Le dernier bistrot

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Date de parution 7 nov. 2024 | Archivage 3 nov. 2024

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Résumé

Le nouveau roman sous tension de Anna Véronique El Baze
 
Paris, un 24 décembre. La nuit est tombée. Une jeune femme semble endormie sur son lit. Une tache de sang s’élargit près de sa tête. Non loin de là, les néons du Bar de l’Avenir éclairent encore la rue des Filles-du-Calvaire.
C’est un soir comme tant d’autres. Des clients esseulés traînent, s’observent, s’ennuient. Chacun porte son histoire, ses secrets, ses failles, ses espoirs. Le patron, la carrure imposante, la mine désabusée, les jauge tout en essuyant des verres à la chaîne.
À 21 h 30, il verrouille sa porte, sort une arme et met la salle en joue. Pourquoi ? Que veut-il ? Quel rapport avec la jeune femme assassinée ?
La nuit sera longue, chahutée, violente. Personne n’en sortira indemne.
Un huis clos sous tension qui plonge dans le malheur de vies ordinaires pour en faire surgir l’espoir et l’incroyable richesse humaine.

Le nouveau roman sous tension de Anna Véronique El Baze
 
Paris, un 24 décembre. La nuit est tombée. Une jeune femme semble endormie sur son lit. Une tache de sang s’élargit près de sa tête. Non loin...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782809849295
PRIX 20,00 € (EUR)
PAGES 208

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Chroniques partagées sur la page du titre

Le dernier bistrot d’Anna-Veronique El Baze sort dans quelques jours, le 07 novembre. Une date certainement pas choisie au hasard…
Je remercie #netgalleyfrance, les éditions de l’Archipel et l’auteure pour m’avoir permis de découvrir ce roman en avant-première.

Un patron de bar au soir du 24 décembre prend en otage ses clients. Désillusion, sentiment de solitude, de désaveu… Cette
prise de conscience exacerbée par cette date de fêtes et des clients aussi seuls que lui l’a poussé à cette décision irrévocable.

Une écriture alambiquée, qui déjoue les codes. L’auteur jongle avec ses personnages. Leurs solitudes se télescopent, se meuvent dans ce huis clos. Le Ping-pong entre les clients nous permet d’en apprendre plus sur chacun d’eux. Ce qu’ils dégagent inspirent et forgent une image perçue par les autres protagonistes. Image qui s’affine par les ressentis croisés puis par leurs aveux.
Cette situation m’a fait pensé à une salle d’attente où chacun se dévisagerait. Sur scène cela ferait une excellente pièce de théâtre.

Certains romans pêchent par leur manque d’engagement ou de message. Pour celui-ci c’est plutôt l’inverse. Je crois que tous les sujets polémiques sont abordés (handicap, religion, vieillesse, femme, guerre…). L’excès noie la bonne intention. Mais ceci est anecdotique car l’intérêt de ce roman réside dans son apparente simplicité. Et la fin est très réussie.

La véritable problématique du texte est comment dompter sa solitude pour ne pas sombrer ?

Pour conclure, une citation de Victor Hugo sur le thème « La solitude est bonne aux grands esprits et mauvaise aux petits. La solitude trouble les cerveaux qu’elle n’illumine pas ».

Je vous laisse méditer et vous invite à découvrir ce très bon roman qui ne rentre dans aucune case et qui est tout sauf un roman de Noël !

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🍾☕Le dernier Bistrot☕🍾
Anna Véronique El Baze
Editions de l’Archipel
Date de parution : 07/11/2024
Merci @netgalleyfrance et @editionsdelarchipel pour le SP numérique
Note : 5 / 5

Résumé :
Paris, un 24 décembre. La nuit est tombée. Une jeune femme semble endormie sur son lit. Une tache de sang s’élargit près de sa tête. Non loin de là, les néons du Bar de l’Avenir éclairent encore la rue des Filles-du-Calvaire.C’est un soir comme tant d’autres. Des clients esseulés traînent, s’observent, s’ennuient. Chacun porte son histoire, ses secrets, ses failles, ses espoirs. Le patron, la carrure imposante, la mine désabusée, les jauge tout en essuyant des verres à la chaîne. À 21 h 30, il verrouille sa porte, sort une arme et met la salle en joue. Pourquoi ? Que veut-il ? Quel rapport avec la jeune femme assassinée ? La nuit sera longue, chahutée, violente. Personne n’en sortira indemne. Un huis clos sous tension qui plonge dans le malheur de vies ordinaires pour en faire surgir l’espoir et l’incroyable richesse humaine.

Avis :

✒J’ai dévoré ce suspense.
✒J’ai beaucoup apprécié la façon dont l’auteur amène cette tension oppressante.
✒L’atmosphère est géniale, les langues se délient, les personnages s’avouent l’inavouable espérant que la rédemption leur sera offerte mais rien n’est moins sûr.
✒On se croirait en plein milieu de cette prise d’otage tellement l’écriture nous immerge dedans.
✒Ce roman est court mais pas trop. Juste ce qu’il faut pour finir en apothéose.

Trois bonnes raisons de lire ce livre :

❣Ce huit clos est excellent
❣Suspense et tension électriques.
❣A ne pas louper le jour de sa sortie.

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Le dernier bistrot est un thriller psychologique angoissant et un huis clos sous tension qui plonge dans le malheur de vies ordinaires pour en faire surgir l’espoir et l’incroyable richesse humaine.

Paris, un 24 décembre. La nuit est tombée. Une jeune femme semble endormie sur son lit. Une tache de sang s’élargit près de sa tête. Non loin de là, les néons du Bar de l’Avenir éclairent encore la rue des Filles-du-Calvaire.

C’est un soir comme tant d’autres. Des clients esseulés traînent, s’observent, s’ennuient. Chacun porte son histoire, ses secrets, ses failles, ses espoirs. Le patron, la carrure imposante, la mine désabusée, les jauge tout en essuyant des verres à la chaîne.

À 21 h 30, il verrouille sa porte, sort une arme et met la salle en joue. Pourquoi ? Que veut-il ? Quel rapport avec la jeune femme assassinée ?
La nuit sera longue, chahutée, violente. Personne n’en sortira indemne.

Je remercie les @EditionsdelArchipel et @NetGalleyFrance pour leur confiance.

Ce court roman se lit d'une traite comme une pièce de théâtre tragique avec une unité de lieux (un bistrot parisien), une unité de temps (le soir et la veille de Noël) et une unité d'acte (une étrange prise d'otages par le patron du bar de six de ses clients). Au fil des pages, les langues se délient et chacun révèle ses secrets les plus intimes : "un calme décalé s'est immiscé dans la petite salle. Des liens invisibles grandissent. Les solitudes se fissurent, les failles se muent en force."

J'ai bien aimé le caractère intimiste de ce thriller psychologique qui alterne entre les différents points de vue, ce qui permet de ménager le suspense de manière efficace. Les personnages sont touchants par leur fragilité : Fred, le soldat en fauteuil ; Christophe, le garagiste infidèle ; Fabrice, l'infirmier homosexuel ; Rokia, la mère célibataire noire ; Maryline, la bimbo quinquagénaire et Nour, la businesswoman musulmane. Sans oublier, le patron du bar d'origine algérienne au bord de la faillite.

Ce qui lie tous ces personnages, c'est un immense sentiment de solitude que chacun cherche à combler à sa manière. J'ai bien aimé le dénouement qui laisse une lueur d'espoir à la fin de ce huis-clos sombre et suffocant.

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Avec Le dernier bistrot, Anna Véronique El Baze nous plonge dans une atmosphère sombre et pesante, le soir du 24 décembre à Paris. La nuit tombe sur le Bar de l'Avenir, des clients esseulés se retrouvent par hasard, chacun avec ses blessures et ses secrets. Soudain, le patron, arme à la main, ferme la porte, transformant ce bar en un huis clos angoissant.
À mesure que les heures défilent, chaque personnage se révèle : un tueur, une prostituée, un homme refoulé… Tous se dévoilent au fur et à mesure des heures, dévoilant leurs failles avec beaucoup d’humanité. Un roman, parfaitement rythmé et captivant, qui tient en haleine jusqu’au bout avec un final percutant. Une réussite qui pourrait aisément être transposée au théâtre.

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Editions de l'Archipel
Je tiens pour commencer à remercier Netgalley France et les éditions de l'Archipel pour m’avoir permis de découvrir Anna Véronique El Baze , auteur au style étonnant.
Paris, une veille de Noël. Des clients esseulés entrent dans le bar de l’Avenir. Un bistrot vieillot, sans prétention. Ils sont six, tous avec leur histoire. 21 h 30, le patron ferme la porte à clé, sort une arme et prend en otage ses clients. Que lui arrive-t-il ? Que veut-il ? Durant cette soirée, chacun va apprendre des autres, va devoir composer, tenter de dialoguer avec cet homme au regard noir.
L’auteur explore les relations humaines dans ce huis clos tragique. Elle dresse le portrait de 6 clients et un patron de bistrot qui doivent, par la force des choses, essayer de se comprendre pour ne pas que le drame survienne. Les portraits sont détaillés, presque caricaturaux : l’alcoolique dépressive en mal d’amour qui se bat au quotidien pour élever seule son enfant ; le handicapé, blessé de guerre, qui n’a plus de buts dans la vie et passe ses journées à mater les filles ; la businesswoman maghrébine qui s’est battue pour réussir au détriment du reste. Elle est confrontée à la différence de religion, l’amour qui ne mène à rien. On a aussi la prostituée à l’âge indéfini, qui a choisi de se faire payer parce qu’elle ne croit plus en l’amour ; le meurtrier adultère qui a peur de tout perdre ; le beau gosse qui ne s’assume pas et qui préfère s’isoler plutôt que de rejoindre sa famille pour réveillonner et enfin le patron qui a toujours tout fait par amour pour son père, son héros et qui a tout perdu pour un bistrot qu’il déteste. Dans une pièce de théâtre, tous ces personnages auraient leur place. Ils sont le stéréotype même des comédiens qui amplifie tout pour qu’on comprenne bien qui ils sont et quel rôle ils jouent. Anna Véronique El Blaze les détaille avec soin, peut-être trop du coup, elle aborde un panel de sujets conséquent pour un si petit groupe : religion, homosexualité, handicap, amour, pauvreté, intégration, émigration… Beaucoup de thèmes pour si peu de personnes, mais on se laisse pourtant emporter par leur histoire. Ils nous entraînent dans le méli-mélo de leur vie, on les aime, on les déteste, on ne les comprend peut-être pas, mais en tout cas, ils ne nous laissent pas indifférents. Où va les emmener cette soirée ? Dans ce microcosme, chacun va se confier, faire preuve de compréhension, des liens vont se créer, des esprits vont s’ouvrir, leurs vies ne seront en tout cas plus les mêmes à compter de cette nuit.
Le final est à la hauteur du reste, tragique, mais plein de sentiments.
J’ai eu du mal à entrer dans ce huis clos qui montrait trop de choses, trop de caricatures, mais je me suis laissé emporter par les personnages, par leur façon de communiquer. J’ai aimé les connaître, apprendre ce qu’ils taisaient, ils m’ont pour la plupart touchée.
Le dernier bistrot est un roman à découvrir absolument, il vous emmènera dans les tréfonds de l’âme humaine.
#Ledernierbistrot #NetGalleyFrance #huisclos #thrillerpsychologique

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GRAND COUP DE COEUR

Le Bar de l'Avenir ! quelle ironie ! C'est du moins ce que, derrière son comptoir, pense cet homme vieillissant . La nuit est tombée et en ce 24 décembre aucun risque il ne sera pas débordé!
Six, ils sont six assis chacun à une table. trois femmes, trois hommes. Mais en ce 24 décembre, ils n'ont donc rien d'autre à faire. Bientôt son bar sera le seul encore ouvert rue des Filles du Calvaire.
Ce soir finie la routine. Ils ne le savent pas encore mais ce soir c'est lui qui prend la main, c'est lui qui commande , sa vie va changer et la leur aussi . Et pour commencer il va fermer la porte .... et sortir son arme de sous son comptoir... que la fête commence!

Six , ils sont six à lui faire face et croyez moi face à un semi-automatique pas question de crâner ! Six individus qui vont se révéler être ou ne pas être ce qu'il voudraient paraitre. Et le patron bien sur.

Anna-Véronique El Baze happe son lecteur, le prend dans la nasse de son récit, le secoue comme un prunier et le laisse au bord de l'asphyxie quelques 300 pages plus tard. Tout y est. Des personnages crédibles, des parcours de vie sans fioritures, l' intensité dramatique et la trame de l'histoire. Ils ont poussé la porte du Bar de l'avenir , en sortiront ils vivants ?

Merci aux éditions d l'Archipel pour ce partage via Netgalley en avant première.
#Ledernierbistrot #NetGalleyFrance !

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Ce thriller psychologique, qui est bien loin d'une comédie de Noël, enferme six personnes dans un huis clos sous haute tension.
Ces otages ont tous en commun qu'ils sont des cabossés de la vie, des personnes abandonnées, chacun avec ses secrets et ses fêlures ... qui irait s'attabler seul dans un bistrot un soir de Noël?
J'ai aimé ce roman court et noir, et pourtant porteur d'espoir. La psychologie des personnages est bien travaillée et nous invite à la réflexion sur bien des polémiques telles que le handicap, l'avortement, la religion, l'adultère...
La fin est tout sauf attendue.
Si vous aimez le suspense et l'atmosphère oppressante d'un huis-clos, ce livre est fait pour vous.

Merci NetGalleyfrance et les Éditions de L'Archipel pour ce SP

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Merci aux éditions de l’Archipel et à Netgalley pour ce partenariat.
J’ai eu la chance de découvrir ce livre en avant-première, et sa lecture causa un véritable coup de coeur. Ce roman pouvait sembler de prime abord nous entraîner sur des sentiers battus, il n’en est rien. Nous sommes le soir de Noël, il est déjà tard, et pourtant, des clients se retrouvent dans un bistrot. Le lecteur, à vrai dire, ne se questionne pas tant que cela à ce moment : ils sont là, ils attendent quelqu’un ou… retardent le moment de rentrer chez eux. Et là, déjà, cela devient plus compliqué – un peu. Juste un peu. Jusqu’à ce que le patron se dévoile, les enferme, et les prend en otage. Pourquoi ? Et surtout, comment parviendront-ils à sortir de ce bar ?
Nous ne sommes pas dans le fait divers, nous sommes dans l’humain, simplement l’humain, cet humanité que l’on ne voit plus. Une demi-douzaine de personnes a beau se retrouver dans ce bar, aucun n’avait réellement fait attention à l’autre, aux autres, avant que le patron ne fasse ce coup d’éclats. Les exigences du patron ? Elles apparaîtront au fur et à mesure, elles ne seront pas du tout celles que l’on croit, et ramènera chacun à sa propre solitude.
Si je dis « le patron », c’est parce que son nom n’est jamais donné, parce qu’aucune des personnes présentes ne connaît son nom, son prénom, ne s’est donné la peine de le questionner à ce sujet. Personne ne lui a jamais rien demandé, si ce n’est de les servir la boisson qu’ils avaient commandée. Le lecteur apprendra peu à peu qui il est, ce qu’il a vécu, comment il s’est construit. Et bien d’autres choses encore, forçant les autres à s’avouer à eux-mêmes ce qu’ils ne parvenaient pas à vivre, à accepter. Il est vraiment de très beaux moments dans ce livre, dans lequel la tension monte peu à peu, jusqu’au dénouement, qui n’est pas du tout, mais alors pas du tout celui que l’on pouvait penser. Un livre à lire jusqu’au bout, un livre que j’ai vraiment eu du mal à lâcher, lui qui nous montre toutes les solitudes du monde moderne, lui qui nous montre aussi qu’il faut accomplir ses rêves, et non ceux des autres.

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24 décembre, quelques heures avant le réveillon.
Bar de l’Avenir.
Un nom bien étrange pour ces lieux où semble peser une triste ambiance.
Plusieurs tables, plusieurs individualités.
Aucun lien entre elles.
Et un patron peu avenant, qui traîne à servir.
Chacun dans son coin, dans ses réflexions.
Qu’est-ce qui les pousse à se terrer dans ce bar tout sauf chaleureux à l’heure où les festivités se préparent ?
Le patron les observe, taiseux.
Et à 21 h 30, il ferme le bar alors que les clients sont encore présents.
Et sort une arme.
Étonnement, peur, incompréhension.

J’ai aimé ce roman, pourtant l’histoire s’est déroulée de manière complètement différente de ce que j’avais imaginé. Voilà justement le plaisir de la lecture, de ces passages empruntés inconnus et qui, finalement, nous plaisent tout autant. L’humain est au centre de ce roman avec ses côtés sombres, ses points de lumière et surtout son désespoir, quand la vie ne semble plus rien offrir. Pourtant, le sursaut n’est jamais loin, mais parfois il faut frapper très fort pour le faire naître.

« Le dernier bistrot » est une histoire qui raconte des histoires, des bouts de vies, des morceaux de chagrin, le tout avec une écriture d’une justesse touchante.

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J’ai terminé ce roman avec plus de plaisir, malgré les événements, que je l’ai débuté. Il ressemble trop à un autre lu l’an dernier qui se déroulait dans un cadre identique, avec des clients assez proches et si l’époque diffère, il n’en reste pas moins que les histoires se ressemblent beaucoup au démarrage ! Mais peut-être est-ce difficile de faire différemment quand il s’agit de bistrots dans leur jus ?

24 décembre, plusieurs personnes solitaires atterrissent au Bistrot pour des raisons très différentes mais aucun ne se donne la peine de remarquer et encore moins s’intéresser au propriétaire. Proprio dont le ras-le-bol arrive à son trop-plein et sa décision fait tourner la situation en drame probable.

Jusqu’au dénouement, tour à tour, ils vont tous se raconter avec plus ou moins de sincérité, jusqu’à ce que l’humanité revienne en eux. Un huis-clos qui bascule et monte en tension au fur et à mesure de l’avancée de la soirée.

Sortie de ce qui m’a paru trop semblable, j’ai beaucoup aimé le déroulement choisi par l’autrice et sa façon de mettre en scène les personnages un par un. Malgré ça je n’ai pas réussi à réellement les apprécier, peut-être un reste de ma première réaction mais le dénouement donne à croire en l’humain que chacun de nous doit renfermer.

Je lirai avec plaisir un autre roman de cette autrice que j’ai découverte à cette occasion.

#Ledernierbistrot #NetGalleyFrance

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Envie de prendre un verre avant de rentrer chez soi, ou éviter de rentrer chez soi. Et le Bar de l'Avenir à Paris, rue des Filles du Calvaire, un 24 décembre. Avenir ou dernier bistrot !
Des habitués, des client(e)s de passage et le patron derrière son comptoir.
Un huis clos sous tension qui plonge dans le malheur de vies ordinaires pour en faire surgir l’espoir et l’incroyable richesse humaine.
L'auteure va alors nous raconter la vie, les ressentis de ces clients,
Fred, paraplégique en fauteuil, Rokia. Christophe, Nour... Chacun ont leur vie et ont été cabossées. Ils ne devraient pas être ensemble mais ils vont alors vivre un moment tragique, difficile. Chacun va le vivre à sa façon et l'auteure nous entraîne dans un huis clos mais nous raconte aussi la société actuelle, les espoirs, les déceptions, personnels, professionnels.
Nous sommes enfermés avec les personnages dans ce bistrot.
J'ai découvert cette auteure avec ce texte et vais continuer mes lectures.
#Ledernierbistrot #NetGalleyFrance

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Dans Le Dernier Bistro, Anna Véronique El Baze tisse un huis clos puissant où des personnages aux histoires complexes s'entrelacent dans une atmosphère électrique. Chaque protagoniste, marqué par ses failles et ses blessures, incarne une facette de la condition humaine, entre désespoir et quête de sens. Le récit, ancré dans une nuit tumultueuse de Noël, dépasse les frontières du simple drame pour évoquer des thématiques universelles, tout en reflétant subtilement des réminiscences de l'histoire algérienne, notamment dans les non-dits et les tensions latentes. Un roman captivant qui mêle suspense, humanité et mémoire, et qui plonge le lecteur dans une réflexion profonde.

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Réveillon de Noël, au Bar de l’Avenir. L’avenir, il n’en porte plus que le nom. En effet, son patron n’en attend plus rien. Il se sent seul, perdu, et épuisé. Les quelques clients qui viennent d’entrer ne le regardent pas, et il n’en peut plus.

C’est alors qu’il baisse le rideau devant les fenêtres, enfermant ces quelques esseulés tous ensemble, dans un huis clos particulier.

Commence alors un décompte. Celui du temps que prendra la police avant d’intervenir, si elle intervient. Et pendant ce temps, la peur délie les langues.

Celui qui a peur de ce qu’il vient de faire avant d’arriver, celle qui a peur qu’on lui prenne son enfant, celui qui se dit que sa vie est finie alors qu’il est encore si jeune, ...

Ils se racontent, laissent tomber les barrières des faux-semblants. Après tout, ils n’ont plus rien à perdre, là où ils se trouvent.

Ce qui démarre un peu comme un policier prend un virage impressionnant dès le baisser de rideau.

L’auteur nous prépare en réalité un huis-clos offrant la part belle à des tranches de vie, prises en instantané. Elle apporte aussi de multiples questions: que se passe-t-il dans la vie de celui qui se tient à côté de nous dans la rue, dans le métro, au resto?

Ce livre nous fait prendre du recul par rapport à notre propre reflet, pour nous pousser à regarder le destin des autres.

J’ai été agréablement surprise par ce roman, qui m’a donné beaucoup d’émotions différentes.

Voilà donc un roman que vous pouvez lire durant la période de Noël, si vous avez envie d’un genre différent.

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