Charlotte chérie

Lu en 24h, presque en apnée. Ce polar prend aux tripes et ne lâche pas, un vrai page-turner. Il met malheureusement en lumière de manière glaçante une réalité envisageable et qui fait froid dans le dos. L'autrice est visiblement bien renseignée sur le sujet et cela se sent. Lu grâce à Netgalley.

Coup de Coeur !

Après "Tarot Sanglant", Sandrine Lucchini nous propose "Charlotte chérie", un thriller psychologique noir à visée sociologique qui analyse avec beaucoup d'acuité le mouvement extrémiste et radical des 'incels' !

Paris. Une jeune femme psychologue âgée de trente cinq ans, Charlotte, disparaît sans laisser de trace du jour au lendemain.

Un corps atrocement mutilé est retrouvé au petit matin sur un chantier du côté de la place Pereire.

Le capitaine Hippolyte Lebon, fraîchement arrivé de Marseille, et la jeune brigadière Alice Lecoeur se lancent dans la traque de ce qui est rapidement identifié comme un groupuscule masculiniste.

Sur Internet et dans la ville, ces 'incels' (célibataires involontaires) semblent bien décidés à s’en prendre aux femmes de façon extrêmement violente. Une véritable course contre la montre s’engage pour faire cesser cette folie...

Je remercie les éditions @BlackLab et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cette autrice que je continuerai à suivre.

La structure narrative bien maitrisée de ce thriller psychologique captivant est composée de trois parties qui dévoilent peu à peu l'intrigue très prenante grâce à l'atmosphère anxiogène qui s'en dégage. Les chapitres courts donnent du rythme à ce roman choral qui met en lumière habilement les points de vues des différents personnages : celui de Charlotte, la victime, mais aussi ceux des enquêteurs et des suspects, sans oublier celui du Dr Martin Muller, psycho-criminologue, qui donne de la profondeur au récit en offrant une analyse très pertinente du profil du groupuscule de tueurs.

Cette alternance de points de vue permet au lecteur d'en savoir davantage que les enquêteurs, même si l'identité du tueur ne devient évidente que dans les tous derniers chapitres, ce qui permet de préserver le suspense jusqu'au dénouement. Le fait que l'autrice soit aussi journaliste, scénariste et diplômée en psychopathologie donne de la vraisemblance à cette histoire très sombre mais plutôt réaliste. Le style fluide et la plume cinématographique de l'autrice rendent al lecture très agréable. Petit bémol pour la couverture qui est peu accrocheuse et ne met pas vraiment en valeur le roman car elle est très sombre.

Voici le deuxième livre en quelques semaines que je lis sur le thème des masculinistes (ou « incels » pour célibataires involontaires). Sandrine Lucchini nous présente une enquête efficace menée par une équipe de la Crim’ parisienne du 36. Les chapitres s’enchaînent rapidement, la procédure semble respectée. La vie privée des enquêteurs n’est pas éludée, ce qui laissse présager une suite aux aventures de ce groupe Crim’.

L’autrice fait un historique du phénomène du masculinisme et n’oublie pas de préciser qu’il s’agit de terrorisme, le plus souvent en lien avec la mouvance d'extrême droite. Chaque facette (meurtre, attentat, cyber-harcèlement ) apparaît dans le livre. L’autrice s’est solidement documentée (la liste de ses
sources, tant humaines qu’écrites, est mentionnée en fin d’ouvrage).

Je regrette seulement que la résolution de l’enquête soit finalement assez attendue et rapide : Sandrine Lucchini s’attarde assez peu sur le coupable principal à mon sens.

En bref, voilà une lecture agréable et plutôt instructive sur un aspect encore assez méconnu des violences faites aux femmes.

Je remercie les éditions Black Lab et NetGalley pour l’envoi de ce roman policier.

Voici mon retour de lecture sur le thriller psychologique Charlotte Chérie de Sandrine Lucchini.
Paris. Une jeune femme disparaît sans laisser de trace.
Un corps atrocement mutilé est retrouvé au petit matin sur un chantier du côté de la place Pereire.
Le capitaine Hippolyte Lebon, fraîchement arrivé de Marseille, et la jeune brigadière Alice Lecoeur se lancent dans la traque de ce qui est rapidement identifié comme un groupuscule masculiniste.
Sur Internet et dans la ville, ces incels (célibataires involontaires) semblent bien décidés à s’en prendre aux femmes de façon extrêmement violente. Une véritable course contre la montre s’engage pour faire cesser cette folie.
Charlotte chérie est un très bon thriller psychologique qui fait froid dans le dos.
Ce n'est pas la première fois que je lis un roman traitant des incels, mais je suis toujours horrifiée que de tels individus existent ! Ils sont connus pour leur violence et leur haine des femmes. Et malheureusement, on peut en croiser car ce ne sont pas que des personnages de romans :(
Le point de départ est la disparition de Charlotte puis la découverte d'un corps. Le capitaine Hippolyte Lebon et la jeune brigadière Alice Lecoeur vont mener l'enquête.
J'ai aimé leur duo, et leur façon de faire. Ils ont tous les deux des personnalités intéressantes. Hippolyte vient de Marseille, qui lui manque. Et il va devoir trouver qui tue des femmes de façon atroce.
Ce roman est bien ficelé, les pages se tournent toutes seules. J'ai apprécié l'atmosphère très particulière qui s'en dégage, qui met mal à l'aise, interpelle. Il est très crédible, et j'avoue que c'est vraiment terrifiant.
Charlotte Chérie est une bonne surprise, que je vous invite à découvrir et note quatre étoiles et demie.

Charlotte Chérie est un thriller psychologique noir dont le thème principal est le masculinisme.

Richement documenté, j’ai trouvé l’intrigue et l’enquête crédibles.

Page-turner ! Les chapitres courts passent d’un point de vue à un autre (des enquêteurs, aux victimes aux bourreaux), donnant du rythme au roman.

L’enquête apporte des informations techniques et historiques sur le masculinisme et l’intervention de Dr Muller offre une analyse psy des membres (Incels).

La plume de l’auteure est fluide et agréable à lire.

Je n’avais jamais lu de roman traitant de ce mouvement et connaissais finalement que très vaguement le sujet.
J’ai apprécié que la complexité du sujet soit traité de manière à être accessible à tous.

Prenant, oppressant et terrifiant, Charlotte Chérie est une belle découverte !

Je vous encourage à le découvrir !

Je remercie les éditions Black Lab et NetGalleyFrance de m’avoir permis de découvrir Charlotte Chérie et Sandrine Lucchini.

Dans ce roman, Sandrine Lucchini aborde un thème dont on ne parle pas beaucoup mais qui est bien représentatif des pensées extrêmes qui polluent de plus en plus notre société, même si cela ne date pas d’hier. Ici, il n’est pas question de terrorisme, quoique… Toute attaque faite aux femmes ne doit-elle pas être perçue comme une atteinte à nos droits ? Et lorsque ces atteintes expriment un sentiment d’intolérance et d’intimidation et s’expriment par la terreur et la violence, ne peut-on pas dire qu’il s’agit d’actes de terrorisme ?

Bon, allez, je me calme, je vais trop vite en besogne ! De quoi ça parle finalement ? Eh bien, d’un groupuscule masculiniste, des incels, pour être plus précise. Kesako ? Ni plus ni moins des célibataires involontaires qui rejettent la faute de leur célibat sur les femmes, qui, selon eux, ont le devoir d’assouvir et de se plier aux moindres désirs des hommes. Et après, ils s’étonnent de ne pas avoir trouvé le couvercle pour leur casserole…

Là où l’autrice excelle, c’est dans sa façon d’amener le sujet (maîtrisé) sur la table… d’autopsie. C’est un sujet certes grave qui, forcément, ne peut que donner envie de vomir (et je ne vous parle même pas de la description de l’état dans lequel le corps de la première victime a été retrouvé), cependant le style et les personnages (les gentils, hein, pas les méchants) font que l’on finirait presque par retrouver espoir en l’humanité.

Ce roman policier se dévore comme une baguette encore chaude avec du beurre demi-sel, et ce jusqu’à la dernière miette. Les chapitres courts apportent du rythme, et que dire d’Hippolyte Lebon, à l’accent chantant du Sud, et de la jeune brigadière Alice Lecœur, si ce n’est qu’ils sont attachants de par leur banalité qui, finalement, fait tout leur charme.

Un petit bémol peut-être ? les quelques facilités qui servent l’enquête, notamment en ce qui concerne les indices qui, parfois, semblent tombés du ciel.