Tu n'aurais pas dû

Martin et Aline semblent vivre le parfait amour mais très vite les choses s'enveniment. Aline est-elle vraiment celle qu'elle prétend être ? les amis de Martin sont-ils juste envieux ou visent-ils juste à propos d'Aline ? Martin va devoir affronter des événements pernicieux et sournois, arrivera-t-il à surmonter ces épreuves ?

Les discussions entre Martin et ses amis sont crédibles et cohérentes alors que celles entre Aline et Martin semblent comme robotisés, mécaniques. Elles sonnent faux.
Il y a beaucoup de stéréotypes et de clichés, peut être que c'est le personnage qui veut ça mais dans ce cas Martin est sacrément étroit d'esprit et pédant pour un journaliste.
Tout le monde en prend pour son grade: le monde rural, les citadins, les parisiens, les montagnards, les provinciaux. Rude!

Des lenteurs dans le récit avec des descriptions parfois peu utiles alors même que certaines, plus importantes à mes yeux, sont occultées.
J'ai vraiment eu du mal à m'imprégner de l'histoire sur les premiers chapitres. Il a fallu attendre la rencontre avec Léon pour que j'accroche enfin. Et le soufflet est vite retombé!
Comme je déplore que le dénouement ait été si peu décrit. En deux pages, l'enquête était élucidée et il en aura fallu tout autant ou presque pour clore l'histoire de Martin.

Une sensation de "tout ça, pour ça ?!"
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La première chose que je peux vous dire concernant ce livre, c’est : ne lisez surtout pas la 4ème de couverture ! Là, on excelle dans l’art du spoil en bonne et due forme puisqu’on nous dévoile non seulement l’intrigue mais aussi le dénouement.

C’est donc déçue que je me suis lancée dans ma lecture puisque je savais déjà comment l’histoire allait se terminer. Passons !...

Ce que j’ai apprécié dans cette histoire, c’est que celle-ci nous soit contée par Martin – le fait que la victime soit un spécimen de la gent masculine, ça change et n’est pas pour me déplaire –, amoureux transi, puis refroidi par le comportement d’Aline, mannequin de profession et perverse narcissique par dévotion. Aveuglé par l’attention particulière que lui porte sa dulcinée, il s’éloigne de ses proches et de ses amis, se retrouvant seul aux mains de cette sorcière bien-aimée qui, comme l’araignée, a su tisser sa toile autour de sa proie, jusqu’au jour où cette dernière disparaît (la prédatrice, pas la proie, ni la toile, d’ailleurs).

Ce qui m’a rebuté, c’est que, primo, la rencontre entre Martin et Léon, un personnage phare pour la suite des événements, relève d’une énormissime coïncidence, donc peu crédible, secundo, l’enquête est reléguée en arrière-plan, ce qui est fort dommage, et, tertio, le récit est trop lisse, dépourvu de suspense.

Bref, si j’ai aimé l’idée, la forme et le fond ne m’ont pas embarquée, sans oublier que mon plaisir était déjà gâché d’avance.

Quoi qu’il en soit, vous savez ce que l’on dit, les goûts et les couleurs, hein, je vous invite donc à vous faire votre propre avis.