L'INUITE
par Mo Malø
Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.
Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !
Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.
1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 5 avr. 2024 | Archivage 7 juin 2024
Éditions de La Martinière | Littérature policière
Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #LINUITE #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils
Résumé
un petit village perdu du Groenland, qu’on ne peut rallier que par hélicoptère ou des traîneaux tirés par les chiens. Une personne se trouvait sur les lieux à chaque fois : Paninguaq Madsen, qui sillonne le pays pour aider les femmes éloignées de toute structure hospitalière à accoucher. Elle a la particularité de porter sur son visage le tatouage cousu traditionnel des inuits, cette « barbe de morse » qui distingue de rares femmes du pays.
Qui est-elle vraiment ? Une autochtone dévouée aux siens et qui œuvre contre la négligence des autorités danoises ? Ou une femme blessée qui cherche à prendre sa revanche ?
L’Inuite, le grand polar groenlandais de Mo Malø.
Après sa série « Qaanaaq », vendue à plus de 150 000 exemplaires en France, l’auteur des grands espaces arctiques revient avec un personnage inoubliable de femme libre, à l’âme guerrière, qui porte en elle les déchirures et les forces de son pays.
Mo Malø est l’auteur de la série à succès des enquêtes de Qaanaaq Adriensen, traduite dans de nombreux pays et saluée par plusieurs prix littéraires : Prix Point par Points, Prix Découverte des Mines Noires, finaliste des Prix du meilleur polar des lecteurs de Points et du Prix Michel Lebrun. Il appartient à cette exceptionnelle école du polar français des contrées sauvages (la Mongolie de Ian Manook et sa série Yeruldelgger ; la Laponie d’Olivier Truc, avec Le Dernier Lapon). S’inspirant d’une affaire réelle qui a secoué l’histoire du Groenland et de ses relations douloureuses avec le Danemark, il livre un roman puissant.
un petit village perdu du Groenland, qu’on ne peut rallier que par hélicoptère ou des traîneaux tirés par les chiens. Une personne se trouvait sur les lieux à chaque fois : Paninguaq Madsen, qui...
Note de l'éditeur
Ce texte est une épreuve non-corrigée
Formats disponibles
FORMAT | GF cartonné |
ISBN | 9791040116912 |
PRIX | 21,00 € (EUR) |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Encore une fois, l'auteur s'est révélé excellent écrivain! Comme par les livres précédents dont les histoires se déroulent au Groenland, la trame de l'histoire m'a captivée! Bien qu'un peu déçue de l'absence de Quanaaq, cette histoire basée sur des faits historiques réels, est passionnante, perturbante et oblige à la réflexion. En effet, la rééducation d'enfants venant du Groenland et envoyés au Danemark afin de les rendre plus danois a résulté en un bien tragique échec. L'auteur l'a magistralement démontré dans cette série de meurtres (revanche?) en évoquant la culture inuite de façon convaincante.
J' ai reçu une copie digitale de ce roman de NetGalley et c'est volontairement que j'ai écrit une critique.
Quel plaisir de retrouver la plume de Mo Malo sur les terres du Groenland. J’avais beaucoup apprécié sa série Qaanaaq et la découverte de ce pays.
On va suivre une double enquête : 2 meurtres en Groenland et un cold case ré-ouvert au Danemark.
Ces deux enquêtes vont se rejoindre avec un fait commun « les 22 ». Fait réel groenlandais au début des années 50 qui consisté à la danification forcée des enfants groenlandais. 22 enfants enlevés à leurs parents. Difficile d’en parler plus sans spolier. Mo Malo a effectué un travail de recherche impressionnant sur ce sujet. C’était très intéressant.
J’ai lu le roman d’une traite. Dès les premières pages, le sujet est planté. Le rythme va crescendo et j’avoue qu’on a envie de savoir la suite, de savoir ce qui s’est passé et pourquoi ?
Un peu plus de mal avec la deuxième partie, j’ai trouvé que le dénouement était allé trop vite mais ça ne reste que mon avis.
Je me suis beaucoup attachée au personnage de Panik et la fin est parfaite.
J’ai passé un très agréable moment.
● L'auteur, le livre (416 pages, 2024) :
Mo Malø est le pseudonyme d'un auteur bien de chez nous : Frédéric Ploton ou Frédéric Mars (un autre pseudo encore).
Un auteur que l'on connait depuis 2018 et sa série de polars qui nous ont transportés régulièrement au ... Groënland (la série des Qaanaaq).
Des polars ethnico-nordiques dans la même veine que ceux d'un autre frenchy, Olivier Truc qui, lui, nous faisait voyager en Laponie.
Mais revenons en Kalaallit Nunaat (la terre des hommes) pour y suivre Paninguaq Madsen, "un prénom purement inuit, un nom de famille danois – comme la plupart des habitants du pays".
C'est elle L'inuite du titre, une sage-femme itinérante, une sanaji : là-bas, pas question d'aller en urgence à la maternité (ni où que ce soit d'ailleurs).
● le contexte :
Mo Malø a pris prétexte d'une histoire-vraie pour bâtir son roman : dans les années 50, le gouvernement danois tente une "expérience" (Eksperimentet ce sera le mot officiel) pour une campagne de "danification" de sa colonie.
[...] L'histoire des enfants‑cobayes du Groenland, c'est ça ?
[...] L'exil forcé d'enfants groenlandais dans les années d'après‑guerre,
[...] Une expérience pilote sur une sélection de petits Groenlandais. Les fameux 22. « L'Expérience ». Tim avait déjà entendu le terme employé au sujet de ces enfants, comme s'il s'agissait de vulgaires souris de laboratoire.
[...] Quand, à cette époque, le gouverneur a décidé d'envoyer vingt‑deux petits Groenlandais pour les « rééduquer » au Danemark, ce sont les pasteurs qui ont servi d'agents recruteurs dans les différents villages concernés.
Il faudra attendre soixante-dix ans pour que la première ministre Mette Frederiksen présente des excuses officielles au nom du gouvernement danois.
Voilà une bien sombre histoire qui rappelle celle des enfants de la Creuse ou encore celle des enfants placés en Suisse pour ne citer que d'autres romans lus récemment, sans parler bien entendu des amérindiens ou des aborigènes.
● On aime :
❤️ On apprécie toujours le ton des polars de Mo Malø, jamais horrifiques, toujours documentés et qui, au fil des épisodes, sont de plus en plus ancrés dans la réalité sociale et historique de ce territoire méconnu, plutôt que dans son aimable folklore.
❤️ Évidemment on est ici curieux d'en apprendre plus sur cette "Eksperimentet", cette terrible histoire des enfants du Groënland, symbole de l'attitude coloniale du Danemark envers son territoire d'outre-mer, un territoire qui devra attendre 1979 pour obtenir une relative autonomie par rapport à la Couronne Danoise.
Cette "expérience" avec les enfants des années 50 va laisser des cicatrices douloureuses qui feront aujourd'hui la trame de ce polar ...
❤️ On aime l'unité d'ambiance et de ton de cette intrigue qui réserve son lot de fausses pistes et de rebondissements, notamment avec cette étonnante tradition inuite, l'ateq, qu'on ne détaille pas ici pour ne pas divulgâcher mais qui touche à la question du genre très à la mode en ce moment.
● L'intrigue :
La sage-femme itinérante Paninguaq Madsen, dite Panik, vient d'accoucher une très jeune fille.
Peu après on retrouve Nina Eliassen, la jeune maman, sauvagement égorgée, le bébé confié à des voisins.
Il y a quelques mois déjà, le grand-père Eliassen avait été retrouvé mort, ligoté sous la glace.
Les Eliassen ont-ils le mauvais oeil ? Ou bien est-ce Panik qui accomplit une vengeance venue d'un lointain passé ?
Le flic inuit local, Bjorn Westen, mène l'enquête sans trop se stresser.
Les autorités danoises, soucieuses d'enfouir tout cela sous la neige, envoient sur place un autre flic, Tim Osterman de la PJ de Copenhague, dans une manoeuvre qui ressemble bien à un piège pour éloigner un gratte-papier devenu encombrant et menacé d'exil administratif.
Contre toute attente de leur hiérarchie, les deux flics vont finalement former une bonne équipe et mener l'enquête à son terme ou presque, il faut bien que ce pays garde quelques mystères sous la glace.
Pour celles et ceux qui aiment les chiens de traineau.
Livre lu grâce à NetGalley et aux éditions De La Martinière.
J'ai beaucoup aimé ce nouveau roman de Mo Malo, l'inuite qui va sortir le 05 avril 2024.
On se retrouve au Groenland avec des personnages aux noms difficiles mais j'ai tout de suite accroché avec cette histoire qui commence par une femme égorgée à peine son accouchement terminé.
Bjorn Westen, flic inuit local, mène l'enquête.
D'un autre côté les autorités danoises donnent à un de leur flic de la PJ, Tim, qu'ils veulent mettre au placard, un cold case : enquêter sur l'affaire des 22. En 1951, 22 enfants inuits du Groenland sont envoyés dans des familles d'accueil danoises pour tenter de les éduquer comme des « petits Danois ».
Les enquêtes des deux flics vont finir par se recouper et ils vont se rencontrer pour mener l'enquête à son terme.
C'est une enquête passionnante et de savoir que cette expérience avec ces enfants inuits soit réelle, donne un sens tout particulier à ce roman.
Les personnages sont attachants dès le départ et le suspense est entier jusqu'à la fin.
Merci Net Galley et La Martinière
#LINUITE #NetGalleyFrance
Nous voici au Groenland. Panik, sage-femme itinérante, accouche Nina, une jeune fille de 15 ans. Mais quelques heures plus tard, Nina est retrouvée morte, égorgée. À Copenhague, Tim Osterman, membre de la police danoise, se voit confier un cold case : l'assassinat de Fersen, un ancien cadre de la Croix-Rouge.
Ces 2 histoires vont se croiser à travers celle, véridique, des "22" : ces 22 enfants groenlandais envoyés de force au Danemark dans les années 50 pour y être "éduqués" selon les normes danoises (le Groenland étant colonie danoise et même intégré depuis les années 50 au Royaume). C'est sur cette base véridique que va se dérouler l'enquête d'Osterman, aidé par des policiers inuits, Bjorn Westen et son fils et assistant Pitak, qui vont tâcher de comprendre qui se cache derrière ces meurtres.
Après avoir rencontré Qaanaaq, le héros de la trilogie de Mo Malø (que je n'ai pas encore achevée d'ailleurs), j'ai eu envie de découvrir ce nouvel opus, indépendant de la série, mais qui a cette fois encore pour cadre le Groenland. Fan absolue de ces grands espaces vierges, je ne peux pas résister à leur appel !
Pour ce qui est des espaces vierges, je n'ai pas été déçue ! Ils sont omniprésents, superbement décrits par l'auteur. J'ai d'autant plus apprécié que Mo Malø partage en ce moment sur Instagram des photos des villages traversés dans son livre, ce qui m'a permis de m'imaginer d'autant mieux les lieux. La culture Inuite est une nouvelle fois très bien racontée, on ne peut qu'apprécier la très bonne connaissance de l'auteur de cette zone du monde, et j'ai aimé retrouver les coutumes inuites découvertes grâce à Qaanaaq.
Quant à l'écriture, elle est toujours aussi agréable à lire, passant des points de vue de l'un des personnages à un autre, disséminant des indices utiles à l'enquête au compte-goutte, nous laissant dans le mystère jusqu'au dénouement final. J'ai eu en revanche un peu de mal à associer les lieux avec les personnages et j'étais parfois un peu perdue. J'ai découvert la liste des personnages à la fin qui m'aurait été bien utile (petit bémol donc d'une lecture sur liseuse). Peut-être aurait-il fallu insérer cette liste en début de livre pour aider le lecteur ou la lectrice à mieux s'y retrouver ?
Ceci étant, j'ai réussi à suivre l'intrigue et j'ai vraiment aimé cette plongée au Groenland. J'ai aussi eu plaisir à retrouver des lieux de Copenhague, ville que j'ai visité l'été dernier et adoré !
L'intégration de ce fait réel qu'est "l'expérience" des 22 dans la narration m'a quant à elle vraiment plu. Malgré mon intérêt pour la culture danoise, je dois reconnaître que ce pays a par le passé connu des heures peu glorieuses (je vous invite à lire "Dossier 64" de Jussi Adler Olsen qui aborde un autre sujet pas très heureux de l'histoire danoise). Partir d'un fait réel pour en tirer un roman est toujours à mes yeux un gage de réussite.
Au final, j'ai apprécié cette lecture pour son aspect "fait réel" l'écriture toujours aussi agréable, l'immersion dans la culture Inuite et les paysages somptueusement décrits. Mention spéciale à la postface et à cette chute tout à fait inattendue !
Un thriller prenant et bouleversant qui nous emmène au Groenland, pays aux traditions inuites anciennes et omniprésentes. L'accouchement difficile d'une jeune fille de quinze ans, Nina, dans un village isolé par une accoucheuse itinérante, Paninguaq Madsen, qui avec ses pratiques nous plonge d'emblée dans les traditions. Elle donne la vie à un petit garçon mais un meurtre, celui de la mère du bébé, est constaté le lendemain par l'officier de police, Bjorn Westen, neuf mois plus tôt il avait enquêté sur le meurtre du grand-père de Nina sans parvenir à trouver le meurtrier. Le bébé n'est plus sur les lieux, il est rapidement retrouvé avec Paninguaq Madsen, dans une maison du village. Les soupçons de B. Westen se portent très vite sur Paninguaq, d'autant plus qu'elle s'enfuit. L'enquête commence doublée d'une autre par un officier de police au Danemark sur un cold case.
Une intrigue fascinante qui nous permet de découvrir le Groenland, ses immenses espaces, ses meutrissures avec le Danemark et ses coutumes du passé toujours d'actualité. Des personnages nombreux et complexes,comme les policiers qui cherchent à savoir mais qui cachent aussi à leur supérieur ce qu'ils trouvent, des hommes inquiets pour leur avenir. Le personnage féminin, Paninguaq Madsen aux multiples identités, aux origines variées, avec un passé conséquent et chargé de drames, occupe l'espace de l'intrigue, pourchassée, fuyant, puis pourchassant à son tour, se cherchant, en quête d'elle-même et de son passé. Une narration maîtrisée par l'auteur qui joue habilement des différents narrateurs, narratrices de première personne et de troisième personne avec à chaque fois des points de vue internes, nous laissant dans l'ombre, dans l'incertitude. Puis les traditions inuites, notamment l'ateq, annoncé dès le début, omniprésent comble notre bonheur de lecteurs.rices de thriller jusqu'au bout où les noeuds de l'intrigue se démêlent pour que nous découvrions le coupable. Un roman inquiétant dans lequel j'ai retrouvé ce territoire immense qu'est le Groenland, découvert avec lesquatre autres romans groenlandais de l'auteur. A lire absolument.
Mø Malo publie un nouveau roman situé au Groenland ; voilà encore une occasion de mieux connaître la culture inuite, après sa série des Qaanaaq (j’ai souri à l’apparition de l’adjoint de Qaanaaq dans un rôle mineur…).
L’auteur nous propose 2 enquêtes, l’une au Danemark (un cold case) et l’autre au Groenland, Assez vite, les enquêtes se rejoignent, bien évidemment. On suit en parallèle Paninguaq Madsen, sage-femme itinérante inuite, dont l’identité complexe s’avérera être essentielle à la résolution des enquêtes.
Sans violence excessive et avec des personnages attachants, l’auteur nous présente les conséquences dramatiques de la colonisation danoise au Groenland ; comme bien d’autres pays européens (cf. les enfants réunionnais envoyés contraints et forcés dans la Creuse…), les autorités danoises ont exilé des enfants inuits au Danemark dans le but de les « éduquer », en les coupant de leurs familles et de leurs racines.
Voilà donc une intrigue assez solide qui, si elle ne révolutionne pas le genre, se suit avec plaisir et permet d’enrichir notre connaissance du sort des peuples autochtones.
Merci aux éditions de la Martinière et à NetGalley pour l’envoi de ce livre.
Encore un beau voyage littéraire avec ce nouveau livre de Mo Malø.
L'auteur nous offre un polar poignant et prenant dans lequel deux policiers que tout oppose, vont enquêter chacun sur des histoires qui petit à petit vont être liées.
D'un côté Bjorn, inuit assez "original" traque une accoucheuse suspectée de deux meurtres, et de l'autre, Tim, policier danois, que j'ai envie de surnommer "barbe rousse" est sur un cold case qui va le faire remonter à une sombre histoire survenue dans les années 50.
J'ai adoré ce livre, j'ai aimé suivre les affaires distinctement car les deux personnages sont attachants, chacun à leur manière.
Très bien dessinés.
J'ai tout de suite apprécié le personnage de Panik. Elle est très énigmatique, on a envie de la comprendre et de savoir pourquoi elle a commis ces actes ignobles.
Mais rapidement les faits dévoilés par les enquêtes m'ont révoltée, et je suis plutôt passée du côté des bourreaux.
Plus sérieusement, l'auteur dépeint ici avec beaucoup de force et d'émotion un fait réel qui a impacté les groenlandais.
En lisant cet auteur, à chaque fois j'en apprends plus sur la culture Inuite mais aussi sur ce sombre lien avec le Danemark et c'est pas très joli. Le colonialisme laisse des traces sombres et sanglantes sur son passage.
C'est un roman qui m'a passionnée même s'il est dense entre les noms des personnages, les protagonistes assez nombreux surtout que l'on est sur deux enquêtes..
J'ai trouvé le dénouement assez alambiqué, il faut suivre mais rassurez-vous tout prend sens et l'on comprend puis j'ai adoré la fin !!
J'étais déjà convaincue et satisfaite de ma lecture mais les notes de l'auteur m'ont remuée et encore plus fait comprendre le sens de ce livre.
Ce bouquin est un polar mais au fond, surtout une immersion dans un pays qui a beaucoup vécu et souffert. L'histoire dévoilée ici est vraiment touchante.
J'ai grâce aux notes de fin trouvé honorable la raison de ce récit, et ce geste de l'auteur très beau.
Bref amateurs du genre, je recommande !!
Je remercie @lamartiniere.arts et @netgalleyfrance de m'avoir permis de découvrir ce roman.
𝘙é𝘴𝘶𝘮é :
Deux meurtres sont constatés dans un petit village du Groenland. Le policier local Bjorn Western n'avait pas besoin d'une telle catastrophe étant sous la surveillance de sa hiérarchie.
Au Danemark, Tim Osterman, policier lui aussi dont le service va fermer, est sommé de résoudre une affaire liée au passé colonial de son pays sous peine d'être muté au Groenland.
Les deux enquêteurs vont devoir se plonger dans les années 50 où une "expérience" a été lancée pour "éduquer" des jeunes groenlandais en les envoyant de force au Danemark. Cette décision politique a eu des répercussions très importantes qui se poursuivent jusqu'à nos jours.
𝘈𝘷𝘪𝘴 :
Je ne connaissais pas les romans de Mo Malø même si j'ai plusieurs fois eu l'envie de le lire.
C'est une belle découverte, j'ai aimé sa plume qui est fluide et parvient à faire découvrir un univers très éloigné du notre avec des mots de dialecte sans perdre le lecteur.
Dès les premières pages, j'ai été saisie par la scène d'ouverture 🤯.
J'ai adoré ce dépaysement vers cette île dont je ne connais quasiment rien. La découverte de ce peuple m'a beaucoup plu. Les coutumes, les noms et les paysages sont très biens décrits.
L'intrigue est bien menée et dynamique. La capacité de dissimulation des personnages est impressionnante. Le fait que les deux policiers soient sur la sellette sur le plan professionnel est intéressant aussi et ajoute du piment.
J'ai aussi découvert que le Groenland avait été colonisé et ce que la Danemark a pu faire vivre à ce peuple. Il est donc aussi très instructif sur ce plan.
J'ai passé un bon moment avec ce thriller glaçant.
Dans un village du Groenland, deux meurtres frappent la même famille à quelques mois d'intervalle. Le policier local, Bjorn Westen découvre qu'une sage femme itinérante, Paninguaq Madsen, était sur les lieux à chaque fois et il lance un avis de recherche.
Pendant ce temps, à Copenhague, Tim Osterman est chargé par le Directeur de la police d’enquêter sur une vieille affaire liée à une expérience éducative menée par le gouvernement danois, dans les années 1950, sur des enfants inuits retirés à leurs familles pour être "rééduqués" au Danemark. Une de leurs descendantes semble s'être volatilisée et Tim va devoir la rechercher au Groenland.
Les pistes de Bjorn Westen et de Tim Osterman vont se croiser et ils vont pourchasser ensemble Paninguaq Madsen. Mais est-ce bien elle la meurtrière vengeresse ?
L'auteur nous entraîne, à nouveau, dans cette île fascinante à l'autre bout du du monde. L'originalité de ce livre est de mettre en scène de nouveaux enquêteurs, renouvelant ainsi le duo habituel Quaanaaq Adriensen et Apputiku Kalakek.
Il nous éclaire aussi sur un pan méconnu de l'Histoire coloniale du Danemark.
Une plongée dans le Grand Nord, spin off de la série originelle qui a fait la renommée de Mo Malo. De grands paysages, une superbe intrigue liée aux croyances inuites: encore une très belle réussite
Mettant au repos volontaire Qaanaaq le temps d’un roman, Mo Malo ne délaisse pas pour autant le Groenland. Il déterre pour nous une histoire véridique sur laquelle il va s’appuyer pour développer un récit gorgé de noirceur et de sang. Une histoire qui date de plus de soixante-dix ans, au cours de laquelle vingt-deux enfants groenlandais ont été séparés de force de leur famille pour être envoyés au Danemark.
Le premier meurtre est celui d’une jeune fille, Nina Eliassen, qui vient d’accoucher à Kullorsuaq fin février 2021. Le capitaine Bjorn Westen est chargé de l’enquête et ce qui l’étonne au premier abord c’est que Nina est la deuxième de sa famille à avoir été assassinée dans d’étranges circonstances sans pour autant permettre de lancer la moindre piste. Son intuition policière le mène vers la sage-femme qui a mis au monde le bébé de Nina, une certaine Paninguaq “Panik” Madsen, étonnant personnage métissé, parlant le kalaallisut(langue des inuits) avec un étrange accent. Mais à peine a-t-il eu le temps de l’interroger qu’elle s’était évaporée dans l’immensité groenlandaise.
En parallèle de cette enquête, une autre se déroule au siège de la police danoise, à Copenhague. Tim Osterman est chargé par son patron de clore en un mois un des « cold case » qui stagne depuis dix ans : le meurtre d’un ancien responsable de « l’Experience » qui avait pour objectif « d’éduquer» à la sauce danoise vingt-deux enfants groenlandais. Grosse pression pour l’enquêteur qui risque de se retrouver muté au Groenland s’il ne remplit pas la mission qui vient de lui être imposée.
On ne change pas une équipe qui gagne : Mo Malo nous embarque pour son terrain de jeu favori : le Groenland ! À défaut de Qaanaaq, l’auteur nous fait découvrir de nouveaux protagonistes tout aussi captivants d’autant qu’il base son récit sur une histoire vraie. Au centre de cette histoire une femme d’exception,, une femme libre qui prend son destin en mains malgré les vicissitudes de son passé familial transfontalier et multiculturel.
Comme les deux enquêteurs, elle est à la recherche de la vérité quitte à prendre tous les risques et à changer de profil en fonction des circonstances. Mais la revanche n’est-elle pas un autre élément de motivation chez elle ?
Comme souvent dans les romans de l'auteur, ce sont en effet les personnages qui donnent de la consistance au récit, même si le scénario ne manque ni de souffle ni de rebondissements.
En bonus on retrouve l’immensité glacée en toile de fond et avec un certain plaisir un peuple qui a su, malgré tout, conserver ses coutumes et sa langue.
Retour au Groenland, le froid, les coutumes, la pauvreté,..
Si j’ai eu un peu de mal dans les premières pages, j’ai cependant été très vite prise par l’histoire et n’ai pas relâché le livre avant de l’avoir terminé.
Je me suis rapidement attachée à Paninguaq et à son parcours. Est-ce elle la coupable? Pourrait-elle donner la mort alors qu’elle vient d’aider à donner la vie?
L’auteur s’appuie sur un fait réel ayant eu lieu dans les années 50 au Groenland, où des petits inuits étaient envoyés au Danemark pour être « rééduqués » par de bonnes familles danoises.
Et il va construire son roman autour de ce drame qui a des répercussions jusque dans le présent.
Deux policiers mènent leurs recherches dans des enquêtes qui ne semblent pas liées au premier abord, l’un au Groenland, l’autre au Danemark. L’un inuit avec son expérience et ses méthodes, l’autre danois chargé de résoudre un cold case.
La rencontre des deux provoquera des étincelles malgré le froid ambiant!
C’est un roman passionnant que nous offre l’auteur, d’autant plus qu’il se rapporte à des faits historiques.
Les personnages sont très intéressants, et leur opiniâtreté à résoudre l’affaire que les puissants cherchent à enterrer m’a beaucoup plu !
Ouvrir un livre de Mo Malø, c'est toujours une grande aventure pour moi. Dépaysement assuré.
Mon Malo a fait un travail extraordinaire de recherche sur ce pan colonial de l'histoire entre le Danemark et le Groenland.
Sous couvert d'éduquer le peuple inuit et de créer une élite , 22 enfants de ce peuple ont été retirés à leurs familles et placés pour un an dans des familles danoises. Sauf qu'au-delà du traumatisme de la séparation ,ses enfants n'ont pas pu retourner auprès des leurs suites à l'Experience . Ils ne parlaient même plus la même langue ,leur langue maternelle . La majorité a sombré dans des dépendances,et une souffrance à vie.
Il aura fallu attendre plus de 70 ans pour que le gouvernement danois reconnaisse ses torts et présente des excuses officielles pour cet acte de colonialisme qui n'est que la partie immergée de l'iceberg.
C'est leur histoire que l'auteur nous raconte dans ce polar psychologique.
Deux enquêtes se croisent afin de découvrir qui a bien pu commettre une série de meurtres . Bien que Qaanaaq ne soit pas présent dans ce tome , l'équipe d'enquêteurs est totalement attachante et perspicace .
Le lien entre tous les meutres une sage femme itinérante inuite . Une femme forte , portant sur sa peau les tatouages inuites ,et dans son cœur ses soeurs de sang . Elle n'a finalement qu'un but : "Solder l’histoire familiale, clore sept décennies de souffrance et de malheurs en chaîne… elle était là pour ça. Y parviendrait‑elle ?"
J'ai été complètement saisie par les coutumes de ce peuple . J'ai découvert notamment le chamanisme. La pratique d’attribuer l’ateq d’un parent défunt à un nouveau‑né du sexe opposé qui était courante . Cela n’avait rien de surprenant, ni même de si traumatisant, dans la culture inuite. Un garçon pouvant être affublé d'un prénom féminin et vice versa.
Une réussite complète pour ce polar inspiré de faits historiques qui démontre le travail de fond indéniable de l'auteur et sa maîtrise incroyable du suspens ! Et son amour si fort pour le Groenland !
Livre lu grâce à Netgalley et les Éditions de la Martinière.
"L’Inuite" est le nouveau polar groenlandais de Mo Malø à la fois divertissant et instructif car inspiré de faits réels !
A découvrir dès sa sortie le 5 avril prochain !
Dans les années cinquante, dans le cadre d'une "expérience", les autorités ont séparé de leur famille vingt-deux enfants inuits (des "enfants-cobayes") pour les envoyer au Danemark afin de les "rééduquer" en apprenant la langue et les us et coutumes danois pendant un an pour constituer ensuite une future élite danophone. Mais, après cette année, de retour au Groenland, ils ont été enfermés dans un orphelinat. Un sombre épisode de colonisation du peuple autochtone assez méconnu que l'auteur met en lumière dans son roman en lui rendant hommage.
S’inspirant d’une affaire réelle qui a secoué l’histoire du Groenland et de ses relations douloureuses avec le Danemark, il livre un roman puissant... et toujours aussi glaçant !
Après sa série « Qaanaaq », vendue à plus de 150 000 exemplaires en France, l’auteur des grands espaces arctiques revient avec un personnage inoubliable de femme libre, à l’âme guerrière, qui porte en elle les déchirures et les forces de son pays.
Mo Malø est l’auteur de la série à succès des enquêtes de Qaanaaq Adriensen, traduite dans de nombreux pays et saluée par plusieurs prix littéraires : Prix Point par Points, Prix Découverte des Mines Noires, finaliste des Prix du meilleur polar des lecteurs de Points et du Prix Michel Lebrun. Il appartient à cette exceptionnelle école du polar français des contrées sauvages : la Mongolie de Ian Manook et sa série "Yeruldelgger" ; la Laponie d’Olivier Truc, avec "Le Dernier Lapon".
Un petit village perdu du Groenland, qu’on ne peut rallier que par hélicoptère ou des traîneaux tirés par les chiens. Une personne se trouvait sur les lieux à chaque fois : Paninguaq Madsen, alias "Panik",qui sillonne le pays pour aider les femmes éloignées de toute structure hospitalière à accoucher. Elle a la particularité de porter sur son visage le tatouage cousu traditionnel des inuits, cette « barbe de morse » qui distingue de rares femmes du pays.
Qui est-elle vraiment ? Une autochtone dévouée aux siens et qui œuvre contre la négligence des autorités danoises ? Ou une femme blessée qui cherche à prendre sa revanche ?
Je remercie les @Editionsdelamartiniere et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce polar intrigant, à la fois divertissant et instructif.
J'ai bien aimé le fait que l'auteur déterre une histoire véridique qui s'inspire de faits réels pour développer un récit à l'atmosphère glaciale, sombre et sanguinolente car cela donne de l'authenticité au récit. L'intrigue est complexe, assez tortueuse, et les personnages sont nombreux, mais grâce à la liste judicieuse en fin de roman, la compréhension de l'histoire est facilitée.
Au cœur de l'intrigue se dévoile le personnage à la psychologie complexe de Panik, une femme d'exception, une femme libre qui prend son destin en mains, malgré les vicissitudes de son passé familial multiculturel et transfrontalier. Comme les deux enquêteurs en charge de l'affaire, Bjorn Westen au Groenland et Tim Osterman au Danemark, Panik cherche à découvrir la vérité sur le meurtre de Nina Eliassen, enceinte et âgée de 15 ans, qu'elle a aidé à accoucher d'un fils qui a, lui, survécu.
La structure narrative de ce roman choral est vraiment bien maitrisée car il y a de nombreux retournements de situation, ce qui permet de préserver le suspense jusqu'au dénouement. Le rythme s'accélère à la fin de la première partie et au début de la seconde grâce à une course-poursuite en traineau du principal suspect qui parvient à s'échapper. L'atmosphère devient de plus en plus prenante au fil des pages et, même si j'ai trouvé la fin assez alambiquée, j'ai passé un très bon moment de lecture au cœur des paysages enneigés du Groenland.
Un roman policier basé à partir de faits réels.. 2z enfants inuits ont été arrachés à leur famille pour être envoyés au Danemark dans les années 50 pour les éduquer. Une expérience dont le gouvernement s'est excusé que récemment. Un roman glaçant et complexe aux personnages nombreux qui nous fait voyager en chien de traîneau et connaître une réalité sociale du pays.
L’Inuite de Mo Malø
C’est avec des nouveaux personnages, dans une nouvelle région du Groenland, que l’auteur nous fait voyager. Ce qui n’a pas changé c’est l’écriture précise et agréable, qui pose l’atmosphère. Le lecteur se sent guidé dans cet univers si différent du monde Européen. Le dépaysement n’est pas que visuel ou climatique, mais surtout culturel.
L’histoire entre le Danemark et le Groenland n’a pas toujours été de tout repos. Il y a 70 ans des enfants inuites ont été enlevés pour rejoindre le pays qui les administre. C’est sur ce fait historique que l’auteur décide de construire son roman.
L’histoire est forte et prenante, révoltante par moment. Les personnages sont nombreux, mais ils apportent tous de l’épaisseur et de la densité à l’ensemble.
Pour ceux qui se perdent parfois, quand les personnages sont nombreux, ne soyez pas inquiet, une liste, à la fin permet de savoir qui est qui.
J’ai passé un excellent moment de lecture et je ne peux que vous recommander ce livre.
Merci NetGalley et les éditions de la Martinière.
#LINUITE #NetGalleyFrance
Thriller policier atmosphérique basé sur des motifs historiques;
J'ai beaucoup aimé la structure narrative, car les perspectives des deux enquêteurs alternent. Premièrement, Bjorn au Groenland, qui s'occupe des meurtres actuelles, et Tim au Danemark, qui est censé résoudre une affaire non résolue. Les cas se rapprochent lentement et j'ai vraiment aimé que nous en apprenions beaucoup sur l'histoire du Groenland. Surtout, les particularités du Groenland ont été très bien restituées et j'ai pu très bien imaginer le décor en me basant sur certains mots locaux expliqués et sur les descriptions des gens et de la nature. Les personnages étaient également bien décrits et j'ai reçu beaucoup de détails et une appréciation du mode de vie groenlandais. Le cas de meurtre est si particulier qu’il est seulement possible dans cette relation singulière entre le Groenland et le Danemark. Le fait qu’il s’appuie sur des faits historiques, «l’Expérimentation des 22 », le rend d’autant plus intéressant et crédible. Je me suis bien amusé à tout moment, mais la fin aurait pu être un peu plus courte. J'avais presque l'impression que l'auteure ne pouvait pas se séparer de ses personnages. Malgré cette petite critique, je lui donne cinq étoiles.
Qui pourrait penser, avec ce pseudo et cette si bonne connaissance du Groenland, que Mo Malo est un auteur français ?
On ne peut qu’applaudir son talent à décrire cette île et surtout ses moeurs et sa culture. Pour ma part, c’est ce qui m’a séduite à la lecture de ce roman et j’ai eu envie d’en savoir plus, de me documenter, de comprendre le contexte géographique, historique et social. , Ce livre est par ailleurs un excellent thriller, bien construit, rythmé et passionnant. Cela est d’autant plus intéressant que l’origine de ce récit est une histoire vraie, un épisode de la colonisation du peuple inuit par les danois… au milieu du XXe siècle.
Je n’avais lu aucun des romans précédents de cet auteur, mais je comprends que, pour sa série Qaanaq, traduite dans plusieurs pays, des prix lui aient été attribués !
À la lecture de ce roman, le lecteur se trouve très vite plongé au coeur de deux enquêtes dont on va assez vite percevoir le lien, enquêtes menées par Bjorn Western au Groenland, et Tim Osterman au Danemark, et par Panik, une femme libre, à la personnalité affirmée, héritière d’un passé familial multiculturel, agité voire traumatisant, une femme reconnaissable à ses tatouages uniques et porteurs de sens et de coutumes, une femme à laquelle je me suis attachée dès le début du livre.
Car l’un des talents de l’auteur est de décrire avec profondeur la personnalité des différents protagonistes. Le lecteur est amené à comprendre leurs doutes, leurs angoisses et leurs choix. Au fil de la lecture, leurs caractères se dévoilent peu à peu et on ressent de l’empathie pour eux.
Autre élément à signaler, le texte est parsemé de mots en inuit, mots sans doute pas choisis au hasard et qui renforcent le sens du texte.
J’ai trouvé le dénouement un peu rapide ; en tout cas, je ne m’y attendais pas. Et la toute fin est un peu « fleur bleue » mais n’enlève rien à l’intérêt de ce très bon roman, très soigneusement construit que je recommande vivement.
Merci à net Galley et aux éditions de La Martinière de me l’avoir envoyé.
Chronique déjà en ligne sur babelio.
Elle sera diffusée lors de mon émission du 16 mai. Par la suite, elle sera lisible à l'adresse https://newsorleanswebradio.com/al-lectures-in-the-mood-029/ (adresse inactive avant fin mai).
Un plaisir de retrouver la plume de Mo Malø et de retourner au Groenland. Pour cette nouvelle enquête, nous allons faire la connaissance de Tim Osterman chargé de résoudre un Cold Case dans le délai d’un mois s’il veut réintégrer la Crim’ ou sinon il sera muter dans un nouveau service et de Bjorn Westen responsable de la Police locale de Kullorsuaq qui va devoir résoudre deux meurtres ayant eu lieu dans cette localité.
Après avoir lu cet été la série Qaanaaq, j’avais hâte de découvrir ce one-shot.
Que ce soit ses polars nordiques ou la série de cosy mystery La Breizh Brigade, je suis toujours conquise par les romans de Mo Malo. Et celui-ci n’a pas fais exception. Aujourd’hui, je sais que c’est un auteur que je vais continuer à lire sans hésitation.
Comme pour Qaanaaq, il y a la fin du roman une liste des personnages et c’est extrêmement utile.
Un roman très riche que je vous recommande.
J'ai eu la chance de lire son nouveau roman avant sa sortie et je mesure ma chance.
Cette histoire va vous embarquer dans le temps, dans un pays dont on parle peu.
J'ai aussi appris un pan d'histoire de ce pays. Des croyances fortes qui amènent un soupçon de magie et d'inhabituel.
Je l'ai dévoré en ayant qu'une envie qui était de savoir comment les histoires des personnages se recoupent, tout en ayant peur de la vérité. Le tout rythmé avec des flashbacks, des échanges.
Mon conseil supplémentaire pour rendre cette lecture encore plus pertinente : laissez vous guider par l'auteur avec ses différents posts et ses photos qui vont vous immerger davantage dans son histoire.
A vous maintenant de découvrir cette histoire et ces paysages atypiques jusqu'à la dernière page.
J’ai trouvé cette lecture beaucoup plus complexe que celle de la série Qaanaaq …et l’auteur a bien heureusement annexé la liste des ses personnages en fin d’ouvrage.
Pour élaborer l’intrigue, Mo Malø s’est appuyé sur un acte colonialiste. Afin de faire émerger une classe politiquement et intellectuellement correcte du peuple groenlandais, de très jeunes enfants ont bénéficié d’une éducation « particulière » par une déportation qui l’était tout autant, à l’initiative du Danemark. Les lecteurs vont ainsi découvrir la face cachée de l’entreprise de civilisation des natifs inuites dans le but d’en faire une élite façonnée à la main du gouvernement dominant. Bien sûr la frustration des jeunes déportés et de leur descendance, à la recherche de leurs véritables origines, est au cœur de l’enquête que vont devoir mener conjointement les polices des deux territoires. L’auteur nous perd donc dans une intrigue à tiroirs dont la lecture mérite un peu de concentration. Lecteurs, vous traquerez un tueur récidiviste, usant de rituels sanglants, un usage des noms des ancêtres surprenant, des identités fluctuantes et surprenantes, tout un environnement culturel et des paysages inconnus. Dépaysement assuré ! Vous rencontrerez des personnages attachants et déstabilisants autant que déstabilisés eux-mêmes. Vous vous immergerez dans cet exotisme du grand froid, décliné par un amoureux de ces contrées bien étrangères et une histoire récente et néanmoins méconnue.
On connait Mo Malø le facétieux et il l’est cette fois encore, en postface, rétablissant le doute dans l’esprit de ses lecteurs.
Je remercie les éditions de la Martinière et #LINUITE #NetGalleyFrance
J'ai eu un vrai coup de cœur pour cette histoire magnifique qui mêle enquête policière, suspense, éléments historiques, voyage au Groenland et traditions inuites !
Je n'avais lu de Mo Malø que la Breizh Brigade, une série de cosy mystery bien sympathique. J'avoue que son talent d'écrivain s'épanouit mieux dans le policier/thriller comme L'inuite.
J'ai beaucoup aimé l'intrigue, qui nous emmène de Copenhague au Groenland. J'ai été transportée dans les grands espaces enneigés avec les personnages et je me suis laissée berner par les fausses pistes!
Les personnages sont décrits dans toutes leurs contradictions et complexités, y compris les enquêteurs, ce qui enrichit le récit. L'écriture est à la fois précise et poétique, un régal.
J'ai été atterrée d'apprendre grâce à ce récit la façon dont les populations autochtones du Groenland avaient été (mal)traitées par les autorités danoises, leur culture niée, leurs traditions moquées, interdites même. L'épisode des 22 relatée dans ce livre n'est malheureusement qu'un exemple de ce mépris de l'autre.
Merci Mo Malo pour ce roman génial qui m'a coupé le souffle ! Mais pas merci pour mon état le matin après ma nuit de lecture !
Je pense lire très vite Qaanaaq, Nuuk et Summit ! #servicepresse
Voici une sortie que j'attendais depuis plusieurs mois ! Après avoir passé plusieurs saisons en compagnie de Qaanaaq et de son équipe, j'avais hâte de repartir au Groenland.
Avec cette nouvelle histoire où une mystérieuse inuite accoucheuse au visage tatouée est au cœur de l'intrigue, Mo Malø revient sur un pan de l'histoire Groenlandaise que peu de Danois ont entendue parler. Dans les années cinquante et dans le cadre d'une expérience, les autorités ont séparé une vingtaine de jeunes enfants inuits pour les envoyer au Danemark et leur offrir une "éducation"...
Même si les personnages que l'on connaît ne sont plus présents pour laisser la place à de nouveaux, j'ai beaucoup apprécié retrouver l'ambiance qui est propre aux ouvrages de Mo Malø et découvrir une nouvelle région du Groenland.
Concernant l'histoire en elle-même, je l'ai trouvé intéressante, mais je me suis emmêlée les pinceaux avec les nombreux personnages. Pourtant habitué à lire les ouvrages de l'auteur en format numérique, il a fallu que je sois à la moitié du roman pour me rappeler qu'il y avait la liste des personnages à la fin. À partir de là, ma lecture a été plus simple et plus agréable.
Je tiens à remercier les Éditions de la Martinière et Netgalley France pour ce bon moment de lecture qui a su m'offrir un voyage de plusieurs milliers de kilomètres.
Bjorn Western qui dirige le petit poste de police de sa petite commune du Groenland, doit enquêter sur la mort d’une adolescente de 15, après qu’elle ait donné naissance à un garçon, lequel a été enlevé, et dont le grand-père est mort assassiné quelques mois plus tôt. Un crime non élucidé qui pèse sur le cœur et l’esprit du policier.
A Copenhague, Tim Osterman est sommé par son chef de résoudre un cold case datant de 10 ans. Il a un mois pour trouver l’assassin de cet ancien de la Croix-Rouge impliqué dans l’histoire des 22. Sinon c’est le Groenland avec une mission d’au moins un an.
Deux enquêtes qui vont se rejoindre autour d’une femme : Paninguaq Madsen. Insaisissable, cette jeune femme pratique le métier de sanaji itinérante (sage-femme).
Mo Malo a construit son roman en partant d’une histoire vraie, celle des 22 premiers enfants groenlandais enlevés à leurs familles dans les années 1950, pour recevoir une éducation danoise. Pendant un an, en famille d’accueil au Danemark, ils ont désappris leur langue et leur culture pour apprendre celle du pays colonisateur, lequel voulait avec ces enfants former l’élite du Groenland. Ils ne furent jamais rendus à leurs parents, ont connu des destins loin de l’élite qui leur était promis.
Partant de ce fait historique, Mo Malo nous offre un polar qui parle de transmission et du sens que ce mot revêt dans la culture inuite. La plume fluide fait naître dans notre imaginaire la beauté de ces paysages blancs et fragiles. L’auteur dépeint également les difficultés des populations autochtones du Groenland, la pauvreté, le peu de moyen mis à disposition par le Danemark.
Le récit de ce roman choral est fait par les voix des principaux protagonistes : Bjorn Western, policier vieillissant et désabusé qui s’inquiète pour l’avenir de son adjoint de fils ; Tim Osterman, jeune policier bureaucratique confronté au terrain et qui découvre un pays qu’il redoute ; Paninguaq Madsen, attachante jeune femme revenue aux sources de ses origines. S’y mêlent une autre voix, par le biais d’un journal intime écrit par l’une des 22.
Un polar qui se dévore, avec de multiples pistes et révélations qui changent la donne. On est happé par cette histoire des 22, par le parcours de Paniguaq, par les épées de Damoclès qui sont au-dessus de Bjorn et de Tim. On est captivé par les descriptions des paysages. Et j’ai adoré cette plongée dans la culture inuite et comment elle s’adapte et survit au 21e siècle.
Merci à NetGalley France et aux Éditions de la Martinière pour cette très belle lecture.
Deux meurtres sont commis dans un petit village perdu du Groenland, qu’on ne peut rallier que par hélicoptère ou par des traîneaux tirés par les chiens. Une personne se trouvait sur les lieux à chaque fois : Paninguaq Madsen, dite l’Inuite, qui sillonne le pays pour aider les femmes à accoucher loin de toute structure hospitalière décente. Y a-t-il un lien entre l’Inuite et la mémoire trahie de son pays ?
Waouw quel voyage encore avec la plume de Mo Malo. Immersion au Groenland avec deux policiers que tout oppose. Un qui travaille au présent à la recherche de l'accouchement suspectée de deux meurtre. L'autre, au passé, qui cherche à élucidé un cold case vœux de 50 ans. Deux enquêtes distinctes qui vont peu à peu ne plus l'être tant que ça.
J'ai aimé les deux enquêteurs, mais surtout Panik qui nous révèle par son personnage des faits réels survenus au Groenland. J'ai été retournée par ces faits, par le vécu de la communauté Inuite. C'est une enquête dynamique et j'aime aimé vos personnages qui cachent bien leur jeu.
Une fois de plus, j'ai retrouvé avec plaisir la plume de l'auteur. Forte et empreinte d'émotions, elle nous met face à l'enquête dense qu'il faut suivre avec attention avec tous ces personnages. Même si le dénouement est surprenant, tout prend sens et les éléments s'imbriquent parfaitement. Une réussite.
Bref, plus qu'un polar c'est une histoire d'un peuple.
Je vous conseille de lire les notes de l'auteur qui apportent une dimension supplémentaire au récit.
On peut faire du « Polar » qui a du sens, mener une enquête qui va au-delà des crimes à élucider, mettre en scène des enquêteurs qui ne servent pas à cacher le décor. L’Inuite de Mo Malo creuse un sujet très sensible, où l’investigation n’est de loin pas le plus important, même si elle est menée avec brio.
Une grande partie du roman met en avant une histoire véridique, une cicatrice qui n’est pas vraiment refermée. Le Groenland est un pays constitutif du royaume du Danemark. Il bénéficie d’un régime autonome, mais les liens restent bel et bien là. Avec Le Danemark qui traite son (lointain) voisin comme une colonie.
En 1950, la situation était bien différente, le gouvernement danois décide un jour d’arracher des enfants de leurs familles groenlandaises pour aller les « éduquer » sur le continent. Des situations similaires, on en a entendu parler aux quatre coins du monde, au Canada, aux USA, ou encore en France. (Dé)Former l’indigène, le façonner à son image, rejeter ses traditions…
Mo Malo n’a pas de sang groenlandais dans les veines, mais se sent adopté de cœur. En quatre polars mettant en scène l’inspecteur Qaanaaq Adriensen, et aussi à travers son passionnant essai racontant un de ses voyages sur l’île (La Mélancolie de l’ours polaire), il s’est forgé une solide réputation de raconteur d’histoires du cru.
L’Inuite est à part. D’abord parce qu’il ne met pas en scène ses personnages récurrents, mais aussi parce qu’il s’empare d’un fait de société terrible. C’est bien la plongée dans cette affaire et les relations des deux pays qui représentent l’immense supplément d’âme de ce récit.
Dire que l’un des premiers romanciers à s’y pencher est français en dit long sur le peu d’intérêt des danois sur ce pan de leur Histoire.
Par ce biais, l’auteur nous emmène donc dans l’âme même du Groenland, nous faisant encore davantage côtoyer des contrées qui rendent l’existence difficile, toucher du doigt des manières de vivre qui font sens avec les éléments. L’immersion est encore plus profonde cette fois-ci tant le passé du pays et ses traditions sont ancrés dans cette histoire.
Vous y découvrirez par exemple la notion d’ateq, en lien avec l’identité même des personnes, une notion fascinante et qui fait réfléchir sur ces femmes et hommes du froid (mais aussi sur nous, par ricochet).
Cette virée en terres glaciales est passionnante, les personnages bien dessinés, les paysages à couper le souffle, l’ambiance prenante et tendue.
Car, pour ce qui est de la double enquête policière, l’auteur a l’intelligence de l’enraciner dans ce qui est l’essence du pays et de relations avec le Royaume. Avec des rebondissements qui ne sortent pas de nulle part, qui sont toujours liés aux caractéristiques de ce territoire et de sa population. Et il y a de quoi vous retourner le cerveau, croyez-moi.
Vous avez tout intérêt à venir à la rencontre de L’Inuite, qui vous emmènera dans un récit dépaysant et humainement fort. Mo Malo a réussi à construire une histoire solide et particulièrement prenante. Et humainement touchante autour d’un scandale pour lequel le Danemark voudrait tourner (trop vite) la page.
J’ai decouvert cet auteur par hasard grâce à netgalley . Quel plaisir cette fois encore.
Le roman se déplace entre le Groenland le Danemark et la France. Chaque enquêteur évolue seul puis leurs recherches les amènent à travailler ensemble.
Une jeune femme est retrouvée assassinée juste après avoir donné naissance à un enfant . Des années auparavant le responsable de la croix rouge danoise est retrouvé mort chez lui... et si tout était lié et ces enfants déplacés au Danemark dans annees 50.... quel est le lien?
Encre un roman passionnant qui emmène le lecteur de surprises en surprises.
Merci pour cette passionnante lecture.
Quel plaisir de retrouver la plume de Mo Malo !
« Panik » Paninguaq Madsen est une sage-femme itinérante mais qui a laissé le cadavre d’une jeune mère derrière elle. Donneuse de vie ou de mort ?
C’est Bjorn Westen, un flic sur la sellette qui devra le découvrir.
Dans le même temps à Copenhague Tim Osterman se voit mettre au défi de résoudre une vieille enquête insoluble s’il ne veut pas être muté au Groenland.
Deux enquêtes qui vont se téléscoper.
J’ai adoré me replonger dans l’ambiance et les coutumes groenlandaises. Et quelle bonne idée de nous présenter de nouveaux personnages !
L’auteur a su parfaitement doser suspense, descriptions et consistance des protagonistes.
L’intrigue s’inspire d’un fait réel et d’une personne ayant existé. Le journal parfois cité est véritablement le sien et sous son vrai nom. Un exemple des exactions que les pays colonisateurs ont pu mettre en place pour formater les populations.
J’ai vraiment aimé ce nouveau roman et j’espère sincèrement en retrouver les acteurs dans un prochain tome.
Bjorn Western qui dirige le petit poste de police de sa petite commune du Groenland, doit enquêter sur la mort d’une adolescente de 15, après qu’elle ait donné naissance à un garçon, lequel a été enlevé, et dont le grand-père est mort assassiné quelques mois plus tôt. Un crime non élucidé qui pèse sur le cœur et l’esprit du policier.
A Copenhague, Tim Osterman est sommé par son chef de résoudre un cold case datant de 10 ans. Il a un mois pour trouver l’assassin de cet ancien de la Croix-Rouge impliqué dans l’histoire des 22. Sinon c’est le Groenland avec une mission d’au moins un an.
Deux enquêtes qui vont se rejoindre autour d’une femme : Paninguaq Madsen. Insaisissable, cette jeune femme pratique le métier de sanaji itinérante (sage-femme).
Mo Malo a construit son roman en partant d’une histoire vraie, celle des 22 premiers enfants groenlandais enlevés à leurs familles dans les années 1950, pour recevoir une éducation danoise. Pendant un an, en famille d’accueil au Danemark, ils ont désappris leur langue et leur culture pour apprendre celle du pays colonisateur, lequel voulait avec ces enfants former l’élite du Groenland. Ils ne furent jamais rendus à leurs parents, ont connu des destins loin de l’élite qui leur était promis.
Partant de ce fait historique, Mo Malo nous offre un polar qui parle de transmission et du sens que ce mot revêt dans la culture inuite. La plume fluide fait naître dans notre imaginaire la beauté de ces paysages blancs et fragiles. L’auteur dépeint également les difficultés des populations autochtones du Groenland, la pauvreté, le peu de moyen mis à disposition par le Danemark.
Le récit de ce roman choral est fait par les voix des principaux protagonistes : Bjorn Western, policier vieillissant et désabusé qui s’inquiète pour l’avenir de son adjoint de fils ; Tim Osterman, jeune policier bureaucratique confronté au terrain et qui découvre un pays qu’il redoute ; Paninguaq Madsen, attachante jeune femme revenue aux sources de ses origines. S’y mêlent une autre voix, par le biais d’un journal intime écrit par l’une des 22.
Un polar qui se dévore, avec de multiples pistes et révélations qui changent la donne. On est happé par cette histoire des 22, par le parcours de Paniguaq, par les épées de Damoclès qui sont au-dessus de Bjorn et de Tim. On est captivé par les descriptions des paysages. Et j’ai adoré cette plongée dans la culture inuite et comment elle s’adapte et survit au 21e siècle.
Merci à NetGalley France et aux Éditions de la Martinière pour cette très belle lecture.
Dans une petite communauté du fin fond du Groenland, deux meurtres sont commis sur deux personnes d’une même famille. Le flic Bjorn Westen enquête et se retrouve sur la trace d’une certaine Paninguaq Madsen, étrange sage-femme intinérante au prénom Inuit, mais collé à un nom de famille danois, parlant avec un léger accent et portant un tatouage traditionnel cousu sur le menton.
En parallèle, nous avons Tim Osterman, un flic danois dont le patron veut se débarrasser, qui se retrouve à enquêter sur un cold case impliquant les hautes autorités danoises.
Dans les années 50, une vingtaine d’enfants inuits furent enlevés à leur famille dans le but de participer à une “expérience” au Danemark. Un traumatisme pour toute une nation.
L’Inuite est un récit prenant qui m’a rapidement embarquée à travers le Groenland (et même en dehors) au fil de cette enquête assez particulière mêlant pure fiction et des faits tristement réels (bien qu’adaptés pour ce roman).
J’ai été captivée par l’histoire, par les lieux évidemment et par les personnages incroyables qui font vivre ce beau livre. Tout est parfaitement construit, maîtrisé, jusqu’aux petits clins d'œil à nos héros chouchou d’une certaine saga que vous connaissez forcément.
J’ai été conquise une fois de plus par les traditions inuites, et cet aspect un peu “magique” omniprésent dans les romans de Mo Malo. Et j’ai par ailleurs été bouleversée par l’histoire, la vraie.
J'ai été happée par ce polar immersif, mêlant enquête criminelle et faits historiques.
Mo Malo nous entraîne une nouvelle fois dans les vastes étendues glacées du Groeland, mais par un biais un peu différent de ses romans précédents. Il met en lumière ici un fait trop peu connu : l'envoi de 22 petits Inuits au Danemark en 1951 pour les "éduquer et former la nouvelle élite", plus clairement pour qu'ils ressemblent davantage aux colons. L'auteur s'est focalisé sur ce premier envoi mais nous dit bien dans sa postface que 1600 autres enfants Inuits ont suivi ce premier convoi.
J'ai adoré l'habilité avec laquelle Mo Malo a entremêlé cet élément historique à deux enquêtes dont un coldcase. L'ensemble est extrêmement bien ficelé et riche en rebondissements. De plus, nous en apprenons davantage sur les coutumes inuites, dont l'importance de la transmission intergénérationnelle (ateq) et toutes les souffrances que cela peut parfois engendrer. L'auteur nous décrit minutieusement les paysages ainsi que les us et coutumes, nous offrant la possibilité dé découvrir un pan de ce pays que nous n'aurons peut-être jamais l'occasion de visiter.
Un très grand merci à Netgalley et aux éditions de la Martinière pour cette belle découverte.
Qui est cette mystérieuse accoucheuse, cette sanaji si difficile à identifier ? Serait-elle dangereuse ? Est-elle responsable de la mort d’une jeune accouchée, égorgée après la délivrance, et de celle de ce vieillard immergé dans les eaux glaciales sous la banquise ?
C’est ce que tentent de comprendre Bjorn Westen et son fils, avec le peu de moyens dont ils disposent dans l’unique poste de police de la région.
A cette première enquête se superpose une autre affaire, un cold-case dont va hériter Tim Osterman à Copenhague, un piège destiné à le mettre sur une voie de garage. L’obstination du policier lui vaudra même quelques bâtons dans les roues, car son supérieur rêve de l’expédier au Groenland…
Les deux enquêtes parallèles finissent par converger, autour d’une sombre histoire d’acculturation et de colonialisme dont les victimes arrivent parfois de nos jours à obtenir de pâles excuses, au vu des faits monstrueux perpétrés sur un chemin vers l’enfer pavé de bonnes intentions .
Un polar magistral, par la qualité de l’intrigue, l’intérêt que l’on ne manque pas de porter aux personnages et ce que l’on apprend du passé de ce pays de glace.
Merci à Netgalley et aux éditions Martinière
416 pages Martinière 416 pages
#LINUITE #NetGalleyFrance
Bienvenue au Groenland.. Bienvenue dans l'univers de Mo Malø, un univers que je ne connaissais pas mais que je me promets de découvrir plus avant.
La sanaji a bien rempli sa mission, la mère et l'enfant se porte bien . Paninguaq Madsen, emporte Ole, le nouveau-né dans la chambre qu'elle occupe à Kullorsuaq pour lui procurer les premiers soins. le lendemain on retrouve la jeune mère, Nina, baignant dans son sang égorgée. Bjorn Westen , responsable de la station de police de Upernavik en charge de l'enquête arrive sur les lieux. C'est le 2ème meurtre en quelques mois, d'abord Ole le grand-père de Nina, maintenant Nina ... il patauge.
Copenhague, Tim Osterman, en proie à la vindicte de "l' Horloge", le directeur de la police judiciaire danoise , se voit confier un cold-case , élucider le meurtre de l'ancien directeur adjoint de la Croix rouge danoise, responsable de l'Expérience. Dans les années 60 , 22 enfants groenlandais ont été "choisis" et envoyés au Danemark pour y être éduqués à la danoise mais ils ne pourront au final jamais retrouver leur famille inuite. Tom doit résoudre l'affaire et vite , il a un mois pour le faire ... sinon il sera muté au Groenland ..
Voilà , voilà accrochez vos ceintures, ouvrez grand vos yeux et vos oreilles le voyage peut commencer et quel voyage !
Une lecture addictive, une plongée dans un univers dont j'ignorais tout ou presque, des personnages fort bien campés, une histoire basée sur des faits réels, et la plume de Mo Malø pour couronner le tout.
Je ne peux que remercier chaleureusement les éditions De La Martinière pour ce voyage passionnant.
.#LINUITE #NetGalleyFrance !
Une chose est sûre, Mo Malo aime le Groenland ! L’immense île, ancienne colonie danoise, est au cœur d’un certain nombre de ces romans. Une nouvelle fois, il revient sur cette terre bien-aimée avec un nouveau roman, qui ne fait pas partie de la série « Qaanaaq Adriensen ».
Les personnages ne sont plus les mêmes mais le paysage est identique. De grande étendues, du froid, de la neige, l’auteur arrive merveilleusement à nous plonger dans l’ambiance des lieux. On participe au quotidien de ce monde inconnu et grâce au personnage principal féminin, on en découvre les coutumes et les croyances. C’est une immersion totale et un véritable dépaysement.
Deux enquêtes, à deux périodes, dans deux endroits différents, sont menées en parallèle. Très vite apparaît un lien avec le passé de la région. A travers les investigations menées, l’aventure met en lumière un scandale d’État qui a ébranlé le royaume du Danemark dans les années 50. En bons impérialistes, les scandinaves ont voulu « façonner » le peuple inuit en arrachant des enfants à leurs familles pour qu’ils apprennent les bonnes manières. Ce brusque déracinement a marqué le destin de ces gamins et leur avenir en a été bouleversé.
Mo Malo est définitivement le plus scandinave de nos écrivains de polars français. Il continue de s’intéresser à l’Histoire du Groenland et plus particulièrement aux évènements qui touchent les minorités de ce pays. Et comme il a un savoir-faire, qui n’est plus à démontrer, il arrive, avec à sa magnifique écriture, à parfaitement harmoniser son intrigue policière, ses décors grandioses et ses révélations historiques.
Le résultat est un récit complexe mais passionnant. Je suis resté accroché aux pages, envouté par l’atmosphère, dans l’attente des révélations et du dénouement final. Un conseil, couvrez-vous et partez les yeux fermés sur les traces de la mystérieuse Inuite !
J'avoue découvrir cet auteur que je ne connaissais que de nom. J'ai été embarquée dans ce polar nordique au cœur du Groenland. Ce roman est captivant de part l'intrigue des deux meurtres ( un cold case et un d'actualité) reliés par une même histoire mais également de part une description des plus précises de la culture Inuite. L'auteur revient sur les conditions de l'intégration des inuites au Danemark ainsi que sur l' histoire de ces 22 enfants enlevés de leur famille pour être "rééduqués". Investigation, traque, amitié, amour...mais aussi identité, cultures, filiation et traditions sont autant de thèmes présents dans ce roman mettant à jour des récits de personnes ayant subis des traumatismes au nom d'une "rééducation" danoise. Je connaissais à travers d'autres romans le même genre de pratique avec les Indiens d'Amérique mais je ne connaissais pas l 'histoire des inuites.
Les personnages peuvent paraitre stéréotypés mais c'est au service du récit et on s'attache à ces 3 policiers sur la sellette qui vont prouver leurs qualités d'enquêteurs et également à cette sage-femme au visage tatoué que tout accable.
Au de là de l'intrigue policière captivante, le lecteur devient témoin d'une histoire émouvante d'un peuple et d'un pays si isolé qu'on a tendance à l'oublier.
Deux policier, l'un au Groenland enquête sur l'assassinat d'une jeune femme venant d'accoucher, l'autre au Danemark sur un meurtre datant de 10 ans. Bientôt leurs affaire se rejoigne sur fond de déportation d'enfants groenlandais pour en faire des bons danois civilisés....
L'intrigue est bien construite et l'on découvre une partie de l'histoire et du lien de ces deux pays peu connue. J'ai adoré!
Ateq
Cap sur le Groenland avec ce nouveau polar de Mo Malo (pas une terre inconnue pour l’auteur !) qui immerge le lecteur dans une culture et une histoire méconnue (pour moi), celles du peuple autochtone inuit.
Que s’est-il passé dans le petit village isolé de Kullorsuaq après l’accouchement d’une toute jeune fille, retrouvée quelques heures plus tard morte, égorgée à l’aide d’un ulu, un couteau traditionnel ? Paninguaq, la sage-femme itinérante qui était auprès d’elle, est soupçonnée d’autant qu’elle était aussi sur les lieux lorsque le père de la jeune parturiente a été tué dans des circonstances dramatiques quelques mois plus tôt. L’enquête est confiée à Björn Westen, un policier peu habitué à traiter ce genre d'affaires, dans cette contrée polaire où le taux de criminalité est traditionnellement bas. Parallèlement, à Copenhague, Tim Osterman, flic en disgrâce, est chargé d’un cold-case très embarassant pour les autorités danoises, le meurtre non résolu d’un ancien directeur adjoint de la Croix-Rouge, survenu dix ans plus tôt. Une enquête de la dernière chance pour Tim, qui dispose d’un mois pour la résoudre, faute de quoi il sera muté… au Groenland !
Les deux policiers l’ignorent, mais leurs deux affaires vont se télescoper et réveiller tout un pan de l’Histoire coloniale du royaume danois, une Histoire très douloureuse dont les plaies sont loin d’être pansées.
Totale réussite pour ce polar sombre et poignant qui m’a fait voyager en arctique, croiser quelques nanooks, traverser de grandes étendues glacées sur les traîneaux tirés par les chiens, et surtout rencontrer les inuits dont la culture et les coutumes sont à la fois fascinantes et déroutantes.
L’intrigue policière est très bien menée, les personnages sont attachants (les deux flics, et évidemment Paninguaq), le suspens monte crescendo grâce à une écriture addictive et tant le contexte historique que le décor grandiose (pas sûre d’inscrire cette destination à ma liste de souhaits de voyages, déjà que Monsieur Evergreen oppose un véto catégorique à la Norvège…) ne peuvent laisser indifférent.
J’ai beaucoup aimé (et –à défaut de « visiter »- je vais peut-être reprendre la série « Qasnnaaq » laissée en plan après le premier qui ne m’avait pas totalement convaincue), et je remercie NetGalley et les éditions de La Martinière pour la découverte.
#LINUITE #NetGalleyFrance
Dès le début de ce captivant polar, nous sommes dans l’ambiance. Dans un village reculé du Groënland, 10 ans après le meurtre de son grand-père, une adolescente inuite est sauvagement assassinée peu après avoir accouché de son petit garçon, aidée par Panik la sage-femme itinérante, au tatouage et à l’amulette de phoque, que tout semble désigner coupable notamment sa fuite peu après son arrestation. C’est Bjorn Westen, responsable de la police locale et son fils/adjoint qui sont chargés de l’enquête alors même que la fermeture de leur poste de police les menace, et qui se lancent dans une poursuite effrénée sur les pistes enneigées et les traces de la suspecte.
Au même moment, au Danemark, le policier Tim Osterman est sous la menace d’une mutation au Groënland. Pour l’éviter, il doit résoudre en un délai record un cold case en lien avec une affaire politique ayant ébranlé l’opinion danoise : la reconnaissance officielle du gouvernement de sa responsabilité dans la déportation de 22 enfants inuits en 1951 destinés à recevoir une éducation danoise afin de devenir l’élite de la colonie, mais qui n’ont jamais pu retrouver leur famille.
Les deux enquêteurs (inuit et danois) parviendront-ils à résoudre ces mystérieuses énigmes, dont on pressent qu’elles ont inévitablement un lien entre elles…
Mo MALO, dont je découvrais la plume, m’a littéralement embarquée dans un fascinant et dépaysant voyage dans le grand nord et les terres arctiques. J’ai été totalement séduite par ses descriptions des paysages grandioses et sauvages dont il ponctue son histoire : tout y est, l’immensité, le froid, la vie rude, la blancheur immaculée, le danger qui rode, la vie rude des populations, les meutes de chiens de traineau, les courses de mushers… Je tiens également à saluer les allusions aux préoccupations climatiques actuelles et les évocations d’une banquise menacée avec ces icebergs en déroute.
La connaissance de l’histoire et des mœurs des populations autochtones, ainsi que la part prépondérante que prend la culture inuite dans le récit m’ont impressionnée et beaucoup appris, que ce soient les rites ou même le langage.
Le déroulement des deux intrigues en parallèle dans les 2 pays et sur plusieurs époques est passionnant et les révélations sur leur point de rencontre, distillées avec parcimonie et brio à travers de nombreuses pistes, entretiennent un suspens qui empêche de lâcher le roman avant un épilogue qui n’est pas forcément celui qu’on attend…
S’y ajoutent des personnages aux personnalités attachantes bien que complexes qui évoluent à travers un pays fascinant marqué par une histoire colonialiste aux conséquences dramatiques qui n’est pas sans rappeler d’autres exactions commises en d’autres lieux et d’autres époques, hélas encore d’actualité parfois.
Vous l’aurez compris ! Une très belle découverte que ce roman qui place la construction de l’identité humaine en son centre.
Je remercie vivement Les Editions de la Martinière et NetGalleyFrance de cet envoi.
Une chose est sûre : ce premier Mo MALO ne sera pas le dernier pour moi !
Merci à @lamartiniere.litterature pour l'envoi de SP via @netgalleyfrance
Je découvre enfin la plume de @_mo_malo et j'aime beaucoup.
Habituée aux polars islandais, non seulement ici les noms des personnages et les villes sont compliqués, mais il y a aussi des mots en groenlandais tout au long du récit !
Ce polar est très intéressant au niveau historique. Dans les années 50, 22 jeunes inuites sont partis au Danemark pour être "éduqués". Certains ont été adoptés par des danois, les autres sont revenus vivre au Groenland.
Dans ce polar, nous suivons 2 enquêtes, une actuelle et un cold case.
L'intrigue est vraiment passionnante, on se retrouve en immersion totale au milieu des coutumes et des croyances inuites.
Rebondissements, fausses pistes et un final inattendu ! Un très bon thriller nordique qui m'a embarqué dans le grand nord et ses us et coutumes.
Une très belle découverte de cette plume addictive que je n'hésiterai pas à lire à nouveau !
Le Groenland, cette terre glacée loin de chez nous qui attire et fait rêver certains, est le décor de ce roman qui nous fait suivre l’enquête de Bjorn Westen, un flic groenlandais épaulé de son fils, et celle de Tim Osterman, un officier des affaires classées Danoises.
D’un côté, deux meurtres brutaux ont été commis en peu de temps sur une île isolée. La première affaire a été un peu un fiasco et Bjorn ne doit pas se rater sur ce coup-là sous peine d’un audit qui fermera son petit poste de police.
De l’autre, on confie à Tim de se replonger dans la célèbre affaire des 22 enfants groenlandais ayant été envoyés au Danemark pour une expérience en 1950. Il y a un nouvel élément et il doit réussir l’enquête s’il ne veut pas être envoyé au Groenland.
Les deux hommes ont une épée de Damoclès au-dessus de la tête ou plutôt un Ulu et ne doivent passer à côté d’aucun indice. La tâche va être rude car ils auront de nombreux bâtons dans les roues et beaucoup de pression des supérieurs.
Ces deux affaires sont-elles reliées à un moment ou à un autre ? Et qui est la personne donnant son nom au roman, cette fameuse inuite ? Là-dessus, je ne peux rien dire et vous laisser découvrir tout cela par vous-même.
Entre le dépaysement total des grands espaces et l’horreur des crimes, le contraste est saisissant et ce n’est pas la seule réussite dans l’écriture. Le style est fluide, direct, il n’y a pas besoin de remplissage inutile pour meubler, ce qui nous fait être totalement immergé dans l’histoire et la rend impossible à lâcher avant la fin.
C’est vraiment un livre magnétique, essayez de le poser 5 minutes et vous voudrez y revenir immédiatement pour connaître la suite, et surtout le dénouement plein de révélations.
Premier roman de l’auteur que je lis, mais sûrement pas le dernier.