Esclave de la liberté

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Date de parution 20 févr. 2025 | Archivage 16 févr. 2025

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Résumé

Deux femmes, deux époques, un même combat.
Une fresque magistrale par l’auteur de La Cathédrale de la mer.

 
Cuba, 1856. Un bateau où sept cents femmes et enfants ont été entassés accoste sur l’île. Parmi ces esclaves venus d’Afrique, Kaweka, onze ans, rejoint la plantation du marquis de Santadoma, où il se murmure bien vite qu’elle peut communiquer avec la déesse Yemaya. Une intercession qui lui donnera un jour la force d’encourager les siens à se rebeller contre leurs oppresseurs ?
Madrid, de nos jours. Lita, métisse de vingt-huit ans, est la fille de Concepción – gouvernante qui a passé sa vie au service des Santadoma. Bientôt, la jeune femme, qui a accepté à contrecœur un poste dans leur banque, met au jour un secret de famille en découvrant les origines de leur fortune.
Déterminée à réparer les injustices du passé, elle s’engage dans une longue bataille pour que sa mère et toutes les femmes ayant sacrifié leur vie au service des puissants obtiennent réparation.
Près de deux siècles séparent Lita de Kaweka. Un lien les unit, une même soif de justice et de liberté les anime…

Deux femmes, deux époques, un même combat.
Une fresque magistrale par l’auteur de La Cathédrale de la mer.

 
Cuba, 1856. Un bateau où sept cents femmes et enfants ont été entassés accoste sur l’île...


Note de l'éditeur

Près de deux siècles séparent une esclave africaine travaillant à Cuba dans les champs de canne à sucre et une jeune Madrilène, cadre dans une grande banque. Une même soif de justice et de liberté les anime.

Près de deux siècles séparent une esclave africaine travaillant à Cuba dans les champs de canne à sucre et une jeune Madrilène, cadre dans une grande banque. Une même soif de justice et de liberté...


Ils recommandent !

« Chaque nouveau roman d’Ildefonso Falcones est événement », La Vanguardia

Une fresque éblouissante, par l'auteur espagnol de La Cathédrale de la mer (2008), best-seller international traduit dans 40 pays et adapté en série par Netflix.

« Chaque nouveau roman d’Ildefonso Falcones est événement », La Vanguardia

Une fresque éblouissante, par l'auteur espagnol de La Cathédrale de la mer (2008), best-seller international traduit dans 40...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782809848984
PRIX 23,90 € (EUR)
PAGES 576

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

1856, Kaweka est une esclave qui vient d'arriver à Cuba, dans la plantation des Santadoma. 2017, Lita est une jeune madrilène dont la mère travaille pour les Santadoma depuis toujours. Toutes les deux vont tenter de briser leurs chaînes, à leur manière, à leur époque.

Esclave de la liberté est un récit passionnant mais aussi déchirant, sur l'esclavage, l'asservissement et le racisme. C'est aussi une ode à la lutte et à la liberté, portée par ces deux jeunes femmes qui, malgré les siècles qui les séparent sont animées de la même ferveur : se battre pour la dignité, celle de tous les noirs.
C'est une lecture aux descriptions parfois crues et violentes de la vie de Kaweka (scènes v*ol, violences sex*elles, sévices corporelles) en tant qu'esclave et femme objet réduite à simplement enfanter. Kaweka fait preuve d'une grande résilience et est animée par un courage incommensurable. Elle en paye le prix fort par son corps et par ses proches. Toute sa vie, elle se battra pour la liberté de tous les esclaves, toute sa vie, elle se confrontera aux Blancs, toute sa vie, elle se tiendra débout, digne et certaine de ses convictions.
De son côté, deux siècles plus tard, Lita va devoir affronter les pires épreuves de la vie avec sa mère pour ne plus vivre dans la peur constante de la servitude et de la punition. Tout comme Kaweka, elle puisera en elle pour s'affranchir de cette famille, qui depuis des siècles asservie ses ancêtres. Le roman nous présente néanmoins la difficulté pour Lita de briser les chaînes (symboliques) qui la retienne à cette famille pour qui sa mère a travaillé toute sa vie. Elle n'est pas réduite à l'esclavage mais reste tout de même dans une forme de dépendance vis-à-vis de la famille qui les a depuis toujours exploitées.
En résumé, ce roman nous livre deux vies, deux destins : un combat, la liberté.

Le récit, qui s'inscrit très largement dans le roman historique, est cependant parsemé d'un côté transcendantal avec cette connexion aux dieux et la possession des corps de ces deux femmes, qui à 200 ans d'écarts se retrouvent tout de même liées par le divin. Cela vient enrichir également notre connaissance sur des aspects plus culturels et historiques qui permettent aussi de mieux comprendre la société cubaine actuelle et les croyances qui s'y pratiquent.

Cette lecture nous invite à réfléchir sur comment le racisme traverse les siècles, se mue, ne cesse de renouveler, s'immisce dans le quotidien mais ne meurt jamais.
Le texte est également très fournie en faits historiques et retrace la quasi-totalité de la révolte cubaine.
On y apprend également le décalage existant entre les lois (abolition de l'esclavage) et les pratiques (stratagèmes pour continuer à le pratiquer).
Je n'attribue cependant pas 5 étoiles, du fait que j'ai mis du temps à me plonger dans le style d'écriture de l'auteur. Notamment car le récit est très dense, mais aussi parce que cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de roman historique. Je dirais que les chapitres paraissaient long en terme de nombres de pages, mais l'alternance des points de vue reste très appréciable pour tout de même donner un rythme plus soutenu à la lecture.
Je recommande fortement cette lecture si vous, êtes adeptes des romans historiques. Merci aux Éditions l'Archipel pour cette belle découverte !

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Il y a près de 40 ans, je découvrais les mots esclavage, différence de couleurs avec le roman "la case de l'oncle Tom" de Harriet Beecher Stowe. J'étais très jeune, et je me souviens avoir été heurtée par la violence de ces mots, ce roman a provoqué chez moi colère et tristesse à la fois. Aujourd'hui, j'ai retrouvé ces mêmes sentiments à la lecture de "Esclave de la liberté".
Près de deux siècles séparent une esclave africaine travaillant à Cuba dans les champs de canne à sucre et une jeune Madrilène, cadre dans une grande banque. Une même soif de justice et de liberté les anime.
Dans ce roman, on retrouve donc deux femmes, deux combats : celui de Kaweka en 1856, emmenée de force d'Afrique pour devenir esclave et celui de Lita, métisse, vivant à Madrid de nos jours qui fait face au racisme et à l'injustice au quotidien. Les chapitres alternent entre Kaweka, sur toute la période de la guerre d'indépendance de Cuba et Lita qui va se battre pour sa mère, pour elle, pour que la vérité éclate. Ces deux femmes ont en tout cas un ennemi commun : la famille du marquis de Santadoma.
Le style de l'auteur est fluide, on découvre avec horreur la vie des esclaves dans les plantations, le rythme de travail inhumain, les punitions arbitraires. Pour les Blancs, ils sont pires que les animaux. Forcément, en tant que lectrice, j'ai été outrée, même perturbée. L'auteur maîtrise parfaitement son sujet ; il détaille par la suite la vie de Kaweka, alors qu'elle se bat pour les droits de ses compatriotes. Elle fait la guerre, est respectée, car il semble qu'une déesse ait choisi son corps pour s'exprimer. Les Africains sont très croyants, et même si on les pousse à adopter la religion catholique, ils réussissent malgré tout à y intégrer un peu de leurs croyances. Pour Lita, dans le présent, c'est un autre combat : elle découvre un secret qui va changer sa vie, et surtout celle de sa mère. On est écoeuré, on se rend compte qu'on a beau avoir évolué, le racisme, l'exploitation sont toujours présents. En revanche, j'ai eu plus de mal à suivre les parties concernant Lita, probablement parce qu'elles sont beaucoup plus courtes. Le passé est plus détaillé, les événements plus marqués, faisant passer au second plan le présent. Certains passages sont violents, crus, difficiles à lire, il est donc surtout destiné à un public adulte.
Si vous aimez les romans historiques, "Esclave de la liberté" est fait pour vous !
Je remercie NetGalley et les éditions de l'Archipel pour ce service presse.
#Esclavedelaliberté #NetGalleyFrance

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Ce roman au sujet poignant, déchirant et révoltant explore deux époques. Les destins de deux femmes de la même lignée que 161 années séparent. Kaweka esclave dans les champs de canne à sucre des Santadoma au temps du Cuba colonial et Lita confrontée au racisme Madrilène et au statut de sa mère domestique de la dynastie Santadoma. Les chapitres alternent ainsi entre 1856 et 2017.

Cet ouvrage est très dense car il relate deux histoires en une. Les chapitres sur la période coloniale sont plus longs et plus lourds que ceux de l’époque contemporaine fluides et faciles de lecture.

J’ai eu plus de mal à suivre l’histoire de Kaweka car très riche de rebondissements, beaucoup d’événements et de retournements de situations, le tout très bouleversant émotionnellement. Plus de 20 ans s’écoulent entre son arrivée en tant qu’esclave à Cuba et le dénouement.
Historiquement parlant tout y est très détaillé sur le colonialisme espagnol, les vies dans les plantations sucrières et la guerre des 10 ans pour l’indépendance de l’île et l’abolition de l’esclavagisme. Le style d’écriture a donc été un peu fastidieux me concernant du fait de longueurs, de nombreux faits, de longues descriptions. Mais cela permet aussi de prendre conscience de la réalité des choses et d’apprendre sur ce pan de l’histoire cubaine et espagnole, sur son impact et ses conséquences.

De même, beaucoup de points culturels et religieux sont évoqués et de grandes parties sont consacrées aux rites polythéistes africains que les esclaves pratiquaient tout en se pliant au catholicisme imposé par leurs tortionnaires. Ainsi, derrière les Saints ils vénéraient leurs propres dieux ce qui donna lieu à un syncrétisme typique de Cuba la Santeria ou Regla de Ocha. Ce livre en fait énormément référence avec de nombreux focus sur les possessions et les croyances religieuses. Une forte dimension mystique proche du surnaturel est présente à plusieurs reprises et ce dans les deux époques et chez les deux protagonistes.

J’ai apprécié cette lecture dans son ensemble ayant énormément appris historiquement et culturellement. Cependant, je pense que certains passages ne sont pas utiles à la compréhension du récit notamment côté romance. Beaucoup de scènes cruelles, de violences, de châtiments, de mises à mort, de suicides, d’avortements, d’abus physiques, de scènes charnelles consenties ou non, d’ivresse… à répétition, alourdissent considérablement l’écriture. D’autant plus qu’il y a énormément de personnages, d’interactions, d’exploration de l’île, de dates historiques…

Pour ces raisons, ma préférence de lecture va pour le récit contemporain à l’écriture plus fluide. Le déroulé des événements y apparaît plus clair et plus facile à suivre. Étant précisé que celui-ci se déroule sur une seule année de 2017 à 2018 contrairement au récit colonial qui, lui, s’étend sur une vingtaine d’années.

Je comprends la volonté de l’auteur d’avoir été le plus exhaustif possible pour relater au mieux cette tragédie, ne pas en dénaturer les faits historiques et rester au plus proche de la réalité. Mais la romance aurait pu être condensée, celle-ci étant vraiment très développée et partant un peu dans tous les sens.

Je n’ai pas pu lire ce roman d’une traite avec parfois même un peu de mal à y revenir bien qu’impatience d’en connaître l’issue. Il ne s’agit pas d’une lecture légère dite « chill », les enjeux et leur portée étant trop importants. Cela reste un roman de très haute qualité malgré sa complexité.

Je remercie NetGalleyFrance et les éditions de L’Archipel pour ce service de presse numérique offert non rémunéré.

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2 femmes, 2 époques. 1 lien les relie: la seconde descend de la première.
1856, Kaweka, 11 ans, est amenée d'Afrique à Cuba pour être vendue comme esclave dans les plantations du marquis de Santadoma.
Cette petite fille, en lien avec la déesse Yemaya qui la possède régulièrement vouera sa vie à la libération des esclaves et à la fin de l’esclavage.
Madrid de nos jours, Lita, une jeune métisse, est la fille de Conception qui a passé sa vie au service des Santadoma.
Elle subit la supériorité du marquis, le racisme aussi, et pourtant… bientôt, à l’occasion d’un voyage à Cuba, des révélations vont donner un nouveau tournant à son existence.

Un roman puissant, dur. Un roman sur l'esclavage qui au fil des années s'est transformé en racisme.
Un roman sur le prix du sang, sur ces fortunes qui se sont faites “grâce” à l'esclavage.
Je ne connaissais rien sur l'histoire de Cuba et sur le fait que l'esclavage y a perduré plus longtemps qu'en Louisiane, grâce à l'Espagne, qui refusait l'abolitionisme.
J'ai donc appris beaucoup sur ce pan de l'histoire, sur l'esclavagisme et la révolte des esclaves.
Il est clair que l'auteur a mené beaucoup de recherches pour nous offrir un livre sur l'esclavage aussi documenté et réaliste. Toutefois, j'ai parfois trouvé trop longs les chapitres sur cette période et en ai survolé certains.

L'alternance des chapitres donné du rythme au roman et j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre la vie des 2 héroïnes.

Un livre que je vous recommande si, comme moi, vous aimez les romans historiques.

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