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A trop jouer avec le feu
par Lina Bengtsdotter
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Date de parution 21 août 2024 | Archivage Aucune
Black Lab | Hachette Fictions
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Résumé
À la suite d’un appel désespéré de Katja, son amie d’enfance, Vega se voit forcée de retourner à Silverbro, le village de son enfance, en Suède, qu’elle a quitté pour Londres dix ans plus tôt. Quand elles étaient enfants, les deux filles étaient inséparables : Katja avec son enfance brisée et Vega avec le vide laissé par la mort de sa mère. Mais un terrible événement les a séparées. Quand Vega retourne à Silverbro, Katja a disparu sans laisser de trace, ravivant inévitablement le souvenir de la tante de la jeune fille, l’adolescente mystérieusement disparu 30 ans auparavant. Qu’est-il arrivé à Katja ? Les disparitions seraient-elles liées et Vega parviendra-t-elle à retrouver Katja avant qu’il soit trop tard ? Ou bien leur sombre secret, qui menace de détruire la vie actuelle de Vega, sera-t-il révélé au grand jour ?
« Je réentendais les paroles d’Atle sur la culpabilité, et la difficulté de savoir où elle commençait et où elle s’arrêtait. Elle ne s’arrête nulle part, ai-je pensé. Jamais. »
À la suite d’un appel...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782501187831 |
PRIX | 15,99 € (EUR) |
PAGES | 288 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Je ne savais pas à quoi m'attendre, et pourtant j'ai rapidement été plongée dans une histoire complexe et captivante, teintée de mystère. Dès les premières pages, je me suis retrouvée immergée dans la jeunesse de la protagoniste, Silverbro, et son amitié avec Katja. Malgré la présence de nombreux personnages, et une crainte initiale de me perdre, l'auteur parvient à tisser habilement les fils de l'histoire, rendant le récit clair et accessible au fil des chapitres. Ceux-ci alternent entre le présent et l'époque où Vega, la protagoniste, vivait encore dans son village d'enfance, ajoutant une richesse narrative qui m'a tenue en haleine. Les péripéties, les mésaventures et les réflexions de Vega rythment la lecture, incitant à en savoir plus sur sa jeunesse, son histoire et son évolution.
La profondeur des thèmes abordés ajoute une intensité à la lecture, qui peut parfois être exigeante, mais c'est précisément ce que l'on attend d'un bon thriller. L'intrigue maintient une tension constante, me laissant impatiente de découvrir le dénouement. Et je n'ai pas été déçue. Le récit est parsemé de rebondissements, dont un plot twist principal qui, bien que prévisible pour moi, est si bien intégré qu'il restera surprenant et efficace pour de nombreux lecteurs. D'autres retournements de situation parsèment l'histoire. Il m’était alors impossible de m’ennuyer un instant.
Bien que je ne me sois pas particulièrement attachée à Vega, son arc narratif reste intéressant. L'alternance temporelle du récit permet de comprendre comment ses expériences passées influencent ses actions et décisions présentes, enrichissant ainsi la complexité de son personnage.
En conclusion, ce thriller est une réussite pour moi, alliant une intrigue bien ficelée à des personnages bien développés, du moins pour certains d'entre eux. Le livre se lit très vite, et compte tenu du grand nombre d'événements abordés, la psychologie de chaque personnage n'a pas pu être explorée en profondeur. Cependant, l'essentiel a été fait pour garantir une bonne compréhension de l'histoire et des motivations des personnages de Vega e Katja. Une lecture recommandée pour les amateurs du genre, mais également celles et ceux qui souhaitent commencer à lire des thriller.
Katia et Vega étaient inséparables à l’adolescence. Mais un événement tragique les a séparées : Vega a quitté la Suède pour Londres enceinte. Et Katia est restée. Vega revient 10 ans plus tard à la demande de Katia qui lui dit avoir découvert de nouveaux éléments sur la disparition de sa tante Sofia quand elle avait 15 ans. À son arrivée en Suède, Vega ne trouve pas Katia, disparue son tour…
Ce roman nous présente une Suède méconnue : rurale, où l’alcool coule à flots et les problèmes de santé mentale et les difficultés économiques sont fréquentes. La narration est à doublé temporalité, dans le présent et dans un récit rédigé par Vega. L’enquête, somme toute classique, se suit néanmoins avec facilité.
J’ai apprécié cette déc d’une facette nouvelle de la Suède, loin des centres urbains ou des îles de la Baltique, si fréquents dans les romans nordiques. L’autrice ne révolutionne pas le genre de l’enquête, mais présente une adolescence peu facile dans un lieu qui semble abandonné par les institutions.
Je remercie vivement les éditions Black Lab et NetGalley pour cette découverte.
Nous sommes en Suède dans un bled paumé, Silverbro, où deux amies, Katia et Vega, qui étaient inséparables, ont passé leur enfance jusqu'à ce qu'un terrible drame les sépare et qu'elles soient rongées par la culpabilité. Elles sont liées par un pacte du silence que Katia s'apprête à rompre. Vega qui vit à Londres revient alors à Silverbro pour découvrir que Katia a disparu dans les mêmes circonstances que Sonia, volatilisée à 15 ans, qui était la tante de Katia. Persuadée que les deux évènements sont liés, Vega va enquêter pour retrouver son amie.
Voilà un polar où il n'y a pas de policiers; c'est un groupe d'amis de Katia qui cherchent des indices pouvant leur permettre de la retrouver. Le roman débute par une maison incendiée volontairement par les deux amies adolescentes, puis par une conversation dix ans auparavant où elles évoquent un drame dont il ne faut surtout pas parler. Le ton est donné. Quel est ce secret qui ronge les deux amies? Quel lien entre la disparition de Katia et de sa tante, alors qu'elle n'était pas encore née? Le rythme est assez lent, suivant les tâtonnements de Vega puis tout s'accélère : les nombreux mensonges sont mis à nu et la vérité éclate.
L'atmosphère de ce roman est assez poisseuse : des adolescentes qui se saoulent et/ou se droguent, le bar, centre de vie du village où naissent les rumeurs délétères, des hommes violents, des femmes battues ou pire, une scierie qui périclite, une absence d'espoir. On est loin d'une Suède souvent décrite comme idyllique.
Le roman est construit en double temporalité : le présent et le passé racontés à travers les yeux de Vega qui écrit un roman dont le titre est "A trop vouloir jouer avec le feu" qui raconte son enfance et les évènements qui ont à jamais marqué sa vie. La psychologie des personnages est très étudiée et c'est elle qui donne sa dynamique au roman.
Encore une auteure que je ne connaissais pas et une découverte à prolonger.
"À trop jouer avec le feu" de Lina Bengtsdotter
**Résumé**
« Je réentendais les paroles d’Atle sur la culpabilité, et la difficulté de savoir où elle commençait et où elle s’arrêtait. Elle ne s’arrête nulle part, ai-je pensé. Jamais. »
À la suite d’un appel désespéré de Katja, son amie d’enfance, Vega se voit forcée de retourner à Silverbro, le village de son enfance en Suède, qu’elle a quitté pour Londres dix ans plus tôt. Quand elles étaient enfants, les deux filles étaient inséparables : Katja avec son enfance brisée et Vega avec le vide laissé par la mort de sa mère. Mais un terrible événement les a séparées. Quand Vega retourne à Silverbro, Katja a disparu sans laisser de trace, ravivant inévitablement le souvenir de la tante de la jeune fille, l’adolescente mystérieusement disparue 30 ans auparavant. Qu’est-il arrivé à Katja ? Les disparitions seraient-elles liées et Vega parviendra-t-elle à retrouver Katja avant qu’il soit trop tard ? Ou bien leur sombre secret, qui menace de détruire la vie actuelle de Vega, sera-t-il révélé au grand jour ?
Lina Bengtsdotter nous offre avec "À trop jouer avec le feu" un roman profondément noir, empreint de sensibilité et de philosophie. Dès les premières pages, nous sommes plongés dans l’atmosphère oppressante et mélancolique de Silverbro, ce village suédois qui semble emprisonner les secrets et les douleurs de ses habitants.
Le personnage de Vega est magistralement dessiné. Sa décision de revenir à Silverbro est chargée de tensions et de souvenirs douloureux. L'appel de Katja agit comme un catalyseur, réveillant les démons du passé et confrontant Vega à ses propres culpabilités et regrets. La dynamique entre les souvenirs d’enfance et la réalité présente est habilement tissée, nous emmenant dans un voyage introspectif et émotionnel.
Les disparitions successives, celles de Katja et de la tante disparue trente ans plus tôt, ajoutent une dimension de mystère et de suspense qui tient le lecteur en haleine. Lina Bengtsdotter sait parfaitement doser les révélations, maintenant un rythme soutenu tout au long du récit. Les questions s'accumulent, et chaque nouvelle découverte plonge le lecteur dans une réflexion profonde sur la nature humaine et la complexité des relations.
L'auteure explore avec brio les thèmes de la culpabilité, du deuil et de la rédemption. Le personnage de Vega incarne ces tourments, tiraillée entre son désir de vérité et la peur des conséquences. Les paysages nordiques, décrits avec une grande précision, renforcent ce sentiment de solitude et de quête intérieure.
"À trop jouer avec le feu" est un roman qui ne laisse pas indifférent. Lina Bengtsdotter réussit à capturer l'essence du thriller nordique, mêlant une intrigue bien ficelée à une profondeur psychologique remarquable. Les émotions sont palpables, et l'on ressent chaque doute, chaque remord de Vega comme si c'était les nôtres. C'est une lecture immersive qui nous emporte dans les méandres de l'âme humaine, entre le passé et le présent, entre la lumière et les ténèbres.
Lina Bengtsdotter signe ici un ouvrage qui saura trouver son public parmi les amateurs de thrillers psychologiques et de romans noirs. "À trop jouer avec le feu" est une œuvre à découvrir, pour sa capacité à toucher et à questionner, mais aussi pour l'immersion totale qu'elle propose dans un univers à la fois captivant et inquiétant.
À découvrir absolument !
"A trop jouer avec le feu" est un thriller psychologique aussi angoissant que sa couverture est sombre ! A découvrir dès le 21 août !
Un roman noir à l'intrigue complexe sur le thème de la culpabilité, du deuil et de la rédemption :
« Je réentendais les paroles d’Atle sur la culpabilité, et la difficulté de savoir où elle commençait et où elle s’arrêtait. Elle ne s’arrête nulle part, ai-je pensé. Jamais. »
À la suite d’un appel désespéré de Katia, son amie d’enfance, Vega se voit forcée de retourner à Silverbro, le village de son enfance, en Suède, qu’elle a quitté pour Londres dix ans plus tôt... pour fuir les fantômes du passé !
Quand elles étaient enfants, les deux filles étaient inséparables : Katia avec son enfance brisée et Vega avec le vide laissé par la mort de sa mère. Mais un terrible événement les a séparées.
Quand Vega retourne à Silverbro, Katia a disparu sans laisser de trace, ravivant inévitablement le souvenir de Sofia, la tante de la jeune fille, l’adolescente de quinze ans mystérieusement disparue 30 ans auparavant.
Qu’est-il arrivé à Katia ? Les disparitions seraient-elles liées et Vega parviendra-t-elle à retrouver Katia avant qu’il ne soit trop tard ? Ou bien leur sombre secret, qui menace de détruire la vie actuelle de Vega, sera-t-il révélé au grand jour ?
Je remercie @BlackLab et @NetGalleyFrance pour leur confiance renouvelée.
La structure narrative très bien maitrisée permet de préserver le suspense de manière efficace grâce à une double temporalité à dix ans d'intervalle. Grâce à une mise-en-abyme qui donne du rythme, Vega, devenue écrivaine, raconte dans son roman éponyme intitulé "A trop jouer avec le feu", son récit d'enfance et d'adolescence avec son amie Katia dans un village paumé et glauque près de Stockholm appelé Silverbro.
L'atmosphère sombre est aussi anxiogène qu'étouffante grâce aux descriptions très visuelles, cinématographiques, des paysages nordiques glaçants qui donnent une impression de vacuité vertigineuse. Ce trou paumé semble vouloir engloutir ses habitants qui s'abiment dans l'addiction à l'alcool, à la drogue ou au sexe, allant même jusqu'au suicide pour oublier les traumatismes qu'ils refoulent par des silences et des non-dits.
Vega et Katia cachent un bien sombre secret inavouable depuis leur séparation il y a dix ans, mais le retour de Vega à Silverbro va ranimer la flamme du souvenir jusqu'à ce que la vérité soit enfin mise en lumière. La scène d'ouverture avec un incendie criminel annonce la couleur et attise la curiosité du lecteur qui brûle de connaitre ce terrible secret.
J'ai beaucoup apprécié la plume sensible, très visuelle et hautement addictive de l'autrice qui rend la lecture très agréable. En nous plongeant dans la psyché complexe des personnages tourmentés, le lecteur perçoit parfaitement toutes leurs émotions. Entre le doute et le remords, il ressent toute leur ambiguïté puisque les coupables se révèlent parfois être innocents.
Je conseille ce thriller psychologique très noir à celles et ceux qui aiment les intrigues policières à double temporalité, en complète immersion dans l'atmosphère glaçante des polars nordiques.
Vega, suédoise qui vit à Londres depuis dix ans, reçoit un appel qui la bouleverse. Au bout du fil, Katja, sa meilleure amie quand elle était adolescente et de qui elle n'a plus de nouvelles. Katja lui dit qu'elle veut tout révéler. Prise de culpabilité, Vega retourne aussi en Suède pour essayer d'arrêter la chose avant qu'il ne soit trop tard. Mais arrivée là-bas, Katja a disparue. Et tout semble lié à une disparition encore plus ancienne, celle de Sonja, la tante de Katja.
J'ai mis quelques chapitres à entrer dans l'histoire, pour comprendre comment naviguer entre passé et présent. Mais une fois ce petit temps d'ajustement passé, j'ai trouvé ce livre très très intéressant. Il est intéressant de voir comment Vega gère sa culpabilité, comment l'amitié entre Vega et Katja s'est éteinte, comme Vega a fui également. Il y a une ambiance, il y a du rythme, c'est un livre qu'on a pas envie de lâcher.
Merci à Blacklab et Netgalley pour cette lecture.
Un thriller très sombre, comme l’autrice sait si bien les écrire, avec une intrigue complexe dont l’enfance et la jeunesse de Katia et Vega est le coeur ! Un événement dramatique les a éloignées l'une de l’autre mais il sera aussi l’instigateur du retour de Vega dans son village.
Un appel paniqué de Katia à Vega installée à Londres depuis 10 ans, lui fait reprendre le chemin de la Suède. Arrivée sur place Katia a disparu et les souvenirs des drames et des peines affluent.
C’est Vega qui raconte leur jeunesse et les événements dans le roman qu’elle rédige et qui alterne avec les chapitres du récit.
Ne vous attendez pas à des renversements de situations brutaux, tout arrive petit à petit, structuré par les mensonges, les omissions et les silences, au rythme des découvertes du groupe d’amis avec qui Vega enquête et des souvenirs qu’elle se remémore.
L’ambiance est glauque presque poisseuse, l’angoisse est palpable avec l’impression d’un danger tapi aux alentours. C'est parfois malsain, comme peuvent l’être des vies banales dans un village qui se meurt petit à petit avec l’alcool, la drogue, le chômage et les ragots !
Mais j’apprécie toujours de lire les romans de Lina Bengtsdotter qui frôlent l’horrifique, psychologique et non fantastique mais qui ne sont jamais loin de ce qui peut être réel !
J’avais beaucoup aimé sa trilogie policière qui, comme ce roman, est faite de petites choses du quotidien qui mènent aux drames
#Atropjoueraveclefeu #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2024
Un roman court, juste 288 pages, mais d’une noirceur qui s’inscrit à chaque page, exhalant à la fois les miasmes des non-dits, comme des plaies ouvertes et purulentes qui se surinfectent malgré l’éloignement et le nombre des années, et les remugles des secrets profondément enfouis qui, à force d'être étouffés, vous serrent à la gorge.
Il suffit d’un appel de Katja pour que Vega retourne à Silverbro, le village où elle a grandi, entourée d’une mère artiste qui plongeait, plus que de raison, dans une mélancolie s’acoquinant au fil du temps avec la folie, d’un père profondément épris incapable de sauver sa femme et, par la même occasion, de protéger le fruit de leur amour, et d’une grand-mère qui lui coupait l’herbe sous les pieds de peur que ses rêves d’enfant ne la mènent dans ce monde d’égarement et d’aliénation dans lequel sa mère se perdait de plus en plus.
Dix ans après, rien n’a changé : le froid continue de s’immiscer malgré les couches de vêtements, figeant dans le temps l’instant présent qui se superpose au passé ; les gestes sont lents, comme imposés par la stricte nécessité de continuer à vivre, les silences se faisant plus lourds. Puis, le passé semble ressurgir : Katja a disparu sans laisser de trace, abandonnant sa fille, ravivant dans les mémoires le souvenir de sa tante, disparue elle aussi 30 ans auparavant. La narration jongle entre passé et présent au fur et à mesure que Vega mène l’enquête, persuadée que la disparition de son amie d’enfance est liée à celle de sa tante.
Amatrices et amateurs de récits à double temporalité, je ne peux que vous conseiller ce roman à l’atmosphère glaçante, typique des romans nordiques, où les personnages se réchauffent à l’alcool pour mieux engourdir leurs émotions et éviter de les affronter. Mais à trop jouer avec le feu, on finit parfois par se brûler le gosier…
Vega, qui a grandi à Silverbro en Suède et vit désormais à Londres, reçoit un appel de son amie d'enfance Katia, paniquée, qui lui demande de revenir urgemment sur les lieux de leur enfance. Retour en arrière : Vega et Katia sont au lycée, elles sont inséparables et partagent tout. Elles parlent souvent de Sofia, la tante de Katia, disparue à l'âge de15 ans dans les années 80. Mais un soir, un drame survient qui séparera les 2 amies. Retour au présent : Vega saute dans le 1er avion en direction de la Suède. Mais à son arrivée, Katia a disparu. Aidée du frère de Katia, Danny, et de son ami Jack, elle va remuer ciel et terre pour retrouver Katia, découvrant petit à petit que tout cela pourrait avoir un lien avec la disparition de Sofia.
J'ai tout d'abord été attirée par la couverture, superbe et mystérieuse. Et puis, le résumé et, j'avoue, le fait que cela se passe en Suède m'ont vraiment tentée !
Si j'ai trouvé que le début était un peu long à se mettre en place, petit à petit, on entre dans la noirceur de cette histoire pour être totalement plongé•e dans l'histoire de Vega et Katia. A la faveur de sauts dans le passé et de retours dans le présent, l'autrice nous dévoile progressivement les circonstances de ces drames jusqu'au dénouement final.
J'ai eu, je l'avoue, un peu de mal au début à me retrouver parmi les nombreux personnages des différentes époques, c'est peut-être ce qui a retardé mon grand plongeon dans l'histoire. Mais finalement, j'ai été complètement embarquée.
Silverbro est une ville imaginaire typique des petites villes rurales dans des zones difficiles, où tout le monde connaît tout le monde, où la consommation d'alcool voire de drogues est importante, où la plupart des habitants dépendent économiquement de la principale usine de la ville (ici la scierie), où les violences domestiques ne sont pas si rares, où certain•es ne rêvent que de s'enfuir pour être enfin eux ou elles-mêmes... On s'éloigne ici finalement du simple polar nordique pour plonger dans quelque chose de plus profond, où la psychologie des personnages est centrale, où la noirceur est bien plus prégnante.
L'écriture de l'autrice nous embarque avec une certaine lenteur qui n'est pas désagréable dans cette histoire où l'amitié, la mort sont au cœur de tout. Les paysages ont aussi leur place et on suit avec plaisir Vega et Katia dans les marais, les forêts ou au bord de la rivière.
Ce livre se dévoile petit à petit pour finalement nous plonger totalement dans l'histoire de Vega, de Katia et de Sofia. Une jolie découverte !
Vega reçoit un appel (à l'aide) de son amie d'enfance Katja. Elle quitte Londres et sa famille et revient à Silverbro, son village d'enfance en Suède.
Quand elle arrive Katja a disparu. Vega et ses amis d'enfance la cherchent et revivent le passé.
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Ça va mieux après quelques chapitres. Je me demandais où on allait avec l'histoire.
L'ambiance joue un rôle important, c'est très noir, très glauque. La double temporalité fait avancer la narration et découvrir le passé des personnages. La ville cache un bon nombre de secrets.
Le rythme est plutôt doux, parfait pour appuyer la profondeur du récit.
Un roman intriguant, envoûtant qui vous prend aux tripes et dont le suspense ne vous lâchera pas jusqu'à la révélation finale.
Vega vit à Londres depuis dix ans, loin de sa Suède natale, lorsqu’un appel de Katia, son ami d’enfance la pousse à rejoindre le village qui l’a vue naître, Silverbro, une bourgade qu’elle a quitté pour fuir les conséquences d’un évènement dramatique survenu alors qu’elle était adolescente. Katia semble en effet être sur le point de révéler le secret qui les a séparées. Arrivée sur place, Vega s’aperçoit que Katia a disparu depuis quelques jours. La jeune femme menait certes une vie dissolue, mais cela ne parvient pas, selon Véga, à expliquer son absence, d’autant plus que celle-ci ravive le souvenir de Sofia, la tante de Katia, qui a elle aussi mystérieusement disparue trente ans plus tôt… Les deux évènements sont-ils liés? La vie de Véga est-elle sur le point de s’effondrer si, par malheur, Katia venait à révèler ce qu’elles ont commis dix ans plus tôt? Une course contre la montre s’engage pour la retrouver avant qu’il ne soit trop tard.
C’est une très belle surprise que ce thriller psychologique sombre et parfaitement maîtrisé qui aborde les thèmes de la culpabilité et de la rédemption, mais aussi de l’importance de trouver sa place dans ce monde. J’ai été très sensible aux sujets évoqués ainsi qu’aux multiples personnages qui sont tous traités avec profondeur et apportent leur pièce à un puzzle des plus complexes. Plusieurs élèments donnent de l’envergure à ce roman : la double temporalité qui alterne entre l’époque actuelle où Véga mène l’enquête pour retrouver son amie, et ce qu’il s’est passé dix ans plus tôt. A cela viennent se greffer des références à la disparition de la tante de Katia, une sorte de légende mystérieuse qui a hanté l’enfance des deux amies. La population de Silverbro a été très marquée à l’époque par la disparition de cette jeune fille et les conséquences de ce drame ont perduré des années plus tard… La richesse de ce récit tient également au fait que les souvenirs de Véga tels que nous les apprenons, proviennent d’un roman qu’elle-même écrit, intitulé « A trop jouer avec le feu« … et dans lequel elle consigne ses réflexions et remords vis à vis du drame qui s’est joué lorsqu’elle et Katia étaient adolescentes. De ce drame, personne n’est ressorti indemne, et les conséquences de leur geste semblent bien perdurer encore aujourd’hui…
Le portrait de la jeunesse suédoise vivant dans ces terres reculées est très sombre, mais certainement réaliste. Je ne connaissais pas cette autrice jusqu’alors, mais j’ai pleinement apprécié les références littéraires et poétiques semées au cours de ce récit au suspense vraiment bien dosé. Je remercie les Editions BlackLab via Netgalley pour cette découverte.
Retour sur ce thriller psychologique très sombre, ou l’ambiance et l’angoisse monte crescendo.
Nous découvrons essentiellement deux femmes Véga et Katia et les habitants de la petite ville de Silverbro près de Stockholm en Suède.
Véga vit à Londres avec son époux et son fils mais quand son amie d’enfance avec qui elle a coupé les ponts depuis une dizaine d’années lui passe un appel angoissé en disant qu’elle ne peut plus se retenir de parler, Véga se précipite en Suède, seulement quand elle arrive sur les lieux de son enfance Katia a disparue !
Nous comprenons dès le départ qu’il s’est passé des choses terribles impliquant les deux amies.
Le roman va tourner principalement sur la recherche de Katia et remonter dans les tréfonds de l’adolescence des deux femmes en distillant les points importants de leur vie au cœur de cette petite ville ouvrière. Leur passé très difficile dans ce microcosme au tout le monde se connait et où la disparition de la tante de Katia, 40 ans plus tôt à laissé un souvenir perturbant et glauque parmi les gens.
Véga, romancière, va nous raconter son histoire en écrivant un roman éponyme avec le titre « A trop jouer avec le feu ».
Il s’agit donc de la thématique du roman dans le roman incluant une double temporalité courte pour ce qui est de la construction afin de remonter petit à petit les événements qui ont conduit Katia à disparaître
L’auteure écrit ici une intrigue complexe dévoilant par touches les événements passés. Pas de retournement de situation improbable et du coup l’histoire devient très crédible !
J’ai bien aimé l’ambiance de plus en plus oppressante à mesure que la recherche de Katia avance. J’ai eu de l’empathie pour ces deux jeunes femmes, les comprendrez-vous ?
J’ai bien aimé connaitre les vies des personnages secondaires qui chacun à leur manière font peser une chape de plomb sur cette histoire car tous ont un rôle.
L’auteure partage la vie d’hommes et de femmes que rien n’à épargner entre chômage, routine et alcoolisme, presque banale dans ce milieu social qu’elle décrit avec des mots justes.
L’atmosphère anxiogène participe également à faire de ce roman très noir un excellent moment de lecture pour les amateurs du genre.
Merci aux Editions Black Lab pour leur confiance, je découvre à chaque fois des titres très intéressants
Après un appel désespéré de son amie d’enfance Katia, Vega quitte Londres en urgence pour retourner à Silverbro, le village qui les a vu grandir, mais qu’elle a quitté précipitamment dix ans auparavant après un événement traumatisant qui a fini par les séparer. A son arrivée, Katia a disparu sans laisser de traces. Y a-t-il un lien avec la disparition de la tante de Katia trente ans auparavant ? De quelle nature ?
Bienvenue dans la campagne suédoise qui ne fait pas rêver: loin des images de carte postale comme dans les romans de Viveca Sten. Silverbro, est disons le une petite ville “pourrie”, où les jeunes à part boire ne trouvent pas grand chose à faire. Perspectives d’avenir guère encourageantes, à part bosser à la scierie de la ville, ils se retrouvent bien désœuvrés.
Pourtant habituée aux polars nordique, j’ai subi la première partie du livre tant l’histoire était longue à se mettre en place. J’ai eu un vrai moment de flottement où j’ai eu l’impression que ça ne prendrait jamais. Jusqu’au moment où tout a basculé et que je devienne accro et finisse le dernier tiers d’une traite. Quelle tension ! J’avais tant envie de savoir qui / pourquoi ? J’avoue que je n’avais pas prévu ce dénouement.
J’ai beaucoup aimé l’ambiance glauque, presque poisseuse même, qui se dégage de ce roman. Comme si on pouvait sentir d’ici les vieux relents d’alcool et la saleté. Certains passages sont durs, les thématiques sont prenantes (la culpabilité qui ronge et détruit des vies). Tristesse infinie.
A trop jouer avec le feu se raconte via un procédé classique, mais qui fait ses preuves, une double temporalité: dix ans auparavant et aujourd’hui, par la voix de Vega, à travers une mise en abyme intéressante, puisqu’il s’agit également du titre de son propre livre.
Je découvre Lina Bengtsdotter avec ce livre prenant, un polar surprenant où l’enquête est menée non pas par des policiers mais par ce groupe d’amis qui s’est retrouvé dix ans plus tard. Des personnages d‘ailleurs fort intéressants et exploités en profondeur. J’ai maintenant bien envie de découvrir la trilogie qui l’a fait connaître.
On plonge ici dans une Suède méconnue, dans un village paumé où l'alcool coule à flots et où les problèmes d'addictions et de santé mentale sont monnaie courante. On suit Vega qui a fui le village il y a plusieurs années mais qui revient suite à l'appel au secours de son ancienne meilleure amie Katia.
On comprend vite qu'un drame à séparer ses amies peu de temps avant le départ de Vega, est-ce en lien avec la disparition de la tante de Katia plusieurs décennies auparavant ?
La narration passé/présent est assez efficace et donne un peu de rythme au roman. Ne vous attendez pas à un roman plein d'actions ici on est plutôt sur un roman d'ambiance qui nous plonge dans cette ruralité poisseuse aux côtés d'adolescents désabusés.
Voici mon retour de lecture sur "À trop jouer avec le feu" de Lina Bengtsdotter.
À la suite d’un appel désespéré de Katja, son amie d’enfance, Vega se voit forcée de retourner à Silverbro, le village de son enfance, en Suède, qu’elle a quitté pour Londres dix ans plus tôt.
Quand elles étaient enfants, les deux filles étaient inséparables : Katja avec son enfance brisée et Vega avec le vide laissé par la mort de sa mère.
Mais un terrible événement les a séparées.
Quand Vega retourne à Silverbro, Katja a disparu sans laisser de trace, ravivant inévitablement le souvenir de la tante de la jeune fille, l’adolescente mystérieusement disparu 30 ans auparavant. Qu’est-il arrivé à Katja ?
Les disparitions seraient-elles liées et Vega parviendra-t-elle à retrouver Katja avant qu’il soit trop tard ?
Ou bien leur sombre secret, qui menace de détruire la vie actuelle de Vega, sera-t-il révélé au grand jour ?
À trop jouer avec le feu est un thriller qui nous emmène en Suède mais pas celle que j'imaginais.
Ici, direction la Suède rurale où misère et alcool coulent à flots.
Il n'est pas évident d'y naitre, d'y vivre.. Katja et Vega en ont fait l'expérience.
Elles étaient amies mais leur amitié s'est distendue suite à un évènement tragique.
Toutes deux ont un secret et c'est à cause de celui ci que Vega quitte sa vie pour revenir dans le village de son enfance. Elle aurait préféré éviter mais l'appel de Katja a été plus fort que la raison.
En arrivant là bas, Vega comprend que son amie a disparue. Cette disparition fait écho à une autre, trente ans auparavant.. Est ce lié ?
Des questions se posent et il va falloir que Vega reste sur place pour les résoudre..
J'ai aimé la construction de ce roman, entre le présent, le passé, le livre écrit par Vega. Contrairement à ce qu'on peut imaginer, à aucun moment je ne me suis perdue dans ma lecture.
Je ne me suis pas attachée aux personnages mais ici cela ne m'a pas du tout dérangé.
Il y a de nombreux rebondissements et ce jusqu'à la fin. C'est une bonne surprise.
À trop jouer avec le feu est un bon thriller, que je recommande et note quatre étoiles :)
Dès les premières lignes, nous sommes plongés dans le vif du sujet en apprenant que Vega et Katja ont fait quelque chose de terrible dans leur jeunesse, mais dont elles gardent le secret bien enfoui. Les deux filles sont amies d’enfance et ont comme point commun d’avoir grandi avec des mères fragiles psychologiquement. Des drames se sont joués dans leur famille respective façonnant leur avenir.
Il y a dix ans, Vega a quitté son village natal en Suède pour Londres. Depuis, elle a peu parlé à Katja, mais un soir cette dernière l’appelle pour lui demander de revenir, et sans en dire davantage Vega pressent que cela est lié au pacte qui les unit. Lorsque Vega arrive à Silverbro, elle ne peut que constater l’absence de Katja. Ses amis et sa famille ont l’habitude de ses fugues temporaires, ils ne se formalisent donc pas mais le temps passe et l’inquiétude finit par monter.
Katja, aujourd’hui maman, lutte contre de addictions tenaces. Depuis petite, elle entretient une obsession pour l’affaire de la disparition de sa tante, Sofia, survenu plusieurs décennies plus tôt, un fait qui a passablement ébranlé le village. Son corps n’a jamais été retrouvé et le mystère reste entier…
Alternant entre le présent – dans lequel Vega tente de faire la lumière sur ce qui est arrivé à son amie et à la retrouver –, et des passages du livre qu’elle écrit, Lina Bengtsdotter évoque le passé des deux filles, les rencontres marquantes et les mensonges qui ont mené à la situation actuelle. Les révélations seront explosives et destructrices.
L’écrivaine suédoise nous plonge dans une histoire sombre, au cœur d’une petite communauté reculée, où tout le monde se connaît et où le pub se trouve être le point de ralliement. L’alcool coule à flot, personne ne semble échapper aux ravages de la boisson, les gens sont englués dans leur vie misérable et leurs problèmes.
Texte atypique à mi chemin entre le polar du fait que l’on suit Vega et ses amis dans leur enquête, et le roman noir faisant la part belle à la psychologie torturée de tous les protagonistes, l’auteure signe une intrigue forte et remuante. Lina Bengtsdotter, connue pour sa trilogie des prénoms (Annabelle, Francesca et Béatrice, parus au livre de Poche), nous revient ici avec ce one shot à l’ambiance typiquement nordique, au rythme assez lent, mais qui se lit d’une traite.
En résumé : un très bon roman suédois à l’ambiance sombre !