Ce monde par-delà l'océan
par Laura Spence-Ash
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Date de parution 24 oct. 2024 | Archivage 3 nov. 2024
Editions de l'Archipel | Évasion
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Résumé
Un sacrifice au nom de l’amour. Deux familles bouleversées à jamais…
Alors qu’en 1940 les bombes allemandes pleuvent sur Londres, Millie et Reginald Thompson, tous deux issus de la classe moyenne, prennent la décision déchirante d’envoyer leur fille unique de 11 ans en Amérique pour la protéger.
À Boston, Beatrix est accueillie par un couple aisé, Nancy et Ethan Gregory. Nancy, qui avait toujours rêvé d’avoir une fille, la traite comme ses propres enfants, William, 13 ans, et Gerald, de trois ans son cadet.
Quand vient la fin de la guerre, synonyme de retour en Angleterre, Beatrix parviendra-t-elle à trouver sa place dans ce pays qui lui est devenu étranger ? Pourra-t-elle oublier ce monde par-delà l’océan, d’autant qu’une idylle s’était nouée avec William ?
C’est sur une trentaine d’années le destin de Beatrix, femme écartelée entre deux pays, deux cultures, deux familles, que dessine Laura Spence-Ash dans ce roman polyphonique à l’écriture sensible, qui laisse la part belle à l’émotion.
Un sacrifice au nom de l’amour. Deux familles bouleversées à jamais…
Alors qu’en 1940 les bombes allemandes pleuvent sur Londres, Millie et Reginald Thompson, tous deux issus de la classe moyenne...
Ils recommandent !
Le premier roman de Laura Spence-Ash, « une histoire captivante du début à la fin » Julia Quinn, Bridgerton
« J’ai adoré les personnages de Laura Spence-Ash, comme sa prose précise et rayonnante. Ce premier roman est une merveille ! » Ann Packer, romancière
Le premier roman de Laura Spence-Ash, « une histoire captivante du début à la fin » Julia Quinn, Bridgerton
« J’ai adoré les personnages de Laura Spence-Ash, comme sa prose précise et rayonnante. Ce...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782809848120 |
PRIX | 22,00 € (EUR) |
PAGES | 360 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Je tiens pour commencer à remercier #NetGalleyFrance et les éditions de l'Archipel. C’est toujours un plaisir de découvrir les romans de cette maison d’édition qui propose des titres de différents horizons : que vous aimiez les romans historiques, le suspense, les arts et spectacles, les voyages… Vous trouverez probablement votre coup de cœur parmi ce large choix. Pour ma part, j’ai plongé avec bonheur dans la lecture de « ce monde par-delà l'océan », le premier de Laura Spence-Ash qui sort ce 24 octobre.
1940. Alors que le monde est en pleine guerre, Béatrix Thompson, jeune londonienne de 11 ans, est envoyée par ses parents, Millie et Réginald, qui souhaitent la protéger, dans une famille d’accueil américaine. Beatrix traverse donc l’océan pour rejoindre les Gregory, une famille composée de Millie et d'Ethan et leurs 2 garçons, William, 13 ans et Gerald, 9 ans. Nancy a toujours rêvé d’avoir une fille. Elle accueille avec un vrai bonheur cette jeune fille et la traite comme l’un de ses propres enfants. Beatrix va alors vivre au rythme de cette famille : elle va découvrir une vie plus aisée que celle qu’elle menait en Angleterre, va aller à l’école et se faire des amies, passer les 3 mois d’été dans la maison de vacances des Gregory sur une île du Maine. Beatrix écrit régulièrement à ses parents, mais, petit à petit, les lettres deviennent plus courtes, moins fréquentes, le lien entre eux se distend. Elle sait qu’elle devra repartir dès que le danger en Angleterre sera passé, mais elle vit avec bonheur sa nouvelle existence dans cette famille qu’elle aime tant. Combien de temps pourra-t-elle en profiter ? Comment vivra-t-elle le retour auprès des siens ?
L’histoire de Beatrix et de ses deux familles s’étale sur une trentaine d’années. C’est l’histoire d’une vie ou plus exactement de deux familles. Beatrix est écartelée entre ces deux mondes, ces deux pays, ces deux modes de vie radicalement différents. On ressent tout au long de la lecture l’évolution de chacun des personnages, ce que la proximité ou l’absence de l’être aimé peut changer. J’ai été emportée par ces personnages tous si différents. L’auteur les décrit si bien qu’on a l’impression de les connaître, d’être en leur présence. Sa plume poétique, agréable, nous promène tout le long de ce roman. On rit avec eux, on ressent leurs joies, leurs doutes, leur tristesse, autant de sentiments qui vont échelonner ces 30 ans. Souvent, je me suis demandée comment se finirait cette histoire, j’ai continué à échafauder des suppositions, différentes fins possibles, et Laura Spence-Ash a su mener sa barque jusqu’à bout. En plus de l’aspect intime qui lie les deux familles, l’auteur aborde également des sujets plus sérieux : la Seconde Guerre mondiale, l’émancipation de la femme, la politique américaine, la ségrégation. Elle ne fait pas de ce roman un dictionnaire des événements, mais les évoque et les mêle à la vie des personnages.
Vous l’aurez compris, j’ai été complètement charmée par ce récit, par les descriptions précises, le choix des mots, les émotions si bien dépeintes. Pour ce premier roman, c’est une très belle réussite.
#Cemondepardelàlocéan #NetGalleyFrance
Je remercie #netgalleyfrance et #leseditionsdelarchipel pour cette découverte.
J’ai adoré ce roman. Tout ce que j’aime : fait historique, seconde Guerre Mondiale, la famille…
Tout commence avec le départ de Beatrix pour l’Amérique. Ses parents ayant choisi de l’envoyer loin des bombardements que connait le Grande Bretagne. Choix difficile fait par amour.
On va suivre Beatrix, la famille d’Amérique, ses parents de 1940 à 1977.
Beatrix va-t-elle s’intégrer ? Comment va-t-elle vivre ce déracinement ? aimer cette nouvelle famille ?
Beatrix sera tiraillée entre ces deux mondes.
J’ai bien aimé la construction du récit, tous les personnages s’exprimant tour à tour. De les découvrir suivant les étapes clés de leur vie.
Un très beau roman que je vous conseille.
#cemondeaudelalocean
Touchant et éducatif, ce roman nous présente ce que de nombreuses familles anglaises ont été forcées de faire pendant la Seconde Guerre Mondiale c’est-à-dire envoyer ses enfants à l’étranger. J’ai été touchée par le déracinement de Béatrix et le fossé qui va s’installer lentement entre elle et ses parents de l’autre côté de l’Atlantique. Forcément, Béatrix va se trouver déchirée entre ces deux cultures.
Nous suivons les personnages sur plusieurs décennies, les voir grandir et bien sûr voir leurs relations évoluer.
J’aurai aimé plus de pauses dans la construction, en 3 parties mais sans vraiment de vrais chapitres.
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Malgré ce bémol, j’ai été globalement séduite par cette lecture.
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Je remercie netgalley et les éditions L'Archipel pour ce Service presse
1940, les bombes tombent sur Londres. Un certain nombre d'anglais, dont Millie et Réginald, envoient leurs enfants aux États-Unis pour les protéger.
Beatrix, 11 ans, va ainsi découvrir Boston au sein d'une famille aimante qui la considère rapidement comme leur fille et l'élève comme leurs 2 garçons William et Gérald. Les années passent et la complicité entre les enfants ne cesse de grandir. Mais la guerre se termine et Beatrix doit rejoindre sa mère et abandonner sa deuxième famille et son amour naissant pour William.
Réussira-t-elle à se réadapter?
Quels liens gardera t elle avec sa famille américaine. Se retrouveront-ils ?
Un superbe roman familial que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire.
Je ne savais pas qu'un certain nombre d'enfants anglais avaient comme Beatrix été envoyés aux Etats-Unis pendant la guerre. Bien sûr, beaucoup n’eurent pas la chance de tomber sur de bonnes familles… C’est ce que j'apprécie dans la lecture : sous le couvert d'un moment agréable apprendre des pans d'histoire, découvrir de nouvelles cultures, voyager.
Je ne connaissais pas cette auteure, et j'ai apprécié sa plume fluide et très agréable.
Un joli roman que je vous recommande
Ce premier roman polyphonique aux personnages très attachants, est une vraie réussite.
Je suis prête à lire un autre roman de cette auteur.
Lors de la seconde guerre mondiale , Reg et Millie habitent Londres . Ils prennent une douloureuse décision : mettre leur précieuse petite fille Beatrix de 11 ans en sécurité en Amérique.
Ils s’inscrivent via une association mettant en lien les différentes familles.
Beatrix va ainsi être accueillie à Boston par les Grégory , une famille aisée et aimante ,constituée des parents et leurs deux jeunes fils.
Ce sont deux familles qui vont être complètement bouleversées et à jamais.
Je ne peux qu’imaginer le sacrifice d’amour fait par ses parents, qui renoncent à voir leur enfant grandir et l’envoie à l’autre bout du monde pour le mettre en sécurité.
La peur et peut-être la frustration que leur enfant soit accueilli dans une autre famille. Qui sait ce qui peut réellement se passer ?
Béa aura énormément de chance de tomber dans une famille aimante qui deviendra sa famille de coeur.
Elle sera toujours écartelée entre cette vue insouciante en Amérique et le présent fait de privation et d’insécurité vécu par ses parents à Londres.
C’est l’histoire de ces deux familles que nous suivront sur plusieurs décennies.
Un livre extrêmement touchant sur un fait historique véridique.
Je vous le conseille fortement tant il est touchant et bien écrit.
Une première romance historique très prometteuse !
Un roman polyphonique à l’écriture sensible, qui laisse la part belle à l’émotion et qui nous fait voyager de Londres à Boston de 1940 à 1965.
Ce monde par-delà l'océan dévoile, sur une trentaine d’années, le destin de Beatrix, fillette anglaise de onze ans envoyée dans une famille d'accueil américaine pour la préserver du Blitz londonien. Elle deviendra une femme écartelée entre deux pays, deux cultures, deux familles...
Le premier roman de Laura Spence-Ash, « une histoire captivante du début à la fin » Julia Quinn, Bridgerton
« J’ai adoré les personnages de Laura Spence-Ash, comme sa prose précise et rayonnante. Ce premier roman est une merveille ! » Ann Packer, romancière
Un sacrifice au nom de l’amour. Deux familles bouleversées à jamais…
Alors qu’en 1940 les bombes allemandes pleuvent sur Londres, Millie et Reginald Thompson, tous deux issus de la classe moyenne, prennent la décision déchirante d’envoyer leur fille unique de 11 ans en Amérique pour la protéger.
À Boston, Beatrix est accueillie par un couple aisé, Nancy et Ethan Gregory. Nancy, qui avait toujours rêvé d’avoir une fille, la traite comme ses propres enfants, William, 13 ans, et Gerald, de trois ans son cadet.
Quand vient la fin de la guerre, synonyme de retour en Angleterre, Beatrix parviendra-t-elle à trouver sa place dans ce pays qui lui est devenu étranger ? Pourra-t-elle oublier ce monde par-delà l’océan, d’autant qu’une idylle s’était nouée avec William ?
Je remercie les @EditionsdelArchipel et @NetGalleyFrance pour leur confiance.
La structure narrative est cyclique et elle est composée de trois parties dont chacune est rythmée par un drame : la première est focalisée sur la période de la seconde guerre mondiale (1940-45) et correspond à l'enfance et l'adolescence de Beatrix expatriée à Boston ; la seconde est centrée sur le mois d'août 1951 alors que Beatrix, de retour à Londres, apprend une bien triste nouvelle ; la troisième s'étale de 1960 à 1965 avec un événement qui va bouleverser la vie de Beatrix avec son retour à Boston.
L'intrigue romanesque est riche en émotions car le personnage de Beatrix est très touchant à la fois par par sa fragilité et sa force de caractère. A son retour en Angleterre, sa vie semble en suspens, car elle ne parvient pas à oublier son amour de jeunesse, William. J'ai bien aimé découvrir la parcours de chacun des personnages sous forme de tranches de vie, comme sur un arrêt sur images ou comme des photos instantanées. Les chapitres courts donnent du rythme au récit jusqu'au dénouement sous forme de happy-end. Un bon moment d'évasion !
Ce monde par-delà l’océan de Laura Spence-Ash est le premier roman de l’auteur.
En 1940 ,alors que Londres est bombardée par les Allemands, Millie et Réginald décident de confier leur fille, Beatrix, 11 ans, à une famille inconnue des Etats-Unis pour la protéger. Beatrix va donc rencontrer la famille Gregory, Nancy et Ethan, les parents, et leurs deux fils, William, 13 ans et Gérald, 10 ans. Beatrix va partager leur vie jusqu’à la fin de la guerre et va retourner à Londres en août 1945.
Le roman suit la vie de Beatrix de 1945 à 1965 entre Londres et les Etats-Unis car Beatrix va énormément s’attacher aux Grégory et les liens tissés pendant les années de guerre vont se poursuivre au-delà au détriment de sa véritable famille.
J’ai eu un petit peu de mal au départ dans la structure du roman ; pas de chapitre, 3 grandes parties où l’on suit plus particulièrement les différents personnages à tour de rôle. Ainsi, nous avons accès à leurs sentiments et à leur perception des événements. Après cette prise en main, je me suis laissé entrainer par le roman et j’ai beaucoup aimé les personnages de Beatrix, Mme G mais aussi William et Gerald. Ce roman est plein d’émotion. On lit les pages au fur et à mesure de la vie des personnages.
Bien sûr, la vie des personnages est rythmée par les événements de la grande Histoire : la Seconde Guerre, l’émancipation des femmes, la lutte pour les droits civiques, l’ascension des Kennedy. J’ai aussi appris que des enfants anglais des grandes villes ont effectivement été envoyés dans d’autres pays pendant la Seconde Guerre afin de les protéger des bombardements. Cela rend ce roman un peu plus véridique et instructif.
Ce monde par-delà l’océan est un premier roman prometteur. Je remercie les éditions de l’Archipel et Netgalley France pour cette découverte.
Beatrix, jeune fille anglaise, est envoyée en 1940 de l’autre côté de l’Atlantique. À Boston, protégée des bombardements, elle va mener une vie extrêmement agréable dans sa nouvelle famille, s’éloignant peu à peu de sa vie anglaise malgré les échanges épistolaires.
Le retour en Angleterre à la fin de la guerre va conduire Béatrix à se sentir étrangère dans son pays. Et les liens avec Boston sont plus étroits encore… Ce roman est l’histoire d’un double déracinement. L’autrice parsème son récit de références historiques et met en lumière cet exil forcé des enfants en Amérique.
L’histoire reste classique, même si la structure sans courts chapitres est plus inattendue. Le sujet rend cette lecture plutôt agréable puisque le contexte est méconnu. Les amatrices et amateurs du genre seront sans doute séduits. Mon état d’esprit actuel rend malheureusement pour moi difficile en ce moment l’immersion dans les romances…
Je remercie vivement les éditions de l’Archipel et NetGalley pour cette lecture.
Londres, 1940, en plein bombardement, les parents de Beatrix, Millie et Réginald décident de confier leur fille de 11 ans, à une famille inconnue des Etats-Unis pour la protéger. Beatrix va partager leur vie jusqu’à la fin de la guerre et va retourner à Londres en août 1945.
Une belle romance historique captivante. On va suivre la jeune fille jusqu'en 1965 entre Londres et les États-Unis.
Un roman avec des personnages attachants qui est rythmée par les grands faits au cours des années. La seconde guerre mondiale, l'émancipation des femmes, la lutte pour les droits civiques... C'est un roman inspiré de faits réels puisque bon nombres d'enfants anglais ont été exilés ailleurs pour être mis à l'abri.
Un premier roman bien écrit à la lecture fluide qui touche. J'ai aimé la façon dont l'histoire est racontée, je me suis laissée embarquer par ce récit qui transmet l'émotion et la perception des personnages.
Bref, une belle découverte et une lecture très agréable.
Je viens de refermer *Ce monde par-delà l'océan* de Laura Spence-Ash, un roman qui m’a ému par sa beauté, sa douceur et la mélancolie douce-amère qu’il laisse en moi. Cette histoire m’a entraîné des deux côtés de l’océan, reliant deux familles à travers l’Atlantique, unies par les hasards et les épreuves de la Seconde Guerre mondiale.
Nous sommes en 1940, au cœur du Blitz à Londres, une époque où des parents faisaient le choix douloureux d’envoyer leurs enfants en Amérique pour les protéger. C’est ainsi que commence le récit de Béa, une petite fille envoyée de la lointaine Angleterre, débarquant un jour d'un paquebot pour une vie qu’elle ne pouvait imaginer. Elle est accueillie par Gérald, William, Mme et M. G., qui deviennent peu à peu sa famille d’accueil, ses repères, son monde durant cinq longues années… ou du moins, cinq années précieuses qui, pour elle, n’ont pas semblé assez longues.
À travers les mots de Laura Spence-Ash, j’ai plongé dans les affres, les joies, les bonheurs et les doutes de chaque personnage, ressentant à chaque instant leurs émotions, leurs introspections, leurs silences. C’est comme si, d’une manière subtile mais puissante, l’auteure nous permettait de nous attacher à eux, de les aimer et de les voir évoluer ensemble, liés par cette expérience unique. J’ai suivi Béa, cette enfant qui, avec le temps, se détache peu à peu de Londres et s’attache à cette nouvelle vie, devenant adolescente au fil des jours. Mais la fin de la guerre est là, inéluctable. Elle doit repartir, comme il avait été prévu. Ce moment est déchirant et pourtant empreint d’une fatalité douce, celle de la vie qui suit son cours.
Les pages qui suivent sont marquées par un mélange de tristesse et de résilience : le départ, le manque, le souvenir d’une vie qui continue malgré tout, mais plus tout à fait comme avant. À travers les décennies, les années 50, 60, 70, la connexion entre ces personnages demeure intacte malgré la distance. Ce qui se crée entre eux est indestructible, au-delà des non-dits et des épreuves. Les retrouvailles et les pertes ne sont pas teintées de rancœur mais d’acceptation ; il y a juste la vie qui se déroule, comme elle le doit.
Ce roman est une magnifique fresque de vies entrelacées par la force des circonstances. Je ressens profondément que sans ces cinq années partagées, le destin de chacun aurait été différent. Spence-Ash réussit à nous faire comprendre que leurs âmes ont été transformées, irrémédiablement entremêlées. Une phrase de ce livre m’a marquée, résumant à elle seule tout le chemin parcouru : « Elle comprend à présent que la mort sait comment s’y prendre pour vous rendre libre. »
Refermer ce roman m’a laissé une nostalgie douce, presque tangible. J’espère que d’autres lecteurs auront le bonheur de vivre cette expérience, de ressentir cette beauté, cette tendresse que Laura Spence-Ash parvient à capturer. Béa et sa famille continueront, j’en suis sûr, à toucher de nouvelles âmes, à traverser d’autres océans.
Ce roman historique qui commence en 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale ne va pas traiter le sujet comme on aurait l'habitude de le voir.
En effet, l'auteure fait de cette guerre le point de départ pour nous raconter ce que certains enfants ont vécu en étant obligés de quitter leur famille, leur pays pour échapper à l'enfer des bombes.
Nous rencontrons alors Beatrix, jeune anglaise de 11 ans, que ses parents envoient en Amérique pour échapper aux bombes qui tombent sur Londres.
Elle est accueillie par la famille Grégory, qui a deux garçons.
Les années passent et cette famille à qui elle s'attache, devient un peu la sienne. De véritables liens se créent et la séparation d'après guerre sera difficile.
J'ai aimé la forme du roman composé de chapitres courts qui laissent entendre tour à tour la voix de chacun des personnages. Cela m'a permis de m'attacher à chacun d'entre eux comme si je les connaissais. J'ai eu une préférence pour la famille Grégory ainsi que pour Beatrix.
La période couverte par le roman est longue, on les suit sur une trentaine d'années et j'ai aimé voir l'évolution de chacun, même après la guerre. Parce que même si tout est fini, il y a un lien indéfectible qui les liera toujours.
Il y a beaucoup d'émotions dans cette histoire mais c'est surtout la nostalgie qui ressort qui m'a frappée. La nostalgie des gens qu'on a quittés, de ceux qu'on a perdus les années passant, des souvenirs d'une enfance heureuse malgré le contexte...
Je n'ai pas pu lâcher ce roman qui m'a beaucoup émue. Un très bon premier roman pour l'auteure.
Note : 18/20
Je remercie les éditions de l'Archipel de m'avoir envoyé ce roman via Netgalley.
1940. Alors que les bombes pleuvent sur Londres, Millie et Réginald Thompson envoient leur fille unique de 11 ans, Béatrix aux USA dans une famille pour la protéger. Elle se retrouve chez la Famille Gregory, un couple aisé avec 2 garçons de 13 et 9 ans. Elle va rester jusqu’en aout 1945.
Ce roman suit pendant une trentaine d’années le destin de Béatrix, écartelée entre deux familles, deux pays, deux cultures. Envoyée par ses parents aux États-Unis, Béatrix se retrouve au milieu d’une famille très aimante qui va tout faire pour qu’elle se sente comme chez elle et qu’elle retrouve sa joie de vivre.
La première partie s’axe autour du choix des parents de Béatrix et de son départ pour les États-Unis, sur sa nouvelle vie chez les Gregory et comment elle s’adapte. Il y a aussi les ressentis des uns (ses parents restés à Londres) et des autres (Les Gregory). On voit l’évolution de tous ces personnages si différents pendant les cinq ans de son exil.
La 2e partie s’articule après 1951 à Londres où Béatrix fait sa vie sans toutefois oublier les Gregory.
La 3e partie s’étale sur les années 60-70 où Béatrix retourne à Boston.
J’ai beaucoup aimé ce roman. La façon dont l’auteure l’articule est très intéressante. On suit tous les personnages à différents stades avec leurs émotions, leurs failles. Cela permet de voir le parcours de chacun à travers différentes tranches de vie, grâce à de courts chapitres ce qui permet de donner un certain rythme au roman.
Les descriptions ajoutent un plus, surtout cette magnifique Côte du Maine que je rêve de visiter.
Le côté historique est assez intéressant, car je ne savais que des enfants avaient été envoyés aux USA pour les protéger. Je ne peux qu’imaginer le désarroi et la tristesse des parents. L’auteure a su aussi à montrer tout cela sans partir dans le pathos.
C’est à priori un premier roman de l’auteure. Je serais ravie de lire les suivants.
Merci à Net Galley et aux Éditions L’Archipel de m’avoir permis de lire ce roman.
Beatrix, 11 ans, est envoyée aux Etats-Unis, pour être protégée des affres de la Seconde Guerre Mondiale, qui fait rage en Angleterre, son pays natal.
Accueillie par une famille unie, elle grandira en leur compagnie durant toute la période de guerre.
Lorsqu’elle retournera chez elle, c’est grandie, changée, et adolescente. Et le fossé avec ses parents, à cause de la séparation, sera difficile à combler... Au final, elle aura l’impression d’avoir deux vies...
En voyant la couverture du livre, on aurait pu s’attendre à une romance. Mais il n’en est rien! J’ai adoré cette histoire!
On suit le voyage d’une petite fille de 11 ans, obligée de quitter ses parents dans une ambiance lourde et anxiogène. Elle qui ne connaît que les masques à gaz et les risques de bombardements, se retrouve dans une atmosphère tout à fait différente! Chez les Thompson, on parle de gâteaux, de vacances, d’études, de parterres de fleurs... Une réalité bien loin de la sienne.
Et c’est là que l’autrice réussit le joli tour de force de montrer ce que peut provoquer une longue séparation parents-enfants. En effet, au fil des années, on sent que Beatrix s’identifie de plus en plus à sa famille d’accueil, et de moins en moins avec sa famille biologique. L’écart que cela crée se répercute ensuite sur le retour à la vie normale, puisqu’on sent qu’un fossé s’est créé, pratiquement impossible à combler.
La jeune fille, parce qu’elle a grandi avec d’autres personnes que ses parents, durant ses jeunes années d’adolescence, une période où l’on a besoin d’identification. Sa mère, parce qu’elle ne veut pas entendre parler de cette famille, rejetant par la même le mode de vie et les souvenirs de sa fille durant cette période.
Le roman ne s’arrête pas au retour de Beatrix en Angleterre. On traverse les années, la retrouvant à différentes périodes de sa vie, où l’on voit l’évolution de ses aspirations et les liens qu’elle a gardé.
C’est une histoire remarquablement bien construite, que j’ai vraiment savouré.
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