Gainsbourg, roman

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Date de parution 8 févr. 2024 | Archivage 2 févr. 2024

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Résumé

« ­Ma femme s’est approchée du piano. Elle s’est retournée et ses yeux semblaient me dire ­: “Et la peinture ­? Il n’y a rien de toi aux murs.” Pas besoin de lui rétorquer ­: “T’es chiante avec ma peinture. Lucien Ginsburg n’existe plus.” J’allais redescendre d’un étage. De l’art majeur à l’art mineur. À ­vingt-sept ans, je suis devenu Serge Gainsbourg. Avec un a et un o. Plus musical.­»
Du « ­Poinçonneur des Lilas ­» à « ­Initials B.B.­», de l’après-guerre à Mai­ 68, l’homme à tête de chou se raconte. Vingt années de secrets et d’audaces, de revers et de métamorphoses, de romantisme et de libertinage, de coups de blues et de coups de génie.
Vie plurielle, vie singulière. Tout un roman. Mais véridique.

« ­Ma femme s’est approchée du piano. Elle s’est retournée et ses yeux semblaient me dire ­: “Et la peinture ­? Il n’y a rien de toi aux murs.” Pas besoin de lui rétorquer ­: “T’es chiante avec ma...


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La vie singulière de Lucien Ginsburg, dit Serge Gainsbourg, racontée par lui-même ? C’est le pari romanesque d’Éric Paradisi qui imagine, sans le trahir, l’autobiographie qu’aurait pu écrire « l’homme à la tête de chou »…

La vie singulière de Lucien Ginsburg, dit Serge Gainsbourg, racontée par lui-même ? C’est le pari romanesque d’Éric Paradisi qui imagine, sans le trahir, l’autobiographie qu’aurait pu écrire «...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782809848502
PRIX 22,00 € (EUR)
PAGES 352

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Dans "Gainsbourg, roman", Éric Paradisi offre aux lecteurs un voyage fascinant et intimiste dans l'univers de l'un des artistes français les plus emblématiques du 20e siècle, Serge Gainsbourg, né Lucien Ginsburg. À travers une narration audacieuse, Paradisi imagine une autobiographie fictive de Gainsbourg, un exercice littéraire qui tente de capturer l'essence de sa vie et de son art sans trahir sa mémoire.

Le livre débute par une scène évocatrice où Gainsbourg, au piano, est confronté par sa femme sur l'absence de ses œuvres picturales dans leur maison. Cette interaction symbolise le passage de Lucien Ginsburg, le peintre, à Serge Gainsbourg, le musicien, marquant un tournant décisif dans sa vie et sa carrière artistique. Paradisi utilise cette métamorphose pour explorer les multiples facettes de la personnalité de Gainsbourg, du "Poinçonneur des Lilas" à "Initials B.B.", en passant par ses relations tumultueuses et son approche souvent provocatrice de la musique et de la vie.

L'auteur nous emmène à travers les différentes époques qui ont marqué la vie de Gainsbourg, des années d'après-guerre jusqu'à Mai 68, en soulignant ses secrets, ses audaces, mais aussi ses échecs et ses réussites. Ce roman retrace les vingt années les plus significatives de la vie de Gainsbourg, une période de profondes métamorphoses personnelles et artistiques, caractérisée par le romantisme, le libertinage, des moments de découragement et des éclairs de génie.

"Vie plurielle, vie singulière" – cette phrase résume parfaitement le récit de Paradisi, qui dépeint Gainsbourg non seulement comme une icône culturelle, mais aussi comme un homme complexe, tourmenté et profondément humain. La narration est à la fois poétique et crue, capturant l'esprit libre et souvent controversé de Gainsbourg, tout en restant fidèle à la réalité historique et biographique.

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Eric Paridisi imagine l’autobiographie qu’aurait pu écrire Lucien Ginsburg, alias Serge Gainsbourg, retraçant les années qui vont de la Seconde guerre mondiale à 1968. ● C’est un récit très agréable à lire, pour ceux qui comme moi aiment beaucoup Serge Gainsbourg, et aussi pour les autres, pour découvrir un artiste qui est mort voilà déjà plus de trente ans. ● J’ai appris beaucoup de choses car le Gainsbourg des années cinquante et soixante n’est pas celui que je connais le mieux. ● L’auteur relate avec beaucoup de justesse la vocation contrariée de peintre de Gainsbourg, sa bifurcation vers la chanson, passant, comme il l’a répété souvent, d’un « art majeur » à un « art mineur », et ses débuts très difficiles. Si le succès est venu assez vite lorsqu’il écrivait des chansons pour les autres, il a longtemps été incompris en tant qu’interprète. « On n’aimait que ma signature. Pas l’homme en entier. » Il faut dire qu’il était tétanisé par le trac, ce qui le rendait encore plus agressif et provocateur. ● Or il y avait chez Gainsbourg une soif de reconnaissance : « Je veux me hisser tout en haut et prendre ma revanche ». ● Obsédé par sa laideur, le jeune Gainsbourg était très élégant : « Toujours impeccable, Lucien Ginsburg, col blanc empesé, cravate, costume, gants de cuir […] Un jeune homme classique, pétri de valeurs morales ». Cet homme qui se trouvait si laid, on va le voir séduire les plus belles femmes… ● Même s’il était très exigeant avec son art, son rêve était d’« écrire une chanson en quelques minutes et de voir l’argent couler à flots. » Car il était très dispendieux… ● Il ne supportait ni les chansons sentimentales, ni les chansons « à message » et avait horreur des « yéyés ». Difficile alors dans les années « SLC Salut Les Copains » de faire fortune face aux Johnny Hallyday et autres Eddie Mitchell… ● Ce récit restitue bien l’homme et ses contradictions, ses tourments, sa démesure, son génie… Sa misogynie et sa misanthropie aussi… ● Le seul regret c’est que le récit s’arrête en 1968, mais la fin laisse penser qu’il pourrait y avoir une suite, un tome 2, ce que j’espère ! ● Je remercie Netgalley et les éditions L’Archipel de m’avoir permis de lire ce livre.

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"Gainsbourg, roman" reflète la vie singulière de Lucien Ginsburg, dit Serge Gainsbourg, racontée par lui-même, ou presque... C’est le pari romanesque d’Éric Paradisi qui imagine, sans le trahir, l’autobiographie qu’aurait pu écrire « l’homme à la tête de chou »…

« ­Ma femme s’est approchée du piano. Elle s’est retournée et ses yeux semblaient me dire ­: “Et la peinture ­? Il n’y a rien de toi aux murs.” Pas besoin de lui rétorquer ­: “T’es chiante avec ma peinture. Lucien Ginsburg n’existe plus.” J’allais redescendre d’un étage. De l’art majeur à l’art mineur. À ­vingt-sept ans, je suis devenu Serge Gainsbourg. Avec un a et un o. Plus musical.­»

Du « ­Poinçonneur des Lilas ­» à « ­Initials B.B.­», de l’après-guerre à Mai­ 68, l’homme à tête de chou se raconte. Vingt années de secrets et d’audaces, de revers et de métamorphoses, de romantisme et de libertinage, de coups de blues et de coups de génie.

Je tiens à remercier les @Editionsdelarchipel et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman autobiographique très réussi que j'ai beaucoup aimé. L'auteur raconte le parcours contrarié de Gainsbourg qui a renoncé à sa vocation de peintre pour bifurquer vers la chanson afin d'en vivre. Avec son talent d'auteur, il a longtemps écrit pour des chanteuses car il était incompris en tant qu’interprète. Ce récit fait revivre cet homme tourmenté jusqu'à l'année 1968, date à laquelle il allait rencontrer Jane Birkin. J'espère qu'un tome 2 est prévu pour retracer la suite de la vie tumultueuse de ce génie de la chanson française !

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De son enfance pendant la seconde guerre mondiale à sa rencontre avec Jane Birkin en 1968, l'auteur retrace la vie de Serge Gainsbourg, dans une autobiographie. En effet, il emploie la première personne, pour donner la parole à l'homme à la tête de chou. Entre vocation contrarié, amours compliqués, mal-être, l'auteur nous fait découvrir la personnalité complexe et torturée de l'artiste. Mais contrairement à une biographie, l'écriture de l'auteur nous happe dès les premières pages nous plonge dans un vrai roman. Que l'on aime ou pas la personnalité de l'artiste, ça marche !

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Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions de l'Archipel pour cette excellente découverte de #Gainsbourgroman à travers la fine plume d'Eric Paradisi !

Comment Lucien Ginsburg est-il devenu Serge Gainsbourg ? Comment a-t-il vécu ? Nous ne saurons pas ici comment il est mort... et pourtant, ça m'a tellement plu que j'en demande encore !

Eric Paradisi nous invite à entrer dans la tête de Lucien, puis de Serge, en écrivant son autobiographie fictive. Il s'agit bien d'un roman, c'est écrit dans le titre ; pourtant, on oublie rapidement cette étiquette, tant l'écriture d'Eric Paradisi colle au style de Gainsbourg avec respect et intelligence. Quelle prouesse d'auteur ! Bravo !

L'auteur s'est très largement (et librement) inspiré de citations (voir "Pensées, provocs et autres volutes" lu en amont et en parallèle), d'entretiens, de paroles de chansons (dont on découvre les genèses) et on a l'impression d'être "dans la tête de Lucien/Serge" : bluffant ! (D'autant que forcément, j'ai écouté "du Gainsbourg" en boucle en parallèle de ma lecture, pour bien m'imprégner du bonhomme). Je suis étonnée que ce livre n'ai pas eu plus de retentissement, tant sa qualité aurait mérité un bien meilleur accueil du public !

Le personnage de Lucien, puis de Serge, est représentatif d'un certain courant de pensées inscrit dans des périodes très particulières : après-guerre, mouvements de libérations divers, émergence de nouveaux styles musicaux et explosions médiatiques...
J'ai appris beaucoup de choses sur cette époque et sur Gainsbourg. Je ne connaissais pas ses ambitions initiales de peintre par exemple, ou ses accointances soutenues avec le Jazz... Eric Paradisi réussit avec brio à nous plonger dans l'univers des années 1950 et suivantes, avec les mots de Gainsbourg mêlés aux siens, avec autant d'intelligence que de poésie. Aucun travers de Gainsbourg ne passe à la trappe, aucune qualité non plus. Je regrette un peu que le roman n'aille pas au delà de l'année 1968 et se termine aux prémices de sa rencontre avec Jane Birkin... J'aurais tant aimé en lire plus !

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