
Antoine, un fils aimant
par Sandrine Cohen
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Date de parution 6 févr. 2025 | Archivage 3 mars 2025
Belfond | Belfond noir
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Résumé
Sandrine Cohen, la réalité du noir.
Découverte avec Rosine, une criminelle ordinaire, lauréat du Grand Prix de littérature policière 2021, Sandrine Cohen revient avec une enquête pleine de rage, pour aborder la violence sous son angle le plus intime et le plus pervers.
À dix-sept ans, Antoine Durand est un lycéen brillant, sans histoires, qui grandit dans la banlieue huppée de Meudon. Jusqu’à ce dimanche de février où, dans la cuisine, Antoine pointe un fusil de chasse sur son père. Pour le braver, le faire rire, mais l’arme est chargée et le coup part. Xavier Durand meurt sur le coup.
Enquêtrice de personnalité, Clélia Rivoire se charge du dossier. Son travail : retracer la trajectoire de vie du prévenu, comprendre les raisons de son passage à l’acte et apporter des pièces au dossier en vue du procès. Mais le garçon est un roc. Aucune émotion, un discours maîtrisé et une fine connaissance du système judiciaire français. Que cache son arrogance ? Pourquoi refuse-t-il la main tendue de Clélia ?
Sandrine Cohen est romancière, scénariste et réalisatrice de fictions et de documentaires. Elle est l'autrice de Rosine, une criminelle ordinaire (éditions du Caiman, 2020, et J'ai Lu, 2021), lauréat du Grand Prix de littérature policière en 2021, ainsi que de Tant qu'il y a de l'amour (éditions du Caïman, 2022, et J'ai Lu, 2023). Avec Antoine, un fils aimant, son troisième roman, Sandrine Cohen poursuit sa réflexion sur la violence intrafamiliale, son origine et sa perpétuation.
Récemment, elle a également réalisé la série documentaire Les Reclus, une famille sous emprise (Canal+) et Meurtres à Chartres (France Télévisions).
Sandrine Cohen, la réalité du noir.
Découverte avec Rosine, une criminelle ordinaire, lauréat du Grand Prix de littérature policière 2021, Sandrine Cohen revient avec une enquête pleine de rage...
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A propos de Rosine, une criminelle ordinaire :
« Un des textes noirs les plus forts de l’année écoulée. […] Un style clair, sans fioritures, lumineux. Une héroïne déjantée, brillante, humaine, prête à tout pour rendre la justice. Sauver ce qui n’est pas sauvable. » Libération
« Clélia est un formidable personnage, violente, colérique, sauvage, solaire. C’est un bulldozer, rien ne l’arrête, elle envoie promener les procédures, et ne craint ni l’invective, ni la vulgarité. Clélia est libre, intègre, dotée d’une incroyable force de vie. Son intelligence, son intuition, ses fulgurances sont hors du commun. Et c’est elle qui emmène le livre, lui donne sa voix, son rythme, son énergie. Sa personnalité hystérise le texte, le rend plus urgente, rugueux, brûlant. […] Clélia cherche l’au-delà des apparences : qu’y a-t-il derrière l’image de la famille parfaite que tous s’appliquent à présenter ? Et ce travail d’archéologie familiale est passionnant. Sandrine Cohen le compose avec un sens aigu du suspense et de la tension dramatique. » France Inter, Le polar sonne toujours deux fois
A propos de Rosine, une criminelle ordinaire :
« Un des textes noirs les plus forts de l’année écoulée. […] Un style clair, sans fioritures, lumineux. Une héroïne déjantée, brillante, humaine, prête à...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714404671 |
PRIX | 20,00 € (EUR) |
PAGES | 384 |
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Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre

Je connaissais déjà la plume de Sandrine COHEN, je l'avais découverte avec Rosine, une criminelle ordinaire qui était génial et j'ai adoré Tant qu'il y a de l'amour. J'avais donc beaucoup d'attente pour ce 3ème roman.
C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé le personnage haut en couleur de Clélia, détective de personnalité dans une affaire qui est, tristement, d'actualité. Je n'en révèlerai pas trop ici au risque de gâcher une partie de l'intrigue.
Je tiens à préciser que c'est une lecture fluide mais difficile par moment de par son contenu.
C'est une lecture nécessaire, (comme ses précédents titres d’ailleurs) et je déplore le fait que Sandrine Cohen ne soit pas assez mise en avant parmi les autrices françaises.
N’hésitez plus, lisez Antoine, un fils aimant, mais attention, pour ceux qui n'aurait pas lu Rosine, une criminelle ordinaire, je vous conseille de le lire avant, car ce nouveau roman est une suite direct!!

le dernier roman noir de Sandrine Cohen, Antoine un fils aimant permet de retrouver Clelia, dont l'histoire personnelle dense réapparaît souvent au fil des pages. Avoir lu le roman précédent n'est pas indispensable mais certainement appréciable. N'hésitez pas à commencer par Rosine, une criminelle ordinaire.
Antoine pointe le canon d'un fusil vers son père et tire. Par défit, par haine ou juste pour rire…L'arme chargée entraine toute la famille dans le deuil. Clelia va devoir faire émerger le vrai enfoui sous les apparences.
Le récit s'articule autour d'un drame familial.
C'est une sorte de huis clos. La solution à l'énigme se trouve au sein du foyer où tous ont été témoins de l'incident. Reste à trouver la bonne approche pour les faire parler.
La violence psychologique est excellemment décrite. On ressent la pression, l'oppression et le poids de l'éducation. L'enquêtrice de personnalité permet de disséquer ces liens familiaux et d'expliquer les gestes, de voir au-delà, d'humaniser le crime. L'enquête est abordée de façon plus intime mais tout aussi violente.
Clelia est atypique, peu conventionnelle. C'est un électron libre qui se joue des règles. Son côté rebelle peut plaire. Personnellement il m'a plutôt éloigné de l'héroïne, car difficile de m'identifier ou de développer de l'empathie. Heureusement son implication et son dévoiement m'ont permis de renouer avec elle.
La fin ouverte me confirme l'intérêt de lire les tomes dans l'ordre. Alors Rosine vous attend si vous ne la connaissez pas, sinon il est temps de rencontrer Sybèle !
Je remercie #Netgalley, les #éditionsBelfond et l'auteure pour le partage.

#SandrineCohen #NetGalleyFrance
4,5/5
Avant tout merci à NetGalley France et aux Editions Belfond de m'avoir permis de lire ce livre.
C'est la première fois que je lis Sandrine Cohen, mais pas la dernière.
Sa plume est intéressante, ses personnages sont bien construits, ils sont peut-être un peu inhabituels, hors des cadres, de ces personnes qui poussent les limites au-delà de tout.
J'ai été conquise par la 4e de couverture et parce que l'héroïne, une enquêtrice de personnalité qui aide la police et la justice, porte mon prénom, Clélia (pour moi, c'est en version italienne sans l'accent.).
Clélia est une personne qui revient de loin, avec de nombreuses blessures, mais qui a appris à se reconstruire, et surtout qui a mis sa sensibilité au service de la justice, elle aide la justice, en cernant au mieux les auteurs de crimes. Cette histoire, qui commence comme un roman policier, va très vite prendre une autre tournure.
Un rythme bien mené, une écriture fluide, une plume acérée, un tantinet crue parfois, mais toujours juste. Ce n'est pas un style policé, c'est un style rugueux qui va comme un gant à Clélia l'enquêtrice lors de cette histoire.
Expliquer comment advient la reproduction d'un système de violence dans une famille, comment cette reproduction amène sur plusieurs générations des victimes, ou des bourreaux, des manipulateurs ou des personnes sous emprise. Comment briser ce cycle de reproduction, comment se libérer de cette violence, comment reprendre sa vie, sa liberté ?
Très belle démonstration sur ce que devrait faire la justice, réparer, plutôt que punir, comprendre pour juger, et non pas seulement chercher une quelconque acquisition de pouvoir.
Un plaidoyer fort bien mené, avec plein de sensibilité, un très beau roman.

❤️Une claque féministe mais pas que …
Résumé et plus 👉
Second tome mais peut se lire indépendamment (même si…)
#antoineunfilsaimant de @sandrine_cohen_ est un roman qui percute et nous mets un claque en pleine tronche. Pas de détours, pas d’effets inutiles, juste une histoire qui prend aux tripes et qui fait voler en éclats toutes les certitudes. Dès le début, tout semble clair : un crime, un coupable. Mais au fil des pages, les évidences s’effritent. Rien n’est aussi simple qu’il n’y paraît.
Au centre de tout ça, Clélia, une femme qui ne sait pas prendre de distance. Elle absorbe tout, ressent tout, s’implique trop. Trop entière, borderline, trop excessive, trop dans l’émotion, mais c’est justement ce qui la pousse à chercher, à creuser, à ne jamais accepter les choses comme elles sont. Impossible de rester indifférent face à elle. On l’admire, on s’agace, on s’attache.
L’histoire se déroule dans un huis clos familial étouffant. Tout se joue dans les silences, dans ce qui est dit et (surtout) ce qui est caché. Les jugements évoluent au fil du livre. On croit comprendre, puis tout change. Qui est à plaindre ? Qui est à blâmer ? Impossible d’avoir un avis tranché, tant les curseurs et donc nos jugements bougent en permanence, alors que l’on ne sait pas.
Le style de Sandrine Cohen est brut, direct, sans concessions. La violence n’est pas seulement physique, elle est dans l’indifférence, dans les regards, dans un système qui préfère juger que comprendre. C’est un livre qui met en lumière des injustices qu’on connaît trop bien, mais qu’on préfère souvent ignorer.
❤️En conclusion, ce livre n’est pas une lecture confortable, et c’est tant mieux. Il secoue, il dérange, il fait réfléchir. Une fois terminé, impossible de l’oublier. Une véritable claque féministe mais pas que …
❓Aimez-vous vous faire bousculer par un livre ?

Clélia est enquêtrice de personnalité. Qu’ésaquo ? Eh bien, tout comme vous (oui, tout à fait, je vous considère aussi cultivés que moi, de toute façon, on m’a maintes fois répété que l’on a les abonnés que l’on mérite), j’ignorais que ce métier existait. Je ne saurais d’ailleurs vous dire s’il existe dans le panorama judiciaire portugais mais, une chose est sûre, les livres ne sont pas seulement synonymes de divertissement. En lisant, on apprend !
Alors, qu’est-ce que cela implique ? Rien de plus simple, faisons preuve de sagacité (qu’est-ce que je vous disais, nous ne sommes peut-être pas aussi cultivés que nous aimerions l’être mais on ne pourra pas dire que vous et moi ne faisons pas preuve de perspicacité) ! Une enquêtrice, bah, enquête. Sur quoi ? Bingo ! Sur la personnalité ! De qui, eh bien, et c’est là que tout se corse : sur des criminels ordinaires !
Mais qu’est-ce qu’un criminel ordinaire ? Oubliez les pervers, les dénaturés, les vicieux, les déréglés, les dévoyés, bref, tous ceux qui tuent pour le plaisir ou pour l’appât du gain, voire les deux. Prenez plutôt, allez, un adolescent âgé de 17 ans, qui a toujours obéit aux règles, un fils aimant, un grand frère attentionné, un élève doué. À quel moment a-t-il basculé de l’autre côté ? Qu’est-ce qui a fait que, à un moment donné, il ait saisi le fusil de chasse de son père, visé ce dernier et tiré ?
Une plaisanterie entre un père et un fils qui a mal tourné ?
Clélia intervient, non pas pour juger, mais pour comprendre. Quoi ? Ce qui a poussé Antoine à appuyer sur la détente. Clélia n’est pas là pour apporter des munitions (ce n’est pas forcément le meilleur choix, quoique, à bien y penser, n’est-ce pas ça que font l’avocat de l’accusation et l’avocat de la défense, se tirer des balles ?) lors du jugement mais pour faire en sorte que soit appliquée la meilleure décision.
Clélia est une femme dotée d’une énorme sensibilité, quitte à se brûler les ailes comme le papillon qui s’approche trop près de la flamme, captivé par la lumière. Jouant avec les limites, ses propres limites, Clélia gratte au-delà des apparences jusqu’à voir apparaître la sous-couche, SUITE :
[…] celle qui se cache sous la strate des faux-semblants.
Le style de Sandrine Cohen est incisif, mordant, parfois caustique, mais toujours authentique. À travers le personnage de Clélia, qui se répète jusqu’à faire entendre sa voix, qui répète la même question, comme un marteau qui frappe sur un clou pour bien l’enfoncer, Sandrine Cohen tente d’éveiller les consciences car, si l’on y réfléchit bien, où est l’origine du mal ? Naît-on criminel ou le devient-on ?
Je reconnais que, peut-être, ou sans doute, certaines et certains ne parviendront pas à entrer dans le texte, le trouvant trop cru. Et que dire du personnage de Clélia !... Pour ma part, ce récit n’est ni choquant ni licencieux. Ce récit est cru, oui, mais j’entends par là que l’écriture de Sandrine Cohen est franche, réaliste, vive, brute, comme la vie !
Qu’est-ce qui pousse un fils à tuer son père ? À quel moment, la vie, celle de cet adolescent studieux, de cette famille, a basculé ? Parce que, qu’on se le dise, il est évident que sa vie, leur vie, a capoté bien avant…
Bref, une protagoniste qui m’a touchée en plein cœur, malgré ses excès (ou surtout à cause de ses excès), une histoire bouleversante, des arguments déstabilisants, des plaidoiries criantes de vérité (et de mensonges), une narration qui m’a convaincue ! D’ailleurs, je viens de m’acheter le premier tome parce que j’ai envie, besoin, de comprendre Clélia.
*Service presse non rémunéré, mon avis en toute objectivité

Je découvre Sandrine Cohen avec ce roman. Le précédent me tentait déjà énormément, en voyant le résumé je n'ai pas pu résister à l'envie de le lire. J'ai eu un énorme coup de cœur.
Clélia est enquêtrice de personnalité auprès des tribunaux de Paris. Sa vie personnelle est complexe rythmée notamment par ses pulsions sexuelles et ses émotions qui la dépassent. Elle est en plus traquée par un homme qui lui en veut.
Clélia est sollicitée par le juge d'instruction pour une situation hors du commun. Un adolescent est poursuivi pour avoir tué son père avec son fusil de chasse. Pour sa défense, il explique qu'il s'agit d'un accident. Mais la police doute. Clélia va devoir faire le jour sur cette situation et vivre des moments très difficiles.
Clélia est un personnage très fort et une écorchée vive. On suit le fil de ses pensées et de ses doutes. Ses réflexions sont brutes et elles les exprime telles quel. Sa lutte contre elle-même et son instinct est incroyable. J'ai adoré cette femme autant qu'elle a pu m'agacer parfois.
La famille d'Antoine est aussi très intéressante. Les personnalités et le fonctionnement intra-familial sont tellement réalistes que c'est dur à lire.
Les autres personnages sont aussi très bien campés entre ceux qui sont touchants et ceux qu'on déteste.
Il se dégage de ce roman une grande détresse et de la violence. C'est très fort, c'est très noir, c'est bouleversant.
Je ne m'attendais pas à un roman aussi juste sur la justice en France.
Ce roman plaira aux personnes qui s'intéressent au violences intra familiales ou qui veulent lire un roman très noir et bouleversant.
Je remercie @editionsbelfond et @netgalleyfrance de m'avoir permis de découvrir ce roman.

Zoom sur « Antoine, un fils aimant » de Sandrine Cohen, paru aux Éditions Belfond.
Après avoir vu de nombreux avis enthousiastes sur ce roman, j’avais hâte de découvrir l’histoire d’Antoine Durand, un jeune sans histoires qui, subitement, commet l’irréparable. Était-ce un accident ? Un geste prémédité ? Clélia Rivoire, enquêtrice de personnalité, se retrouve chargée de retracer son parcours et de comprendre les raisons de son acte.
Dès les premières pages, j’ai été embarquée par l’écriture fluide de Sandrine Cohen, que je découvrais ici. L’intrigue est prenante, parfois révoltante, et ne peut laisser indifférent. On sent que tout est parfaitement construit pour nous amener à nous interroger sur la justice, la psychologie des accusés et les failles du système.
Les personnages sont excellemment travaillés, avec leurs forces mais aussi leurs failles. J’ai beaucoup aimé Clélia, qui m’a profondément touchée par son humanité et sa détermination. Son histoire est poignante.
Malgré tout, vu les thèmes abordés, je dois avouer que je m’attendais à être plus bouleversée par cette lecture. J’ai été touchée, bien sûr, mais peut-être en attendais-je trop au vu des nombreux retours dithyrambiques. En plus, ne pas avoir lu « Rosine, une criminelle ordinaire » m’a parfois un peu gênée, car plusieurs détails y font référence, notamment concernant la vie de Clélia, qui occupe une place importante dans le récit. Je pense qu'il est préférable de les découvrir dans l'ordre.
Cela ne m’a cependant pas empêchée de dévorer ce roman, tant il est addictif et maîtrisé.
En résumé, si ce n’est pas un coup de cœur, j’ai tout de même passé un bon moment et je découvrirai certainement le premier.
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