Comme une gazelle apprivoisée
par Barbara Pym
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Date de parution 6 juin 2019 | Archivage 3 juil. 2019
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Résumé
Teinté d’humour et d’ironie, paru en Angleterre en 1950 et chez Fayard en 1989, le premier roman de la grande Barbara Pym chronique délicieusement les intrigues d’une paroisse faussement paisible, qui fleure bon la campagne anglaise…
Le nouveau vicaire semblait être un jeune homme très convenable, mais quel dommage que l’on vît, dès qu’il s’asseyait, le bas de ses caleçons longs négligemment fourrés dans ses chaussettes ! Belinda l’avait déjà remarqué lors de leur première rencontre au presbytère la semaine précédente, et en avait été fort gênée. Peut-être Harriet pourrait-elle lui en toucher un mot ; avec ses manières enjouées et sa franchise, elle parvenait toujours mieux que la timide Belinda à expliquer aux gens ces petits détails embarrassants. Les sœurs Bede vivent une existence tranquille et prospère. Volubile et coquette, Harriet voue un culte sans limite aux nouveaux vicaires ; timide et rêveuse, Belinda nourrit une passion pour l’archidiacre Hoccleve. Mais le quotidien de ces demoiselles pourrait bien être chamboulé par la venue d’un fameux bibliothécaire et d’un évêque africain…
Barbara Pym est née en 1913 à Oswestry, dans le Shropshire, et a fait ses études au St Hilda’s College d’Oxford. Après avoir activement participé à l’effort de guerre dans les années 1940, elle travaille notamment pour une revue anthropologique anglaise, Africa – ce qui explique la présence d’anthropologues dans ses romans. Entre 1950 et 1961, elle publie une série de comédies de mœurs, parmi lesquelles Comme une gazelle apprivoisée (Fayard, 1989 ; 10/18, 1995), Moins que les anges (Bourgois, 1992 ; 10/18, 1994) et Une corne d’abondance (Bourgois, 1992 ; 10/18, 1993). Sa carrière s’essouffle mais connaît un nouveau tournant dans les années 1970, lorsque le biographe Lord David Cecil et le poète Philip Larkin la désignent comme l’auteure la plus sous-estimée du XXe siècle. Son roman Quatuor d’automne est nommé pour le Booker Prize lors de sa parution en Angleterre, en 1977.
Teinté d’humour et d’ironie, paru en Angleterre en 1950 et chez Fayard en 1989, le premier roman de la grande Barbara Pym chronique délicieusement les intrigues d’une paroisse faussement paisible...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714479662 |
PRIX | 18,00 € (EUR) |
Vos liens
Chroniques partagées sur la page du titre
Vous prendrez bien un peu de thé pour accompagner votre visite dans ce village animé par les activités de la paroisse, de son archidiacre qui n’est vraiment pas du matin, de sa femme Agathe qui a une passion pour le rafistolage et le tricot de chaussette. Vous serez agréablement guidé par les soeurs Bene, Harriet et Belinda. Vous pouvez même passer prendre le thé chez elles. Ces deux soeurs là ont un penchant pour les hommes d’église qui passent par la paroisse mais refusent toutes les demandes en mariage qu’on peut leur faire. Même Belinda, alors qu’on nous fait bien comprendre que la beauté n’est pas une de ses plus grands atouts, contrairement à sa soeur Harriet un peu plus farouche au multiple prétendants.
Ce qui anime le village, ses habitants, nos soeurs Bene et le livre ce sont les visiteurs bien sûr mais aussi et surtout les ragots, les petits pics bien placés, les sous entendus envoyés avec nez pincé et l’espionnage au fenêtre.
j’ai adoré cette balade, dans la paisible campagne anglaise, le ton plein d’ironie so british, acerbe, pince sans rire c’est délicieux. Avec nos deux soeurs adorées, le mariage en prend un coup, on comprend bien que si nos deux héroïnes n’arrivent pas à dire oui c’est parce qu’elles ne peuvent se quitter et surtout parce que se marier c’est abandonner une grande partie de sa liberté (notamment celle de manger à l’heure qu’on veut), alors que l’espérance, les commérages et les convoitises sont beaucoup plus intéressantes. Nos héroïnes ont une routine qu’elles entretiennent. Alors surtout ne vous invitez pas à l’improviste chez elle, elles sont très carrées sur l’heure du thé et les conversations souvent frivoles tournent beaucoup sur l’organisation de la maison et des repas à servir. Juste délicieux !!! Je découvre Barabara Pym et j’en redemande ! De plus, ces couvertures vintages sont magnifiques
Barbara Pym nous propose des chroniques du quotidien so british. Tout y est ... Le thé, les gâteaux, des soeurs et des ragots. L'auteur nous décrit en effet la vie de deux vieilles filles avec un humour grinçant.. Les remarques sont acerbes et les portraits au vitriol.
Vous allez découvrir, en ouvrant ce livre, un univers qui nous est totalement inconnu. Non, je ne vous parle pas de partir au bout du monde pour rencontrer une tribu jusque là coupée de la civilisation (encore que….), je vous propose de vous rendre dans un village anglais dans les années cinquante, et de découvrir les moeurs de ses habitants.
La vie y est réglée comme du papier à musique, et c'est à travers les yeux de Belinda Bede que nous la découvrons. Elles et sa soeur Harriet sont deux vieilles filles, et, chose surprenante pour la jeune génération qui pourrait découvrir ce livre, elles sont très heureuses de cette situation. L'une vit dans le souvenir d'un amour impossible, ou plutôt d'un amour qui n'a pas abouti. L'objet de son amour ? L'archidiacre du village – trente ans plus tôt, elle l'a aimé, oh ! chastement, comme une demoiselle de bonne famille peut aimer, et il lui a préféré Agatha, la fille d'un évêque, érudite, et grande experte dans la gestion de leur vie quotidienne. Harriet, elle, reçoit fréquemment la demande en mariage d'un comte italien de leurs amis, et tout aussi fréquemment, elle dit non : les soeurs Bede vieilliront ensemble.
Nous sommes dans une petite communauté, quasiment en vase clos, et rares sont les personnes qui font irruption dans ce village, où le qu'en-dira-t-on est une des préoccupations premières des habitants, ex-aequo avec les cancans. N'y a-t-il que moi pour penser que deux vieilles filles qui vivent ensemble et ne sont pas soeur, à savoir Edith et Connie, sont peut-être plus que des amies ? Sans doute suis-je la seule car personne n'y voit de malice, si ce n'est que leur bonne est bien à plaindre vu la frugalité de leur repas. Oui, dans ce village, on mange bien, on consacre d'ailleurs la majeure partie de la journée à préparer les repas, à penser au menu du prochain repas, et je ne vous parle même pas du thé qui est accompagné de nombreux gâteaux et autres scones. Ah, pardon, on me souffle dans l'oreillette que ce sont les bonnes qui préparent avant tout le repas, mais que les soeurs Bede se doivent d'être vigilantes malgré tout : un rosbif brûle si vite….
La vie du village est rythmée par les offices, tout comme celle de l'archidiacre l'est par l'écriture de ses sermons. Belinda est sensible aux respects des convenances – très sensible. Sa soeur, plus fantasque, soucieuse de se mettre en valeur, l'est un peu moins. Cependant, cela n'empêche pas Belinda et sa gentillesse, bien réelle, d'être sensible à ce que les gens font, et à ce qu'ils devraient faire – sans les juger, cependant. Elle s'interroge aussi, notamment sur la foultitude des bonnes oeuvres qui l'entourent, là où d'autres « foncent », tête baissée, pour le charme d'un ecclésiastique.
Oui, de nos jours, cela n'existe plus, ou pas vraiment. Des hommes charismatiques qui déplacent des foules, oui, qui les manipulent aussi. Des vicaires ou des évêques qui rencontrent dans de charmants villages les dames de la paroisse, rouages essentiels de la communauté, et leur dévouement à celle-ci, non. Sans doute parce que ces dames elles-mêmes n'existent plus. J'ai remarqué aussi qu'il n'était quasiment pas question d'enfants, on n'en croise pas dans ces villages – vu le nombre de vieux garçons et de vieilles filles, ce n'est pas si étonnant que cela. Il existe cependant une oeuvre pour remettre les jeunes filles dans le droit chemin (pas les jeunes hommes) et Belinda, lucide, se dit qu'elle aurait été bien en peine de leur dire quoi que ce soit.
Un délicieux voyage dans une Angleterre disparue.
Ce roman est une fois de plus l’occasion de saluer la belle collection Belfond Vintage et son heureuse initiative de rééditer des romans introuvables ou injustement oubliés.
Quel plaisir de côtoyer Harriet et Belinda Bede, deux sœurs célibataires, charmantes vieilles filles anglaises.
Les deux sœurs vivent ensemble dans une maison bourgeoise au cœur d’un typique village anglais. Tea Time, brocantes, messes, réunions paroissiales, invitations à dîner... rythment la vie des deux sœurs, Harriet l’extravertie coquette et Belinda la discrète observatrice.
L’arrivée de deux hommes dans le village va pourtant bientôt venir perturber la vie bien réglée de ce petit monde fermé.
Édité en 1950, ce bijou d’humour est diablement attachant. Il nous emmène au cœur d’une Angleterre disparue, en compagnie de deux dames charmantes et pétillantes.
Un livre tout en légèreté et savoureux comme un scone, grâce auquel j’ai passé un excellent moment. Parfait pour les vacances.
Un très beau roman datant de 1950 qui a été réédité par les éditions Belfond vintage .
C'est l'histoire de deux sœurs anglaises Harriet et Belinda qui vivent seules et qui sont l'opposé l'une de l'autre ;).
Nous découvrons une communauté typiquement anglaise.
Elles vivent leurs vies tranquillement : amis, comérages, action paroissiales sont leur quotidien jusqu'au jour ou deux hommes débarquent dans la village et ne laissent pas ces femmes indifférentes .
Ce n'est pas parce qu'elles sont vieilles filles qu'elles n'aiment pas qu'on les séduisent bien au contraire.
On s'attache rapidement à ces deux femmes attachantes, pétillantes et drôles.
Un livre qui se lit en compagnie d'une bonne tasse de thé .
Petite escale dans les années cinquante avec deux sœurs, Hariet et Belinda, vivant dans un charmant village anglais où rumeurs et petites histoires font le bonheur des habitants. La vie est paisible pour ces deux femmes qui évidemment ne travaillent pas, sont encore célibataires malgré les demandes reçues et qui ont à leur service Emily. Hariet et Belinda reçoivent souvent de la visite, d'amis pour la plupart, mais pas que ... puisque un certain Mister Bold, bibliothécaire, et un évêque africain vont eux aussi accumuler les visites aux deux sœurs.
Roman sur deux vieilles filles, l'une amoureuse de sa liberté l'autre de l'archidiacre, qui se nourrissent de convenances et de potins, roman sur la vie d'un village à l'ancienne où toute activité tourne autour de l'église. Rien de bien passionnant,une lecture lisse sans grand attrait à part celui de découvrir une galerie de personnages pittoresques, de découvrir surtout une autre époque et d'autres mœurs car n'oublions pas que ce roman a déjà plus de soixante ans.
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