompe, et surtout la rencontre historique entre Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev que j’avais complètement oubliée. J’aime beaucoup quand la petite histoire vient se mêler à la grande.
J’aime bien retrouver la plume et l’univers de Ragnar Jónasson et son association avec la première ministre d’Islande, Katrín Jakobsdóttir, passionnée de littérature policière, pour écrire ce roman à quatre mains est une belle réussite. Peut-être les retrouvera-t-on dans un autre thriller ?
Un grand merci à NetGalley et aux éditions La Martinière qui m’ont permis de découvrir, en avant-première ce roman dont la sortie est prévue le 6 octobre prochain et retrouver la plume de Ragnar Jónasson
#Reykjavik #NetGalleyFrance !
Reykjavík, 1956. Lára, quinze ans, disparaît mystérieusement sans laisser aucune trace. Elle devait téléphoner à ses parents samedi, comme chaque semaine, mais ne l'a pas fait. Inquiets, ces derniers contactent Olöf et Ottar chez qui elle travaillait l'été. Ces seuls habitants de l'île de Videy leur apprennent que leur fille a rompu son contrat et est partie vendredi.
Trente ans plus tard, malgré une longue enquête, l'énigme n'est toujours pas résolue. Valur, un jeune journaliste se met en tête de découvrir la vérité et de retrouver Lára.
"Le constat était simple : ils avaient d'abord été trois sur cette île, puis il n'en était resté que deux. Comme dans un roman policier d'Agatha Christie. "
Écrit à quatre mains par Ragnar Jónasson, auteur de polars islandais bien connu et Katrín Jakobsdóttir, la Première ministre d'Islande, cette intrigue est bien rythmée et rondement menée. On plonge directement dans le bain. Pas de temps mort. On se laisse entraîner par une enquête prenante et des personnages bien campés.
Un très bon moment de lecture.
C'est parti pour un petit voyage dans l'espace et dans le temps! Direction l'Islande plus précisément Videy, une île totalement isolée au large de Reykjavik, une île sur laquelle une jeune fille de 15 ans, Lara, employée chez Olőf et Ottar Blőndal, a disparu du jour au lendemain.
Nous sommes alors en 1956.
Pendant des années, la disparition de la jeune fille revient en une des journaux à des dates anniversaires, les questions ressurgissent disparition, meurtre, fugue??? Affaire non élucidée.
La question demeure jusqu'à ce que Valur Robertsson, jeune journaliste en quête de scoop, rouvre l'enquête en 1986.
J'ai adoré retrouver l'ambiance des années 80 dans cette enquête. Les événements relatifs à l'Islande sont bien retracés notamment la rencontre entre Reagan et Gorbatchev un évènement tellement incroyable dans un pays comme l'Islande qui a l'époque donnait l'impression d'un trou perdu au milieu de l'océan.
Reykjavík fête son 200e anniversaire et Valur sort les cadavres des placards, l'ambiance est à la fête mais pas pour tout le monde, l'enigme se met en place doucement puis les choses s'accélèrent très vite.
J'ai trouvé ce roman assez sympa, l'écriture à quatre mains est intéressante d'autant que Me Jakobsdóttir est la première ministre en Islande ( je n'imagine pas que cette situation serait possible en France, on accepterait difficilement qu'un premier ministre écrive un roman policier pendant son mandat!), et férue de littérature policière. Le résultat est un agréable moment rétro à passer en Islande!
Sortie prévue le 06 octobre 2023!
Trente années se sont écoulées depuis la disparition de la petite Lára, 15 ans sur une petite île en face de Reykjavik. On était en 1956 et la jeune fille occupait un job d'été chez un couple, elle était sérieuse et sans histoire… et pourtant du jour au lendemain, elle ne donna plus de nouvelles à sa famille et personne ne la revit.
Le jeune policier de l'époque n'a jamais oublié cette enquête et cet échec dans sa carrière.
Un journaliste va tenter de relancer les investigations… mais 30 ans après, il va soulever un secret bien enfoui.
Qui sait… et se tait?
En une journée j'ai lu ce thriller nordique. On y retrouve quelques éléments caractéristiques dont la lenteur de l'histoire mais un rythme qui s'accélère au fil des pages.
Les auteurs ont su peindre une atmosphère glaçante et pesante… la mêlant avec des faits historiques notamment la venue en Islande de deux chefs d'Etat : Reagan et Gorbatchev.
Par contre j'ai eu peu d'attachement aux personnages. La victime a déjà disparu aux premières pages de l'ouvrage, il y a peu de choses sur sa famille… du coup cela retire le côté émotionnel et attachement je trouve et cela reste une enquête un peu froide et organisée. Ce n'est que mon avis…
J'ai toutefois passé un très bon moment de lecture.
Merci à #netgalleyfrance et #lamartiniere pour cette découverte
Ce thriller écrit à quatre mains est efficace de par son écriture fluide, l'ambiance installée, les personnages crédibles et le suspense percutant.
Une enquête vieille de 30 ans résolue grâce à la perspicacité de deux jeunes gens, le tout dans une atmosphère immersive des années '80.
Je recommande cette lecture sans prise de tête, mais avec un véritable retournement de situation
En 1956, alors que Lara passe l'été sur l'île de Videy au service de Olöf et Ottar Blöndal, elle disparait sans laisser de traces. Kristjan, jeune policier va être chargé de l'enquête, mais il va être bridé par les employeurs de Lara ayant des amis haut placés. Ce fait divers non élucidé marquera Kristjan mais surtout l'Islande. 30 ans après un jeune journaliste va faire une suite d'articles sur le sujet et tenter de révéler des faits nouveaux. S'approchant peut-être un peu trop près de la vérité, l'enquête va devoir être terminée par la sœur et la petite amie de ce dernier.
Le maître du polar Islandais et la première ministre s'allient pour nous offrir un polar où l'ambiance et le décor sont particulièrement mis à l'honneur. Ils nous plongent littéralement dans l'Islande des années 80 dont la capitale s'apprête à fêter son 200ème anniversaire et à accueillir les présidents de l'URSS et des États-Unis pour un sommet historique. Dans ce décor, une énigme, celle de la disparition de Lara avec de nombreux rebondissements et dont je n'ai suspecté la résolution un seul instant. Une histoire captivante et vraiment addictive, les auteurs prennent le temps de poser le décor et l'ambiance et ce n'est que vers la fin de la première partie que l'enquête s'accélère cependant j'ai vraiment apprécié cette évolution dans le rythme.
Un excellent moment de lecture, ce roman à quatre mains est une réussite que je ne peux que vous conseiller.
Reykjavik est un polar typique du genre Cold case. En effet, la disparition qui est au coeur de l’enquête qui constituera le fil conducteur de ce livre se situe pas moins de trente ans avant les faits.
En 1956, une jeune fille disparait alors qu’elle était au service d’une famille aisée sur l’île de Videy, au large de l’Islande. Le jeune enquêteur chargé de l’affaire se voit rapidement empêché de mener à bien son enquête sous la pression de personnes influentes et l’affaire est vite classée.
Pourtant elle continue d’entêter le policier ainsi que la population islandaise malgré le temps qui passe. Périodiquement elle revient dans la presse et c’est un jeune journaliste ambitieux et sympathique qui, trente ans plus tard, se met en quête de la vérité au sujet de cette étrange disparition.
Je n’irai pas plus loin dans l’histoire afin de ne pas trop en révéler aux futurs lecteurs mais il y a un revirement de situation particulièrement osé vers le milieu du roman qui m’a beaucoup enthousiasmé et qui redonne un second souffle et un rythme plus élevé au roman.
On trouve dans Reykjavik le fameux triangle amoureux Police/Journalisme/Politique qui a fait le succès mondial de la série Millénium et il faut avouer que la recette fonctionne parfaitement.
J’avais déjà beaucoup aimé Dix âmes, pas plus de Ragnar Jonasson et ce nouveau roman m’a convaincu encore davantage. Le fait qu’il ait été écrit avec Katrin Jokabsdottir contribue certainement à cette réussite.
Je remercie NetGalley et la maison d"édition de m'avoir permis de découvrir le nouveau de Ragnar Jonasson écrit à quatre mains avec Katrin Jakobsdottir.
Ce récit démarre sur les chapeaux de roues, on est en 1956 et Lara a disparu. J'ai beaucoup aimé le début du récit. Le rythme est haletant. A chaque changement de chapitre, on fait un saut dans le temps de 10 ans. Cela donne une autre perspective sur les évènements et j'ai beaucoup aimé ce procédé.
Les sauts dans le temps s'arrêtent en 1986, où un journaliste Valur décide de publier une série d'article sur cette enquête qui est devenu un Cold Case.
J'ai adoré ce roman, je crois que c'est mon préféré de l'auteur. J'ai été mené par le bout du nez, je suis allée de surprise en surprise dans ce roman qui l'air de rien amène de nombreux rebondissements. On suit aussi quelques évènements historiques des années 1980 et cela rend le récit intéressant.
Bref à découvrir!
Sortie le 6 octobre
Ragnar Jónasson est l’un des auteurs de polars islandais les plus reconnus au monde. Et un de mes préférés .
Katrín Jakobsdóttir est la Première ministre d’Islande.
Partageant la même passion pour la littérature et les énigmes, ils ont écrit ensemble ce roman policier magistral.
En 1956, Lara ,une jeune fille de 15 ans disparaît sur l'île de Videy au large de Reykjavik . Elle disparaît alors qu'elle est embauchée chez une famille de notables influents .Toute la population est en émoi . L'enquête reste sans réponse.
En 1986, alors que tous les regards sont tournés vers le bicentenaire de Reykjavik , et la scène politique ,l'enquête prend un tournant inattendu. Un jeune journaliste, Valur , est assassiné alors qu'il est à deux doigts de résoudre l'énigme... Sa jeune sœur décide de poursuivre l'enquête et finit par découvrir la vérité .
Un rythme soutenu, un polar nordique tel que je les aime.
Je remercie NetGalley France et les éditions La Martinière pour leur partage
Un cold case dans lequel l’argent a permis d’acheter le silence de cinq personnes, car il s’agit bien de se taire afin de profiter de ce que la vie leur réserve. Carrière politique, réussite en affaires contre la vie d’une jeune fille. Valur, le journaliste, bien plus que l’enquêteur, ne se laisse pas démonter par ces grandes personnalités. Excusez-moi du jeu de mot mais… Valur le valeureux tente de percer le mystère de cette disparition jusqu’au drame dont il sera la victime.
Les liens qui l’unissent à sa sœur Sunna seront assez fort pour surmonter le chagrin et faire honneur au travail qu’il avait commencé.
Ce polar est envoutant, le côté historique ne manque pas d’apporter une aspect véridique au récit. Quand la guerre froide s’invite dans ce polar nordique cela renforce l’idée que l’on se fait de la toute-puissance de l’argent. L’intrigue se mêle facilement aux grands événements, l’enquête ne permet pas d’identifier facilement les tenants et aboutissants de cette affaire. Lara a disparu, est morte ? impossible de le savoir avant d’avoir parcouru la moitié du livre. C’est ce qui fait que ce roman est si addictif, d’une écriture fluide les auteurs nous embarquent dans les hautes sphères de la société islandaise.
Reykjavík.
Surprenant ce roman écrit à 4 mains: Ragnar Jonasson, qu’on ne présente plus, et la première ministre islandaise Katrín Jakobsdóttir.
Pour planter le décor, c’est les années 80, la capitale islandaise s’apprête à fêter en grandes pompes son 200ème anniversaire, et prépare une rencontre historique entre Reagan et Gorbatchev. Direct, j’adore.
Valur, journaliste, s’intéresse pourtant à une autre histoire, vieille de trente ans: la disparition d’une jeune fille survenue en 1956 sur l’île quasi déserte de Videy, au large de Reykjavík, alors qu’elle travaillait pour l’été chez un couple de notables. La police à l’époque n’a pas résolu l’affaire, ce qui est resté comme un échec pour l’enquêteur Kristjan, en charge. Ce drame a marqué les Islandais, tout le monde connaît le visage de Lara.
Après avoir parlé de l’affaire dans un article, Valur reçoit un courrier anonyme lui permettant de redémarrer.
La vérité va-t-elle enfin éclater ?
J’avoue que j’avais moins accroché aux derniers romans de Ragnar Jonasson ces derniers temps, comme s’il s'essoufflait un peu avec ce rythme qu’il a, mais j’ai l’impression de le retrouver enfin, plus talentueux que jamais. Peut-être que cette collaboration avec Katrín Jakobsdóttir y est pour quelque chose.
J’ai adoré le personnage de Valur, du lien fort qui l’unit à sa sœur, sa ténacité. Gros point fort de ce roman.
Deuxième point fort: le contexte, et l’époque, le Reykjavík d’antan, ce qui crée vraiment tout une ambiance autour de cette intrigue.
Le début est tout doux, évidemment, mais le rythme va crescendo au gré de l'avancement de l’enquête, dont j’ai adoré dénouer les liens au fur et à mesure des pages. J’avoue que je n’avais pas deviné l’épilogue.
J’ai passé un super moment de lecture, et garde en tête quelques scènes mémorables, certaines par l’émotion qu’elles m’ont procuré.
Merci La Martinière et Netgalley ! Bravo à ce super duo !
(Traduction de Jean-Christophe Salaün)
Je ne suis pas certaine que le seul nom de Katrín Jakobsdóttir aurait suffi à m'inciter à découvrir Reykjavik même si la présentation de l'éditeur , les Editions de la Martinière, semblait correspondre à mes attentes. Par contre celui de Ragnar Jónasson a été décisif ... Comme quoi la notoriété !!!
1956 , 6 Août , Kristjan Kristjansson , tout jeune policier, se rend sur l'ile de Videy, une toute petite île située juste au large de Reykjavik; Une jeune fille Lara a disparu sans laisser de traces. Elle était venue travailler chez Otar Oskarsson, avocat et Olof Blondal son épouse, des notables .Elle leur a annoncé vouloir partir et ... a disparu .
1986 , Valur Robertsson, journaliste à l'hebdomadaire Vikubladid, se penche à nouveau sur cette affaire non élucidée . ... Il est décidé à élucider cette énigme, se penche sur les archives, interviewe à nouveau les principaux acteurs de l'époque et semble s'approcher peu à peu du but.
Je ne vous dévoilerai rien de plus . Sachez seulement que j'ai beaucoup apprécié cette lecture et ce pour plusieurs raisons.
La narration est rythmée, les personnages bien cernés, les zones d'ombre semblent suggérer que tout n'a sans doute pas été dit.
Les années 1980, et en particulier l'année 1986 , celle où l'Islande a fêté le bicentenaire, la rencontre historique entre Reagan et Gorbatchev, servent de décor à cette enquête. L'Islande des années 1980 allait sortir de son "anonymat"..
Quant aux auteurs je ne vous présenterai pas Ragnar Jónasson, par contre Katrín Jakobsdóttir n'est autre que la Première ministre d'Islande depuis novembre 2017..
Je tiens à remercier chaleureusement les Editions de la Martinière pour ce partage via Netgalley
#Reykjavik #NetGalleyFrance !
Ce roman, qui doit paraître le 6 octobre, a été écrit à quatre mains par Katrin Jakobsdóttir (Première ministre d'Islande) et Ragnar Jónasson (qui a déjà plusieurs livres traduits en français). J'ai beaucoup apprécié ce voyage dans le temps, de 1956 à 1986. Certes, à l'instar de nombreux autres polars islandais, l'intrigue prend un peu de temps avant de s'emballer, mais j'avoue justement savourer par moments une pause loin de la frénésie de notre époque. Jusqu'au bout, j'ai été bernée, pas un instant je n'ai deviné l'identité du coupable. Si vous recherchez une enquête policière intelligente, sans trop d'hémoglobine, cet ouvrage est pour vous. J'ai donc passé un excellent moment de lecture, pour lequel je remercie NetGalley France et les Éditions de la Martinière.
#Reykjavik #NetGalleyFrance
Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions La Martinière et NetGalley France pour l'envoi de ce livre numérique.
Reykjavík est un roman policier co-écrit par Katrín Jakobsdóttir, première ministre islandaise, et Ragnar Jónasson, écrivain islandais, qui sera publié le 6 octobre 2023, dans lequel nous suivons des journalistes vivant en 1986 qui essaient de résoudre la disparition d'une adolescente datant d'il y a trente ans.
J'ai beaucoup apprécié ce roman ! Au départ, il m'a beaucoup rappelé le premier tome de la saga Millénium de Stieg Larsson à cause du contexte (une jeune femme ayant disparu, et la réouverture de l'enquête quelques décennies plus tard), mais cette impression n'a duré que pendant quelques chapitres. J'ai également eu un peu de mal à me plonger dans cette lecture, mais une fois les 20 % du roman lus, je ne pouvais plus m'arrêter et il fallait absolument que je connaisse le dénouement de l'enquête.
La temporalité du roman est assez intéressante : nous sommes d'abord en 1956, quand un policier du nom de Kristján Kristjánsson est chargé de l'enquête, puis en 1966 et 1976, lorsque des journaux rappellent le fait que cette affaire n'est toujours pas élucidée. Puis en 1986, Valur, un journaliste, soutenu par sa sœur Sunna, décide contre toute attente de résoudre cette enquête. S'en suivent de nombreux rebondissements et retournements de situation (tout ce qui constitue un bon roman policier, finalement).
La plume des auteurs est très facile à lire, et j'ai beaucoup aimé le fait que Reyjkavík ne soit pas seulement un polar, il aborde aussi la politique des années 1980 en Islande et la conséquence du pouvoir et de l'influence de certaines personnes.
Je tiens tout de même à noter que la lecture sur liseuse n'était pas pratique car la mise en page était quelque peu décalée et les chapitres ne débutaient pas sur une nouvelle page.
Même si l'Islande est considérée comme le pays le plus sûr au monde, le taux de sa criminalité dans la littérature ne cesse d'augmenter depuis que Ragnar Jónasson, auteur originaire de Reykjavik a commencé à écrire il y a plus d'une quinzaine d'années 😉
Été 1956, Lára Marteinsdottir, une adolescente disparaît alors que celle-ci séjournait sur une petite île proche de la capitale. Trente ans plus tard, le mystère demeure toujours. S'agissait-il d'une fugue ? Est-ce que Lára est en vie ou est-ce que la réalité est elle plus funeste ?
Alors qu'en ce mois d'août 1986 la ville est en pleine effervescence pour fêter ses 200 ans, Value, un jeune journaliste va décider d'enquêter sur la disparition de l'adolescente en espérant découvrir de nouveaux éléments au risque d'ouvrir une boîte de Pandore fermée il y a des années de cela.
J'ai été contente de retrouver Ragnar Jónasson dans ce récit à quatre mains écrit avec Katrín Jakobsdóttir qui n'est autre que la Première ministre Islandaise ! J'ai trouvé ce livre plaisant à lire et reste dans la continuité des autres ouvrages de Ragnar Jónasson au rythme assez lent à la différence que je me suis plus attachée aux personnages. De plus, j'ai réussi à être surprise lors de la survenance d'événements que je n'avais pas vus venir. Pourtant en le refermant je me rends compte que quelque chose m'a dérangée. J'ai trouvé qu'il manquait quelque chose pour rendre le récit totalement convaincant. Je regrette aussi d'avoir eu l'impression que la fin était trop vite amenée alors que quelques pages en plus auraient permis de rester dans la dynamique du récit.
Malgré cette impression qui peut paraître un peu mitigée, j'ai eu du mal à lever la tête de ce livre car j'étais complètement absorbée par le récit ! Je tiens à remercier les Éditions de la Martinière et Netgalley France qui m'ont permis de découvrir en avant-première le dernier roman de Ragnar Jónasson et j'avoue regretter de ne pas être disponible pour aller le rencontrer ce jeudi 5 octobre...
1956. Lara,. 15 ans, disparaît sur une île au large de Reykjavik. Elle travaillait pour l'été chez un couple d'habitants de l'île. Jamais on ne parviendra à savoir ce qu'elle est devenue malgré l'enquête de Kristian.
1986. Varlun, journaliste cherche à élucider cette disparition 30 ans après et des pistes n'ont pas.ete creusée...
Se plonger dans ce polar.
C’est embarquer avec deux amoureux d'Agatha Christie. C'est aussi s'immerger dans l'Islande des années 80. C'est échafauder tellement de théorie qui s'avèrent fausses. C'est plonger au cœur d'une enquête non élucidée. C'est s'attacher à des personnages humains et entiers. C'est découvrir des us et coutumes islandaises. Cest une intrigue prenante écrite avec brio. C'est un polar islandais. C'est découvrir une pépite. Un coup de coeur
Bref, 4 mains qui signent un polar brillant.
Oui, je le dis souvent, mais j'ai souvent la chance de lire des romans intéressants : ce roman policier est véritablement prenant, et j'ai eu souvent envie de lire une page de plus, puis encore une page de plus, pas seulement pour l'intrigue policière, qui est très bien construite, nous entraînant là où nous ne nous y attendions pas, mais aussi pour les personnages que nous rencontrons.
L'originalité première de ce roman vient du fait que nous suivons une enquête policière sur trente ans, une affaire de disparition, comme malheureusement il en existe tant. Une jeune fille a disparu, une jeune fille sans histoire, si ce n'est qu'elle s'est volatilisée un beau jour et que personne ne sait ce qu'il est advenu d'elle. L'enquête ? Elle n'est pas si facile que cela à mener, les gens « bien » ne souhaitent pas trop être dérangés – après tout, qu'a-t-on contre eux ? Rien ! Tous les dix ans, l'affaire sera ressortie par la presse, tous les dix ans, le policier qui enquêta à l'époque et a vu sa carrière marquée par cette disparition sera sollicité par les journalistes, sans que les choses évoluent.
Pour qu'un cold case soit résolu, il faut que quelqu'un se décide à parler. Même si ce qu'il dit est partiel, partial. Il faut aussi que quelqu'un soit disposé à l'écouter, et ait la possibilité, les capacités pour examiner ce qui a été révélé. C'est le cas de Valur, journaliste de son état, et s'il est efficace, c'est parce qu'il veut avant tout faire son métier de journaliste, non tenir le scoop de l'année, ou accomplir une première étape dans ce qui sera une belle et grande carrière. Valur veut enfin que justice soit rendue, malgré toutes les personnes qui disent que cela ne vaut pas la peine d'enquêter.
Valur est lumineux, sa soeur Sunna l'est tout autant, aussi déterminée que lui à chercher, indice après indice, ce qu'il a pu advenir de Lara, à retrouver les personnes qui l'ont croisées voici trente ans, à rompre le silence, enfin.
Une belle réussite.
Merci aux éditions de la Martinière et à Netgalley pour ce partenariat.
Un très bon polar en terre islandaise et une collaboration avec la Première ministre islandaise pour une écriture à 4 mains !
C'est un polar qui démarre lentement avec la disparition en 1956 de Lara, une adolescente de 15 ans qui s'est tout simplement volatilisée.
L'enquête n'abouti à rien de concluant. Malgré les recherches, aucun corps n'est retrouvé, donc l'espoir qu'elle ait disparue volontairement subsiste.
Les années passent, et les commémorations se succèdent : 1966, 1976, 1986...
C'est en 1986 que nous suivons la recherche d'un jeune journaliste volontaire, persévérant qui souhaite à tout prix retrouver la trace de Lara.
A force de recherches minutieuses, et d'articles dans le journal qui l'emploie, il finit par collecter quelques menus indices qui n'avaient pas été identifiés trente plus tôt. Son espoir de trouver une issue à ce mystère grandit.
Evidemment je n'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler ce qui fait le sel de la construction de ce récit.
J'ai beaucoup apprécié cette enquête lue en quelques heures.
J'ai été scotchée par la fin de la première partie qui révèle un rebondissement que je n'avais pas vu venir.
Une 2ème partie qui tient ses promesses.
Des rebondissements qui surprennent le lecteur, un rythme qui s'accélère progressivement, une écriture fluide qui ne pâtit pas du duo d'auteurs, des personnages attachants, bref un très bon moment de lecture.
J'apprécie habituellement beaucoup les polars de Ragnar Jonasson. J'y ai retrouvé tout ce que j'aime dans ces ambiances.
Merci à #NetGalley pour le partage de ce roman
#Reykjavik
Le roman est porté par un journaliste déterminée qui décide de plonger dans le passé pour exhumer les secrets de cette mystérieuse affaire. Ce personnage très simple nous guide à travers les méandres de l’histoire islandaise tout en mettant en lumière les répercussions imprévisibles que peut avoir la recherche de la vérité. L’enquête dévoile peu à peu les vies brisées et les secrets de famille bien gardés, offrant un aperçu saisissant de la complexité humaine.
L’écriture de Ragnar Jónasson, célèbre pour ses romans policiers en Islande, s’associe de manière harmonieuse avec la contribution de Katrín Jakobsdóttir, apportant une profondeur narrative et une perspective politique à l’histoire. Le lecteur est immergé dans une Islande où les paysages sauvages et la culture islandaise se mêlent à une histoire captivante.
Là où « Reykjavik » se distingue particulièrement, ce sont les rebondissements inattendus qui jalonnent l’intrigue. Ces twists surprenants m’ont profondément choqué. Les auteurs ont clairement réussi à créer une intrigue captivante qui garde le lecteur en haleine jusqu’à la fin. Les émotions fortes que j’ai ressenties en lisant le roman témoignent de la maîtrise de l’art de la narration de Ragnar Jónasson et de la manière dont ils ont su construire une histoire complexe qui sait garder son mystère jusqu’au bout.
Les auteurs parviennent avec brio à dissimuler habilement la vérité en pleine lumière, utilisant des artifices de narration qui évoquent incontestablement l’ambiance des romans d’Agatha Christie. Au cœur de cette intrigue initiale, centrée sur la disparition de Lára, se trouve un moment charnière, situé précisément à mi-chemin du livre, où la vérité menace de surgir, mais où un événement inattendu survient, momentanément suspendant la révélation. C’est à ce moment précis que l’on ressent une transition de rythme, à la manière des enquêtes de Miss Marple ou d’Hercule Poirot. L’intensité monte en flèche, tout comme mon engagement envers le livre. Les dernières pages m’ont véritablement happé, me maintenant captivé, les yeux rivés à la page, animé par le désir ardent de voir la vérité enfin révélée.
C’est une œuvre magistrale, une rareté qui émerge une fois par décennie. Malgré la simplicité apparente de l’intrigue, le lecteur est irrésistiblement emporté par les événements, exprimant son étonnement à chaque tournant de page. La conclusion finale, tout aussi spectaculaire qu’imprévisible, ne fait que renforcer cette impression d’émerveillement.
Je n’avais jamais lu cet auteur, mais la hype étant bien présente, j’ai voulu me lancer à mon tour ! J’ai bien fait…
Ce voyage en Islande se déroule sur deux époques, ce qui est déjà très chouette. J’aime bien les histoires qui s’étalent sur plusieurs périodes. J’ai trouvé que l’histoire était bien écrite, fluide et cohérente. Les chapitres sont courts, ce qui donne un vrai rythme à la lecture.
J’ai vraiment passé un bon moment, merci !
Merci à Netgalley et aux éditions La martinière pour cette lecture. Ragnar Jonasson fait maintenant partie depuis une dizaine d'années de ce paysage constitué par les auteurs islandais. Il nous livre ici son nouvel opus en associant sa plume avec celle de la première ministre islandaise.
Tout commence en 1956 quand une jeune fille partie travailler sur un île très isolée disparaît mystérieusement. L'enquêteur de l'époque dépassé par la situation n'arrive pas à retrouver la jeune femme, et l'enquête s'enterre.
Des années plus tard, Valur, jeune journaliste, décide de réouvrir le dossier....
Ce polar adopte immédiatement les codes du polar et ceux du polar islandais en particulier. Le lecteur va donc alterner entre les époques, et les narrateurs, dans une veine assez classique, le tout en sa basant uniquement sur les capacités de déductions des personnages principaux.Ne vous attendez pas à des idées nouvelles, les recettes classiques sont appliquées avec une grande efficacité.
Pas de grands moyens, juste de l'humain, de la psychologie et de la réflexion, qui vont peu à peu nous conduire vers le verdict final. On y va doucement mais surement, en entrevoyant à travers ce fait divers qui devient enquête la grande Histoire vécue par l'île.
Car la simple disparition d'une jeune fille que tout le monde semble avoir oublié, ne risque pas de prendre le pas sur une rencontre entre les plus grands dirigeants de l'époque.
Une enquête parfaitement menée donc qui ravira les amateurs de polars islandais toujours plus nombreux.
J'ai dévoré à pleines dents ce polar islandais co-écrit par Ragnar Jonasson et par la 1ère ministre d'Islande, Katrin Jakobsdottir qui est également passionnée de littérature policière. J'ai trouvé le rythme du récit plutôt lent au début mais petit à petit il s'accélère en fonction des événements. Tout est bien amené, le récit est surprenant. Cette intrigue est complexe, bien construite, avec un mystère à résoudre. J'ai aimé le mystère de la disparition de la jeune fille en mode cold case même si l'issue semble tracée d'avance, il est impossible pour le lecteur d'en trouver l'explication. J'ai apprécié le fait que l'auteur associé l'histoire de l'Islande à son récit.
Été 1956. Lara, 15 ans, débarque pour la 2e année consécutive sur l’île de Viðey pour se faire un peu d’argent de poche. Sur ce lopin de terre de 3km2 au large de #reykjavik, les seuls habitants sont Óttar, sa femme Ólöf, et les oiseaux marins que l’on entend « s’égosiller sur la côte ». La jeune fille travaille pour le couple. Du jour au lendemain, elle se volatilise... Fugue ? Suicide ? Meurtre ? Tout le pays s’interroge, mais aucune piste ne tient vraiment la route… L’affaire est classée sans suite…
À cette époque, Kristján est un jeune inspecteur. Il a des intuitions qu’il n’ose pas imposer face au poids des directives. 30 ans plus tard, il ressasse toujours cette mysterieuse disparition. Culpabilise. Jusqu’au jour où Valur Robertsson, journaliste pour le Vikubladid, relance l’enquête…
Mon avis : J’ai toujours suivi de près l’actualité de Ragnar Jonásson. Depuis ses débuts. Mais depuis son avant-dernier titre, j’avais la sensation de lire un peu toujours la même chose…
Quel bonheur de retrouver l’auteur avec ce nouveau souffle ! D’autant que ce polar présente deux spécificités : 1. Il a été co-écrit avec Katrín Jakobsdóttir, la première ministre islandaise ! 2. Il nous plonge dans le Reykjavik des années 60, où Hallgrímskirkja était encore en construction (la célèbre église !)… et où Laxness venait tout juste d’être nobellisé. Un sacré voyage dans le temps, que j’ai personnellement beaucoup apprécié !
Merci à @lamartiniere.litterature et à @netgalleyfrance pour cette lecture !
J’ai adoré ce roman que j’ai lu quasi d’une traite!
Il faut dire que Ragnar Jonasson est un auteur que j’apprécie énormément ! Alors un roman écrit à 4 mains avec la première ministre islandaise, il n’en fallait pas plus pour éveiller ma curiosité ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce duo d’auteur improbable est une réussite!
j’aime beaucoup la structure du début de roman qui nous happe aussitôt !
1956: Lara disparaît sur la minuscule île de Videy. Kristjan est un jeune policier et en charge de l’enquête. Mais aucun indice ne viendra éclairer la disparition de Lara: fugue? Suicide? Accident de mer? Mauvaise rencontre?
Puis, tous les 10 ans, on retrouve Kristjan interviewé par la presse sur cette disparition.
À partir de 1986, nous suivons un journaliste, Valur et sa sœur Sunna qui vont tour à tour enquêter sur cette disparition.
J’ai beaucoup aimé le fait que l’histoire se déroule dans les années 1980. Ça nous ramène à un temps où les moyens de communication étaient balbutiants et cela nous force à appréhender les indices différemment.
Et bien sûr, toujours une petite référence à Agatha Christie dans les romans de Ragnar Jonasson 🥰
Honnêtement j’ai eu beaucoup de mal à le lâcher tant j’avais moi aussi envie de savoir ce qu’il était advenue de Lara.
Je n’avais pas vu venir le twist final qui m’a laissée sans voix!
Un roman policier captivant qui se passe en Islande. Lara est venue travailler chez un couple de notables sur la petite île de Videy, puis du jour au lendemain, elle disparaît. Kristjan, alors jeune policier, est envoyé sur l'île pour enquêter; malheureusement ses recherches ne le mènent nulle part. Pendant trente ans l'affaire n'évolue pas mais réapparaît notamment avec un journaliste, Valur, qui, opiniâtre, se lance à son tour dans des recherches pour rédiger un article dans le journal pour lequel il travaille.
Le.a lecteur.rice est captivé.e par les recherches pour retrouver Lara et savoir ce qui a bien pu lui arriver; l'intrigue tient en haleine du début à la fin avec des rebondisements inattendus. Les personnages notamment les deux enquêteurs sont intéressants et leur investissement à des époques différentes, les rend attachants et impliqués dans leur enquête. Valur, le journaliste n'hésite pas à braver le danger et le pouvoir pour mettre à jour la vérité. J'ai aussi apprécié lla fluidité de l'écriture. Un bon thriller qui vient du froid à découvrir! A lire.
Lara disparait un soir d'aout 1956 sur l'ile de Viney au large de Reykjavik. Un jeune policier est envoyé la bas à la suite du signalement fait par les parents de la jeune fille mais l'enquete n'aboutit pas car il n'y a aucun indice et tout un chacun semble penser que la jeune fille s'est suicidée ou a fugué. Les années passent 10, 20 30 ans et Lara n'est jamais réapparue. Un jeune journaliste motivé par la quete de la vérité et le scoop de l'année décide de reprendre l'affaire et de savoir ce qui s'est passé ce soir là. Va-t-il réussir là où la police sèche depuis toutes ces années ?
Et là les auteurs ont décidé de faire quelque chose qui va absolument tout changer : toutes les cartes vont être redistribuées et on va partir dans une direction totalement différente. J'ai écarquillé les yeux quand j'ai lu ça et j'ai relu le passage. Je n'avais lu ça qu'une fois dans un roman de Maxime Chattam (que j'avais enguirlandé copieusement d'ailleurs).
J'ai adoré ce roman qui nous replonge dans les années 80 (nostalgie quand tu nous tiens), les personnages si bien campés, l'ambiance tout y est pour passé un excellent moment.
Ce roman est un vrai coup de coeur, je ne m'y attendais pas et c'est encore mieux.
Même si je n’ai jamais lu de romans de Ragnar Jonasson je le connais de nom et de réputation, il est en effet un incontournable de la littérature policière en Islande. Le nom de Katrin Jakobsdottir m’était quant à lui totalement inconnu. Et pour cause, elle est la chef du gouvernement islandais (Première ministre) depuis 2017. Les deux auteurs partagent la même passion pour la littérature policière.
Il faut un petit temps d’adaptation pour se familiariser avec les personnages et retenir leurs noms et rôles. D’autant qu’en Islande le nom patronymique n’est quasiment pas utilisé, celui-ci servant uniquement à établir le lien de parenté avec le père (parfois la mère). Ainsi la terminaison son signifie fils de (Jonasson, fils de Jonas) alors que dottir renvoie à fille de (Jakobsdottir, fille de Jakob). Les Islandais s’appellent usuellement par leur prénom et ne connaissent que le tutoiement.
J’ai été surpris d’apprendre que, comme les États-Unis, l’Islande avait, en 1908, voté une loi de Prohibition interdisant la vente d’alcool, loi entrée en vigueur en 1915 et abolie en 1935. Sauf en ce qui concerne la bière, il faudra attendre mars 1989 pour que sa vente soit de nouveau autorisée en Islande.
Pour contourner cette interdiction, dans les années 80 les pubs servaient une boisson appelée bjorliki, un mélange de bière sans alcool et de spiritueux (vodka, whisky…). À la vôtre !
Et si on parlait du bouquin après ces digressions culturelles ?
Tout commence en août 1956, quand Kristjan, un jeune policier, débarque sur l’île de Videy afin d’enquêter sur la disparition d’une adolescente, Lara. Une disparition qui restera inexpliquée et qui va émouvoir toute l’Islande (il faut dire que le pays est réputé pour une criminalité quasi inexistante).
Trente ans plus tard, Valur, un jeune et ambitieux journaliste, se lance dans une série d’articles sur la disparition de Lara. Il garde le secret espoir de clôturer sa série en apothéose avec des révélations inédites.
Dans la première partie du roman on suit donc l’enquête de Valur qui, interrogeant tous les protagonistes présents en 1956, va essayer de retracer les derniers jours de Lara… et, pourquoi pas, lever le voile sur cette mystérieuse disparition.
Le lecteur avisé aurait pu souffler au jeune homme : « Souviens-toi du Trône de Fer. », mais le roman de G.R.R. Martin ne paraîtra qu’en 1996, dix ans plus tard.
Je ne vous parlerai pas de la seconde partie du roman, car cela m’obligerait à dévoiler un élément clé de l’intrigue.
Le choix de l’année 1986 ne doit rien au hasard, non seulement c’est l’année du bicentenaire de Reykjavik, mais c’est aussi l’année où les deux hommes les plus puissants de la planète, Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev, vont se rencontrer en tête à tête dans la capitale islandaise. Tous les regards sont alors tournés vers cette petite île jusqu’alors méconnue.
Si le roman ne révolutionne sans doute pas le genre, il n’en reste pas moins bien ficelé avec une intrigue qui nous réservera quelques belles surprises et un duo d’enquêteurs des plus attachants.
Les autres personnages du roman ne servent pas juste de faire-valoir à l’intrigue, les auteurs ont pris soin de travailler leurs personnalités.
Pour l’anecdote, le roman a été écrit en grande partie pendant le confinement suite à la pandémie de COVID-19. Je ne sais pas comment Ragnar et Katrin (optons pour la mode islandaise en les appelant par leurs prénoms) se sont partagé le travail, mais l’écriture est d’une grande fluidité et parfaitement linéaire (dans le bon sens du terme, pas de décrochage entre les paragraphes ou les chapitres).
Au final j’ai trouvé ce polar fort sympathique et hautement addictif, c’est à contrecœur que je le lâchais pour satisfaire aux obligations du quotidien. J’attends maintenant avec impatience de lire un roman coécrit par Maxime Chattam et Élisabeth Borne (pour le titre j’ai pensé à 49.3… ne me remerciez pas) !
"Reykjavik", un roman captivant écrit par Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir, plonge les lecteurs dans une énigme qui traverse trois décennies d'histoire islandaise. Au cœur de cette intrigue palpitante se trouve la mystérieuse disparition d'une adolescente de quinze ans en août 1956, sur une petite île au large de Reykjavík. Trente ans plus tard, alors que l'Islande se prépare à accueillir un sommet historique entre les États-Unis et l'Union soviétique, cette affaire non résolue refait surface, rappelant aux Islandais un sombre secret du passé.
L'histoire se déroule à l'occasion du 200e anniversaire de Reykjavík, la capitale islandaise, où une journaliste intrépide décide de plonger dans les profondeurs de cette énigme longtemps enfouie. Ce choix courageux la conduit à explorer les secrets bien gardés de la petite île et à se confronter aux conséquences inattendues de ses découvertes.
Ce roman offre une expérience de lecture exceptionnelle en combinant une narration habile, une intrigue fascinante et une exploration minutieuse de l'histoire de l'Islande. Les auteurs Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir ont créé une œuvre littéraire qui traverse les générations, dévoilant progressivement les détails d'une disparition mystérieuse tout en mettant en lumière l'évolution de la nation islandaise depuis les années 1950 jusqu'à la fin des années 1980.
L'un des aspects les plus remarquables de "Reykjavik" est la façon dont il parvient à maintenir un niveau élevé de tension et d'anticipation tout au long de l'histoire. Les personnages sont bien développés, complexes et réalistes, ce qui permet aux lecteurs de s'attacher à eux et de ressentir l'émotion de chaque révélation.
En conclusion, "Reykjavik" est un livre qui mérite d'être lu par tous les amateurs de thrillers et de mystères. Il offre une perspective unique sur l'histoire islandaise tout en gardant les lecteurs en haleine jusqu'à la dernière page. Si vous recherchez une histoire captivante qui se déroule sur plusieurs décennies, avec une intrigue bien ficelée et des personnages mémorables, je vous recommande vivement de plonger dans "Reykjavik" de Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir. Une lecture qui ne vous laissera pas indemne.
Un résumé très sobre pour un livre très complet. L'enquête sur la disparition de l'adolescente reprend 30 ans plus tard. Une histoire difficile à démêler, non-dit, nœuds, secret, tout est réuni pour que l'on s'accroche au récit. J'ai beaucoup aimé les personnages et l'ambiance du livre. La période 1956-1986 fait également du bien, pas de technologie et une certaine "innocence" sur ce que peut réserver le monde. Vendu comme un livre inspiré de ce que pouvait écrire Agatha Christie, je n'ai pas été déçue parce qu'en vrai ... je n'avais pas trouvé le coupable comme bien souvent lorsque je lis du Christie ^^. La seule chose qui diffère c'est qu'Agatha Christie écrivait beaucoup de huis-clos. Il y a un événement auquel je ne m'attendais pas du tout qui m'a vraiment surprise, j'étais : 😱😱. Bref encore une excellent lecture de cet auteur avec le plus de l'écrire à 4 mains pour cette fois.
Merci aux Éditions de la Martinière et à Netgalley pour cette lecture en avant-première.
Ragnar Jónasson et Katrin Jakobsdóttir sont respectivement l’un des auteurs islandais les plus connus et la première ministre islandaise.
Ils nous offrent un 4 mains très intéressant, dans la plus pure des traditions des polars nordiques.
Nous découvrons ici, à travers la réouverture d’un cold case par un jeune journaliste, deux époques (1956 et 1986) et deux Islande.
En 30 ans, l’Islande s’est ouverte au monde et a fait un bond en avant.
L’histoire nous permet d’effectuer une plongée intéressante dans le Reykjavik des années 80.
On assiste à une forte urbanisation et transformation de la ville qui fête alors son bicentenaire. 1986, c’est aussi la rencontre historique entre Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev qui s’y déroule permettant à l’île d’acquérir un nouveau rayonnement.
Les auteurs nous emmènent dans ces faits historiques pour mieux comprendre leur pays et c’est vraiment intéressant.
Mais ce polar c’est, également, une histoire où l’influence, la quête et l’abus de pouvoir, le harcèlement, la violence faites aux femmes sont présents ainsi que la corruption des notables de la ville. Jusqu’où peut aller l’amitié ? Une question qui pourrait tout résumer ? Peut être…
Quelques longueurs dans cette histoire mais qui sont propres au polar nordique : on installe les personnages, les ambiances, l’histoire et tout déroule ensuite de façon très huilée.
Un bon polar nordique qui nous fait entrer dans les entrailles de la ville de Reykjavik.
L’association de ces deux personnalités islandaises est originale et peut être inattendue mais lorsque nous apprenons que Katrin Jakobsdóttir est une passionnée de romans policiers noirs, notamment d’Agatha Christie et qu’elle a écrit une thèse sur Arnaldur Indridason, autre maître islandais du roman noir, tout s’explique !
Cold case
Avant tout, je remercie chaleureusement NetGalley et les éditions de la Martinière pour leur confiance en m’adressant ce roman tout juste sorti en librairie (le 6 octobre).
C’est la fin de l’été à Reykjavik. Il y a encore de belles journées en août mais en Islande la météo change vite. Cela n’empêche pas les islandais de faire la fête pour le bicentenaire de leur capitale en 1986. Mais bien que l’heure soit aux réjouissances, une ombre persiste à les ternir, celle de la disparition d’une jeune fille de quinze ans, Lára, trente ans plus tôt, sur la petite île de Videy à quelques encablures de Reykjavik. Lára était venue travailler l’été comme employée de maison chez Òttar et Òlöf : tout se passait au mieux mais elle avait finalement décidé de rompre son contrat. Le couple la pensait rentrée chez elle mais les parents de Lára, inquiets de ne pas avoir de nouvelles, avaient alerté la police. Après une rapide enquête, le dossier avait été refermé, concluant à une fugue ou un suicide. Mais Kristján le jeune inspecteur dépêché sur les lieux en 1956 n’avait jamais pu oublier Lára, la disparition de la jeune fille irrésolue restant, pour lui, un cuisant échec, d’autant que tous les dix ans, l’affaire revenait sur le devant de la scène, les journaux publiaient de nouveaux articles où l’image de la police était pour le moins écornée… En 1986, c’est Valur qui s’intéresse à l’énigme : jeune reporter, il décide de reprendre l’enquête. Qui sait ? Peut-être ses papiers réveilleront certains souvenirs ?
Sans être une fan absolue des polars nordiques, je prends plaisir à en lire de temps à autres (j’ai d’ailleurs beaucoup aimé ceux d’Eva Björg Aegisdòttir que je vous conseille si vous ne les connaissez pas). Je ne m’étais jamais laissée tenter par ceux de Ragnar Jònasson (à l’exception de « A qui la faute ? »), pourtant très en vue depuis quelques années. Ce cold case glacial a été écrit à quatre mains, avec Katrin Jacobsdòttir qui n’est autre que la première ministre islandaise ! Et c’est plutôt réussi.
L’enquête est bien ficelée, les auteurs ont ménagé le suspens jusqu’à la fin (petit regret, je l’ai trouvée un petit peu précipitée). Les personnages sont attachants, notamment Valur et sa sœur Sunna. Autre atout de ce thriller, l’atmosphère des années quatre-vingt en Islande, qui à cette époque, était encore un « petit » pays à mi chemin entre New-York et Moscou, sans touristes… Il est d’ailleurs fait mention de la rencontre entre Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev organisée en 1986 à Reykjavik.
Un bon page-turner.
#Reykjavik #NetGalleyFrance
Ce thriller nordique m’a embarqué sur l’île de Videy, à Reykjavik, sur laquelle une jeune fille a mystérieusement disparu 30 ans en arrière.
Trente ans plus tard, le mystère n’a pas été élucidé et nous allons suivre un journaliste bien décidé à remuer le passé pour résoudre cette enquête qui pourrait bien être un meurtre 🩸
Plusieurs rebondissements vont venir chambouler le récit et lui donner du rythme jusqu’au dénouement final que je n’ai absolument pas vu venir 🙊
J’ai regretté l’ambiance glaciale que j’adore chez l’auteur. Ça ne sera donc pas mon préféré mais j’ai passé un agréable moment 🥰
Merci à @netgalleyfrance de m’avoir permis de débuter ma lecture en avant première 🥰
Lecture 95 de 2023
🌟Jour de sortie - Sorti le 06 Octobre 2023 🌟
J'ai lu ℛ𝒆𝔂𝓴𝓳𝓪𝓿𝓲𝓴 écrit par Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir chez La Martinère.
Tout d'abord, je tiens à remercier @netgalleyfrance et les Editions de la Martinière pour l'envoi de ce roman que j'ai eu la chance de lire en avant-première.
Ce roman a été l'occasion pour moi de découvrir la littérature nordique et, en particulier, la littérature islandaise.
1956, une jeune fille disparaît du jour au lendemain, sans laisser de trace. Trente ans après, cette affaire est encore dans la tête de tous les Islandais et n'a pas été résolue.
Ce roman est une plongée dans l'Islande des années 1980, période où le téléphone ne répond pas, où l'on s'écrit des lettres et où l'on doit chercher le numéro de téléphone fixe des gens dans l'annuaire. C'est à cette période qu'un journaliste décide d'enquêter sur cette affaire non résolue. Mettant bout à bout les indices, il s'approchera très près de la vérité.
Ce thriller se lit très rapidement, les pages se tournent à une vitesse folle car on a hâte de savoir la suite. Si la première moitié souffre peut-être de quelques longueurs, les rebondissements s'enchaînent ensuite jusqu'au grand rebondissement final qui laissera le lecteur sans voix.
Si j'ai eu quelques difficultés avec les différents personnages islandais aux noms aux sonorités différentes de ce que je connais, il y a pour ça une petite liste au début du roman qui permet de resituer chacun et cela m'a beaucoup servi. Merci.
Je suis ravie également d'avoir lu ce roman car il valide un nouveau pays dans ma carte des auteurs.
Et toi, as-tu déjà lu un auteur ou une autrice islandais ?
Les auteurs nous plongent dans l'Islande des années 50 alors que le policier Kristján Kristjánsson débarque sur l'île de Videy, au large de Reykjavik suite à la disparition d'une adolescente qui est femme de ménage dans la seule maison de l'île. Alors que le public et les journaux s'inquiètent, l'enquête, elle, patine... Et ce pendant trente longues années, jusqu'à ce qu'un journaliste décide de creuser cette histoire à ses risques et périls.
C'est vraiment une immersion en Islande que nous proposent Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdottír : une enquête journalistique pleine de mystère, avec des faits historiques réels, des descriptions percutantes, un style à la Agatha Christie.
Le rythme est lent, mais ça ne m'a pas dérangé et on finit par ne plus pouvoir s'arrêter pour savoir le fin mot de l'histoire, qui est juste dingue. Egalement, les auteurs ne creusent pas trop sur certains sujets afin de se concentrer sur l'intrigue car il y a énormément d'infos à ingérer, beaucoup de personnages gravitant autour...
Concernant les personnages, il y en a beaucoup, mais les auteurs ont fait une liste des personnages au début du roman afin de ne pas se perdre - car il y a de quoi, en vrai. J'ai beaucoup aimé Thordis, Valur et Sunna. Ces deux derniers, les personnages principaux, sont très bien creusés et développés, et même si les secondaires ne le sont pas forcément, ce n'est pas très grave. Cependant, j'aurais aimé que le background du personnage de Lara soit creusé car on ne sait pas grand chose d'elle...
Très bonne lecture
Quel plaisir de retrouver la plume du roi du polars islandais ! Mêlée à celle de Katrin Jakobsdottir, ce roman est une très belle découverte.
J’ai adoré l’ambiance et l’histoire : la disparition de Lara, le journaliste qui enquête 30 ans plus tard, les flashbacks, cette île isolée au large de Reykjavik, les suspicions sur des hommes d’affaire hauts placés, le contexte historique de 1986…
La construction du récit est très bien maîtrisé, le récit bien ficelé et prenant, et la plume addictive. Le rythme est régulier, le tempo prend son temps, mais j’ai été conquise. Même si j’ai trouvé le début un peu lent, j’ai été complètement embarquée par ce polar islandais.
Les personnages sont attachants, Valdur ce journaliste qui a du flair, et sa sœur, qui vont à tout prix chercher à faire émerger la vérité. Tout était glacé, glaçant, envoûtant. C’était génial !
Une disparition inexpliquée d’une jeune fille de 15 ans il y a 30 ans. Un jeune journaliste remet le cas en avant et recherche une explication à cette disparition. Mais à trop s’approcher de la réponse, à rencontrer un groupe d’amis de plus de 30 ans, groupe dans lequel ces amis s’entraîdent quel qu’en soit le prix. Le jeune journaliste y laisse la vie. Et c’est sa jeune sœur, dont il était très proche qui reprend l’enquête afin de résoudre ce cold case.
Une lecture prena te qu’on ne lâche pas avant le dénouement.
J‘ai eu du mal à entrer dans l‘histoire, je trouvais qu’on ne rentrait pas assez dans le vif du sujet. La deuxième partie du livre m‘a beaucoup plus intéressée. J‘ai vu l‘avancé de l‘intrigue comme la fin de l’été, avec une part sombre de plus en plus importante. Je pensais que le motif du meurtre serait plus „incroyable“ mais finalement il colle à la réalité et à la „banalité“ de cette soirée qui tourne mal et qui entraîne tous ces amis dans une sombre spirale. Ce n‘est pas un thriller angoissant mais l‘intrigue était assez bien ficelée et j‘ai aimé me plonger dans l‘ambiance de cette époque insouciante.
MERCI NETGALLEY ET LES EDITIONS LA MARTINIÈRE POUR CETTE LECTURE
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j’ai adoré ce polar à 4 mains.
Un cold case venu du froid Islandais, mais pas n’importe quel cold case, c’est une affaire médiatique qui a marqué le pays, qui a marqué les habitants de cette île. Évidemment, elle hante aussi son enquêteur qui non seulement n’a pas su retrouver la jeune fille, mais qui n’a pas retrouvé non plus de corps.
Tous les 10ans, la presse revient sur cette disparition. Puis 30 ans après, un jeune journaliste pousse les investigations un peu plus loin, les langues se délient . Il publie, comme une série événement, chaque semaine ses avancées dans ses recherches, mais ça ne sera pas sans danger…les personnes concernées n’ont aucune envie que la vérité sorte.
En soi, l’histoire n’a rien d’innovante ou d’hyper originale . Mais j’ai apprécie le rythme, le style, les années 80.Les auteurs prennent leur temps, ils prennent le temps de parler de leur pays, de leur admiration pour Agatha Christie.
Si vous êtes à la recherche d’action ou de scènes glauques…passez votre chemin.
BREF…dans ce livre le style et l’ambiance priment sur l’histoire, mais la magie islandaise est toujours là
Un roman policier écrit à 4 mains et quelles mains ! Celles de deux figures Islandaise l'un est un des maîtres du polar islandais le plus lu en Frane et la seconde est première ministre d'islande. Lors de la commémoration du 30ième anniversaire de la disparition d'une jeune fille sur une île au large de Reykjavik, l'enquête connait un rebondissement suite aux investigations d'un jeune journaliste. Ayant voyagé en Islande l'été dernier, j'avais les rue de Reykjavick en tête, le climat, les ambiance tout y était. Le roman est construit en deux parties le sursaut du milieu de l'histoire est surprenante...lorsque le tournant s'effectue on se demande comment l'histoire va pouvoir continuer et là l'enquête prend une autre dimension qui le lecteur en haleine jusqu'au bout. On fait connaissance de personnages auxquels on s'attache et qu'on a plaisir a soutenir et encourager.
Un très agréable moment de polar nordique
Premier livre pour moi de ces 2 auteurs et très bonne découverte, j’ai adoré ma lecture.
Dans les premiers chapitres ont passe d’année en année pour arriver à celle du « présent », 1986.
Le livre est divisé en 2 grandes parties et que se soit une ou l’autre j’ai adoré ! Et je ne m’attendais pas du tout à ce début de seconde partie, je suis rester sur le cul (désolé de l’expression).
Tout le livre va se dérouler sur l’enquête d’une disparition d’une jeune fille, Lára, sur l’île de Videy.
L’action est bien présente, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde pendant ma lecture.
Et les rebondissements sont aussi présent, dès que je pensais avoir trouvé une piste sur l’auteur du/des meurtre(s) je remettais tout en questions 3 pages après.
Il y a eu malgré tout quelques fois où j’ai trouvé des réponses avant que se soit annoncé dans le livre mais ce n’as pas gêné le reste de ma lecture pour autant
C’est donc une très bonne découverte et très bonne lecture et ce ne sera pas le dernier livre que je vais lire de ces auteurs.
Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :
Gwendoline Vervel
Adolescent & YA, Jeunesse, Science-Fiction & Fantasy