La mort en blanc

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Date de parution 4 oct. 2024 | Archivage 31 oct. 2024

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Résumé

1983. Un ancien hôpital à Akureyri, petite ville du nord de l’Islande, autrefois sanatorium pour traiter les tuberculeux, est le théâtre d’un événement dramatique : une infirmière est retrouvée sauvagement assassinée dans son bureau, les deux doigts de sa main droite coupés. L’inspectrice Hulda (l’héroïne de la trilogie La Dame de Reykjavík) et son collègue Sverrir sont chargés de l’enquête. Seules quatre autres personnes étaient présentes dans le bâtiment au moment du meurtre. Quatre suspects. Quelques jours plus tard, le médecin en chef est lui aussi retrouvé mort au pied du bâtiment. Tout porte à croire qu’il s’est suicidé. Un aveu indirect de culpabilité ?

2012. Trois décennies plus tard, le mystère reste entier. Helgi, un jeune criminologue, se penche sur l’affaire non résolue des meurtres d’Akureyri pour les besoins de sa thèse. Au même moment, il se voit proposer un poste au sein de la police de Reykjavík. Ses recherches le mènent à interroger les anciens suspects de 1983. Lorsque l’un d’entre eux est retrouvé assassiné dans son lit, Helgi décide d’accepter le poste d’enquêteur, pour résoudre enfin les meurtres inexpliqués de l’ancien sanatorium. Une enquête tortueuse qui viendra remuer de vieilles blessures, levant le voile sur de sombres réalités.

Le maître du polar islandais, Ragnar Jónasson, est devenu l’un des romanciers internationaux les plus reconnus. Et c’est en France, un pays qu’il aime profondément, qu’il remporte le plus grand succès : plus d’1,7 million de livres vendus. Il est l’auteur de la série mettant en scène l’enquêteur Ari Thór (dont le roman-phénomène Snjór) et de la trilogie à succès La Dame de Reykjavík (adaptée en série TV par CBS et en cours de tournage). Grand lecteur d’Agatha Christie, il a aussi traduit la plupart de ses romans en islandais. En 2023, il publie Reykjavík, un roman écrit à quatre mains avec Katrín Jakobsdóttir, Première ministre islandaise alors en exercice.

1983. Un ancien hôpital à Akureyri, petite ville du nord de l’Islande, autrefois sanatorium pour traiter les tuberculeux, est le théâtre d’un événement dramatique : une infirmière est retrouvée...


Note de l'éditeur

Epreuve non corrigée

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Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9791040117445
PRIX 22,00 € (EUR)
PAGES 416

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Une intrigue bien ficelée. J ai été heureuse de retrouver Hulda (l héroïne de la trilogie la dame de Reykjavik.
Un roman qu on a du mal à poser. Encore un coup de cœur

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Je ne suis jamais déçue par le maître du polar islandais .

Un grand merci à @netgalleyfrance et aux Éditions de La Martinière pour ce service presse
!
Mais je vous en parle déjà un tout petit peu
J'ai eu la chance de lire ce livre en avant-première et il sortira le 4 octobre ,alors il faudra vous armer de patience !
Mais je vous en parle déjà un tout petit peu maintenant...

L'intrigue se déroule dans un petit village du nord de l'Islande ,et sur deux temporalités.

En 1983 , deux crimes ont lieu dans un sanatorium qui traitait les personnes touchées par la tuberculose.Une infirmière a été sauvagement agressée , et un médecin est retrouvé mort après une chute de plusieurs étages . Malgré une enquête poussée il n'y a jamais eu de coupable.

En 2012 , Helgi , un jeune criminologue se penche sur l'affaire pour compléter sa thèse.
Le fait de remuer le passé n'est jamais bon, surtout quand il s'agit de crimes. Un crime supplémentaire est commis .
Aidé succinctement par Hulda, l'inspectrice héroïne bien connue de la saga La dame de Reykjavik, qui est poussée vers la retraite , ce jeune homme va démêler cette pelote de laine et faire éclater la vérité.

J'ai apprécié :

👍 Le cadre un peu glauque d'un sanatorium dans un petit village isolé islandais
👍 Les informations sur la tuberculose appelée la peste blanche
👍 L'intrigue est vraiment très bien ficelée. On ne se doute rien. Les répercussions d'une accusation à tort sont très bien décrites.
👍 Le contexte de violence conjugale dont fait l'objet un homme de cette enquête . Un sujet peu traité .
👍 La finesse des descriptions psychologiques, des personnages. Le travail autour de la solitude m'est apparu très juste.
👍 Cette intrigue est résolue , mais le tout dernier chapitre laisse entendre qu'il y aura forcément une suite.

Bref , je vous invite à ne pas louper cette sortie.😉

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C'est toujours un plaisir de retrouver la plume de Ragnar Jonasson. J'aime sortir des thrillers vraiment noirs et violents pour passer à des polars scandinaves plus lents et Ragnar Jonasson fait partie des auteurs que j'affectionne particulièrement.

Helgi est étudiant en criminologie et décide de consacrer son mémoire de fin d'année à des meurtres ayant eu lieu dans un sanatorium à Akureyri, en 1983. Pour l'aider dans son travail, il reprend contact avec les personnes qui travaillaient sur place à l'époque et va reprendre l'enquête du début, sans s'imaginer que cela ne sera pas sans conséquence.

Même si j'ai trouvé cette enquête un peu moins aboutie que la trilogie de "La dame de Reykjavik" que j'avais adorée, j'ai quand même passé un très bon moment de lecture cette fois encore. J'ai retrouvé avec plaisir Hulda, l'héroïne de la trilogie. Si les suspects sont cette fois assez peu nombreux, on oscille sans cesse entre les un•es et les autres sans pouvoir trancher.

Helgi est au départ assez peu attachant et puis, petit à petit, on découvre des facettes de sa personnalité qui nous le rendent plus agréable. Les personnages secondaires (suspect•es pour la plupart) sont globalement assez agaçants mais finalement, ça contribue au fait que l'on ne devine pas aisément qui est le ou la meurtrier•e.

L'écriture est agréable, l'intrigue avance lentement, à la manière d'un roman d'Agatha Christie dont se prévaut d'ailleurs l'auteur à la fin. Pas d'analyses ADN ou de nouvelles technologies mais une enquête menée "à l'ancienne", avec des interrogatoires qui se succèdent et qui font petit à petit émerger la vérité.

J'ai cette fois encore été charmée par l'ambiance, par le cadre choisi par l'auteur, par l'environnement islandais.

Sans être un coup de coeur, c'est un livre qu'on prend plaisir à lire sans s'ennuyer une seconde, en enchaînant les chapitres et en avançant doucement dans une intrigue simple mais qui ne manque pas pour autant de rebondissements.

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En 2022, je vous avais présenté du même auteur Dix âmes, pas plus, un polar dont l’action se déroule dans un village isolé du nord de l’Islande. Et jai beauoup apprécié ce dernier livre qui démontre, s’il en est encore besoin, le talent et l’inventivité de cet auteur islandais.
Écrit en chapitres courts qui font alterner les temps (1983 et 2012) et mettent en scène les différents personnages, ce roman est rythmé et très addictif : je ne l’ai jamais lâché tant j’avais hâte de comprendre ! Ainsi, la parole est donnée à tour de rôle aux différents protagonistes, surtout à Tinna et Helgi dont les personnalités sont bien décrites : Tinna, qui cherche à se mettre en valeur pour séduire Sverrir et qui n’hésite pas à fabuler autour des événements en ajoutant des détails ou en taisant des éléments et qu’on sent habitée par une peur inexplicable ; Helgi, policier perspicace, mais qui rêve d’une autre vie et se laisse enfermer dans une relation toxique avec sa compagne violente envers lui.

Comme l’auteur, Helgi, le personnage principal, aime les romans d’Agatha Christie, de Ngaio Marsh, de Patrick Quentin, d’Ellery Queen et ses romans cultes sont rappelés en fin de livre.
Cette intrigue très bien construite se termine sur une incertitude : « Le monde devient noir ». Le lecteur peut imaginer une conclusion. Sans doute en saurons-nous davantage dans le prochain livre de Ragnar Jonasson !

Vraiment un excellent polar que je vous recommande !

Cette chronique sera mise sur Babelio après la parution du livre. Je présenterai ce titre sur Newsorleanswebradio au cours de mon émission du 10 octobre et la chronique sera publiée sur le site après cette date..

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Ragnar Jónasson excelle dans l'art du suspense. Sa narration fluide et immersive capte le lecteur dès les premières pages. Les personnages, fouillés et nuancés, évoluent dans une ambiance sombre et pesante, propre aux romans nordiques. La construction narrative, alternant entre passé et présent, maintient une tension constante et nous entraîne dans un tourbillon de mystères et de révélations.

Ragnar Jónasson n'est plus à présenter. Auteur de la série à succès mettant en scène l’enquêteur Ari Thór, dont le célèbre "Snjór", et de la trilogie "La Dame de Reykjavík", il a conquis le public international. En France, ses œuvres connaissent un succès retentissant avec plus d'1,7 million de livres vendus. Grand admirateur et traducteur d'Agatha Christie, Jónasson a récemment coécrit "Reykjavík" avec Katrín Jakobsdóttir, Première ministre islandaise.

"La Mort en blanc" est une nouvelle perle dans la collection de Ragnar Jónasson. Un polar captivant qui ravira les amateurs de mystères et de récits bien ficelés. À travers une enquête tortueuse et des personnages profondément humains, Jónasson nous rappelle pourquoi il est l’un des maîtres du genre

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En 2012, alors qu’Helgi lit un roman policier pour se calmer, deux policiers frappent à sa porte. Ils ont en effet été avertis par des voisins qu’une altercation avait eu lieu dans l’appartement. Mais un des policiers reconnaît Helgi et ils repartent en s’excusant. Plus tard, Helgi se déshabille pour aller dormir, il aperçoit du sang sur sa chemise.
En 1983, tôt le matin, Tinna va prendre son travail d’infirmière à l’ancien sanatorium d’Akureyri. Alors qu’elle devrait être la première à pénétrer dans l’établissement, la porte est déjà ouverte. Dans le bureau d’Yrsa, cette dernière gît dans son sang.

J’ai dévoré ce livre de Ragnar Jónasson, un conteur hors pair. Même si je n’ai eu aucune difficulté à découvrir l’assassin, ni pourquoi Helgi avait du sang sur sa chemise, l’histoire m’a intriguée. Sans doute parce que je n’ai compris le mobile du crime qu’à la fin. Ce roman est donc un excellent divertissement. Sans plus ? En fait, Ragnar Jónasson nous réserve tout de même une surprise dans les dernières pages. Elle concerne Hulda, la policière de la série La dame de Reykjavik. Et si vous trouviez la vie d’Hulda poignante, ça ne s’arrangera pas avec cette information supplémentaire.

Un livre de Ragnar Jónasson ne se rate pas. Même si dans La mort en blanc, l’auteur n’est pas au sommet de son art, ce roman policier se dévore. Surtout, il fait un lien impeccable avec Hulda, le principal personnage de la trilogie La dame de Reykjavik.

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Helgi travaille son mémoire sur des meurtres non résolus. Il interroge différents protagonistes et se trouvent plonger dans ce vieux mystère.

Le récit est d'une fluidité hyper agréable. L'histoire se déroule facilement. Pas de prises de tête. Une fois dedans, on a du mal à la lâcher.

J'ai aimé retrouvé quelque touche d'Hulda et le lien avec d'autres romans de Ragnar. La cohérence entre ceux-ci est parfaite.

La fin est bien trouvée, le suspens tient toujours et j'ai déjà envie de lire le prochain.

Merci à Netgalley et aux Edition de la Martinière.

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Les Éditions de la Martinière sortent leur traditionnel roman policier qui nous vient tout droit du nord en cette rentrée littéraire, le 04 octobre prochain : il s’agit de l’auteur islandais Ragnar Jónasson, auteur que je lis et chronique les romans ici pour la troisième fois. Dans La Mort en blanc, l’auteur islandais déplace notre perspective, le jeune homme qui endosse le rôle d’enquêteur n’est pas policier – ou si peu – les meurtres, pour la plupart, datant d’une trentaine d’années plus tôt, et nous ramène dans l’un des épisodes peu glorieux de l’île, où la peste blanche, on parle de la tuberculose, faisait des siennes et des ravages parmi la population insulaire alors qu’elle avait quasiment disparu partout, ailleurs.


Et ici, les malades concernés sont des enfants, récupérés et rassemblés dans l’un des établissements de soin de l’île, un sanatorium, mais qui n’a rien du centre apaisant et réconfortant niché sur des sommets dans le but de faire profiter des poumons malades de l’air sain en abondance, bien au contraire. Les conditions de vie y sont rudes pour ces enfants, d’autant que le personnel n’est pas spécialement accueillant, que la létalité de la maladie est élevée, et le enfants fragiles – j’entends par là maltraités, négligés, privés de soins correctes – le sont encore plus. Mais, une fois le sanatorium désaffecté quelques années plus tard, chez les adultes, la mort va frapper, d’abord sur une infirmière, ensuite sur un médecin, de façon plus violente, et plus sanglante. La police est dépêchée sur les lieux, une enquête judiciaire en plus ou moins bonne et due forme, et vite expédiée sans qu’un coupable ne puisse être inculpé. Trente ans plus tard, c’est l’étudiant en criminologie, et futur policier, Helgi Reykdal, de retour en Islande, qui vient mettre un beau coup de pied dans la fourmilière, en cherchant à interroger tous les protagonistes concernés par l’affaire puisqu’elle est le sujet de son mémoire de master.

Ragnar Jónasson a fait le choix d’une voix secondaire, et indirecte, en n’optant pas pour une figure légalement policière pour résoudre le mystère de ces deux morts violentes. Et davantage encore, la police évolue dans ce roman constamment sur le fil rouge : Sverrir fut le policier en charge de l’enquête, et c’est avec précipitation qu’il a tenté de clore le dossier, mettant en garde à vue le premier (et seul, à vrai dire) suspect, pour clore ensuite sur un non-lieu et vite enterrer le dossier alors même que sa conduite personnelle n’est pas claire. Et des décennies plus tard, la policière qui tente de soulever le couvercle de l’enquête, empreinte de soupçons ineffaçables, est vite rabrouée par son supérieur d’une attitude un brin sexiste. La police brille ainsi encore moins que d’habitude jusqu’à retrouver son rôle totalement éclipsé.

Il n’y a pas que sur cet aspect-là du roman policier que l’auteur prend son lecteur à rebours : encore une fois, Helgi se retrouve au centre de la scène. La scène d’ouverture pose le décor, la scène de fermeture est une apocalypse. Si dans le chapitre liminaire, on comprend la situation maritale de Helgi, en union libre avec sa compagne Bergthόra, il commence à lever le rideau sur leur relation, dont le lecteur va se rendre compte des méandres avec le déroulement de la genèse. Des indices ici et là amènent droit vers ce final glaçant, celui qui concerne la situation personnelle d’Helgi. La violence domestique, si elle vient majoritairement de la population masculine, ne manque pas de toucher les hommes, plus rarement certes, mais les faits sont là.

L’évolution du personnage d’Helgi me semble au moins aussi essentielle que l’enquête par elle-même, j’ai démarré avec l’image d’un garçon égoïste, un peu simple et imbu de lui-même, qui a vite évolué au cours du récit pour laisser la place à un jeune homme altruiste et plus malin que les a priori des débuts laissaient à penser. On le découvre progressivement sous le jour d’un étudiant, presque policier, attentif à son interlocuteur, et auquel on se confie volontiers, mais dont personne ne devine le secret qu’il garde, lui-même inconscient de sa lourdeur, et qu’il compense en lisant des romans policiers. Un Helgi, qui a passé plus de trois cents pages à penser de façon obsessionnelle aux victimes oubliées, mais qui entre deux enquêtes, s’est oublié.

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Lire un ouvrage de Ragnar Jonasson, c’est l’assurance de lire un bon thriller (pour ne pas dire un très bon thriller).
Outre le fait qu’une fois encore, l’intrigue est menée de main de maître, le dépaysement offert par cette parenthèse islandaise nous charme.
On sort des enquêtes menées dans des grandes villes, ou dans des cadres que nous pouvons connaître ou reconnaître.
L’intrigue se déroule à Akureyri, et plus précisément dans un sanatorium, en 1983 et en 2012.
En 2012, Helgi, décide de consacrer son mémoire de fin d’études de criminologie, à la résolution des meurtres qui s’y sont déroulés 30 années auparavant. Mais, lorsque l’un des suspects de l’époque est retrouvé assassiné, il devient urgent de résoudre cette vieille enquête.
L’enquête est bien ficelée, les protagonistes sont bien décrits avec des traits de personnalités qui les rendent pour certains attachants, pour d’autres beaucoup moins.
On est peiné devant les conséquences sur toute une vie que peuvent subir ceux soupçonnés à tort, en colère devant la méchanceté et le mensonge de certains.
Mais surtout, on se laisse porter par l’écriture fluide de l’auteur qui fait de ses ouvrages de superbes thrillers.

Un grand merci aux Editions de la Martinière et à Netgalley pour ce service presse

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Ce roman islandais assez bref nous présente l’enquête d’Helgi, futur policier qui termine son mémoire de fin d’étude sur les meurtres commis dans un sanatorium en 1983. On suit l’avancée des recherches d’Helgi et, en parallèle, l’enquête menée en 1983.

Cette double temporalité est assez classique, mais le suspense est bien tenu jusqu’au bout. La plus grande originalité de ce roman vient de son personnage principal : Helgi s’avère être bien différent de ce que laisse présager les premières pages. Et son secret révélé en fin d’ouvrage le rend bien plus attachant que prévu. Le personnage d’Hulda, héroïne d’autres romans de l’auteur, ne fait que de furtives apparitions, mais le clin d’œil est sympathique.

Les thèmes abordés (secret, dissimulation et violences domestiques) le sont avec une certaine finesse. Ce polar nordique, hommage aux romans d’Agatha Christie, est fort plaisant ; l’absence de débauches de détails médico-légaux et scientifiques est agréable et finalement reposant…

Je remercie chaleureusement les éditions de la Martinière et NetGalley pour cette lecture.

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( à noter que je partagerai mon avis sur différents réseaux et plateformes aux alentours de la sortie du livre)

Une excellente lecture.

2012 Reykjavik. Helgi termine un master en criminologie, il ne lui reste que son mémoire à terminer. Après des études en Angleterre, il est de retour à Reykjavik avec sa femme. Son mémoire porte sue une affaire datant de plus de 30 ans. Le « mystère des morts du sanatorium », comme avaient titré les journaux, n’est toujours pas résolu. Une infirmière avait été assassinée, puis quelques jours plus tard un médecin se suicidait. La déduction était facile, mais le mobile n’a jamais été connu.

Pour pouvoir avancer dans son mémoire, il doit interroger les protagonistes de cette affaire. Mais il n’est pas toujours bon de remuer le passé…
Helgi est un personnage intéressant. Un lecteur de vieux romans policier, ce qui lui permet parfois d’oublier les « soucis » qu’il a avec sa femme Et cette affaire le passionne. J’avoue qu’au départ je ne savais pas trop quoi penser de lui, mais il devient attachant petit à petit.

C’est un polar au rythme assez calme, un peu comme les Ngaio Marsh. Des indices qui se révèlent au fur et à mesure, des « cogitations », des découvertes inattendues. Je me suis laissée prendre au jeu sans résister.

Deux époques vont alterner dans ce roman. 2012 avec Helgi qui fait des recherches, interroge les témoins de l’époque. Et 1983 avec la découverte du corps de l’infirmière et le début de l’enquête. L’alternance des deux amène un peu de rythme. L’intrigue, bien conduite et bien ficelée, avance pas à pas. Et pourtant je ne me suis jamais ennuyée., malgré parfois quelques petites longueurs (je pense au passage sur Ellery Queen par exemple).
Les personnages sont fouillés et très humains, avec un Helgi qui cache quelque chose que l’on voit peu dans les livres.

Mon seul petit bémol vient de la fin que j’ai trouvé un peu rapide, mais elle laisse présager un autre tome et ça c’est top ! (j’avoue que j’ai très envie de retrouver Helgi !)

PS : un clin d’œil à Hulda, l’enquêtrice de La dame de Reykjavic, qui quelques apparitions furtives dans ce roman.

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J'ai été ravie de ce nouveau roman qui nous plonge dans une recherche, enquête dès le début : Helgi et Bergthora qu'est ce qu'il se passe ?
Puis vient l'enquête sur le mémoire d'Helgi qui nous ramène des années en arrière. Chaque chapitre interprète un personnage et une époque, il est utile de bien suivre. Mais la trame d'Helgi et Bergthora est le fil conducteur.
On y découvre, également, l'horreur du sanatorium et de cette terrible maladie, la tuberculose. L'auteur aborde aussi un sujet douloureux, peu connu et aborder, car malaisant pour les victimes. Pourtant être un homme ne veut pas dire ne pas souffrir.
2 personnages clés fond ce roman: Helgi, le sanatorium. Chacun apporte une intrigue et une réponse. Puis arrive Hulda, qui est-ce vraiment ? Quel est son rôle ? La fin en cliffingger me donne à espérer une suite.
En tout cas l'auteur sait toujours bien nous surprendre, car j'avais imaginé plusieurs scénarios mais pas celui-ci.
Merci pour ce bon livre qui me fait davantage découvrir l'Islande.

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1983 : une femme est assassinée dans un ancien sanatorium au nord de l’Islande.

2012 : Helgi, étudiant en criminologie, qui voudrait faire carrière en Angleterre, est de retour dans son pays natal. Il a choisi pour sujet de thèse cette histoire de meurtre(s) de 1983. Son but initial est d’étudier comment l’enquête a été menée. Ses rencontres avec les protagonistes de l’époque et la survenance d’un nouveau meurtre vont décider de son avenir professionnel en le poussant à accepter de rejoindre la police criminelle de Reykjavík.

En plongeant dans cette histoire Helgi ne risque-t-il pas de réveiller des démons du passé ?

Cette double temporalité tiendra tout le roman, dans une construction classique. L’intrigue se noue, le lecteur s’interroge, jusqu’au dénouement final.

Une nouvelle série du maître du polar islandais, que l’on pourrait désigner comme un spi-off de la série de la Dame de Reykjavík, puisque l’inspectrice Hulda, prête à prendre sa retraite en 2012 pour céder sa place à Helgi, a travaillé sur les meurtres de 1983.

Dans ce premier tome (car le cliffhanger de la dernière page ne laisse aucun doute sur le fait qu’il y aura une suite), l’auteur présente un policier au début de sa carrière, hésitant dans ses choix tant professionnels que personnels. On sent dans l’approche qu’à Helgi de ses recherches pour sa thèse puis lorsqu’il mène l’enquête, toutes ses hésitations, ses fragilités, mais aussi tout son potentiel.

Ragnar Jonassen est un fan inconditionnel de polars et notamment d’Agatha Christie. Il transmet à Helgi cette passion. Ce roman est un nouvel hommage à la grande dame du crime. La construction est solide, délivrant très progressivement, à petites doses, les détails, surprises et revirements de l’intrigue. La psychologie des personnages est assez développée.

Avec son style clair, ses chapitres courts, son sens du suspense l’auteur nous prend dans les fils de sa toile dès les premières pages et ne nous lâche pas. Peut-être pas la meilleure enquête de Ragnar Jonassen, mais un bon moment, une histoire solide et un style efficace qui procurent un beau moment de lecture.

Merci à NetGalley et aux Editions de La Martinière pour cette lecture. Je lirai la suite des enquêtes d'Helgi avec plaisir.

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Ca faisait un petit moment que je ne m'etait pas replongé dans l'univers de Ragnar, mais c'est toujours du plaisir de le lire. Je ne suis jamais decu avec lui.

Ici on plonge dans l'univers de la medecine des années 80 au sein d'un sanatorium, lieu de predilection pour les personnes atteinte de la tuberculose.

L'intrigue se passe en 1983 : Une infirmiere est retrouvée sauvagement assassinée dans son bureau avec 2 doigts de la main droite en moins. Quelques jours plus tard c'est un medecin qui est retrouvé mort apres une chute de plusieurs etages L’inspectrice Hulda (l’héroïne de la trilogie La Dame de Reykjavík) et son collègue Sverrir sont chargés de l’enquête, mais malgré une enquete poussée à son paroxisme, aucun coupable ne pourra etre designé.

30 ans plus tard, nous sommes en 2012 et un criminologue,Helgi, qui termine sa these, decide de reprendre l'affaire.

Il va l'apprendre à ses depends, il n'est jamais bon de remuer la terre, et va vite comprendre que poser des questions, sous couvert d'une these peut-etre dangereux. Helgi souhaite integrer la brigade criminelle apres avoir fini ses etudes et ceux qu'ils interogge ne voient-ils pas ses questions comme un interrogatoire plutot qu'une excuse pour une these ? Il sera tout de meme aidé dans une moindre mesure par Hulda, qui est gentillement poussée vers la sortie, à la veille de partir en retraite.


Mon avis : 

Que rajouter de plus si ce n'est que c'est toujours un plaisir de plonger dans l'univers du maitre du polar islandais. Mon dernier remonte a un an et il s'agissait egalement d'un service presse avec reykjavik que je vous invite egalement à decouvrir.

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Thriller intéressant à lire;
L'histoire de deux décès inexpliqués en 1983 est racontée à différents niveaux temporels et sous différentes perspectives, ce qui rend le tout intéressant et varié. Mais le personnage principal est Helgi, qui en 2012 mène des conversations avec des témoins contemporains pour sa thèse et fait ainsi encore bouger les choses. J'ai aimé la façon dont il mène son enquête. Cependant, la structure aurait pu être un peu plus excitante, car le meurtre annoncé dans la courte description survient relativement tard dans le livre. Je n'avais pas non plus besoin de détails sur la vie privée de Helgi, même s'il s'agit d'un sujet négligé mais important. J'ai vraiment aimé que vous puissiez également apprendre quelque chose sur l'histoire de l'Islande à travers l'histoire du sanatorium contre la tuberculose. Le style d'écriture de Jonasson est sobre et factuel, mais reste agréable à lire et transmet un charme islandais tout à fait unique. Un bon thriller qui peut encore être amélioré, mais qui vaut vraiment la peine d'être lu.

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1983, Akureyri. C’est tout au nord de l’Islande, dans cet hôpital / ancien sanatorium qu’est retrouvée sauvagement assassinée une infirmière par une de ses collègues. Quelques jours plus tard, cette même infirmière retrouve au pied du bâtiment le médecin en chef, mort lui aussi. L’enquête menée par le policier Sverrir et sa jeune collègue Hulda porte à croire à un suicide, preuve de sa culpabilité. Il faut dire que les indices sont minces, à chaque fois, une seule témoin.
2012, bond temporel et géographique, Reykjavik. Helgi, jeune criminologue et probable futur membre de la police criminelle s’intéresse à cette enquête dans le cadre de son mémoire. L’enquête n’ayant abouti à rien de bien concret à l’époque, il va enquêter de son côté et interroger les personnes impliquées à cette époque.

J’ai apprécié cette nouvelle lecture, que j’ai pu découvrir en avant-première grâce à Netgalley et Lamartinière (merci <3). On est sur un polar bien classique à la Agatha Christie, dont Ragnar Jonasson a été un des traducteurs en Islande. J’ai trouvé génial de sentir son goût pour cette littérature noire à travers le personnage d’Helgi. Un personnage d’ailleurs qui m’a surpris, puisque j’étais partie sur un a priori négatif. De ce côté-là, bien joué l’auteur !

J’ai par ailleurs apprécié entrapercevoir une certaine Hulda, bien que finalement peu présente dans ce roman. J’aurais aimé, pourquoi pas, la voir collaborer aux côtés de notre personnage central.

Du côté de l’enquête et de la construction du récit, retour aux sources également, peu de coupables potentiels, peu de lieux à explorer. Pourquoi pas à vrai dire ! ça fonctionne plutôt bien, j’ai aimé cheminer, réfléchir pour trouver la clé de l’énigme. Mais pas de révolution du genre, à vrai dire.

En bref, rien de nouveau sous le soleil, mais toujours du plaisir à lire l’auteur, et un roman divertissant qui fait son job !

Sortie de La mort en blanc le 4 octobre 2024.

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"La mort en blanc" est le premier tome d'une nouvelle série de polars islandais mettant en scène le jeune criminologue Helgi !
A découvrir dès le 4 octobre prochain !

1983. Un ancien hôpital à Akureyri, petite ville du nord de l’Islande, autrefois sanatorium pour traiter les tuberculeux, est le théâtre d’un événement dramatique : une infirmière, Yrsa, est retrouvée sauvagement assassinée dans son bureau, les deux doigts de sa main droite coupés. L’inspectrice Hulda (l’héroïne de la trilogie "La Dame de Reykjavík") et son collègue Sverrir sont chargés de l’enquête. Seules quatre autres personnes étaient présentes dans le bâtiment au moment du meurtre. Quatre suspects. Quelques jours plus tard, le médecin en chef, le docteur Fridjon, est lui aussi retrouvé mort au pied du bâtiment. Tout porte à croire qu’il s’est suicidé en sautant du balcon. Un aveu indirect de culpabilité ? Ou un meurtre ?

2012. Trois décennies plus tard, le mystère reste entier. Helgi, un jeune criminologue, se penche sur l’affaire non résolue des meurtres d’Akureyri pour les besoins de sa thèse. Au même moment, il se voit proposer un poste au sein de la police de Reykjavík. Ses recherches le mènent à interroger les anciens suspects de 1983. Lorsque l’un d’entre eux est retrouvé assassiné dans son lit, Helgi décide d’accepter le poste d’enquêteur, pour résoudre enfin les meurtres inexpliqués de l’ancien sanatorium. Une enquête tortueuse qui viendra remuer de vieilles blessures, levant le voile sur de sombres réalités. Que cache donc ce mystérieux sanatorium ?

Je remercie les @Editionsdelamartiniere et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce premier tome qui donne envie de lire la suite.

La structure narrative à double temporalité est assez classique, mais elle permet de préserver le suspense en semant quelques indices jusqu'au dénouement sous forme de cliffhanger qui nous laisse dans l'expectative. Le rythme est plutôt lent au cours des deux tiers du roman car il s'agit d'un tome introductif, donc l'auteur prend le temps de nous présenter son nouvel apprenti-enquêteur, Helgi, qui prépare son mémoire en criminologie en ayant pour sujet ce cold case au sanatorium.

L'histoire alterne entre la description détaillée de la vie conjugale mouvementée d'Helgi avec sa compagne Berthora que l'on découvre dans la scène d'ouverture très intrigante et les deux enquêtes policières en 1983 et 2012. Peu à peu, les témoins de cette époque dévoilent l'histoire secrète et glauque de ce sombre sanatorium où étaient soignés les tuberculeux. Quelques flashbacks en 1950 viennent s'insinuer pour mieux découvrir les racines du mal et dévoiler les fantômes du passé.

Je conseille ce polar à celles et ceux qui aiment les enquêtes au rythme assez lent et le style de cet auteur qui s'inspire des romans d'Agatha Christie.

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Ce roman est une merveille pour les amoureux d’Agatha Christie.
Ce livre est un excellent polar nordique : peu violent, très addictif avec des personnages bien travaillés.
La recette est classique mais maitrisée à la perfection. L’intrigue se déroule sur 2 temporalités et un lieu : une grande ville au nord de l’Islande, Akureyri où un sanatorium a été construit dans les années 50 pour soigner les patients atteints de tuberculose.
En 1983, deux morts parmi le personnel soignant vont avoir lieu au sanatorium. L’enquête sera confiée à Sverrir et Hulda (le personnage principal de la trilogie La dame de Reykjavík).
En 2012, Helgi, va reprendre cette enquête afin de valider son mémoire de criminologie.
On est donc sur un cold case en huis clos, le sanatorium étant à l’écart de la ville. J’ai bien évidement adoré retrouver le personnage de Hulda qui apporte une touche de féminisme au roman (travail et place des femmes). Le sujet des violences conjugales est abordé avec un prisme original.
J’ai vraiment apprécié ce roman jusqu’à la dernière ligne.
Je vous recommande chaudement cette lecture, qui est vraiment un one shot, nul besoin d’avoir lu les livres concernant Hulda pour l’apprécier. (Mais bon lisez-les quand même, ils sont tellement bons).

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En 1983, dans un ancien hôpital de Akureyri au nord de l’Islande, Tina, qui arrive toujours la première, retrouve l’infirmière chef assassinée, dans des conditions terribles, car on lui a coupé deux doigts de la main droite. L’inspecteur Sverrir chargé de l’enquête avec Hulda que nous connaissons bien, car elle est l’héroïne de la trilogie « La dame de Reykjavik ».

Il y de ce fait quatre personnes suspectes : les employés de l’hôpital. Tina, ravie de l’attention qu’on lui porte, oriente l’enquête vers le jardinier, ce qui lui vaudra une garde à vue arbitraire. Quelques jours plus tard, on (en fait Tina) retrouve le médecin-chef au pied du bâtiment. L’inspecteur, en dépit des remarques de Hulda, conclut au suicide du médecin, selon lui accablé par le remords.

Trente ans plus tard, en 2012, un jeune criminologue, Helgi, décide de se pencher sur cette vieille affaire non résolue (cold case cela sonne quand même mieux, le suspense s’installe d’office !) pour sa thèse et donc tenter de prendre contact avec les anciens protagonistes. Entre temps Tina a épousé l’inspecteur Sverrir et elle a trouvé une place dans la capitale. Bien entendu, son enquête va déclencher le meurtre de l’un des protagonistes.

Helgi, qui a été approché par l’inspecteur principal, pressé de se débarrasser de notre Hulga, décide de répondre favorablement et intégrer ainsi l’enquête.

Ce roman fait intervenir donc un nouveau policier avec Helgi, passionné de romans policiers, notamment d’Agatha Christie, et qui a hérité de son père sa collection importante de polars au grand dam de son épouse, Bergthora. Au début, il parait assez fade, effacé. Il faut dire que Ragnar Jónasson n’y est pas allé de main morte avec une scène inaugurale assez brutale : des policiers frappent à la porte de Helgi, à la demande de son voisin, car il y a eu une scène de ménage, avec coups, cris, objets cassés.

On apprend ainsi qu’il est victime de la violence de sa femme, qui sous l’effet de l’alcool passe fréquemment à l’acte. Mais, le personnage s’étoffe peu à peu, et on prend du plaisir à faire plus ample connaissance avec lui et sa manière de raisonner.

Ragnar Jónasson, nous fait plonger également dans les heures sombres de la prise en charge des enfants atteints de tuberculose, les traitements, les mauvais traitements qu’on leur infligeait à l’époque. Il revient également sur sexisme dans la police dont Hulga a fait les frais tout au long de sa carrière.

J’ai découvert Ragnar Jónasson avec Snjór qui m’avait déçue à l’époque, car je l’avais trouvé fade par rapport aux livres de Arnaldur Indridason, mais je lui ai redonné sa chance avec « La Dame de Reykjavík » et plus récemment « Reykjavík » et ce dernier opus m’a plu et donné envie de continuer à suivre les aventures de Helgi car, vue la scène finale tonitruante, il s’agit sûrement d’une nouvelle saga.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions La Martinière qui m’ont permis de découvrir ce roman en avant-première car sa sortie est prévue pour 04/10/2024 et de retrouver la plume de son auteur que j’apprécie de plus en plus.

#Lamortenblanc #NetGalleyFrance !

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Je remercie @netgalleyfrance et @lamartiniere.litterature de m'avoir permis de découvrir ce roman en avant première.

C'est le premier roman de l'auteur que je lis. Je l'ai découvert en lecture commune avec @les_lectures_de_eeyorev19

J'ai beaucoup aimé cette lecture qui rend un bel hommage aux auteurs de romans policiers classiques. Celui-ci est d'autant plus touchant qu'à la fin du roman l'auteur a glissé une note qui donne encore plus de sens à son style.

Il s'agit d'un tome 4, ce que je ne savais pas. Il ne m'a pas semblé manquer d'éléments de compréhension malgré tout.
Dès le début du livre, le personnage principal, Helgi est très bien présenté. Il me plaît par sa personnalité : indécis, maladroit, pas vraiment à l'aise dans sa relation aux autres.
Les mystérieux problèmes de couple d'Helgi ont piqué ma curiosité. J'ai élaboré tout un tas de suggestions à leur sujet et j'ai trouvé pertinent de les comprendre au fur et à mesure que l'intrigue se dénoue.

Helgi questionne les protagonistes d'une affaire criminelle pour rédiger son mémoire de fin d'études. A travers ses rencontres nous faisons connaissance avec les professionnels d'un établissement de santé où des personnes sont décédées deux décennies auparavant.
Les personnages sont très différents et ne laissent pas insensible. Visiblement, aucun n'a envie de se replonger dans les tragiques événements du passé.
J'ai trouvé Tinna pathétique puis elle m'a intriguée. Finalement c'est par elle que le côté angoissant a grandi petit à petit pour moi. Broddi est plutôt touchant.
Un roman très bien mené a un rythme qui n'est pas effréné mais qui s'attarde principalement sur les différents personnages.

Une bonne lecture qui plaira aux amateurs de policiers sans scène trash. Et surtout aux fans d'Agatha Christie.

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Cette histoire est écrite en triple temporalité, et chaque chapitre à une temporalité et un point de vue. J’ai bien aimé l’ambiance très pesante et très angoissante qui se passe dans cet hôpital. Les personnages m’ont bien plu. On se pose pas mal de questions sur le héros et surtout sur sa relation avec sa compagne. C’est un tome 4 , mais ça ne joue pas sur la compréhension de l’histoire et peut se lire en one-shot.
J’ai bien aimé. J’ai passé un très bon moment de lecture. Je le recommande fortement.
Si vous n’avez pas encore lu cet auteur nordique, n’hésitez pas. C’est assez bien écrit, très prenant et haletant.

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On ne le présente plus ! Cet auteur Islandais est devenu mon chouchou des auteurs de Polars nordiques !
Merci aux éditions @lamartiniere.fictions via @netgalleyfrance pour l'envoi de cette pépite qui ne paraîtra que le 4 Octobre.
Double temporalité, et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé Hulda, l'inspectrice de la trilogie La dame de Reykjavik, qui mènera l'enquête au côté de Sverrir en 1983, à Akureyri, une infirmière retrouvée par sa collègue Tina, sauvagement assassinée, dans l'ancien sanatorium. 4 suspects, mais l'enquête sera vite classée suite au suicide du médecin en chef que tout accuse.
En 2012, Helgi se penche sur cette affaire pour les besoins de sa thèse en criminologie. Il interroge à nouveau les anciens suspects. Et si le médecin chef ne s'était pas suicidé ? A-t-il été poussé ?
En parallèle on suit également la vie personnelle compliquée d'Helgi, marié à Bergthora, et l'histoire du sanatorium dans les années 50, quand y étaient soignés les patients tuberculeux.
Ce polar est habilement construit, on avance dans cette enquête doucement, entre 1983 et 2012, sans jamais se perdre, mais le suspens reste entier, un style efficace propre à Ragnar, des chapitres courts, et les débuts de l'inspecteur Helgi ne seraient-ils pas l'amorce d'une nouvelle saga....
Si vous aimez les polars non violents, des personnages attachants, les cold case, je vous recommande vivement cette lecture, et n'hésitez pas à lire la trilogie de La dame de Reykjavik pour découvrir également Hulda !

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Merci à Netgalley et aux éditions de la Martinière pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir ce roman en avant-première.
De cet auteur, j’avais déjà rencontré Hulda, ses tourments, ses douleurs, mais aussi son acharnement à enquêter. Elle n’est qu’un personnage secondaire ici, mais pourtant, elle nous « dit » plein de choses sur l’Islande, sa misogynie qui ne se cache même pas, les séquelles que la seconde guerre mondiale ont laissées, la volonté de mettre au placard celle(s) qui dérange(nt). Voilà pour Hulda, personnage, que j’avais beaucoup apprécié dans La dame de Reykjavík.
Les personnages principaux, ceux qui servent de fils rouges entre les deux époques, sont Helgi et Tinna. Helgi termine ses études de criminologie, il choisit comme sujet de son mémoire une affaire qui a eu lieu trente ans plus tôt et qui ne lui paraît pas si résolue que cela. En 1983, une infirmière sans histoire, toute dévouée à son travail, a été mutilée et assassinée. Puis, c’est au tour du médecin chef de cet hôpital d’être retrouvé mort. Le point commun ? C’est la même personne, une jeune infirmière, Tinna, qui a découvert les corps et en a été traumatisée (ce qui est logique). Trente ans plus tard, même si elle a poursuivi sa carrière d’infirmière (ailleurs), même si elle s’est mariée et a eu un enfant, elle ne souhaite surtout plus évoquer cette affaire, qui l’a fortement marquée.
Le récit est passionnant, il brasse des thèmes forts, notamment celui des violences conjugales, pas du tout de la manière dont on pourrait s’y attendre. Il parle aussi de ceux qui sont marginalisés, et qui deviennent ainsi de parfaits coupables. Il évoque notamment le passé de l’Islande, et cette terrible maladie, la tuberculose, que l’on a oublié aujourd’hui, et qui a causé tant de douleurs, et tant de morts. Le souvenir de toutes les souffrances que cette maladie a provoqué, du courage aussi des soignants qui, tous les jours, allaient travailler au sanatorium d’Akureyri. Mais la plus grande des générosités ne peut rien contre l’esprit tortueux de certains – et des personnes avec un esprit tordu, l’on en rencontrera, dans ce roman. L’on commet tous des erreurs. Certains le reconnaissent. Mais il est souvent trop tard.
La mort en blanc est un roman prenant et déroutant à la fois.

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