Noir comme l'orage

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Date de parution 11 janv. 2024 | Archivage 26 mars 2024

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Résumé

Après une nuit d’orage, et alors que la saison touristique commence à peine, des corps sont découverts sur l’île d’Oléron et d’autres îles alentour, attachés à des pieux métalliques plantés dans le sable face à l’océan, foudroyés. Sept dépouilles au total. Et des modes opératoires très proches.

Le capitaine Max Fontaine, en poste à la PJ de La Rochelle, va aussitôt être chargé d’investiguer sur ces meurtres. Sa priorité : trouver le lien qui unit chacune des victimes pour espérer remonter jusqu’à leur assassin. Il ne se doute cependant pas de la douloureuse épreuve personnelle qu’il s’apprête à traverser, ni de la solitude, de l’impuissance et de la rage qui vont l’habiter durant cette enquête. Car de nombreux obstacles se dresseront sur sa route avant de pouvoir accéder à la vérité.

Après une nuit d’orage, et alors que la saison touristique commence à peine, des corps sont découverts sur l’île d’Oléron et d’autres îles alentour, attachés à des pieux métalliques plantés dans le...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782265157446
PRIX 22,90 € (EUR)

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Chroniques partagées sur la page du titre

Sonja Delzongle frappe fort avec son thriller captivant, 'Noir comme l'orage', plongeant les lecteurs dans une atmosphère sombre et électrisante dès les premières pages. Quatre scènes de crime, sept victimes foudroyées, une seule arme : la foudre. L'île d'Oléron et ses environs deviennent le théâtre sinistre de cette série de meurtres mystérieux, défiant toute logique et instaurant une tension palpable.

Le capitaine Max Fontaine, de la PJ de La Rochelle, se voit confier cette enquête complexe. Alors que la saison touristique commence, l'île est secouée par ces crimes impitoyables. La quête de Fontaine pour découvrir le lien entre ces victimes s'avère être un voyage haletant, entremêlant ses responsabilités professionnelles avec une épreuve personnelle bouleversante. Le lecteur est emporté dans les tourments intérieurs du capitaine, confronté à l'isolement, l'impuissance et la rage au cours de cette investigation captivante.

Delzongle tisse habilement une toile de mystère et de suspense, attirant les lecteurs dans un tourbillon d'énigmes à résoudre. Chaque page dévoile des obstacles et des rebondissements qui maintiennent un rythme effréné, laissant le lecteur en haleine, avide de découvrir la vérité derrière ces meurtres aussi énigmatiques que déconcertants.

'Noir comme l'orage' n'est pas simplement un thriller policier bien ficelé, c'est une plongée profonde dans l'âme tourmentée de son protagoniste, une exploration des tréfonds de l'humanité face à des événements choquants. Sonja Delzongle maîtrise l'art de captiver son audience, offrant un récit dense en émotions, en suspense et en révélations jusqu'à une conclusion époustouflante

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Nous voilà au large de la Rochelle, sur les îles de Ré, Oléron, Aix et Madame, le lendemain d'une nuit de violents orages, où sont découverts, en tout, 7 corps, emmaillotés dans du papier aluminium, liés à un support conducteur d'électricité, assassinés par foudroiement.
Le capitaine Max Fontaine, du SRPJ de la Rochelle, chargé de cette enquête, est, par ailleurs, confronté à l'assassinat de son ex-compagne en compagnie de son amant. Enfin, les investigations l'amèneront à s'intéresser à une affaire vieille d'une vingtaine d'années au cours de laquelle un jeune homme avait été tué par un chauffard qui avait pris la fuite.
On entre dans le vif du sujet dès les premières pages, puis aucun temps mort. L'auteure nous laisse à peine le temps de digérer une information capitale qu'elle nous en assène une autre. La lecture de ce thriller demande une grande concentration car les trois enquêtes sont menées de front et se percutent. J'avoue qu'une deuxième lecture me permettrait de mieux en comprendre les ressorts.
L'auteure installe une atmosphère sombre, oppressante, électrique qui peut réveiller des peurs d'enfant lorsque le tonnerre gronde et que les éclairs zèbrent le ciel.
Au-delà de l'aspect purement thriller, ce roman est particulièrement intéressant pour le milieu dans lequel il est campé, celui des fulgurés, ces personnes qui ont été touchées par la foudre et qui en ont réchappé; la kéraunopathologie en étudie les conséquences sur les capacités physiques et cognitives. Il nous emmène également dans le monde des chasseurs d'orage qui risquent leur vie pour en saisir la beauté, la puissance, l'énergie.
Autre aspect intéressant, le personnage de Max, le capitaine de police, est un transgenre ce qui me paraît très novateur dans le genre polar/thriller. Sans s'appesantir, Sonja Delzongle aborde les difficultés morales, physiques, psychologiques, professionnelles, intimes auxquelles font face ceux ou celles qui décident de faire leur transition.
Un polar à l'intrigue complexe et originale où l'arme du crime est la foudre, qui nous tient en haleine et nous fait découvrir un milieu surprenant.
N.B : De façon anecdotique, je suis intriguée par un point : pourquoi l'auteure a-t-elle situé son roman en juin 2025?

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Absolument pétrifiant à tous les sens du terme.Roman sublime , les personnages sont très bien décrits,l'ambiance est au top,Le suspense est présent de bout en bout .l'écriture est sublime et ciselée . Rien de trop et rien de plus à dire. Je retiens le nom de cet auteur comme un auteur grandiose.Il faut absolument le lire.

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Ce n'est pas le premier roman de l'autrice que je croise sur la toile, mais cette fois j'ai decidé de sauter le pas et de faire connaissance avec la plume de l'ecrivaine. Apres tout le pire qu'il puisse arriver est que je sois decu, et l'hecatombe aurait été que j'arrete encourt de route.
C'es mal me connaitre et faut bien le dire c'est assez rare que j'abandonne une lecture. Tout ca pour dire que pour ce roman nul question de parler d'abandon ou deception. Il est vrai que la mousse monte assez lentement mais une fois que ca prend c'est un regal et on entre completement dans l'action.

Après une nuit d'orage, plusieurs corps sont découverts sur l'île d'Oleron et ses alentours. Ils sont tous attachés sur des pieux métalliques plantés dans le sable.
Le capitaine Max Fontaine, du SRPJ de la Rochelle, chargé de cette enquête, est, par ailleurs, confronté à l'assassinat de son ex-compagne en compagnie de son amant. Enfin, les investigations l'amèneront à s'intéresser à une affaire vieille d'une vingtaine d'années au cours de laquelle un jeune homme avait été tué par un chauffard qui avait pris la fuite.

Il ne m'en fallait pas plus pour que la sauce prenne. Ce sera donc avec un plaisir non dissimulé que je renouerais volontier avec l'autrice.

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Quatre cadavres retrouvés attachés à des poteaux et foudroyés, voilà un début d'enquête policière plutôt original.
Le policier principal est lui aussi un homme peu commun puisqu'il s'agit d'une personne transgenre.
Ajouté à cela des personnages cabossés par la vie, d'autres qui ont été foudroyés, certains sont carrément déséquilibrés et dangereux...
D'autres enquêtes policières vont venir s'ajouter à celle du début, rendant l'ambiance encore plus électrique et survoltée, puisque les orages seront au cœur de cette histoire rocambolesque.
Les faits se déroulent en 2025 du côté de l'île de Ré et de l'île d'Oléron.
J'ai bien aimé le fait d'être plongée tout de suite dans l'action et que tout s'enchaîne très vite.
L'enquête ne connaît aucun temps mort et j'ai beaucoup aimé cette succession de faits, même si cela ne parait pas très crédible, car le nombre des victimes et celui des suspects est assez impressionnant et on se dit qu'il y a quand même beaucoup de cinglés dans cette histoire.
Je remercie NetGalley et les éditions Fleuve pour cet envoi.

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Après une nuit d'orage, plusieurs corps sont découverts sur l’île d'Oleron et ses alentours. Ils sont tous attachés sur des pieux métalliques plantés dans le sable.
L'affaire est confiée au capitaine Max Fontaine de la PJ de la Rochelle. Il va devoir trouver le lien entre toutes les victimes mais cette enquête va aussi être pour lui très douloureuse personnellement.

Encore un super roman de l'autrice que j'ai littéralement dévoré.
Le personnage du capitaine est hyper attachant et son adjoint est un gros nounours.
Les chapitres sont courts et donne beaucoup d'intensité.
L'intrigue est hyper bien ficelée et il y a de nombreux rebondissements.
Je l'ai trouvé moins sombres que celui d'avant mais je suis vraiment fan de la plume de l'autrice

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Et si on utilisait la foudre pour assassiner des gens ? C’est ce que Sonja Delzongle a imaginé pour ce polar intitulé Noir comme l’orage. Des corps sont retrouvés foudroyés près de l’ile d’Oléron. Le capitaine Max Fontaine de la PJ de la Rochelle va mener l’enquête pour découvrir qui est à l’origine de ces meurtres.
L’intrigue est riche et foisonnante, nous entrainant dans des pistes multiples qui font que jusqu’au bout l’identité de celui qui tire les ficelles de ce ballet macabre demeure inconnue. L’écriture est précise, sans fioritures. L'auteur prends le temps de developper la psychologie des personnages notamment celui de Max. Tous ces ingrédients réunis font que ce polar se lit à la vitesse de l’éclair :-)

Il s’agissait de mon premier roman de Sonja Delzongle et assurément ce ne sera pas le dernier.

Je remercie grandement Netgalley et les éditions Fleuve Noir de m’avoir permis découvrir ce livre en avant-première.

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❤️Foudroyant

🌩Je n'ai jamais été déçue avec un livre de cette auteure ... et j'ai presque envie de dire qu'à chaque nouveau livre, c'est encore mieux. J'ai adoré ce livre.

🌩Déjà côté intrigue ... elle est géniale. Même l'arme du crime est totalement bluffante. Elle se déroule sans lapin tiré du chapeau toutes les déductions sont logiques.
Mais en fait, il n'y a pas 1 mais 2 intrigues... la grande question: sont elles liées ou pas ? Bien sûr pas un mot, juste que leur(s) résolution(s) m'a/ m'ont laissé scotchée(s)... rien vu venir et pourtant j'avais un suspect (trop beau pour être honnête) en tête... mais alors rien à voir du tout ... je me suis faite avoir comme une bleue ❤️.
Mention spéciale: on ne ressent aucun piétinement ou tournage en rond, le rythme et les rebondissements sont constants.

🌩Côté style, comme d'habitude, il est top, simple à lire et heureusement car les enquêtes sont, elles complexes. J'ai adoré, entre autre, aussi les dialogues. Hyper naturels et crédibles.

🌩Comme d'habitude aussi, plein de petites mentions adroitement distillées tout du long, en faveur de notre bonne vielle planète qui en devient presque un personnage à part entière.

🌩Enfin, nos protagonistes. Ils sont clairement tous stéréotypés (chacun dans son domaine) mais pas clichés. Leurs psychologies et leurs humanités sont finement travaillées. Ils ont cette profondeur d'âme qui fait la différence. Bien sûr coup de cœur pour Max, mais aussi pour Thomas. Je serais plus que ravie de retrouver ce binôme dans une prochaine enquête.

❤️En conclusion, un polar au rythme soutenu et constant sans aucun temps mort, aux chapitres courts, aux personnages habilement dessinés, avec une fin remarquable. Les intrigues et mobile(s) sont à la hauteur du reste du livre: foudroyant.
Petit cadeau bonus tout du long: une ambiance électrique qui ne peut que nous tenir en haleine tout du long.
Attention au coup de foudre en vue avec ce livre

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Voici mon retour de lecture sur Noir comme l'orage de Sonja Delzongle.
Quatre scènes de crime. Sept victimes. Une seule arme : la foudre.
Après une nuit d'orage, alors que la saison touristique commence à peine, des corps sont découverts sur l'île d'Oléron et ses alentours, attachés à des pieux métalliques plantés dans le sable face à l'océan, foudroyés. Sept dépouilles au total. Et des modes opératoires très proches.
Le capitaine Max Fontaine, en poste à la PJ de La Rochelle, va aussitôt être chargé de l'affaire.
Sa priorité : trouver le lien qui unit les victimes pour espérer remonter jusqu'à leur assassin.
Il ne se doute cependant pas de la douloureuse épreuve personnelle qu'il s'apprête à traverser, ni de la solitude, de l'impuissance et de la rage qui vont l'habiter durant cette enquête.
Car de nombreux obstacles se dresseront sur sa route avant de pouvoir accéder à la vérité.
Noir comme l'orage est un bon thriller qui me fait découvrir la plume de Sonja Delzongle.
J'ai immédiatement été intriguée par le personnage de Max. Ce capitaine de police n'a pas un parcours banal étant donné qu'il est né femme. Et oui, il est transgenre. J'avoue que c'est la première fois dans un polar que je vois un tel personnage et cela fonctionne parfaitement. Cette particularité ne lui mène pas toujours la vie facile, mais il a du caractère et c'est un personnage que je ne suis pas prête d'oublier !
Cette originalité m'a beaucoup plu, et Max est très attachant. Pas à cause du fait qu'il soit transgenre (soit dit en passant) mais par sa personnalité, son passé, ses failles.. Il m'a touché, surtout quand il lui arrive certaines grosses galères.
L'histoire est elle aussi originale car il y a, mine de rien, quatre scènes de crime et.. sept victimes ! Ce n'est pas rien.
Intéressant, surprenant, mais pas toujours crédible.
Cela fait beaucoup de victimes, de nombreux suspects et par moment il est facile de décrocher un peu. Il est vraiment important de le lire au calme !
J'ai adoré l'idée de tuer en se servant de l'orage, là encore ce n'est pas banal et vraiment bien trouvé.
J'ai également apprécié que ça se déroule à La Rochelle et ses environs, que je connais :)
Le dénouement de cette affaire et de celle liée à Max m'ont étonnées, je ne m'attendait pas à ça. Et j'ai aimé :)
Vous l'aurez compris, Noir comme l'orage est une très bonne surprise que je vous invite à découvrir.
Ma note : un très joli quatre étoiles bien mérité.

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Les orages exercent une fascination certaine. Que vous soyez promeneur, rêveur à sa fenêtre, au volant d’un véhicule ou dans toute autre situation, les craignant ou pas, ils vous fascinent. Il y a aussi ceux qui les traquent avec les objectifs photo et ceux qui consacrent leur vie à la réparation hypothétique de leurs victimes : les fulgurés.
Eh bien voilà, Max flic à La Rochelle et son adjoint Thomas, ont pour le moment une toute autre raison de s’en approcher : il semble qu’une série de meurtres ritualisés font opportunément leur apparition pendant ces phénomènes naturels.
Max par ailleurs en plein questionnement sur l’avenir de sa relation avec Elsa, pour l’amour de qui il a consenti des « sacrifices » ultimes qui questionnent son identité. Il va être confronté à l’horreur absolue. Ajoutez à cela une journaliste opiniâtre, une querelle entre enquêteurs, des problèmes domestiques avec les parents âgés, des spéculations foncières du clan Saint-Roch et vous aurez presque tous les ingrédients de ce thriller orageux et tempêtueux.
Pour en parler avec cette intensité, Sonja Delzongle doit elle aussi être envoutée. Elle nous mène sur le littoral aquitain, aux côtés de Max et de son adjoint Thomas. Ils nous immergent progressivement mais surement dans une quête qui ne peut être objective, sous la haute surveillance de leur hiérarchie policière et judiciaire, jusqu’à un dénouement « du tonnerre » (oui je sais, l’expression est facile).

J’avais abandonné mes lectures de Sonja Delzongle après Boréal, trop sanglant à mon goût. Force est de constater que dans cet opus, les descriptions sont nettement plus sobres car la foudre agit de l’intérieur et ça me donne envie de rattraper le temps perdu ! Une belle palette de personnage plus ou moins attachants pour une enquête au sujet original : un très bon moment de lecture !
Je remercie les éditions Fleuve Noir et #Noircommelorage #NetGalleyFrance
Lu en version numérique

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Merci à Netgalley et aux éditions Fleuve pour cette lecture. Je me rappelle souvent avec beaucoup de bonnes pensées, la découverte qui fut la mienne du premier roman de Sonja Delzongle "Dust" et depuis, elle fait partie de mon paysage polar habituel, aussi j'attends chacun de ces nouveaux polars avec impatience. Verdict? 

Pour bien commencer, je suis entrée dans ce roman convaincue que son pitch était fait pour moi. Passionnée de météo et de phénomènes extrêmes depuis longtemps, un thriller dont les victimes sont tuées par la foudre, cela avait tout pour me plaire. Nous voici donc projetés sur la côté Atlantique et plus précisément entre La Rochelle, l'île de Ré, celle d'Olèron et d'autres alentours, où de multiples victimes sont découvertes attachées dans des sarcophages d'aluminium et foudroyées.

Le capitaine Max Fontaine, flic en pleine dérive personnelle, va devoir mener une enquête très originale, n'hésitant pas à se confronter aux hommes tout comme à la nature, pour identifier l'esprit tordu qui est derrière un tel scénario....

Ne nous cachons pas la réalité, ce polar défile à vitesse grand V. Les événements et les révélations se succèdent de manière tellement effrénés que l'on ne s'ennuie à aucun moment, ce qui pour moi présente des avantages mais un grand inconvénient. Car certes cela donne envie de dévorer les pages les unes après les autres, mais on a aussi l'impression parfois de ne pas approfondir certaines pistes ou certains personnages parce qu'il faut vite avancer. C'est donc dommage... D'un autre côté on a aucune peine à imaginer une scénographie, qui rend ce roman tellement visuel qu'il ferait bien un bon film d'action pourquoi pas. 

Concernant l'intrigue, j'ai beaucoup aimé l'idée de départ, comme exprimé plus haut. Ce mélange entre la folie des hommes, et le caractère incontrôlable de la foudre apporte une dimension forte à un récit déjà survolté. on retrouve chez l'autrice la recherche du détail à laquelle elle nous a habitué dans ces précédents romans, avec des connaissances qui ont du lui demander de la recherche. 

J'ai beaucoup aimé les personnages également: de l'enquêteur transgenre en pleine crise de couple, à la jeune survivante qui présente des troubles psychiques, en passant par les administrateurs d'un centre de foudroyés, j'ai trouvé la galerie proposée très intéressante.

Mais, car il y a a un mais.... à force de vouloir aller vite, et de vouloir donner une sensation de tension et de montée crescendo, je suis restée un peu sur ma faim avec la conclusion du récit, que j'ai trouvé finalement pas assez exploitée. A mon sens de tels personnages auraient peut être mérités une clôture plus satisfaisante, mais ce n'est que mon avis. 

Un polar malgré tout très réussi que je conseille aux amateurs (sauf si les orages vous font peur...)

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Apres avoir beaucoup aimé "Thanatea" de Sonja Delzongle, je suis heureuse de la retrouver avec "Noir comme l'orage" 4 scènes de crime. 7 victimes. 1 seule arme : la foudre. Ce n'est pas banal. Et ce n'est pas la seule originalité du roman mais il faudra le lire pour découvrir toutes ses facettes.

L'autrice nous plonge très vite dans le bain et nous laisse très peu de temps morts par la suite. Les chapitres courts donnent un rythme certain. Et c'est ce que j'aime, notamment dans les thrillers et polars !

Le style reste simple et ça me va parfaitement car les enquêtes sont un chouïa plus compliquées.

Une nouvelle fois, je fais des découvertes. Ici, la kéraunopathologie. Il s'agit de l'étude des conséquences de la fulguration (ou foudroiement) sur les êtres vivants.

Je ne peux que conseiller ce roman.

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❤️ Alerte au coup de cœur !❤️

Un thriller bouleversant et addictif.

Ile de Ré. Sortez votre parapluie et votre ciré jaune, on part découvrir les mystères des orages et des éclairs. Et les cadavres pleuvent comme des gouttes de pluie. Sonja ne fait pas dans la dentelle, comme toujours me direz-vous.

Un couple de quinquagénaires en balade à VTT se trouvent, bien malgré eux, non pas devant des paysages splendides, mais sur une scène de crime atroce. Je ne résiste pas à l’envie de vous la partager :

« Quatre corps attachés à de gros pieux métalliques plantés dans le sable et qui, à première vue, ont l’air d’être ceux d’un homme, d’une femme et de deux adolescents, tournés vers l’océan. Chacun est enveloppé dans du papier aluminium des pieds à la tête. Seuls sont visibles leurs visages aux yeux grands ouverts, comme sous l’effet d’une peur intense. Une peur qui les aurait figés à jamais. »

Avouez qu’une scène pareille, ça en jette !! Se servir de la foudre pour tuer, c’est ingénieux ! J’ai trouvé l’idée de départ vraiment originale, avec ces victimes offertes aux forces de la nature, papillotes grillées par la foudre. J’ai été accrochée dès les premières pages.

J’ai eu des atomes crochus avec Max, le policier chargé de l’enquête. Plus on avance dans le récit, plus on en apprend sur sa vie privé. On est loin, très loin, du flic tourmenté alcoolique. Non, Sonja nous brosse le portrait d’un personnage riche, et surtout, jamais vu dans le monde du polar, et ça fait du bien ! Max m’a énormément touchée. Je ne vous dirais pas pourquoi, je veux vous laisser l’effet de surprise (j’ai été scotchée !). Max est l’archétype même de la question : « Jusqu’où peut-on aller par amour ? ». Max, lui, a été très loin pour l’amour de sa vie…

Les personnages secondaires sont tout autant fouillés et intéressants, plus ou moins attachants. Thomas, le bras droit de Max, est aussi son ami, sur lequel il pourra compter. Farida, la stagiaire, m’a horripilée dès le départ. Quant à Bénédicte, c’est un personnage que j’ai adoré et qui m’a intriguée. Touchée par la foudre, elle est sujette depuis à des crises d’angoisse. J’ai été happée par ce personnage, à la fois mystérieux et haut en couleurs.

La construction de « Noir comme l’orage » est redoutable. Les rebondissements ne nous lâchent pas, les révélations et les crimes s’enchaînent, la lecture est difficile à lâcher. Plusieurs enquêtes se mêlent, on ne sait pas trop quels sont les liens, on tâtonne, tout comme Max et son équipe. Parallèlement, on en apprend sur les orages, leur formation, sur la foudre et les foudroyés. Le lecteur se passionne pour la kéraunopathologie, c’est-à-dire l’étude et l’observation des phénomènes et traumatismes causés par la foudre sur le vivant. Une mine d’informations. Même si, au départ, j’étais plutôt indifférente sur le sujet, j’ai lu avec avidité toutes les explications, et la prochaine fois que j’assisterai à un orage, je le regarderai d’un autre l’œil.

La plume de Sonja est implacable, minutieuse, fine. Elle plonge son lecteur dans une ambiance oppressante et dramatique, le poussant dans ses retranchements, le plaçant face aux aléas climatiques et à la colère des éléments. Si le lecteur a la chance de pouvoir dévorer ce roman un soir d’orage, l’immersion sera totale et la lecture prendra tout son sens.

Dans toute cette noirceur, Sonja arrive à y ajouter des touches d’humour grâce à ses personnages, ainsi qu’un clin d’œil aux Louves du Polar : la commandante s’appelle Cabanac. Je n’ai eu aucune difficulté à l’imaginer physiquement, pour moi, elle était le sosie de Cécile Cabanac, l’autrice de thrillers. Je me demande bien pourquoi….

L’air de rien, Sonja nous distille des phrases chocs à propos de l’environnement, du réchauffement climatique, des relations humaines, et de la vie en général. J’ai beaucoup apprécié ses réflexions qui sont lourdes de sens.

Un mot de la fin, enfin, des fins, plutôt. Le dénouement des affaires de meurtres est conforme à mes attentes. Et le coupable n’était pas celui auquel je m’attendais (je me suis fait balader, c’est clair, et j’ai adoré !). Quant au dénouement concernant Max, j’ai juste adoré. Et il me conforte dans mon admiration de cet homme, qui, malgré tout ce qu’il a pu subir, a su rebondir, avancer, et croire encore à la vie.

Sonja nous apporte un vent de fraîcheur, de nouveauté dans le monde du thriller, et que c’est bon ! J’en redemande !

Ah oui, et quand on me parlera de papier alu ou de papillote, nul doute que mon esprit déviera direct, non pas sur « Masterchef », mais sur le roman de Sonja…Chacun ses références lol.

Je vous recommande « Noir comme l’orage », vous verrez, c’est un thriller qui change de tout ce que vous avez pu lire jusqu’à présent. Laissez-vous foudroyer par le talent de Sonja, vous ne le regretterez pas. Pour moi, cette lecture a été un coup de cœur, je me suis régalée de la première à la dernière page.

Je remercie les Éditions Fleuve et NetGalley pour cette lecture.

« Je crois que la vie, c’est ça, poursuit Théo, en proie à une émotion soudaine. Un ciel dégagé, lumineux, brusquement envahi de nuages noirs qui l’assombrissent et forment une masse incontrôlable, imprévisible, comme les évènements auxquels elle nous confronte. »

#Noircommelorage #NetGalleyFrance #SonjaDelzongle

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Le nouveau roman de Sonja Delzongle propose aux lecteurs de se plonger dans une série de meurtres, donc l’arme du crime, est pour le moins qu’on puisse dire, originale. Plusieurs morts sont retrouvés, assassinés avec la foudre des violents orages de la veille au soir.
Autant vous rassurer de suite, vous n’allez pas croiser Zeus, ou le marteau de Thor, l’auteure lyonnaise reste fidèle au thriller, ce n’est pas un livre de mythologie, ou de science-fiction. C’est justement là que l’idée de la foudre est géniale, car forcément on se laisse immédiatement emporter dans l’histoire, et le cerveau affuté du lecteur commence à échafauder des hypothèses.

Comme pour apporter encore plus de sel, une deuxième intrigue vient mettre du piment dans tout ce capharnaüm, histoire de bien brouiller les pistes des plus malins qui pense avoir compris ce qui se passe. Le dénouement est une réussite, et fait de ce roman une réussite.

Il y a aussi, au passage, un petit message écolo entre les lignes, qui permet peut-être un peu de se rappeler que notre planète devrait être un peu plus respectée, car elle se meurt.

J’ai particulièrement apprécié deux personnages, Max et Thomas. Leur psychologie est particulièrement bien travaillée, et on s’attache à eux.

Vous l’aurez deviné, je ne peux que vous conseiller cette lecture.

Merci NetGalley et aux éditions Fleuve pour cette lecture
#Noircommelorage #NetGalleyFrance

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Le moins que l’on puisse dire c’est que ça commence fort avec quatre scènes de crimes et sept victimes. Un point commun relie ces macabres mises en scène, l’arme du crime – nettement moins commune que le fameux point –, qui n’est autre que la foudre. Vous vous en doutez la coupable n’est pas Mère Nature…

C’est le capitaine Max Fontaine et son équipe qui vont hériter de cette délicate enquête. Une enquête qui s’annonce complexe au vu du peu d’indices à disposition des policiers… et de la mauvaise volonté de certains de leurs interlocuteurs.

Du fait de son parcours personnel, le personnage de Max avait a priori tout pour attirer l’empathie des lecteurs, mais sa tendance à l’autoapitoiement aura été rédhibitoire pour moi.

Heureusement que son adjoint, Thomas Bergerac, n’est pas affligé du même syndrome de Caliméro. J’ai beaucoup aimé ce personnage, gentil et dévoué, mais aussi un peu fonceur.

Le personnage le plus trouble et le plus complexe reste incontestablement celui de Bénédicte Saint-Roch. En refermant le bouquin, le voile n’est pas complètement levé sur les multiples facettes de cette personnalité hors norme.

D’autres personnages du roman vous réserveront quelques surprises, parfois bonnes, souvent mauvaises, mais je ne vous en dirai pas plus.

Comme souvent avec Sonja Delzongle, la dimension humaine occupe une place de premier choix dans ce roman. le parcours de Max s’y prête fort bien, mais l’auteure va au-delà de cette différence. Il y sera aussi question d’amour, d’amitiés, de relations familiales (souvent compliquées), de tolérance (et d’intolérance). Et comme le monde n’est pas tout rose, elle saura, avec son talent habituel, disséquer les aspects les plus sombres de l’âme humaine.

Une seconde intrigue, sous la forme d’un double homicide, va venir se greffer à la trame principale du récit. Autant l’enquête autour des foudroyés vous tiendra en haleine jusqu’au clap de fin, autant ce double meurtre ne vous réservera aucune surprise (on devine d’entrée de jeu la personne qui se cache derrière ce crime… il faut dire l’auteure en fait une parfaite tête à claques).

Sonja Delzongle a décidé de situer son intrigue en 2025, ce n’est certes qu’un détail sans importance sur le déroulé des événements, mais je m’interroge tout de même sur ce choix. Pourquoi ne pas avoir situé son intrigue de nos jours ?

À la lecture du roman, on devine un gros travail de documentation préalable autour des orages et des différents phénomènes qui y sont liés (dont la foudre bien entendu). C’est parfois technique, mais ça reste parfaitement compréhensible pour le profane (que je suis, soit dit en passant).

Si l’intrigue principale est rondement menée, je dois toutefois avouer que la fin m’a un peu donné l’impression de tomber comme un cheveu sur la soupe. Sur le coup je suis resté plus que perplexe devant cet ultime revirement de situation.

C’est la principale raison pour laquelle je me suis donné quelques jours pour rédiger la présente chronique (en général je ne prends aucun recul, j’écris à chaud). Je ne voulais pas que ce bémol final vienne ternir mon ressenti global.

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Nous sommes en Charente-Maritime le 21 juin 2025, pour le solstice d’été. Sept cadavres sont retrouvés sur différents sites insulaires du département après une terrible nuit d’orage. Un mode opératoire commun entre tous ces meurtres : les victimes ont été recouvertes de papier aluminium puis hissées sur des pieux afin d’être exposées à la foudre.

Le Capitaine Max Fontaine, flic du S.R.P.J. de La Rochelle, transgenre et tourmenté, est chargé de cette enquête complexe.
Le lecteur le suit dans ses investigations qui s’entremêlent progressivement avec d’autres meurtres dont certains, touchant à sa vie professionnelle et personnelle, vont s’avérer éprouvants pour le héros.

Les événements, découvertes et rebondissements s’enchaînent très vite au fil de chapitres plutôt courts aux titres explicites ce qui donne au récit un rythme haletant plein de suspense.

Quels sont les liens entre les différentes victimes, entre le passé et le présent, entre les divers personnages tous plus mystérieux les uns que les autres ? Notre enquêteur devra surmonter beaucoup d’incertitudes, de doutes et d’obstacles avant de le découvrir.

J’ai replongé avec plaisir dans ma deuxième enquête de Sonja Delzongle après l’homme de la plaine du Nord qui me l’avait fait découvrir. J’y ai retrouvé sa plume saccadée et efficace, sans complaisance pour les détails macabres, son univers atypique peuplé de personnages tourmentés, l’originalité de son récit, dans lequel je me suis laissée une nouvelle fois emportée avec facilité jusqu’au dénouement final.

J’ai également été impressionnée par le travail de recherche scientifique et de documentation effectué par l’autrice sur tous les phénomènes liés aux orages, qu’ils soient météorologiques, artistiques (on y découvre le « métier » de chasseur d’orages), ou médicaux avec la kéraunopathologie qui s’intéresse aux victimes rescapées de la foudre appelées les fulgurés. Cela donne au roman une grande crédibilité malgré l’accumulation des morts et des suspects qui pourrait parfois dérouter dans un espace-temps et des lieux aussi rapprochés.

A la fin du roman, la description du plus gros orage super-cellulaire au monde à Catatumbo au Vénézuéla est empreinte d’une poésie sombre mais magnifique. On y retrouve ce curieux mélange de beauté, d’angoisse et de peur propre à ces épisodes météorologiques extrêmes. Où s’arrête la peur, où commence l’attirance ?

La dédicace du livre « Aux coups de foudre et aux fulgurés de la vie et de l’amour » et les références à l’opéra Le Vaisseau Fantôme de Richard Wagner prennent tout leur sens à la fin de notre lecture.

Enfin, pour ceux qui savent lire entre les lignes et connaissent bien la littérature noire, la présence d’au moins 2 personnages portant le nom d’autrices de polars françaises bien connues n’est-elle qu’un simple hasard ou un clin d’œil malicieux de l’autrice à ses condisciples, comme je le crois… Cela m’a beaucoup amusée en tous cas et je laisse aux futurs lecteurs le soin de les découvrir.

Impossible de lâcher cet excellent thriller/polar, très addictif, que je recommande à tous les amateurs du genre.

Je remercie les Editions Fleuve Noir et NetGalley pour l’envoi de ce livre captivant.
#Noircommelorage #NetGalleyFrance

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Dès les premières pages, Sonja Delzongle nous plonge dans une atmosphère sombre et électrisante. D’emblée ce sont quatre scènes de crime et sept victimes foudroyées lors d’un violent orage qui sont découvertes. Le dossier des foudroyés est confié au capitaine Max Fontaine de la PJ de La Rochelle. S’ensuit une enquête complexe pire qu’une toile d’araignée avec des ramifications à n’en plus finir. De quoi faire perdre pied à n’importe quel enquêteur. Entre la pression des grandes pontes de la région et celle de sa hiérarchie, Fontaine n’a pas fini de vivre des moments difficiles.

Sonja Delzongle a pris le parti de nous laisser le point de vue du capitaine de police en charge de l’enquête. Max Fontaine est un policier atypique, née femme, il est devenu homme par amour pour sa compagne. Une relation qui lui apparaissait comme belle et sans nuage, jusqu’à ce qu’Elsa le quitte.

Noir comme l’orage est un polar complexe, finement mené par l’autrice, même si les pistes, les personnages sont tellement multiples (à l’image du nombre de victime de l’orage du 21 juin 2025) que l’on se demande bien comment un lien va être fait pour démêler cette pelote de laine.

Les chapitres sont courts, dynamiques, rythmés et apportent leur lot de révélations, d’interrogations laissant le lecteur en haleine et le poussant à tourner frénétiquement les pages pour découvrir la suite. Dès les premières pages, nous sommes happés par le rythme effréné de l’enquête et touché par le protagoniste, Max Fontaine.

J’ai littéralement dévoré Noir comme l’orage, renouant avec le plaisir des premiers romans de Sonja Delzongle, sa plume si fluide et captivante. Un beau coup de cœur pour cette enquête complexe et sombre tout comme pour le capitaine Fontaine.

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Sonja Delzongle est particulièrement douée pour se renouveler à chaque roman. Comme le titre l'indique, les orages et par conséquent la foudre sont au coeur de l'histoire ce qui va donner des sueurs froides aux enquêteurs, d'autant plus qu'une autre enquête va leur tomber dessus. Autant dire que le thème est original. Mais ce qui m'a le plus marqué dans Noir comme l'orage ce sont ses personnages, criants de vérité, et notamment Max qui restera longtemps dans ma mémoire.
Un roman sans temps morts que l'on dévore.

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L’ile de Ré, l’île Madame, l’île d’Oleron et l’île d’Aix… le rêve…
4 sites sublimes, pour partir en vacances retrouver la plénitude des embruns venus d’Ouest et des châteaux de sable sur les plages…c’est ce que nous propose l’auteure…
Mais quand l’orage gagne, quand l’atmosphère devient électrique, quand la foudre approche…
7 corps morts, foudroyés sont retrouvés aux abords ou sur ces îles dans une mise en scène macabre…

Le capitaine Max Fontaine qui fait partie du SRPJ de La Rochelle secondé par Thomas, brigadier-chef vont élucider cette sombre affaire qui va leurs réserver moult rebondissements en tous genres.

De très très nombreux personnages, de nombreux morts, mais jamais perdue, car ils sont tous très bien décryptés par l’auteure…
Une arme des crimes complètement impensable, quand la nature devient meurtrière.
Et le fil conducteur qu’est Max, nous mène vers des tangeantes qui animent une intrigue de folie.
Quand tout s’éclaire on est surpris, quant à l’explosion finale, elle est fulgurante…

Max, Maxence est la clé de ce récit, et aspire à beaucoup de sympathie

Il y a très longtemps que je n’avais pas lu un polar pur jus aussi addictif, c’est tonitruant.

j’ai eu un coup de foudre pour cette histoire

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La perception générale, c'est que c'est le roman le plus noir, le plus tourmenté, le plus dense de Sonja Delzongle.
Dans le détail maintenant !


Le personnage central de Noir comme l'orage est inédit, en tout cas dans notre bibliographie. Max(ence) Fontaine, flic à la PJ de La Rochelle, dont on apprend très vite qu'il a transitionné, par amour. Trois ans de chirurgie pour avoir le corps d'un homme (il reste néanmoins quelques fignolages à faire) et ainsi conquérir le coeur de sa chère Elsa, c'est dire sa détermination. Nous passerons sur le fait - improbable- qu'il a trouvé un psy pour valider sa transition pour ce motif. Certains jugeront cela "malaisant" comme on dit aujourd'hui.
Si on le sait d'emblée, c'est pour mieux entrer, vite, dans l'enquête. Le récit est mené "tambour battant", les rebondissements s'accumulent et surprennent comme autant de points de foudre lors de l'orage du siècle. On a perdu le décompte des morts, à un moment. Parfois le qualificatif "vertigineux" est apposé sur la couverture des romans policiers, à mauvais escient, cette fois, ce ne serait pas galvaudé. La conséquence, heureuse ou pas, cela dépend des habitudes de lecture de chacun, c'est qu'on lit le livre en fractionné, et pas d'une traite, c'est trop à encaisser !

Cette détermination dont nous parlions plus haut, Max l'applique aussi dans ses enquêtes. Résoudre une première série de crimes pour le moins originaux: des cadavres entourés de papier alu, morts foudroyés. Le coupable ? La foudre, l'orage, les éléments, manipulés par quelqu'un qui s'y connaît très bien, et les personnages secondaires correspondant au profil sont nombreux, c'est réjouissant. On a appris au passage la très parlante expression "effet papillote". On a appris aussi beaucoup de choses sur la communauté des foudroyés, les statistiques liées à ce phénomène, les séquelles parfois surprenantes comme la bosse des maths ou le don des langues. Et on a retenu, c'est bien de sortir plus éveillé d'une lecture.

Une autre série de crimes s'invite, liée à la vie privée de Max, et on s'étonne que l'enquête lui soit confiée, comme on s'étonne qu'il mène une part de ses investigations en partie en sous-marin, à la demande de sa hiérarchie. La confusion sur une éventuelle culpabilité de Max est longtemps, et habilement, entretenue mais là pour le coup on a une impression de déjà-vu. Ah, ces accès de colère ingérables ! Ah, le coup du trou noir !

Signalons aussi que même si Max a le coeur brisé par la fameuse Elsa, c'est un vrai tombeur, il a plusieurs conquêtes au cours du livre (il en a le temps visiblement, entre deux interrogatoires), parfois malgré lui. Notamment une journaliste télé forcément belle, talentueuse, un peu trop irréelle pour être crédible et attachante, comme Max au fond.


Pour avoir lu quasiment tous les romans de Sonja Delzongle, on peut dire qu'elle confirme son talent à créer des personnages originaux et borderline, décrire les paysages d'une plume alerte (tempêtes, orages, climat iodé, c'est beau, c'est rugueux, on s'y croirait), elle explore tous les possibles du thème qu'elle a choisi et multiplie les coupables potentiels - une directrice de clinique, un savant fou, un couple d'écrivains, une gamine psychotique, etc. Belle brochette et belle inventivité, on notera toutefois que certains traits font cliché, comme la fille à papa rebelle et provocatrice, ou le notable évidemment protégé par le Parquet. L'auteur pousse les curseurs sur tous les personnages et les situations.
Autre point commun à ces personnages, l'intensité des sentiments (on est tenté d'écrire: la violence), la duplicité, la perte d'un frère ou d'une soeur, d'un parent, donc l'absence, le deuil impossible quand le manque vient d'une injustice et l'envie de vengeance, moteur puissant bien maîtrisé ici et qui encore une fois, permet de multiplier les pistes, égarer le lecteur, maintenir son attention.
Pointe de déception cependant à la fin, alors que le roman est survolté, et hyper incarné par des personnages très forts, parfois à la limite du caricatural ou du vraisemblable mais comme c'est bien écrit, hein..., eh bien on a d'un coup des aveux sous forme virtuelle, c'est bien froid. Le retour au calme après la tempête est un peu abrupt. Néanmoins il fallait bien expliquer au lecteur un certain nombre d'éléments qui seraient sinon restés en suspens. On en avait deviné quand même pas mal, les derniers doutes ont pu être levés.

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Dès les premières pages on est plongé dans un grand huit émotionnel !
L'enquête, ou plutôt les enquêtes, on se trouve balloté à chercher avec Max et son équipe.
Max et ses failles, ses secrets, ses démons et Tom son collègue, son ami ... La dureté du métier avec son lot de violences et de vengeance avec l'humanité de ses 2 hommes.
Un formidable polar, qui tel l'orage nous fascine et nous envoute.
Une "louve " a encore frappée avec justesse

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