La Méthode sicilienne

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Date de parution 14 août 2024 | Archivage 28 août 2024

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Résumé

Pour le fidèle bras droit du commissaire Montalbano, l’infatigable coureur de jupons Mimí Augello, c’est une nuit comme les autres lorsqu’il doit se sauver par la fenêtre de la chambre de sa maîtresse pour échapper au mari cocu. Ce qui l’est moins en revanche, c’est de tomber à l’étage du dessous sur le voisin allongé sur son lit, élégamment vêtu… et mort.

Le lendemain matin, un appel au commissariat signale qu’un homme a été retrouvé dans les mêmes circonstances, à une adresse différente. Comment est-ce possible ? Qu’en est-il du premier corps ? Ces tableaux macabres ont un bien étrange goût de mise en scène théâtrale…

Montalbano parviendra-t-il à résoudre cette affaire, dans laquelle drame et réalité se confondent et où les cadavres disparaissent comme dans une pantomime ?

Traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani

Pour le fidèle bras droit du commissaire Montalbano, l’infatigable coureur de jupons Mimí Augello, c’est une nuit comme les autres lorsqu’il doit se sauver par la fenêtre de la chambre de sa...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782265155077
PRIX 20,90 € (EUR)

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Chroniques partagées sur la page du titre

Merci aux éditions Fleuve noir et à Netgalley pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir ce titre en avant-première.
Voilà, c’est fini, ou presque. Il ne nous reste plus beaucoup de titres à découvrir. C’est quasiment la dernière enquête de Montalbano, lui qui affronte la vieillesse, la solitude lui qui, finalement, a presque toujours été seul chez lui, entouré des soins d’Adelina, se disputant au téléphone avec Livia, son éternelle fiancée. Oui, je sais, j’ouvre cette chronique de manière quasiment nostalgique. Il faut lire la préface du traducteur, qui explique ses choix, choix qui, je le sais, déplaisent à certains lecteurs qui veulent à tout prix une langue policée, à la syntaxe et au lexique parfaits – ce qui n’est pas le style de Camilleri, lui qui écrit en sicilien, non en italien.
Montalbano devra donc, encore et toujours, dans ce roman, résoudre les problèmes de ses subordonnées. Prenez l’inénarrable Mimí. Qu’il passe la nuit avec une de ses conquêtes, ce n’est pas la première fois. Qu’il doive s’échapper en quatrième vitesse parce que le mari rentre inopinément, ce n’est sans doute pas une première non plus. Qu’il découvre un cadavre, en revanche, ce n’est pas tous les jours que cela lui arrive ! Autant dire qu’il se confie immédiatement à son supérieur et ami, qu’il compte sur lui pour l’aider à résoudre cette enquête qui n’en est pas encore une, alors qu’une enquête officielle se présente à eux, en la personne d’un homme assassiné d’une manière… eh bien, qui n’est pas sans rappeler « le » cadavre de Mimí Augello. Tout le commissariat mènera l’enquête, et l’on retrouvera ainsi tous les personnages qui font la saveur des intrigues de Camilleri. Je pense à Catarella, égal à lui-même et tellement humain, à Fazio, à Enzo, au docteur Pasquano, toujours aussi direct. Oui, ils sont tous là, sans que l’on est jamais l’impression qu’ils soient là pour faire plaisir à leurs fans – l’on a tous ses préférences, j’aime beaucoup Catarella.
Ce n’est pas que l’enquête est mystérieuse, c’est que la victime elle-même se nimbe de mystère. A une époque où l’on appelle à ne plus dissocier l’homme de l’oeuvre (ce que l’on nous a répété pendant toutes nos études), Montalbano, lui, se demande si c’est l’homme de théâtre ou l’usurier qui a été tué – fait étrange, le second est plus sympathique que le premier. Oui, l’action a beau se passer de nos jours, la pauvreté est là, et bien là, et tout le monde ne peut pas s’adresser à une banque pour avoir un prêt, un « crédit à la consommation », dirait-on, tant les sommes empruntés peuvent paraître modestes à certains – c’est très peu pour eux, c’est beaucoup pour ceux qui en ont besoin.
Le théâtre, à côté, pourrait sembler un sujet futile. Il apparaît cependant que la victime cherchait avant tout dans la vie la vérité de la comédie, mettant au jour des aptitudes, des failles, des douleurs cachés que ses aspirants comédiens avaient eux-mêmes, parfois, oublié. Risqué ? Oui. Pour ceux qui jouent et pour ceux qui regardent jouer, même s’il n’a forcé personne à entrer dans son propre jeu.
J’ai aimé cette enquête, comme toutes celles que j’ai lue signée Andrea Camilleri et je suis certaine que les fans du commissaire Montalbano l’apprécieront aussi, même si certains choix pourront dérouter.

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