Fingus Malister

Feux follets, mandragore et cadavre frais

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Date de parution 2 oct. 2019 | Archivage 6 avr. 2020

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Résumé

« Préparez une soupe de mandragore avec 120 g de sève de mandragore et 80 g d’or des fous. Mélangez les ingrédients dans un bocal à élixir et faites mijoter une journée à feu follet. Une fois la soupe terminée, il suffit de la répandre sur tout cadavre frais pour qu’il revienne à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification est accompli ! » ​


Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment il va éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l’aide d’une sorcière plus têtue que lui...

« Préparez une soupe de mandragore avec 120 g de sève de mandragore et 80 g d’or des fous. Mélangez les ingrédients dans un bocal à élixir et faites mijoter une journée à feu follet. Une fois la...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782700273786
PRIX 12,50 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Si comme moi vous avez découvert la plume d’Ariel Holzl avec les sœurs Carmines, vous serez donc tout aussi curieux de voir ce que cela donne ici avec les aventures de ce potentiel futur seigneur maléfique que Fingus Malister.

Ce jeune garçon est le seul survivant d’une famille de sorciers noirs tous disparus dans l’incendie de leur château.
Son plus grand rêve : retrouver la suprématie familiale en devenant à son tour un Méchant avec un grand M et particulièrement un nécromancien.
Accompagné de sa copine Polly, une jeune sorcière boulotte qui n’a pas la langue dans sa poche, il va donc partir en quête des ingrédients pour un tour de magie. S’il le réussit devant les jurés d’Evergloom* il entrera dans cette prestigieuse école et pourra étudier pour réaliser son rêve.

Fingus est un gamin solitaire, axé sur un seul but et cela lui donne presque des œillères sur le reste du monde. Il en est presque amusant dans sa fixation. Il ne voit que cela et tourne les éléments à son avantage sans voir le côté néfaste ou délinquant de ses actions. Les villageois à l’origine de la révolte contre sa famille le tolèrent mais ne l’acceptent pas. Il vit donc dans une ambiance lourde et vindicative sans pour autant sembler y porter attention.
Il est aussi maladroit, gringalet et un tantinet malchanceux. Un sacré mélange pour celui qui ne rêve que d’accéder au poste de nouveau Seigneur maléfique de Bedlam*. De plus, pour parachever son côté sombre et un tantinet glauque, il se trimbelle tout le temps avec le crane de son grand-père retrouvé dans les ruines du château. C’est son confident et son probablement meilleur ami.

Polly quant à elle surprend le lecteur. Elle semble apprécier Fingus car elle revient toujours vers lui. Pourtant ils se vannent parfois méchamment. Elle semble avoir un but elle aussi, faire pencher la balance vers le bien. Mais cependant ce n’est pas toujours évident de côtoyer un Malister et au village elle fait profil bas et marche loin de lui lorsqu’ils le traversent.

On ne sait trop quoi penser de ces deux anti-héros. Entourés de camarades de classe méchants qui ne font que reporter sur lui les actions et pensées de leurs parents on le plaindrait presque. Pourtant il ne faut pas oublier que sa famille a soumis des générations de villageois à un règne de terreur et de souffrance. Cela a de quoi rendre méfiants et rancuniers.

Ariel Holzl nous crée ici encore un univers sombre et humoristique empli de personnages et créatures bizarres comme les scaraignées. Fingus utilise son propre jargon peuplé d’acronymes délirants pour tout ce qu’il invente ou côtoie (ex : son Manuel Élémentaire de Nécromancie pour Apprentis Conjurateurs peu Expérimentés ou M.E.N.A.C.E). Cela donne droit à quelques sourires malicieux lors de notre lecture. De même, l’utilisation de noms comme Evergloom ou Bedlam dans cet univers n’est pas sans rappelé le titre gothique de La chanson noire (crânes, messes noires et sorciers maléfiques) tout pour plaire à Fingus :) (https://youtu.be/I75GeofWxBY) ou encore Bedlam, là encore une trait d’humour…noir de notre auteur favori avec le nom de ce village qui est aussi à la base nom populaire donné à un hôpital pour malades mentaux fondé en 1400 à Londres.

On retrouve donc ce qui a fait notre bonheur avec les sœurs Carmines : des personnages totalement spéciaux, un univers gris et l’humour noir qui rend tout cela addictif. Fingus Malister me plaît tout autant que Polly. J’ai donc hâte de les retrouver prochainement j’espère dans le tome 2.

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Fingus Malister est un roman jeunesse qui m'a beaucoup plu. Ariel Holzl est vraiment le champion pour créer des univers. Après Grisaille et ses castes dans les soeurs Carmines, on se promène ici dans Bedlam avec Fingus et Polly à la recherche d'ingrédients pour fabriquer la fameuse potion de zombification. D'un côté le bois pétrifié, la plage et ses bateaux échoués, la bourgade de Bedlam, le cimetière... Ces lieux ont tous un charme délicieusement inquiétant (mais pas trop parce que Fingus Malister est accessible je pense autour de 9 ans). A chaque lieu sa petite quête dont l'issu n'est pas aussi simpliste que l'on pourrait croire de prime abord.

Il en est de même pour le traitement des personnages qui sont particulièrement attachants et pas binaires du tout (c'est souvent le cas dans les jeunesse). J'ai eu un petit coup de cœur pour l'adorable Polly! Fingus, orphelin de 12 ans depuis une révolte populaire qui a cramé le manoir de sa famille et toute sa famille avec, qui souhaite intégrer une école pour devenir un mage maléfique, m'a touché tant il est isolé.

La construction de l'histoire est parfaitement adaptée pour le jeune public, pour rentrer dans son école Fingus doit réussir un tour devant un jury. Il choisit de fabriquer une potion de zombification et doit donc dans son village trouver les ingrédients nécessaires. Bien sûr rien ne sera facile pour notre jeune héros certes trèèèèès créatif mais pas toujours très réfléchi! Là, où l'auteur réussi un joli coup, c'est qu'au fur et à mesure que le roman avance, on sent poindre en sous texte une autre intrigue qui va placer la personnalité de Fingus au centre de l'échiquier.

A la fin du roman, c'est clair, Fingus Malister ne sera pas un one shot, et je dois avouer que j'en suis ravie, parce qu'une nouvelle fois Ariel Holzl a su m'entrainer dans son univers et que j'y replongerai avec joie!

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Les Malister sont une famille de nécromanciens et Fingus n'en démord pas il va devenir le plus grand nécromancien de tous les temps et redevenir le puissant seigneur maléfique de son village. Pour cela, il doit passer une audition pour intégrer une école prestigieuse. Il choisit d'accomplir un rituel de zombification, rien que ça !


Avec l'aide de Polly, son amie sorcière, il part à la recherche des ingredients de son sort et c'est là que l'aventure commence.


J'ai beaucoup aimé ce premier tome de la série, l'auteur plante le décor et nous présente ses personnages. Fingus sous son air désagréable, a un bon fond (certes il faut bien chercher mais il est là), Polly, elle fait tout pour le garder du bon côté de la ligne.


C'est de la littérature jeunesse mais il peut très bien être lu à n'importe quel age. En tout cas, j'ai hate de retrouver Fingus, Polly et les autres dans la suite de leurs aventures.

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Le public cible est ici plus jeune que dans les Sœurs Carmines (8-12 ans), mais ce premier tome est très sympathique également. Une heure et demi et une théière plus tard, j’étais conquise par cette aventure.

Elle va du tendre au drôle et s'épice de juste ce qu’il faut de frissons… bref de quoi passer un très bon moment en compagnie de personnages attachants. L’histoire permet de plus d’explorer quelques thèmes comme les rivalités, l'amitié ou même les notions de bien/mal (sans tomber non plus dans le manichéisme).

On fait ici la connaissance de Fingus Malister, apprenti nécromancien bien décidé à restaurer la grandeur passé de sa défunte et maléfique famille (tombée victime des torches et fourches villageoises). Pour cela, rien de tel que faire ses preuves en intégrant l’académie de magique Evergloom. Mais encore faut-il qu’il réussisse l’examen d’entrée. Qu’à cela ne tienne, il a un plan, un rituel de Zombification. Il lui manque juste quelques ingrédients.

Et s’il peut dans cette entreprise compter sur l’aide de son amie Polly, jeune sorcière à principes, cette mission va s’avérer plus compliquée qu’il ne l’escomptait. À Bedlam, la nature et les fantômes peuvent se retourner contre vous en une minute et vous plonger dans des situations imprévues.

L’histoire entraîne alors dans une aventure très fun, menée par un duo de bras cassé. Enfin, Fingus surtout. Polly est plus la voix de la raison et c’est elle qui a toute ma sympathie, même si les divagations et stratégies de son compagnon m’ont beaucoup fait rire. Il en faut de la détermination pour se farcir le loustique !

On suit Fingus et Polly à travers divers tableaux, tous très réussis. Cela permet au passage de développer l’univers et une atmosphère qui va du légèrement effrayant (une forêt maléfique, une crique maudite…) au plus réconfortant (un cottage magique). C’est cette ambiance singulière qui fait de ce roman une jolie gourmandise de saison. Parfait pour les plus jeunes qui aimeraient frissonner un soir d’automne, et les plus grands qui ont envie de sourire au milieu des citrouilles (et qu’un rien fait flipper… comme moi).

En bref : Une petite gourmandise de saison dont l'ambiance singulière est un régal. À Bedlam, la nature et les fantômes peuvent se retourner contre vous en une minute et vous plonger dans des situations imprévues. L’histoire entraîne ainsi dans une aventure rythmée et très fun, menée par un duo de bras cassés. Elle va du tendre au drôle et s'épice de juste ce qu’il faut de frissons… bref de quoi passer un très bon moment en compagnie de personnages attachants.

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Écriture : Fluide, simple et efficace. Il se lit très rapidement. Les traits d'humours sont très appréciés à la lecture, c'est léger, ça fait du bien (même aux plus grands...!). Mention spéciale pour la couverture que j'ai adoré !

Univers : Magie, Jeunesse, Sorcières, Fantastique, Apprentissage. J'ai beaucoup aimé l'ambiance général du roman, on repère vite les inspirations de l'auteur : Tim Burton, J.K. Rowling, etc.

Histoire : Nous suivons l'histoire de Fingus qui souhaite devenir le seigneur maléfique de son village. C'est une histoire plutôt mignonne en dépit des thèmes sombres abordés. Ce livre nous promets une petite escapade dans un monde extravaguent et gothique tout cela en zigzaguant entre drame et humour.

Personnages : Ils sont très attachants. Ma préférence va bien sûr aux personnages de Fingus et Polly. On imagine facilement une future Polly mince et jolie qui aura prit sa revanche sur les moqueries de son enfance. Quant à Fingus, on le découvre finalement plein d'empathie pour les habitants de son village malgré ce qu'à subit sa famille... On le prends un peu en pitié car c'est un éternel incompris.

Conclusion : Ce livre est plutôt destiné aux enfants/adolescents mais il offrira également une sympathique évasion aux adultes ayant gardés leur âme d'enfant. J'ai passé un bon moment, il est parfait pour cette période de l'année avec l'arrivée prochaine d'Halloween.

Je remercie les éditions Rageot éditeur ainsi que NetGalley pour la découverte de ce roman décalé.

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Attention ! Livre drôle et réjouissant, à condition de ne pas être insensible à l’humour noir, et à une certaine amoralité.
Les méchants ont été vaincus, après avoir contaminé trop de lieus qui en ont gardé des séquelles, avec forces conséquences pour les habitants. Il restait cependant un bébé, qui a été élevé par une femme qui a bien voulu se charger de lui. Il a grandi, il se nomme Fingus, il est l’unique descendant de cette famille qui n’a eu de cesse de faire le mal et il a une ambition : restaurer la grandeur des Malister.
Il n’a pas été livré à lui-même, pas négligé, mais il a poussé avec le mythe familial, écarté par tous les membres honnêtes et bien pensants du village. Il en est drôle, avec son respect des préceptes du parfait méchant. Il a cependant besoin d’un peu d’aide pour accomplir le tour magnifique qu’il a prévu de faire, tour qui devrait lui permettre d’entrer dans l’académie de magie, et après, de détruire presque tout sur son passage.
Fingus, en dépit de tout ce qui se ligue contre lui, de sa solitude, de sa maladresse, a une énorme confiance en lui. Rien ne peut le faire douter de sa réussite, ni les moqueries, ni les difficultés qu’il balaie avec aisance, ni les catastrophes qu’il provoque, il a une immense et indéboulonnable confiance en lui. La Lucidité ? Ce sera pour plus tard, pour beaucoup plus tard. Polly, son amie, la seule qu’il ait véritablement même s’il ne la considère pas comme telle, est d’une grande empathie. Elle ne déborde pas de confiance en elle, elle possède la juste quantité pour mener ses tâches à bien – et avec Fingus, ce n’est pas aisé. Contrairement à lui, elle a grandi dans une famille où chacun peut exprimer ses talents, où les différences sont accueillis avec bienveillance, où chacun est libre de s’épanouir comme il le veut, oui, le mot-clef est vraiment la confiance, non l’humiliation ou la subordination. L’union Polly/Fingus, la manière dont il la considère, la manière dont elle voit les choses, ces constrastes créent toute la richesse de l’intrigue. N’oublions pas non plus la place des animaux de compagnie, vraiment très différents de ce que l’on peut découvrir habituellement – ce n’est pas Fingus qui dira le contraire.
Un livre qui va crescendo, et réserve des surprises jusqu’au dénouement.

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Ariel Holzl est un auteur dont j'aime beaucoup le style. J'avais adoré les Soeurs Carmine et j'étais très curieuse de le découvrir dans un ouvrage pour un public un peu plus jeune.
Je ne vais pas jouer sur le suspense : je n'ai absolument pas été déçue !

On découvre dans ce premier tome deux héros croustillants à souhait. D'un côté, Fingus, qui veut absolument être un génie du mal pour faire honneur à ses ancêtres, qui ne cesse de tester de nouvelles inventions au nom farfelu, et qui s'avère légèrement distrait et maladroit comme peut l'être un enfant d'une dizaine d'années.
De l'autre, sa meilleure (et seule) amie, une sorcière qui n'utilise presque pas la magie, qui vient d'une famille haute en couleurs avec des animaux domestiques fantômes, et qui cherche désespérément à avoir une bonne influence sur Fingus.
Ajoutez-y un poulpe géant libéré, une compétition entre sorciers, un crâne trimballé dans un chapeau magique, des villageois qui n'osent pas dire qu'ils se débarrasseraient bien de Fingus, et vous avez un roman qui ne cesse d'osciller entre action et humour.
L'univers est toujours aussi bien créé (Ariel Holzl est décidément très doué pour cela), il n'y a pas une minute d'ennui entre les pages, et j'ai déjà très, très hâte de découvrir la suite.
Ce monde est moins sombre que pouvait l'être celui des Sœurs Carmine, mais il baigne toujours dans une atmosphère à la Tim Burton pour les enfants (c'est l'occasion de revoir L'Etrange Noël de Mr Jack), avec un peu plus de couleurs peut-être.
Et, même si le lectorat cible est plus jeune (chic, je vais pouvoir le faire lire à mes filles), il reste tout aussi plaisant pour les plus grands d'entre nous, qui apprécieront le style et l'humour de l'auteur.
Un livre à partager en famille !

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Apprenti seigneur maléfique

Fingus est le seul survivant de la famille Malister. Le jeune garçon vit seul (enfin presque) dans son château d'un village où il n'est pas très apprécié.
Il faut dire que Fingus compte bien perpétué la tradition familiale et devenir un seigneur maléfique.
Mais il faut l'avouer, il n'est pas très doué...
Afin d'entrer dans une prestigieuse académie de magie et devenir le sorcier puissant qu'il ambitionne d'être, il doit préparer une potion de zombification.
Rassembler les ingrédients ne sera pas une sinécure... pour lui comme pour son amie la petite sorcière.

Mandragore, or des fous, fantômes et autres monstres cachés dans la cave, Ariel Holzl nous offre une aventure aussi drôle que palpitante.
Le héros n'est pas forcément très attachant, c'est un futur maître des ténèbres tout de même !, car il est plutôt désagréable avec son amie. On le voit bien changer au fur et à mesure de son aventure mais celle que l'on aime vraiment c'est Polly, la petite sorcière têtue.

J'ai vraiment beaucoup aimé tout l'univers que l'auteur a créé. Je rêve de visiter la petite maison de la famille de Polly. Elle est si bien décrite qu'on peut l'imaginer.
On est quelque part entre Roald Dahl et Tim Burton et c'est un véritable bonheur.
Et toutes les créatures étranges et un peu effrayantes que les adolescents rencontrent... Non, vraiment, je n'aimerais pas me promener au milieu des scaraignées...

Le vocabulaire est accessible, la plume est très agréable, c'est plein de rebondissements et d'humour. Les petits lecteurs devraient adorer et demander la suite très vite.
Parce que finalement, Fingus deviendra-t-il un redoutable seigneur maléfique ? Ou Polly saura-t-elle le faire pencher du côté du Bien ?
Et cette académie de magie alors ? On rêve de la visiter maintenant !! Vite, la suite !!!

Un très bon livre jeunesse, lecture idéale en cette saison d'Halloween.

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Je tenais tout d’abord à remercier chaleureusement NetGalley et les éditions Rageot pour l’envoi de ce service presse numérique !
Ayant lu et adoré la trilogie des Sœurs Carmines d’Ariel Holzl, j’attendais avec impatience la sortie d’un nouveau titre de cet auteur ! J’ai donc sauté sur l’occasion quand j’ai vu que la plateforme NetGalley proposait son petit dernier en SP ! Je pense également me procurer une version papier un de ces jours !
Au vu de cette dernière affirmation, vous vous doutez (sans doute) que j’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman (sinon, quel intérêt de remplir ma bibliothèque de livres qui ne m’auraient pas plu ?). J’ai, en effet, pris énormément de plaisir à faire la connaissance de Fingus et de son amie, Polly ! Fingus est peu apprécié (et c’est peu de le dire) des habitants de son village, en raison de ses origines. Tout simplement parce que sa famille, composée de puissants mages, a passé plusieurs siècles à persécuter les braves villageois qui se sont, depuis lors, vengés. Une vengeance en bonne et due forme puisque Fingus, dont l’ambition est de suivre les traces de ses ancêtres, est le dernier membre encore vivant de sa lignée. Pour parvenir à ses fins et devenir à son tour un seigneur maléfique, il lui faut, toutefois, d’abord être admis à l’académie de magie et donc réussir l’examen d’entré ! Une bonne partie du récit relate, de ce fait, sa préparation à cet examen : il doit notamment rassembler une série d’éléments nécessaires à l’incantation qu’il a choisie d’exécuter afin d’impressionner les jurés.
J’ai bien accroché à l’intrigue malgré son côté « jeunesse » et son fil conducteur assez « simple ». Clairement, si vous pensez retrouver un récit d’une complexité comparable à celle proposée dans les Sœurs Carmines, vous serez peut-être un peu déçus. Pour ma part, comme je ne boude pas un bon roman jeunesse de temps en temps, cela ne m’a absolument pas dérangée ! D’autant que c’est annoncé dès le départ, je savais donc à quoi m’attendre ! De plus, j’ai mis « simple » entre guillemets pour une bonne raison : même si la trame générale de l’histoire parait sans doute évidente pour un adulte ; je me suis laissée (agréablement) surprendre par certains éléments ! Tout n’est pas prévisible et cousu de fil blanc (de mon point de vue tout du moins), ce qui ne gâche rien !
Pour le reste, j’ai adoré et l’univers et les personnages ! Fingus est un drôle de petit bonhomme, complètement à part, qui ne semble pas avoir totalement le sens des réalités. Heureusement que son amie, malgré l’arrogance à toute épreuve de notre jeune héros et la façon souvent dédaigneuse dont il la traite, est là pour lui rappeler les choses élémentaires et l’aider, au besoin (c’est-à-dire bien plus souvent qu’il ne le croit !). Polly est, en effet, intelligente, perspicace et débrouillarde. Elle est issue d’une famille de sorcières mais refuse de faire usage de ses pouvoirs ! Physiquement, elle sort des sentiers battus en littérature (dans une certaine mesure) puisqu’elle affiche quelques rondeurs et n’est pas forcément jolie. Un autre personnage atypique donc tant au niveau de son caractère que de sa physionomie. Au début du roman, je l’ai trouvée limite un peu trop patiente vis-à-vis de Fingus, vu la désinvolture de ce dernier à son encontre... Elle ne se laisse pas, à proprement parler, marcher sur les pieds mais, à sa place, je l’aurais envoyé promener depuis longtemps ! Ensuite… j’ai mieux compris…Je vous laisse découvrir pourquoi ! 😉
L’univers, quant à lui, est assez sombre dans l’ensemble, la couverture donne d’ailleurs bien le ton ! Et grâce aux diverses recherches de Fingus et Polly, le lecteur en aperçoit de nombreuses facettes : le Bois-qui-Grince avec ses scaraignées, la Crique des Naufrages, le village, la maison de Polly (qui vaut le détour à elle seule). L’auteur fait, une fois de plus, montre d’une imagination foisonnante !
Et puis ce fut un plaisir de retrouver la plume si particulière d’Ariel Holzl avec son humour noir et cynique (plus soft que dans les Sœurs Carmines mais bien présent malgré tout). Un régal ! Je goute toujours autant ses tournures de phrases décalées et les répliques piquantes de ses personnages ! Rien que pour la découvrir, je vous conseille de lire un de ses titres (que ce soit Fingus Malister ou les Sœurs Carmines).
En bref, je conseille ce roman à tous ceux qui ont lu et apprécié les Sœurs Carmines (que vous aimiez le jeunesse ou non). Pour les autres, ce récit est parfait pour Halloween (ça tombe bien^^) ! Il me fait un peu penser aux bonbons acidulés que les enfants obtiennent, en sonnant aux portes, grâce au fameux « des friandises ou la vie ». Pour ma part, je suis impatiente de retrouver Fingus et Polly dans le tome 2, surtout au vu de la fin de ce premier opus ! 😊

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Petite lecture d’Halloween très agréable !
Je découvre Ariel Holzl et j’aime beaucoup son écriture, même si c’est un livre jeunesse (pourquoi dis-je « même si » ?) on ne s’ennuie pas une seconde, ça se lit d’une traite.
Malgré son côté je-veux-faire-du-mal-à-tout-le-monde, je me suis beaucoup attachée à Fingus, il me fait de la peine ce petit. Quand on y regarde bien, il a perdu toute sa famille et maintenant qu’il est seul, personne ne veut lui parler, exceptée Polly. Bon, certes, sa famille était tyrannique mais le mettre dans le même panier alors que c’est un enfant, c’est un peu triste. Toutefois, ce n’est absolument pas le thème principal du livre, ça apporte un petit côté « drôle » à l’histoire et on n’est pas du tout dans cette psychologie-là mais je ne sais pas, ça m’a touché.
Quant à sa meilleure amie Polly, je l’ai adoré. Elle est toujours présente pour lui mais sait prendre du recul quand ça ne va plus.
C’est un livre jeunesse très mature tout en étant dans la fantasy. Le personnage de la méchante cache aussi beaucoup de choses.
J’ai passé un excellent moment avec Fingus Malister qui ne pense quasiment jamais aux conséquences de ses actes mais après tout, ce n’est qu’un petit garçon. C’est une très belle découverte !

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Je tiens à remercier les Editions Rageot et le site NetGalley pour la découverte de ce roman.
J'ai découvert Ariel Holzl avec sa série Les sœurs Carmines et j'ai eu un énorme coup de cœur pour cette saga.
Je n'ai donc pas réfléchi une seconde pour me lancer dans cette lecture.



Le petit village de Bedlam est en effervescence, les sélections pour intégrer l'académie de magie vont bientôt s'ouvrir et les jeunes sorciers en herbe vont devoir rivaliser d'ingéniosité pour se démarquer des autres. Comme les autres Fingus Malister rêve d'entrer dans l'école de magie pour assouvir son désir le plus ardent : devenir le seigneur maléfique du village et redorer le nom de son illustre famille malheureusement décédée dans un tragique incendie.

Pour épater le jury, il envisage de préparer une potion de nécromancie qui réveillera les morts, mais les ingrédients sont parfois difficiles à trouver et cela s'annonce plus difficile que prévu. Mais heureusement il peut compter sur son amie Polly pour le sortir du pétrin.



Bien que l'histoire reste assez simple, c'était agréable de suivre Fingus et Polly dans leur aventure. On retrouve l'humour caractéristique d'Ariel Holzl même s'il est moins noir que dans les sœurs Carmines, on s'amuse de lire les jeux de mots et les réflexions de Fingus. Cela reste assez jeunesse même si ce terme ne veut pas forcément dire grand chose.

Fingus paraît quand même assez antipathique, à considérer Polly comme son sbire plutôt que son amie. Je ne sais pas, son côté décalé, hors du temps, qui se considère au dessus des autres m'a beaucoup plu. Pour lui il n'y a qu'un objectif qui compte c'est devenir nécromancien comme son grand père et ainsi accéder au rôle de seigneur maléfique. J'admire un telle dévotion mais est-il vraiment maléfique ?

Quand à Polly c'est une sorcière un peu particulière qui refuse catégoriquement d'utiliser ses pouvoirs, chose que Fingus ne comprend absolument pas. C'est un personnage assez perspicace et intelligent, dévouée à son ami. Heureusement qu'elle est là sinon Fingus n'irait pas très loin.

Et cette fin... Elle annonce un tome 2 encore plus farfelu ! J'ai hâte de lire la suite !



En bref, j'ai passé un moment bien sympathique auprès de Fingus et Polly. En revanche pour ceux qui espéraient retrouver l'ambiance des sœurs Carmines vous risquez d'être un peu déçus, ce roman est plus soft mais n'en est pas moins addictif. Je pense qu'il fera un parfait cadeau de Noël pour mes neveux et nièces.

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Si j'avais su, je n'aurais pas lu le premier tome de la saga des Sœurs Carmines, en juin de cette année ! "Fingus Malister", premier tome de la nouvelle saga d'Ariel Holzl, est bien meilleur ! Il faut dire que, cette fois-ci, ce n'est pas le succès du roman qui m'a influencée et j'avais, forcément, moins d'attentes, moins d'exigences, moins d'espérances.

Comparativement à la trilogie précédemment citée, "FINGUS MALISTER" s'adresse à des enfants un peu plus jeunes (dès 8 ans). On retrouve, néanmoins, ce qui a fait le succès de l'auteur : humour, frissons, mystère, magie... En 189 pages, l'essentiel est posé avec intelligence et dynamisme. On s'attache aux protagonistes tellement singuliers.

Ce roman plaira aux enfants comme aux adultes grâce à l'écriture, parfois, à plusieurs niveaux. Ariel Holzl joue avec les mots et y prend clairement du plaisir.

Une lecture tout à fait de saison. A découvrir.

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Ce qui m'a séduit en premier au sujet de ce roman, c'est la couverture ! Elle attire de suite et est très jolie.
L'univers est vraiment riche et bien développé, ça se lit tout seul ! J'ai d'ailleurs dévorer ce roman en une soirée :)
Ce roman jeunesse peut être apprécié tant par les plus jeunes que par les...moins jeunes. Les différents niveaux de lecture sont très agréables et démontrent les talents d'écriture de l'auteure.
C'était drôle, piquant et terriblement prenant ! Merci !

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Une aventure fun et menée tambour battant, avec un vrai personnage attachant et pas simpliste, dans une ambiance mi-glauque mi-mignonne. Super !

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