Libre d'aimer
par Olivier Merle
Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.
Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !
Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.
1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 3 janv. 2019 | Archivage 27 févr. 2019
Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #LibreDaimer #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils
Résumé
Juillet 1942.
Elle s’appelle Esther, elle a vingt ans, elle est juive. Ses parents ont été arrêtés, elle erre dans les rues de Paris, perdue et terrifiée. Alors qu’elle se repose sur un banc, son regard croise celui d’une femme élégante, plus âgée qu’elle, qui fume de longues cigarettes à la terrasse d’un café. Esther ne le sait pas encore mais sa rencontre prochaine avec Thérèse Dorval, l’épouse d’un homme cynique et violent qui collabore avec les Allemands, va bouleverser sa vie. Naissance d’un désir irrésistible, en pleine tragédie. Amour interdit de deux femmes emportées par le feu de la passion. À Dinard, où elles se réfugient, elles devront, sous la pluie des bombes alliées, décider de leur destin : se séparer pour tenter de survivre ou accepter de mourir par amour.
La brûlante passion de deux femmes sous l’Occupation
Un hymne à la liberté, contre toutes les oppressions
Juillet 1942.
Elle s’appelle Esther, elle a vingt ans, elle est juive. Ses parents ont été arrêtés, elle erre dans les rues de Paris, perdue et terrifiée. Alors qu’elle se repose sur un banc, son...
Note de l'éditeur
Ce titre sortant le 3 janvier, nous vous serions reconnaissants de ne pas en parler sur vos réseaux avant le 21 décembre. Merci, et bonne lecture !
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782374480992 |
PRIX | 19,90 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Les premières page de Libre d'aimer pourrait faire penser à un roman historique. Mais pas que ! Bien que celui-ci se passe durant la seconde guerre mondiale. Olivier Merle met surtout en scène deux femmes confrontées à leur époque.
Esther tout juste vingt ans est issue d'une famille juive. Ces parents viennent de se faire arrêter. Cachée dans une armoire grâce à sa mère, elle échappe de peu à la rafle. Madame Dorval est une femme distinguée, riche qui préserve un secret.
Un jour, Esther croise Madame Dorval et est saisie d'admiration. Celle-ci la remarque également et lui propose un travail chez elle. Pour Esther c'est sa seule chance de survivre en temps de guerre. Mais surtout, elle est captivée par cette femme si mystérieuse.
Olivier Merle raconte cette rencontre, mieux ce véritable coup de foudre qui donnera lieu à de très belles pages.
Car c'est aussi l'écriture de ce texte qui entraîne le lecteur à ne pas lâcher le roman. Une écriture poétique, musicale. Un vrai enchantement !
Je remercie les éditions XO pour l’accès à ce livre, ainsi que la plateforme NetGalley.
Libre d’aimer ?
Le sommes-nous tous aujourd’hui, à l’heure où l’homophobie semble remonter en puissance ? Triste question quand les amours sont jugées, moquées, contrariées, punies par des coups bas, des agressions en groupes. En 2019 cette question n’est pas résolue, mais l’action du livre qui nous intéresse se déroule durant la 2 de guerre mondiale, dans le Paris occupé. Les amours sont celles de deux femmes que tout oppose.
Dès les premières pages, le cadre est posé. Être juif n’est pas de bon augure. Je lis et ma respiration se bloque de plus en plus tandis que mon pouls s’accélère. L’ambiance est pesante, et je ressentirai une tension plus ou moins forte tout au long de ma lecture. Pourtant, très vite, je me sentirai emportée par l’histoire d’amour, et je n’aurai qu’une envie, avancer jusqu’à la fin.
Le statut des femmes à l’époque n’est déjà pas forcément facile, mais homosexuelles ? Je vous laisse juger par cette lecture que j’ai trouvée agréable par son style et le maintien d’un certain suspens.
Faire bouger les mentalités n’est pas chose aisée, quelle que soit l’époque, en temps de guerre ou non.
Libre d’aimer nous raconte comment un amour, aussi fort qu’intolérable, dans une France occupée va sauver deux femmes que tout oppose...
Portée par la délicate plume de Olivier Merle, ce roman est une ode à l’amour.
Cette nouvelle publication m’a de suite attirée par les thèmes traités : le cadre historique de la seconde guerre mondiale et un couple homosexuel. En débutant ma lecture, je suis immédiatement tombée sous le charme et ça ne m’a pas étonnée tant le roman cadre précisément avec ce que j’aime lire.
On rencontre Esther, jeune femme juive de 20 ans qui vit avec ses parents. Un matin, la police frappe à leur porte, la mère a alors la présence d’esprit de cacher sa fille au fond d’une armoire et de prétendre qu’elle est partie à Dreux, dans la famille. Les parents sont emmenés et Esther se retrouve seule, sans savoir quoi faire et en sachant qu’elle court un risque à chaque minute en tant que juive. Elle va d’abord déambuler au hasard dans Paris, connaîtra la peur et la faim. Et le destin mettra alors sur sa route Mme Dorval qui lui proposera un emploi de bonne. Esther accepte, totalement charmée par cette femme fortunée.
Elle découvre alors la vie de ce très riche couple, qui ne subit pas les privations liées à la guerre et dont la vie est plutôt étonnante : le couple n’est absolument pas proche et Esther sent très vite des tensions entre eux et une trouble histoire derrière le départ de la précédente bonne, Marie.
Malgré leur statut social et leur rôle de maîtresse et d’employée, Esther et Mme Dorval vont alors se rapprocher et tomber amoureuses. Commence alors une histoire d’amour secrète parce qu’interdite sur tous les plans. Mme Dorval est mariée, Esther est son employée et est juive, les couples lesbiens ne sont absolument pas tolérés dans la France en guerre des années 40. Elles se retrouvent donc toujours en cachette et tentent de dissimuler le lien qui les unit aux yeux de leur entourage.
Malgré une volonté de prudence, les deux femmes devront fuir Paris et se réfugieront à Dinard. Il commencera alors pour elles une existence différente, loin de la fortune que connaissait jusque là Mme Dorval. Tout du long du roman, Esther et Thérèse vont devoir affronter de nombreux événements qui viendront contrarier leur histoire. L’auteur évoque très bien la complexité de vivre en femme amoureuse d’une femme à cette époque difficile. J’ai regretté finalement que le statut juif d’Esther n’ait pas plus de poids dans l’histoire. Étonnamment, elles arrivent assez bien à cacher cela et craindront beaucoup moins une éventuelle arrestation des nazies que le regard porté sur leur couple.
Certains livres sont comme une évidence, au premier coup d’œil vous savez que vous allez les aimer, celui-ci fait partie de ces livres qu'on savoure jusqu'au dernier mot, premier coup de cœur de l'année !
Esther et Thérèse n'ont rien en commun, tout les sépare : leur différence d'âge, leur milieu social, leur personnalité et pourtant au gré du hasard, le destin va les faire se rencontrer. Alors qu'Esther erre seule dans la rue suite à la rafle dont ses parents ont été victimes, elle aperçoit Thérèse, femme d'un riche industriel assise en train de fumer. Esther est intriguée par cette élégance et observe Thérèse pendant un long moment avant de se retrouver nez à nez avec elle. C'est sur cette simple rencontre que tout commence, comprenant la situation d'Esther, Thérèse la prend sous son aile et l'engage comme domestique débutant ainsi une histoire d'amour passionnelle au cœur de la tourmente.
La rencontre de ces 2 personnages est intéressante de part la diversité des caractères totalement opposés mais aussi et surtout de part le contexte historique. Esther et Thérèse vont devoir faire face à des problématiques de taille : Divorcer pour vivre cet amour au grand jour en sachant que l'homosexualité est un délit.. Fuir un mari violent et qui de surcroît collabore avec les allemands, le tout réuni quand on est fille d'aristo, ou fille juive sans famille ça fait beaucoup.
Gros point positif, Olivier Merle met principalement en exergue la condition des femmes à cette époque qui vivent en suivant le modèle parfait de la femme au foyer n'existant que pour faire des enfants, servir un mari et subissant les valeurs conservatrices véhiculées, la pression sociale et familiale. Incontestablement cela change des multiples romans ne mettant en avant "que" l'occupation allemande, par contre je m'accorde à dire qu'il est dommage de ne presque pas faire référence à la famille d'Esther suite à la rafle, c'est même un peu bizarre notamment lorsque la fin de l'histoire sonne la fin de la guerre et donc le début des recherches pour les familles de déportés, un tome 2 serait-il envisageable?
Libre d'aimer porte bien son titre, tout au long du roman il est vraiment question de liberté, d'amour, de choix draconiens devant l'interdit. Nous découvrons 2 femmes attachantes qui osent affronter l'adversité pour mener la vie qu'elles désirent. 464 pages d'espérance, de petits moments volés, de découvertes, de premières expériences, c'est entraînant, addictif, ça respire l'amour, c'est un hymne à la vie et à la résistance !
Le premier chapitre donne le ton, nous plongeons dans les affres de la guerre qui ne nous donne qu’une envie rester avec Esther et connaitre la suite. Puis nous prenons du recul avec le drame qui se joue sous l’occupation en entrant dans la maison des Dorval, qui grâce à leur commerce vivent loin des tracas. Pour « sauver » Esther, Mme Dorval va lui proposer de devenir leur bonne. Petit-à-petit un lien particulier va se tisser entre les deux femmes. Un amour sous le sceau de plusieurs interdictions, l’une étant mineure, l’autre mariée et surtout entre deux femmes!
Elles vont être obligées de fuir le mari violent de cette dernière pour pouvoir vivre leur amour. En quittant la capitale, elle vont pouvoir vivre cette relation loin de cet homme mais en allant à l’encontre des mœurs de l’époque. Thérèse souhaite vivre sa vie comme elle l’entend tout en gardant le train de vie aisée qu’elle a toujours eu. Mais un jour elle se retrouvera au pied du mur et devra choisir…
J’ai été happée par l’histoire et aurait aimée en avoir plus tout cela grâce à la plume juste et délicate de l’auteur qui a su retranscrire parfaitement cette histoire d’amour. Un livre prenant, intense et bouleversant.
Je ne peux que vous conseiller ce roman et cette très belle plume. Premier coup de cœur de ce début d’année, cette histoire m’a passionnée tant par la place et le droit des femmes qui sont omniprésents (interdiction pour une femme mariée de travailler sans l’accord de son époux et ce jusqu’en 1964 ou encore le port du pantalon prohibé) que par le fond sur la Seconde Guerre Mondiale qui est très intéressant dont entre autres la vie sous l’occupation ou les bombardements alliés lors de la libération. J’espère pouvoir lire d’autres romans d’Olivier Merle pour confirmer cette sensation.
J'ai vraiment plongé dans le livre et apprécié à sa juste valeur la plume d'Olivier Merle.
Une belle histoire sur fond de guerre, où la romance prend le pas sur la situation historique.
J'ai adoré suivre Thérèse et Esther dans l'accomplissement de leurs envies.
Je le conseillerais facilement.
Juillet 1942, les parents d’Esther sont arrêtés. Sa mère l’a cachée dans une armoire. Elle a vingt ans et elle est juive, aussi, elle ne peut pas rester chez elle. Alors qu’elle erre dans les rues, elle rencontre Madame Dorval qui l’emploie comme bonne. Un amour naît entre les deux femmes.
Au départ, j’ai été attirée par la photo de couverture que je trouve très belle. Le résumé me laissait penser que l’histoire porterait, essentiellement, sur la collaboration, avec les Allemands, de Monsieur Dorval et le danger pour Esther en raison de sa judéité.
Or, ce n’est pas le thème principal de l’histoire. Pourtant, même si ce livre ne correspond pas à ce que j’attendais, je l’ai adoré.
L’histoire se passe pendant la guerre, mais à l'exception de certains passages, le contexte n’est pas beaucoup dépeint. Cependant, on le sent présent dans l’atmosphère, en filigrane.
Esther et Madame Dorval cumulent les obstacles. La première est juive, la deuxième est mariée à un homme qui collabore avec les Allemands, l’une est la patronne de l’autre et les relations homosexuelles sont passibles de déportation. Sans oublier que les femmes n’ont pas beaucoup de droits. Elles sont sous la domination d’un père, puis d’un mari.
Les deux femmes ne peuvent pas vivre leur amour, au grand jour, le risque de dénonciation est énorme. Plusieurs fois, je me suis fait la réflexion que les choses n’avaient pas tant changées, en soixante-quinze ans. Malheureusement, l’actualité fait état, régulièrement, de couples homosexuels qui ont été agressés. Ce livre est un beau plaidoyer de tolérance, qui montre que l’amour n’a pas de genre.
Ce livre montre les effets néfastes du regard et du jugement des autres. Cette histoire pourrait être transposée à notre époque. Les différences d’âge, de milieu social, et d’orientation sexuelle sont toujours condamnées, avec virulence, par certaines personnes.
L’amour que se portent Esther et Madame Dorval survivra-t-il, en dépit de tous les dangers ?
Conclusion
J’ai énormément aimé ce roman. L’histoire d’amour est magnifique. Bien qu’elle prenne l’ascendant sur le contexte historique, celui-ci est n’est jamais absent et ajoute une part tragique à une situation déjà difficile.
J’ai adoré Libre d’aimer. C’est une ode à la tolérance et à l’amour.
Quelle jolie romance que je viens tout juste de terminer et je suis bien heureuse d'avoir découvert cette plume tout à fait charmante!
Olivier Merle nous offre une romance tout en douceur et volupté. Il y a de la sensualité tout au long de ce récit. Impossible de faire abstraction à la passion qu'elles partagent. D'ailleurs, le lien qui unit nos deux protagonistes nous captive dès le début. Impossible de laisser le livre de côté et même une fois refermé, Esther et Thérèse nous habitent encore.
Je me suis rapidement attachée aux deux protagonistes. Esther qui est à la fois naïve, mais également très solide dans ses valeurs. À aucun moment, elle a mis ses convictions de côté. Une fois qu'elle aime, elle aime avec profondeur et sans limites! Quant à Thérèse, elle nous donne l'apparence de tout prendre à la légère, mais au fond, sa rébellion contre la société ne peut cacher autre chose qu'une certaine faiblesse...
Personnellement, j'apprécie les romans historiques qui se déroulent lors de la Seconde Guerre mondiale et à chaque nouveau roman, j'en apprends un peu plus sur cette époque sombre. C'est avec brio que l'auteur a su faire ressortir les conditions de vie des femmes par le biais de cette romance. Non seulement nous en apprenons sur la vie underground de Paris lors de cette guerre, mais également sur l'homophobie et le statut de la femme. Je dois avouer qu'à la lecture de certains passages, j'ai ressenti de la colère face aux comportements et jugements envers l'amour de ces deux femmes. Qui sommes-nous pour juger l'amour de l'un ou de l'autre?
Bref, cette romance m'a charmée, m'a touchée et m'a bouleversée. J'ai tout simplement adoré!
Gros coup de cœur pour Libre d’aimer d’Olivier Merle ❤️❤️❤️ Quel magnifique roman d’amour, une passion brûlante, intense, fusionnelle entre deux femmes sous l'Occupation, un très beau jeu scénique plein de volupté, des images théatrales , on ressent le jeu des regards, des corps qui se frôlent, des mains qui s’effleurent , des bouches qui s’apprivoisent, des cœurs qui s’étreignent.
Une belle écriture qui a su capter et retranscrire les sentiments féminins
Deux femmes que tout oppose et que l’amour va réunir ... En pleine occupation
...
Esther, a vingt ans, elle est juive, ses parents viennent de de se faire arrêter , mais juste avant ils ont eu le temps de la cacher, elle erre comme une âme perdue dans un Paris devenu hostile , elle est juive, elle est mineure, elle n’a plus rien et pourtant son regard va croiser dans un café une femme fascinante , un regard qui la porte et lui donne l’oxygène pour survivre
Cette femme c’est Thérèse Dorval, elle est sublime, altière, riche, mal marié à un industriel proche des allemands et l’air de rien , elle a remarqué, cette frèle silhouette qui l’épie jour après jour ...elle l’a prend sous son aile.
Esther devient la bonne des Dorval , mais surtout devient "le petit amour" de Thérèse.
L’occupation est en toile de fond du roman , elle n’en est pas l’essence, un filigrane qui maintient une pression, une tension , l’essence du récit est cet amour sans mesure entre ses deux femmes dans un contexte où les relations homosexuelles sont passibles de déportation. Sans oublier que les femmes n'ont pas beaucoup de droits. Elles sont sous la domination d'un père, puis ensuite d'un mari. Une histoire qui se veut lointaine et qui ne devrait plus être de circonstance et pourtant elle est si proche, si réelle, dans notre contexte actuelle si fragile
Un roman qui m’a touchée, m’a émue, un souffle de vie , de bonheur, d’amour passionnel ou si demain, on devait perdre l’être aimé, la vie serait insurmontable .
A découvrir absolument
🌹
Merci aux éditions xo et netgalleyfrance pour ce Sp
Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :
Ludovic Manchette et Christian Niemiec
Fiction (Adulte)