Maria Vittoria

Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 19 sept. 2018 | Archivage 19 nov. 2018

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #MariaVittoria #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

1923, dans un hameau perdu au coeur des Dolomites. Maria Vittoria est une jeune femme belle et discrète. Quand son père désigne pour elle son futur époux, Maria s'incline, et bientôt le couple fonde un foyer et ouvre un magasin. Or l'ombre du fascisme et la menace de la guerre pourraient bien rompre l'équilibre et séparer les familles.
Entre amour et haine, jalousie et générosité, foi et raison, Maria devra choisir son destin. Au prix, parfois, d'immenses sacrifices...

Avec Maria Vittoria, Elise Valmorbida livre un sublime portrait de femme et nous donne à voir le visage authentique d'une Italie Méconnue.
Une saga poignante, en cours de traduction dans sept pays, qui n'est pas sans rappeler Suite française d'Irène Némirovsky ou encore La Bicyclette bleue de Régine Deforges.

Un roman profondément émouvant sur la vie d'une femme en temps de guerre, un nouvel Autant en emporte le vent. PopSugar

Ensorcelant. The Times
 

1923, dans un hameau perdu au coeur des Dolomites. Maria Vittoria est une jeune femme belle et discrète. Quand son père désigne pour elle son futur époux, Maria s'incline, et bientôt le couple fonde...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782253905035
PRIX 11,99 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Nous sommes dans le Nord de l’Italie, en 1923. Maria Vittoria vit chez ses parents et il est grand temps qu’elle se marie. A cette époque, on obéit et on se tait et c’est ce qu’elle fait. Son père lui choisit un prétendant. Elle le regarde se rapprocher de la ferme, il n’a pas l’air de boiter, il paraît grand …c’est déjà ça…. Quelque temps après, elle se marie et part avec lui loin de sa famille. Elle va découvrir rapidement la vie d’épouse, de mère, …mais la vie de femme, c’est une autre histoire… Il faut subir, et acquiescer, rien d’autre…. Pourtant, elle a du caractère et elle va essayer d’agir comme elle pense que c’est mieux. Pas forcément pour elle mais pour ceux qu’elle aime….. Régulièrement, n’ayant personne à qui se confier, elle parle à la Vierge qui lui « envoie » des réponses, la dispute ou la soutient ….

Ce portrait de femme est très bien décrit. Parfois, l’écriture m’a semblé « un peu clinique », presque dénuée d’émotions à la manière d’un reportage. C’est comme si on suivait une série de faits (cela se déroule sur une trentaine d’années et on découvre la montée du fascisme), parfois espacés de quelques semaines ou de quelques mois, sans empathie. J’ai trouvé cela un peu dommage. Mais j’ai beaucoup aimé suivre la route à la suite de cette femme qui, bien que soumise, m’a paru battante.
Le contexte de l’époque est très bien retranscrit : la difficulté de trouver sa place dans le couple, de faire des choix tant familiaux que politiques, d’accepter ceux des autres (surtout lorsque les enfants « échappent » à leurs parents et vivent leur vie… ).

Maria Vittoria vieillit sous nos yeux, plus vite que la normale car la vie n’est pas toujours aisée pour elle. Mais quelles que soient les épreuves, elle se tient toujours droite, se donnant à fond dans tout ce qu’elle entreprend. Au fil des pages, on la voit évoluer, elle se comprend mieux, et cela lui permet d’avancer sur le chemin du pardon …

Si au premier abord, le style peut sembler un peu sec, il ne faut pas hésiter à aller à la rencontre de cette belle lecture…. Elle vaut le détour !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

A 25 ans, Maria vit toujours chez ses parents et n’est pas mariée. Pour son petit village italien, ce n’est pas un fait habituel. En quête d’un époux convenable pour sa fille, son père revient un jour avec Achille, un ancien combattant de la Grande Guerre. Travailleur émérite, il est l’homme idéal pour Maria. Très rapidement, ils vont racheter une épicerie et entamer leur vie conjugale et familiale. Les mœurs de l’époque étant bien différentes, le romantisme n’était pas affaire courante dans un couple. Achille a la main lourde et n’hésite pas à s’en servir sur sa femme. Ce travail qui démarre va permettre à la jeune femme de s’affranchir de la domination de son mari.

La guerre va également être un moyen pour Maria de prendre son destin en main. Courageuse et consciencieuse, elle va gérer l’épicerie d’une main de maître, alors que son mari est emprisonné. Elle va éduquer ses nombreux enfants et survivre dans l’ombre du fascisme ambiant, sous la protection cependant de son fils aîné, Primo. Maria va trouver dans la religion un refuge, un sens à sa vie. C’est un aspect du roman qui prend une place importante.

Maria Vittoria explore l’Histoire d’un pays, d’une région, les Dolomites, durant la guerre et la montée du fascisme avec tout ce qu’il a comporté : les déportations, les restrictions, les phénomènes de résistance, les pénuries, la faim. Les enfants de Maria vont grandir durant cette sombre période et apprendre, eux aussi, à vivre dans des conditions parfois très dures. Dans cet univers rural très masculin pourtant, Maria finit par s’affranchir, à une époque où les femmes n’étaient pas considérées comme égales des hommes, où elles étaient exploitées et simplement utilisées pour procréer.

L’histoire de Maria est un véritable portrait de femme, d’une mère de famille courageuse et attachante qui s’est émancipée des diktats et a su prendre des décisions éloignées de celles des femmes de l’époque. On suit la jeune femme au cours de sa vie, avec beaucoup de curiosité et de plaisir, dans cette région d’Italie, reculée et isolée, abîmée par la guerre : les Dolomites, une province que je méconnais totalement. Pourtant, ce récit m’a pourtant semblé assez inégal en termes de rythme et quelques longueurs sont parfois venues ralentir ma lecture.

L'épopée de Maria, à travers la guerre, la montée du fascisme, son devoir conjugal, son travail d'épicière et l'éducation de ses enfants. Un portrait de femme, très beau et poétique, dans lequel la religion prend une place importante pour la jeune femme. Ce récit m'a fait passer un bon moment de lecture, pourtant quelques fois ralentis par des longueurs.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Une saga familiale comme je les aime, autour d'un personnage féminin marquant!

Tout commence en 1923 dans un minuscule village italien, au coeur de la montagne, dans les Dolomites.
Pour les parents de Maria Vittoria, il est temps de trouver un mari à leur fille. Pas question de sentiment, il s'agit de trouver le meilleur parti possible. Acheter. Vendre.

Tout au long du roman, un leitmotiv faire "belle figura". Préserver les apparences, toujours. Montrer ascension sociale, respectabilité.
Peu importe si une fois la porte refermée, c'est la violence et le désenchantement qui priment.

Nous suivons le destin de cette jeune femme, son mariage donc, l'installation dans la plaine, la création d'une épicerie, la naissance des enfants... et puis la guerre.
Entre fascisme, résistants, américains, famine et bombardements, la région de Vicenze ne sera pas épargnée par ses années noires.

Mais la guerre ne change finalement pas grand chose, le poids de la religion, de la domination masculine, le travail essentiel (on travaille pour manger, on mange pour travailler, le deuxième leitmotiv) et c'est au final la promesse d'une terre promise, l'Australie, qui suscite un petit espoir...

Et d'ailleurs qui sait, pourquoi pas une suite autour de cette nouvelle vie en Australie?

Le livre s'achève sur plusieurs recettes de cuisine évoquées dans le roman, certaines que l'on essaiera avec plaisir pour retrouver les saveurs italiennes, d'autres que l'on se contentera de lire comme celles des temps de pénurie!

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Quel souffle, quel personnage que cette femme magnifique, quelle temporalité que cette Italie des années 20 à 50!

1923, Maria Vittoria attend son père parti lui chercher un époux. Il lui ramènera un bel homme, costaud, ambitieux. Elle l’épousera et commence à ce moment un récit magnifique de femme, une vie de labeur, traversée par une guerre, dominée par le fascisme, la peur, les naissances, les pertes, l’amour… L’amour. Oui cette histoire n’est que l’histoire de l’amour. Ce qu’on peut faire pour lui, subir pour lui, accepter pour lui. Ce mélange d’amour et de répulsion qui mène Maria Vittoria de sa jeunesse à sa cinquantaine, un amour qui ne le quittera pas, changeant juste de cible, un amour infini pour ses enfants. Même les « renégats » qui refusent de subir un destin imposé.

Un dernier regard, une traversée, et le lecteur se détache de Maria Vittoria en lui espérant le meilleur.

J’ai tout aimé dans ce livre même si en passant la dernière page je me suis retrouvée dans une certaine frustration. Nous sommes juste spectateurs d’un pan de vie d’une femme, l’intérêt est ailleurs, dans la description de l’Italie presque sur un siècle, et surtout –pour moi – l’évolution de la fille de Maria Vittoria. J’aurais aimé en lire plus sur cette jeune femme qui se révolte tout en douceur et qui désire juste choisir sa vie elle-même, les bégaiements de la libération de la femme me faisant toujours vibrer !

Merci à NG et aux éditions Préludes

#MariaVittoria#preludesedition#NetGalleyFrance#Italie#destindefemmes#feminisme#souffle#destin

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Maria Vittoria est un roman assez particulier sur le destin d’une femme simple dans la campagne italienne des années 1920 à 1950. Une tranche de vie dans un contexte politique mouvementé, de l’arrivée au pouvoir de Mussolini en 1922 à l’effondrement de la dictature et à la libération de l’Italie par les Alliés en 1944-1945.

À cause de la première guerre mondiale qui a fauché de nombreux hommes, Maria s’inquiète de ne pas trouver de mari. Achille est un homme fort et travailleur qui rêve d’émigrer aux Etats-Unis. Lorsqu’il la demande en mariage, elle se réjouit d’une union qui lui permettra d’améliorer sa condition et d’élever « une bonne famille chrétienne ». Les jeunes mariés ouvrent une épicerie dans le petit village de Fosso, dans la région des Dolomites au Nord Est de l’Italie. Une situation privilégiée à une époque où le rationnement est chose courante et où la nourriture est un bien précieux. Commence alors une vie de famille source de joie mais aussi de nombreuses tragédies…

Du point de vue historique, Maria Vittoria offre une perspective originale sur cette période de l’histoire. Écrit à la troisième personne mais presque exclusivement du point de vue de Maria, qui a 25 ans en 1923, le roman offre une description très réaliste de la vie quotidienne dans un village rural loin de Rome. Il montre comment une communauté basée sur les valeurs traditionnelles de la famille, de la religion et du travail, perçoit avec méfiance à la fois l’avènement du fascisme et les tentatives d’opposition de la part des communistes locaux et des soldats alliés.

Le rapport au temps, à la nature, à la religion, les relations entre hommes et femmes… tous ces éléments essentiels pour comprendre la vie d’une femme comme Maria sont relatés par Elise Valmorbida avec un réalisme impressionnant. Dans un style très sec, presque documentaire, l’auteure décrit avec moults détails les tâches domestiques qui prennent alors tant de place dans la vie des femmes.

Bien que l’aridité du style créé dans un premier temps une certaine distance par rapport au personnage, le lecteur s’attache progressivement à cette femme simple, peu éduquée et pleine de préjugés, mais dont la résilience et le sens du devoir génèrent l’admiration. Maria surmonte les obstacles de la vie avec détermination, qu’il s’agisse de la violence de son mari, dont son fils aîné la protège une fois qu’il a atteint l’âge adulte, de la perte de certains de ses enfant ou encore de la menace des Chemises noires.

« Elle n’a versé que quelques larmes pour les deux bébés qu’elle a perdus. Elle n’avait pas le temps, trop de travail. »

Très croyante, elle est taraudée par la culpabilité dès que sa conduite ne se conforme pas aux enseignements de l’Église. C’est le cas quand son cousin Duilio lui fait la cour alors qu’elle est déjà mariée, mais aussi quand elle se regarde avec plaisir dans un miroir. Le récit est d’ailleurs ponctué par ses dialogues imaginaires avec la Vierge Marie qui lui reproche certains comportements. Un aspect de la psychologie de Maria souligné par le titre original du roman en anglais : The Madonna of the Mountains.

Au final, Maria Vittoria est un de ces livres dont la lecture n’est pas forcément très agréable ou divertissante, mais qui offre un réel intérêt, à la fois du point de vue du sujet et du style. On sait gré à Elise Valmorbida de ne pas avoir choisi la facilité et de nous offrir un roman singulier et authentique. Un roman qui appelle d’ailleurs une suite, puisqu’il se termine avec le départ en bateau de la famille pour l’Australie. Une destination dont ils ne savent presque rien mais grâce à laquelle Maria et les siens espèrent fuir les tracas de l’après-guerre et prendre un nouveau départ.

J’ai aimé…
• Le portrait d’une héroïne atypique et attachante. Maria est une femme simple, peu éduquée et très pieuse, prisonnière des préjugés de son temps mais dotée d’une grande résilience et d’un sens du devoir ;
• L’utilisation d’un point de vue unique (à quelques exceptions près) qui renforce l’identification avec le personnage principal ;
• La perspective originale sur l’Italie fasciste et la seconde guerre mondiale. Le roman permet de mieux comprendre comment les évènements politiques ont été perçus par la population dans les villages ruraux, de l’avènement de Mussolini en 1922 à la libération de l’Italie par les Alliés en 1945 ;
• Le souci de réalisme, très poussé. La description détaillée des tâches domestiques donne ainsi une bonne idée de la vie quotidienne dans les campagnes italiennes dans la première moitié du XXe siècle.

J’ai moins aimé…
• Le changement de points de vue à au moins deux reprises (avec de courts chapitres donnant la parole à Delfina, la folle du village, et à Amélia, la fille aînée de Maria). Ces changements sont un peu déroutants et créent une sorte de déséquilibre au sein du récit, même si les récits parallèles ajoutent une dimension intéressante.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Elise Valmorbida, auteure australienne d'origine italienne, dresse le portrait d'une femme vaillante qui tentera, dans l'Italie de la première moitié du XXe siècle, de survivre à la guerre et de protéger sa famille.

Dès les premières pages du livre, le lecteur est plongé dans l'Italie rurale, au sein d'une famille traditionnelle, pieuse et patriarcale.
Maria Vittoria est bonne à marier, ses parents lui trouvent un époux convenable et la jeune fille découvre peu à peu sa vie de femme. Elle et son conjoint, Achille, ouvrent une épicerie dans un village proche, ont plusieurs enfants. Ils vivent dans la prospérité jusqu'à ce que l'ombre du fascisme et de la guerre vienne menacer leur bonheur.

Avec une écriture très contemplative et une certaine lenteur, l'auteure convoque l'imaginaire du lecteur, lui permettant de découvrir un pays riche de croyances et de traditions.

Le contexte historique de l'oeuvre est passionnant, nous suivons la vie de Maria Vittoria sur plusieurs décennies, par "tranches de vie", ce qui permet de constater l'évolution, non seulement des personnages, mais également de la situation politique du pays et de la société. Les descriptions et informations historiques fournies par l'auteure sont très riches, cette plongée dans l'histoire moderne est très enrichissante.

Le personnage de Maria Vittoria est fascinant, c'est une femme intelligente et courageuse. Très pieuse, cela ne l'empêchera pas de commettre l'irréparable dans l'espoir de secourir sa famille.
Dans le roman, Elise Valmorbida donne d'ailleurs la parole à une petite madone, statue qui accompagne Maria depuis sa jeunesse, et qui représente, en quelque sorte, sa conscience. Ces courts passages rendent le personnage de Maria encore plus touchant, ouvrant la porte de son intimité, dévoilant sa peine et ses remords.

J'ai beaucoup aimé ce roman intimiste et historique. L'écriture délicate et précieuse de l'auteure m'a transporté, tout comme l'histoire contée, celle d'une femme incroyablement humaine et courageuse et celle d'un pays anéanti par la guerre.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

credere, obbedire, combattere
la devise du fascisme italien et de toute évidence celle que toute femme de ce pays en cette période doit connaître et respecter!
Sans doute parce que l'action se déroule dans l’Italie du nord est, au cœur des Dolomites, ces montagnes longtemps partagées entre Tyrol et Italie, sans doute parce que c'est de cete région qu'est originaire la famille de ma grand mère paternelle, et sans aucun doute également parce que nous n'avons jamais posé de question sur sa vie..
Pour toutes ces raisons auxquelles s'ajoute la solidarité féminine, j'ai adoré ce livre, si j'osais je dirais «  coup de cœur » mais ce serait peut être trop !! ou pas !!
Maria Vittoria, jeune et belle mais pauvre paysanne éduquée comme l'étaient à l'époque filles et garçons de la campagne, au minimum.. 3 ans, le temps d'apprendre à lire et écrire mais surtout à travailler de ses mains, au service des autres, riches et puissants, bien contents de rapporter quelque argent à la maison paternelle .
Car comme toute femme au début du XX siècle, elle va passer de la férule paternelle à la férule maritale !
Sa vie sera longue, multiple, trouble, la période veut cela, il faut vivre, survivre avec un mari en prison, il faut travailler, sans cesse et nourrir des enfants avec ..rien, tellement rien qu'il faudra même aller ramasser des.. lézards pour avoir quelque chose à se mettre sous la dent !
Des enfants, le Duce en voulait, toute femme devait en fournir le plus possible pour la réalisation des projets de «  Grand homme ».. Quand le Grand Homme est tombé et que l'Italie a rejoint les Alliés, dans cette partie de la Botte, les allemands ont fait de la résistance et la vie est devenue insupportable, invivable.
Comme en France, le rationnement des denrées a duré au-delà de 1945, les enfants ont grandi, les garçons ont mûri et la fille.. non, je ne vous dirai pas tout..
Lisez, lisez…  !! et avec elle, criez, hurlez Vittoria !!

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Beau coup de coeur! Quelle belle découverte que Maria Vittoria de Elise Valmobirda. Un roman dur, grinçant, rude et brillant .  Saga familiale, beau portrait de femme, un mélange tout en contraste, à la fois femme courageuse et soumise aux dictâtes des hommes( vision réaliste de la condition féminine de l'époque), femme à la fois droite et complexe. Femme meurtrie de l’intérieur par ses choix qu’elle juge mauvais, alors qu’en fait chaque alternative pour laquelle elle aurait opté, l’aurait été tout autant, femme très croyante, qui s’adresse à la vierge marie ( les supposées réponses de cette dernière étant en italique: reflet de sa conscience, de son bon sens, des réponses attendues et espérées mais aussi des mots qui parfois sonnent comme des rappels à l’ordre.
La grande Guerre a décimé une part de la population masculine. En 1923, Maria Vittoria a 25 ans, elle n’est toujours pas mariée, vit dans un village dans les Dolomites en Italie. Mais, c’est une femme fort jolie, travailleuse, son père la « vend » à un mari, Achille robuste, bel homme, travailleur. Les jeunes gens se rencontrent, se plaisent, se marient. Mais, point vraiment de romantisme, son mari pouvant être violent. Cinq enfants naitront de cette union. Ils quittent la montagne, à Fosso, ils ouvrent une épicerie. L'affaire devient prospère, mais, hélas le fascisme lui aussi est florissant. La guerre approche , Achille est arrêté pour avoir trafiqué au marché noir et Maria se retrouve seule avec cinq enfants à nourrir et l'épicerie à faire tourner, ils sont rackettés par un cousin milicien. L’argent manque ...Maria doit chasser des lézards pour nourrir sa famille et vole de l’argent. L’époque est sombre, déportation, chemises noires , nazis etc Tout ce pour quoi le couple a oeuvre se retrouve sous le feu de la menace.
 La fin de la guerre arrive avec son lot de rancœurs , de non dit et de regards coupables

Pour vivre en paix, ne faudrait-il pas s'exiler, partir ?
Un excellent roman , une peinture d’une femme, d’une époque , une étude de moeurs que je vous recommande .
 Merci aux éditions Préludes et à NetGalley pour cet envoi.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Un de mes coups de coeur de la rentrée. Un très beau texte sur l'Italie pendant la guerre, la famille, les désillusions... j'ai beaucoup aimé l'apreté du style et l'évolution des personnages. Un très beau premier roman

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :