L'homme qui voulait devenir psychopathe
par Laurent Malot
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Date de parution 19 sept. 2019 | Archivage 2 oct. 2019
French Pulp éditions | POLAR
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Résumé
Victor Bourgeois a quarante-six ans, une femme et deux enfants. Toute sa vie, il a marché dans les clous pour finalement devenir un pion parmi les pions, sans relief ni éclat.
Si le constat est amer, il a encore l'énergie pour bousculer le destin. Mais les expériences qu'il tente pour avoir quelque chose à raconter se révèlent fades et douloureuses...
Même son suicide n'est pas une réussite ! C'est alors que surgit la révélation : il n'est pas parvenu à se tuer parce qu'il est fait pour tuer les autres !
Le seul hic, devenir psychopathe ne s'improvise pas...
Victor Bourgeois a quarante-six ans, une femme et deux enfants. Toute sa vie, il a marché dans les clous pour finalement devenir un pion parmi les pions, sans relief ni éclat.
Si le constat est amer...
Note de l'éditeur
Epreuves non corrigées, version non définitive.
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9791025106310 |
PRIX | 19,00 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Vous envisagez de devenir psychopathe ? Ce livre est fait pour vous ! C’est vrai, il se trouve des livres qui décortiquent comment un psychopathe est parvenu à passer aux yeux de ses contemporains pour monsieur Tout-le-monde, pas comment monsieur Tout-le-monde a senti irrésistiblement le désir d’en devenir un, et tout ce qu’il a mis en oeuvre pour y parvenir.
Victor est la personne à laquelle on ne fait pas attention, invisible aux yeux de sa famille, de ses proches, de ses collègues. Il a 46 ans, c’est à dire qu’il ne peut même pas se payer le luxe d’une crise de la quarantaine ou de la cinquantaine, un âge qui n’intéresse personne.
Croyez-moi, ce n’est pas facile de devenir ce que l’on n’est pas. Ce n’est pas facile d’être reconnu pour ce que l’on veut être. Reconnu pour ce que l’on est ? Ne rêvons pas !
Pour moi, ce livre est à la fois un roman mâtiné de policier et une satire de notre société. Ce n’est même plus une société du spectacle, c’est une société de l’instantané, du flash, de la nécessité de trouver toujours quelque chose de plus fort, de différent, de plus choquant, parce que les membres de cette société, connectés quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre veulent toujours plus de nouveauté, et se lassent aussi vite qu’ils s’emballent, quel que soit le sujet. D’ailleurs, font-ils vraiment attention à ce qu’ils regardent ?Je n’en suis pas sûre. Société de l’indifférence, société de la transparence – on ne se voit plus les uns les autres – société avec oreillette – on ne s’écoute pas les uns les autres. La fameuse bienveillance dont on nous rebat les oreilles dans les médias ? Un mot, bien entendu, de même que son synonyme, l’empathie. La citation ci-dessous illustre parfaitement ce propos :
L’empathie n’a jamais été son fort. Rien à cirer des errements de son mari, seul compte le quotidien, savoir ce qu’on mange le soir, s’il faut racheter du Sopalin ou du shampoing, qui plongera du dix mètres dans Splash sur TF1 ? Voilà les vraies questions existentielles qui taraudent Agnès.
Alors oui, j’ai ri jaune, j’ai souri devant les pérégrinations de Victor, descendant direct du Distrait ou d’Alfred, incarné par Pierre Richard dans les années 70. Autre temps, autre inclination, l’un arrivait au bonheur malgré lui, dans une société de consommation encore insouciante, l’autre ne sait plus quoi faire pour atteindre son objectif – ou comment ériger la violence, le meurtre, l’indifférence aussi, en valeurs. Vous avez fait : « glups, mais c’est horrible ? » Ce n’est pas moi qui ai inventé cette fascination. Ce n’est pas moi qui ai inventé cette indifférence. Nous ne vivons pas ensemble, nous vivons les uns à côté des autres.
Un grand merci à Net Galley et French Pulp éditions pour m’avoir offert un magnifique moment en compagnie de ce roman.
Ce roman truculent aux saveurs humoristiques m’a permis de rire. Ce livre se déguste en prenant son temps pour bien en apprécier chaque seconde.
J’ai apprécié la plume de Laurent Malot, facile à lire, fluide, onctueuse.
Victor s’invente une nouvelle vie de psychopathe pour enfin faire parler de lui et sortir de cet anonymat qui lui colle à la peau. Il souhaite plus que tout se défaire de cette image de Monsieur tout le monde et veut être reconnu pour des actes qu’il aura accomplis. Il fait l’amer constat que la Une des journaux est toujours occupée par le mal, les braqueurs, les tueurs, les kidnappeurs, les incendiaires ou autres malfrats mais jamais par le bien, les bénévoles qui œuvrent dans l’ombre d’associations caritatives pour aider son prochain, les héros du quotidien qui sauvent une vie en attrapant le bras d’un enfant sur un passage piéton manquant de se faire écraser ou en relevant un enfant dans une piscine au bord de la noyade.
Le commun des mortels est intéressé par l’extraordinaire au sens littéral du terme, ce qui sort de l’ordinaire et qui fait travailler leur imaginaire. Le mystère attire plus que la platitude. C’est d’ailleurs pour cela que les filles sont plus attirées par les bad boys que par les garçons lisses et sans histoire.
Faut-il commettre le mal pour créer du sensationnel ? Ne peut-on pas mettre l’extraordinaire au service du bien ?
Tout d’abord il faut préciser que j’ai un goût exacerbé pour toutes les thématiques un peu psycho, Mindhunter et co. Je me suis donc jetée sur ce livre comme la misère sur le pauvre monde avec l’assurance de passer un bon moment. Avec l’envie de lire un livre qui ressemblerait peut-être à l’excellent bouquin de Paul Cleave « Un employé modèle » qui dépeint le quotidien de Joe, tueur en série qui nous raconte son petit passe-temps sordide. Délicieusement dark and twisted.
Si ce livre ne manque pas d’humour et est un brin déjanté on reste tout de même loin du talent de Cleave. On suit ici les aventures de Victor, la quarantaine bien passée, prof de Physique-chimie, marié, deux enfants, une maison… Bref une routine légèrement angoissante et un quotidien médiocre qui ne laissent aucune place à la fantaisie. On suit donc Victor, en pleine crise existentielle, qui se demande comment pimenter un peu son existence et faire quelque chose de mémorable. Tirer la queue de cheval de la dame au supermarché dans la file d’attente, fumer un joint… Oui… Mais non ! Il faut voir plus grand!
C’est alors que lui vient l’idée. Victor sera psychopathe. Il va tuer des gens, il aura son petit quart d’heure de gloire. Sortir de l’anonymat, d’une vie fade et inintéressante. Il se délecte de son projet mais très vite fait face à de nombreuses contrariété. Personne ne semble le prendre au sérieux? Comment faire pour disposer lui aussi de cette aura dangereuse et terrifiante? Comment faire pour être un autre? A-t-il l’étoffe d’un psychopathe en puissance?
En conclusion : La petite lecture agréable du week-end mais pas le roman du siècle. On a du mal à vraiment s’attacher aux personnages qui restent assez superficiels. Comme le héros de cette histoire, ce livre manque un peu d’ambition.
Comment devient-on psychopathe lorsqu’on est Monsieur Tout Le Monde ? C’est la question à laquelle ce roman va tenter de répondre.
Victor, 46 ans, prof, marié, père de famille, un chien, un perroquet au bec beaucoup trop pendu, transparent pour ses collègues, sa femme ou ses enfants, en a franchement marre de sa vie. Au départ, il songe au suicide. Sa tentative avortée malencontreusement, le voilà qui se retrouve à creuser la tombe du chien au fond du jardin (je vous laisse deviner pourquoi la pauvre bête à trépassé…).
Que faire donc pour rendre sa vie extraordinaire ? Eh bien, devenir psychopathe pardi ! Voilà notre Victor à la recherche de sa première victime. Et nous, on suit, le sourire aux lèvres, essayant tant bien que mal de ne pas laisser échapper un fou rire.
Ce roman, c’est une satire de notre société de consommation actuelle. Ultra-connectée, adepte de l’instantané, prenant plus soin de son smartphone que de son conjoint, prenant des nouvelles de ses amis facebook mais pas de son père, l’image que nous renvoie Laurent est tellement vrai mais il faut l’avouer, voir ce constat écrit noir sur blanc, ça fait peur. En sommes nous vraiment arrivés là ? Oui, aucun doute. Et le pauvre Victor, ça pourrait être nous, si nous tournons la casquette, à force d’attendre un peu d’attention qui ne vient pas.
Car un psychopathe, lui, fait la une des journaux, il est craint, respecté même. Malheureusement pour Victor, rien ne va se dérouler comme prévu. C’est qu’il est trop gentil, voilà où le bât blesse. Quant à nous, lecteur embarqué dans cette aventure, nous allons savourer chaque instant, rire, nous moquer. Il est vrai que si Victor le psychopathe avait un compte facebook pour relayer ses péripéties, il aurait bon nombre d’abonnés et de like !
Une parenthèse vraiment agréable, à prendre au second degré, une bouffée d’air frais, voilà ce que nous propose Laurent. Avec sa plume fluide, agréable et décalée, il nous permet de passer un très bon moment de lecture, entre rire et réflexion. Je vous le conseille !
Je remercie les Éditions French Pulp et NetGalley pour cette lecture.
#NetGalleyFrance #Lhommequivoulaitdevenirpsychopathe
En bref :
Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : la couverture ! Un perroquet assis sur un couteau ensanglanté, cela donne le ton ! Le résumé m’a conforté dans mon choix et je ne le regrette pas.
Auteur connu : je suis Laurent depuis un moment, c’est un auteur que j’apprécie.
Émotions ressenties lors de la lecture : amusement, curiosité, empathie pour le pauvre Victor, mais aussi pour sa première victime (paix en son âme lol), effroi (par rapport au chien), déception vis à vis des proches de Victor qui ne s’aperçoivent de rien.
Ce que j’ai moins aimé : quelques longueurs mais rien de bien méchant.
Les plus : le côté déjanté, décalé, l’humour, la réflexion au sujet de notre société qui transpire à travers les lignes rigolotes. Laurent fait passer un message, l’air de rien.
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Adolescent & YA, Jeunesse, Science-Fiction & Fantasy