Sur l'île
par Elizabeth O'connor
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Date de parution 15 mai 2024 | Archivage 15 juil. 2024
J.C. Lattès | JC Lattès
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Résumé
Traduction de l’anglais (UK) par Claire Desserey
En 1938, Manod a dix-huit ans, elle vit sur une petite île battue par les tempêtes au large du pays de Galles avec sa soeur cadette et son père pêcheur de homards. Elle aimerait partir sur le...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782709672320 |
PRIX | 15,99 € (EUR) |
PAGES | 272 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Sur l'Ile est un très beau roman et son héroïne, Manod, m'a beaucoup touchée.
L'intrigue se déroule de septembre à décembre 1938 sur une toute petite île au large du Pays de Galles, habitée par quelques familles qui subsistent péniblement, grâce à la pêche en général.
Alors que les rumeurs d'un risque de guerre se font de plus en plus fortes malgré l'isolement de l'île, une baleine s'échoue pour une plage, puis deux jeunes ethnologues (un homme et une femme) arrivent d'Oxford pour étudier les îliens, leur mode de vie, leurs culture, etc. Ils engagent Manod pour leur servir d'interprète car les îliens parlent très peu anglais.
C'est l'occasion pour la jeune femme d'en apprendre plus sur la vie sur le continent et toutes les possibilités qu'elle offre. En suivant les deux scientifiques, elle est aussi amenée à porter un nouveau regard sur les gens qu'elle côtoie depuis l'enfance.
Tout ceci est raconté avec une grande finesse, dans des chapitres courts, parfois même très courts, auxquels se mêlent quelques retranscriptions des enregistrements effectués par les ethnologues pour ajouter au réalisme du récit que nous fait Manod.
En effet, s'il s'agit d'une fiction, l'autrice explique à la fin du livre qu'elle s'est inspirée de plusieurs îles existantes pour imaginer cette île sans nom aussi bien que la visite des ethnologues et leurs méthodes parfois peu scrupuleuses....
J'ai particulièrement aimé la plume d'Elizabeth O'Connor. Son style épuré laisse transparaître la sensibilité à fleur de peau de la narratrice renforçant l'impression qu'elle nous raconte sa vie par petites touches.
J'ai adoré ce roman qui m'a complètement happée.
#Surlîle #NetGalleyFrance
1938.
Manod a 18 ans et elle rêve de quitter l'île où elle vit avec son père et sa petite soeur.
Elle a une curiosité du monde qui déborde et ne demande qu'à partir. Le jour où deux universitaires anglais débarquent sur l'île pour écrire sur eux, elle voit une chance inouïe de repartir avec eux.
J'ai adoré l'ambiance de l'île. Les gens sont isolés du monde et les nouvelles leur arrive à retardement. On ressent le froid, l'humidité, l'air salin. L'autrice a fait un excellent travail pour nous décrire les lieux. Ça m'a rappelé des souvenirs des voyages en Angleterre/Irlande. Je me suis bien imaginé la vie de Manod et sa famille.
Le seul bémol que j'ai avec ce roman, c'est qu'il ne se passe pas beaucoup de choses marquantes. J'aurais pris un évènement plus dramatique pour accentuer mon attachement aux personnages. Sans que cela soit un gros drame, j'ai trouvé le récit un peu trop plat. J'ai terminé le roman avec le sentiment d'être restée sur ma faim.
Je conseille toutefois à ceux qui aiment les récits "nature writing" sur la vie près de l'eau et le monde maritime.
Le roman se déroule en 1938 sur une île imaginaire au large du Pays de Galles.
Manod, une jeune fille de 18 ans rêve de quitter l'île , pour aller vivre sur le continent.
Elle est très instruite, bonne élève. Lorsqu'une baleine échoue , et que deux éthologues arrivent sur l'île , c'est tout naturellement qu'ils se tournent vers elle qui parle anglais pour lier du lien .
Ils décident d'écrire un livre sur la population autochtone , en y mettant des photos, et en retranscrivant les traditions et le quotidien de cette population qui peine à survivre et qui vit essentiellement de la pêche.
C'est avec une écriture assez épurée que Elizabeth nous entraîne au rythme des journées qui s'écoulent , de la météo qui conduit chaque journée. J'ai apprécié ce style et cette lenteur naturelle , ce retour aux sources conduit par les éléments naturels . Un petit plus pour les légendes galloises , et les chants !
Je remercie chaleureusement @netgalleyfrance et les éditions JC Lattès pour leur confiance.
Sur l'île par Elisabeth O'Connor
« Sur l’île , il y a plus de maisons vides que de maisons occupées ; elles ont été abandonnées par des familles parties vivre sur le continent. Des martinets nichent dans les toits qui se sont affaissés. »
J’écoute Manod me raconter son île, au large du pays de Galles. Elle a dix-huit ans, elle a toujours vécu là et bien sûr, elle aussi, rêve de gagner le continent.
Septembre 1938, dans le reste du monde, il se dit qu’une guerre se profile, mais sur l’île où les nouvelles arrivent toujours trop tard, l’information reste vague. En lieu et place, c’est une baleine qui défraye la chronique, elle s’est échouée sur la grève, elle est source de surprise, de mystère, de fantasme pour cette poignée d’îliens. Manod, entre broderie et corvées ménagères ne manque pas de tourner autour.
Manod est l’ainée, avec son chien Elis sur les talons, elle s’occupe de son père pêcheur, veuf, et de sa jeune sœur Llinos, si singulière. Manod est instruite et cultivée, parle le gaélique et l’anglais à la perfection. Aussi quand débarque une équipe de scientifiques, Joan et Edward, elle est immédiatement sollicitée. Elle connait l’île comme sa poche, elle est une aide précieuse pour cette étude sur les iliens, leur mode de vie, leurs traditions, elle est aussi capable de traduire, transcrire, informer. Pour la jeune femme, l’arrivée des ethnologues est une ouverture sur le monde, ils lui ouvrent des perspectives, l’université se surprend–elle à penser, tout ce que tu veux, précise Edward.
Chacun va alors idéaliser la vie de l’autre.
« L'île que vous avez dans la tête. Je ne pense pas qu'elle existe. »
De septembre à décembre, quatre mois avec Manod, au plus près de son quotidien, au plus près des tempêtes, de la nature, de la pêche aux homards, des traditions et des légendes.
Une histoire servie de phrases courtes, sans fioritures, un récit simple et épuré qui va à l’essentiel pour un rendu qui frôle la grâce, l’authenticité, la beauté.
Je ferme le livre et reste sous le charme.
Un livre pour les amoureux des îles et ceux qui rêvent de s'en échapper.
Si proche et si lointaine ! Aussi vrai qu’inventée ! Une île, à quelques encablures du continent, mais singulière séparée par la mer qui la cerne, et qui prodigue la ressource autant qu’elle menace de mort ceux qui s’y aventurent.
L’idée d’une autre vie avec le risque d’y laisser son âme hante Manod, jeune fille que son père voudrait marier, mais dont l’esprit s’envole si souvent de l’autre côté, vers ce continent que l’on aperçoit comme un mirage.
C’est le continent qui va s’incarner pour elle avec ce couple d’universitaires venus étudier les moeurs des iliens. Manon y contribue grâce à sa connaissance de la langue anglaise.
Alors qu’une baleine échouée se décompose peu à peu, l’île semble elle aussi perdre peu à peu son identité, proie de quelques nantis qui en délogeraient volontiers les habitants pour d’autres projets plus lucratifs.
Le rythme lent de la vie monotone, la tentation d’un ailleurs idéalisé, la vitalité d’une jeune femme à la fois bridée dans ses espoirs mais consciente malgré tout d’une forme de bonheur simple qu’il ne faudrait pas perdre au profit de chimères, donnent une force à ce texte qui restitue bien la spécificité de la vie insulaire.
Une belle écriture, de personnages forts, une lecture agréable .
272 pages Lattès 15 mai 2024
Traduction (Anglais) : Claire Desserrey
#Surlîle #NetGalleyFrance
A l'aube de la Seconde Guerre Mondiale, Manod, 18 ans, vit sur une île minuscule au large du Pays de Galles, avec son père pêcheur et sa petite soeur. Un beau jour, deux anthropologues débarquent sur l'île alors qu'une baleine s'est échouée il y a peu sur le rivage. La jeune fille, douée en anglais, va leur servir de traductrice et de lien avec les habitants de l'île. Manon entrevoit alors la possibilité d'une autre vie, au-delà des frontières qu'elle a toujours connues...
Un très beau premier roman sur le passage à l'âge adulte et la force de la nature. Les descriptions de l'île sont à couper le souffle et permettent au lecteur de se sentir en immersion totale.
Un grand merci aux éditions JC Lattès pour l'envoi de ce roman.
Ce roman nous offre un joli conte historique qui se déroule avant la Deuxième Guerre Mondiale, sur une île irlandaise presque déserte, où la population diminue petit à petit. Manod, la protagoniste, est indécise : elle pourrait partir sur le continent pour s’offrir la vie qu’elle n’aurait jamais sur l’île ; mais son cœur lui rappelle son amour et attachement à cet endroit, ainsi que sa loyauté envers sa famille et cet endroit. Elle est donc déchirée. Cependant, l’arrivée de deux chercheurs sur l’île va bouleverser la routine des îliens.
🦭Je me suis plongée dans cette histoire sans trop savoir à quoi m’attendre. Il ne s’agit pas d’un roman à intrigue rapide, bien au contraire, l’action avance très doucement, comme si on regardait un instantané d’une vie en voie de disparition et je dois vous dire que je n’ai pas vu les pages se défiler. J’ai A-DO-RÉ cette histoire 💛 elle est belle, douce, charmante… bref, un conte à lire 💛
𝑫𝒆𝒖𝒙 𝒓𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒊𝒓 𝒄𝒆 𝒓𝒐𝒎𝒂𝒏 :
• Une prose époustouflante ! La plume délicate et les descriptions évocatrices nous embarquent sur cette île éloignée de tout et lorsque les étrangers arrivent (d’abord, une baleine, puis deux ethnographes et finalement, nous, lecteurs) le quotidien des îliens se verra bouleversé.
• L’héroïne est intelligente et perspicace, mais semble être en décalage avec le monde qui l’entoure. Mais aussi la baleine… je suis devenue folle en interprétant comment la baleine s’intégrait à chaque niveau de l’histoire. C’était exquis !
Une histoire doucement charmante, vaguement historique, hautement évocatrice et impossible à lâcher. Un vrai régal ❣️
Un roman épuré et mélancolique qui nous ouvre le coeur d'une jeune îlienne en proie à ses contradictions, au large du Pays de Galles dans les années 30. Un décors somptueux et sauvage.
Néanmoins, le côté volontairement distant ne m'a pas séduite. Je suis restée un peu à l'extérieur tout du long.
"-L'île que vous avez dans la tête...Je ne pense pas qu'elle existe. "
Une île galloise (imaginaire mais inspirée de plusieurs îles au large de la Grande-Bretagne et de l'Irlande) en 1938. L'existence est rude pour les pêcheurs et leurs familles. Manod, 18 ans, aux côtés de son père et de sa plus jeune sœur, rêve d'une autre vie sur le continent. Elle est vive, intelligente et sait parler anglais.
La tranquillité insulaire est bientôt rompue par une baleine morte qui s'échoue sur le rivage et l'arrivée de deux ethnologues qui lui feront envisager, non sans cruauté, la possibilité d'un avenir loin de l'île. Au loin, des rumeurs de guerre, mais les îliens se préoccupent surtout de leur survie.
Par petites touches, nous découvrons la beauté de l'île, mais aussi et surtout la rudesse de l'existence des insulaires, rudesse que ne semblent pas vouloir admettre les ethnologues et leur vision biaisée. L'autrice laisse deviner les sentiments de son héroïne et fait confiance aux lecteurs pour combler les ellipses. Roman de formation et d'émancipation, plein de poésie et de délicatesse, Sur l'île génère une sorte de magie dont on sort un peu étourdi et mélancolique. Un grand coup de cœur.
Septembre 1938, sur une toute petite ile au large des côtes du Pays de Galles. Manod, 18 ans, vit avec son père, veuf et sa jeune soeur. La communauté des îliens est minuscule, et ce microcosme survit tant bien que mal, presque en vase clos, de la pêche et de l'élevage de quelques moutons. L'échouage inhabituel d'une baleine, symbolique de l'irruption de l'extérieur, puis l'arrivée très concrète de deux ethnologues vont bouleverser le petit monde de Manod, qui avait déjà des envies d'évasion...
Ce court roman distille une atmosphère de mystère, d'humidité, quelque chose de suranné déjà en 1938. La population vit à l'heure des temps anciens (et est perçue comme arriérée), et finalement même étudiée comme un monde en voie de disparition.
Même si c'est un peu vrai, c'est bien décrit et donc je l'ai ressenti violemment. La gentillesse des ethnologues, qui sympathisent (et plus) avec Manod, est tachée de condescendance. En fait, les îliens ne sont qu'un objet d'étude parmi d'autres, malgré leur soi-disant admiration pour leur mode de vie "en adéquation avec leur milieu".
On ressent de plein fouet ce décalage, malgré les nouvelles qui arrivent sporadiquement du continent, dont les rumeurs de guerre à venir. Leur monde est en train de mourir, et on pressent que la guerre sera un tournant pour eux aussi.
Manod est un beau personnage de jeune femme forte, qui souhaite s'épanouir, ne pas finir comme tous les autres jeunes, mariés tôt et promis à une vie de misère. L'instruction, la connaissance et sa volonté sont des atouts sur lesquels elle va s'appuyer, malgré les déceptions rencontrées.
Une histoire âpre, à l'écriture sèche, presque comme un documentaire (certains passages sont d'ailleurs des extraits du journal des ethnologues), qui laisse à la fois un mauvais goût de honte et d'espoir.
Merci à l'éditeur et à NetGalley pour cette lecture.
C'est dans l'atmosphère sauvage et mystérieuse d'une petite île galloise, que la jeune Manod rêve de s'échapper pour réaliser ses aspirations. Alors qu'elle se sent prisonnière de sa condition modeste et isolée, l'arrivée de deux ethnologues va bouleverser son quotidien et lui offrir une lueur d'espoir.
Manod, à peine âgée de dix-huit ans, se débat entre les exigences de sa famille et ses propres désirs d'éducation et de liberté. La rencontre avec ces chercheurs venus étudier la culture locale réveille en elle un profond désir de connaissance et de découverte. Lorsqu'une baleine s'échoue sur la plage, symbole de force et de majesté, Manod se sent irrésistiblement attirée par ce monde extérieur qui lui promet tant.
Elisabeth O'Connor dessine avec délicatesse et poésie le portrait d'une jeune fille en quête de sens et d'évasion. le roman explore avec subtilité les désirs, les tourments et les espoirs qui animent le coeur de Manod, nous offrant une plongée intimiste et captivante dans l'intimité de son univers.
À travers une écriture épurée et évocatrice, l'autrice nous transporte sur les rives tourmentées de cette île isolée, où les tempêtes du dehors reflètent les tumultes intérieurs de Manod. "Sur l'île" est un récit subtil et poignant, qui nous invite à réfléchir sur le poids des traditions, la force des aspirations individuelles et le courage de se réinventer pour suivre ses rêves. Une histoire universelle et intemporelle, qui résonne en chacun de nous et fait écho à nos propres quêtes de liberté et d'accomplissement.