L'Art d'échouer

Quand rien ne va plus, c'est que tout va bien

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Date de parution 5 mars 2020 | Archivage 25 mars 2020

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Résumé

Elizabeth Day, créatrice de How to Fail, le podcast aux 5 millions de téléchargements.

Avec beaucoup d’humour et une courageuse sincérité, Elizabeth Day s’inspire de ses propres déboires personnels, mais aussi de son célèbre podcast How To Fail qui a vu défiler des célébrités telles que Phoebe Waller-Bridge, Alastair Campbell et David Nicholls, pour nous livrer un puissant manifeste aux accents féministes et s’élever contre les diktats de la perfection.

À l’heure des réseaux sociaux, difficile d’échapper à ce flux constant de photos de stars en bikini, de bébés joufflus et de plages paradisiaques. Si la vie ressemble vraiment à une série de hashtags tonitruants, #lovemyjob, #holidays, #bestmum, alors tant mieux ! Mais quand le travail pèse, que la charge mentale s’accumule, quand la tristesse et la colère s’installent, que le bébé tant attendu ne vient pas et qu’on est sur le point de signer les papiers du divorce, comment ne pas voir sa vie comme une succession de ratages ?

Ce sentiment d’échec, Elizabeth Day, brillante journaliste, l’a longtemps éprouvé. Jusqu’à ce qu’une rupture amoureuse dévastatrice la pousse à tout reconsidérer : et si échouer était en réalité une chance unique de se réinventer ?


Elizabeth Day a grandi en Irlande du Nord. Passionnée depuis son plus jeune âge par l’écriture en général et le journalisme en particulier (à l’âge de douze ans, elle signe des chroniques régulières dans le journal local), elle contribue régulièrement aux journaux les plus prestigieux, notamment The Telegraph, The Times, The Guardian, The Observer, Vogue, Elle ou encore The Evening Standard. Après L’Invitation (2018 ; 10/18, 2019), L’Art d’échouer est son nouvel opus à paraître chez Belfond, inspiré du podcast à succès qu’elle anime en Angleterre et pour lequel elle a été plusieurs fois récompensée. Elizabeth Day vit à Londres.

Elizabeth Day, créatrice de How to Fail, le podcast aux 5 millions de téléchargements.

Avec beaucoup d’humour et une courageuse sincérité, Elizabeth Day s’inspire de ses propres déboires personnels...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714481917
PRIX 21,90 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

« L’art d’échouer » par Elizabeth Day

Un livre de circonstance !

Elizabeth Day (que je ne connaissais absolument pas avant d’ouvrir son livre) est une journaliste, romancière et podcasteuse. Ce livre est inspiré de son podcast « How to fail » dans lequel elle invite des personnalités connues afin de discuter de leurs échecs.

Ce livre est un condensé de ses propres échecs à elle, ponctué d’anecdotes sur les invités de son podcast.

J’ai surtout aimé la 2nde partie du livre dans lequel elle a le courage de raconter en détails son parcours pour tenter de devenir mère, sa fausse couche et ses FIV pour finalement accepter avec une grande sagesse de ne pas être mère à 40 ans et décortiquer ce que cela implique aux yeux de la société.
Merci pour ce partage féministe !

Tous les échecs racontés dans son livre sont positivés, elle a réussi leur transformation en apprentissage de la vie. Inspirant.

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Entre rires et larmes, cette autobiographie n'est pas seulement drôle et dérangeante : elle est nécessaire. Une vie comme exemple et un voyage dans le quotidien. Embarquez !

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L’art d’échouer. Tout un programme. Des choses dont on ne parle pas, mais alors pas du tout, surtout pas dans notre société. Partout, l’on ne voit que réussite, quel que soit le niveau : ouvrez le moindre magazine, le moindre compte instagram, et vous verrez des réussites à tout point de vue, que ce soit la nouvelle recette de cuisine, votre mariage ou la naissance de bébé (forcément parfait lui aussi).
Alors oui, Elizabeth Day, dont j’avais déjà apprécié un des romans, dénote, détonne dans cette univers, quand elle crée un podcast où elle demande à ses invités de parler de ses échecs, où elle-même parle de ses échecs, dont le plus grand est sans doute le fait de ne pas avoir pu devenir mère. Oui, de nos jours où on nous dit en long, en large et en travers « un enfant quand je veux », on ne vous montre pas, ou très rarement, le protocole à suivre lors d’une fécondation in vitro, les échecs, et la fausse couche toujours possible – c’est ce qui est arrivée à l’autrice, qui ne cache pas les douleurs éprouvées (physique et morale).
Elle montre aussi que l’échec n’est pas une fin, mais peut être le point de départ d’autre chose. Elle montre aussi que l’échec est ce que l’on ressent soi, et qu’il ne faut pas laisser le regard des autres vous affecter. Plus facile à dire qu’à faire, et l’autrice a effectué un long parcours pour en arriver là.
L’art d’échouer est un livre féministe. Point. Je rappelle que le féminisme est le fait de vouloir les mêmes droits pour les hommes et les femmes. Or, Elizabeth Day nous montre à quel point les attentes envers les femmes, leurs obligations, leurs contraintes sont plus fortes que pour les hommes. Un homme a le droit d’échouer, une femme, nettement moins. Un homme peut attendre d’être prêt pour avoir un enfant, une femme n’a pas toute la vie devant elle. Un homme peut montrer sa colère, elle sera valoriser, une femme en colère sera une hystérique, il ne faut surtout pas qu’elle montre ce sentiment. Bref, une femme doit être dans le contrôle permanent, de son apparence, de ses sentiments, de sa carrière, de sa vie familiale et amoureuse. En prendre conscience, c’est aussi vouloir faire changer les choses – et montrer aussi qu’en dépit de décennies de combat féministes, il reste encore beaucoup à faire.
Merci aux éditions Belfond et à Netgalley pour leur confiance.

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Ce livre a tout d'abord été une magnifique rencontre avec une auteure, avec son style tellement fluide et chaleureux que j'ai pensé à Joyce Maynard, ces auteurs qu'on lit mais qu'on a l'impression d'écouter tellement la plume est une évidence.
Elizabeth Day s'appuie sur son podcast How to fail with Elizabeth Day, ses invités ou les gens qu'elle a été amenée à interroger durant sa carrière de journaliste (Anne sinclair, Robert Pattinson, Gina Miller, Phoebe Waller-Bridgepour, Nicole Kidman.. ) pour revenir sur le rôle et l'image de l'échec dans sa vie à travers la thématique du couple, du travail, de l'amitié, la fertilité.
Le livre est riche de références à son expérience mais également de références culturelles ou d'actualité pour étayer l'image de l'échec, plus particulièrement le regard féminin sur l'échec, une expérience ou une crainte plus lourde pour les femmes conditionnées très jeunes à la peur de ne pas réussir, pour lesquelles le sentiment de colère n'est pas très approprié.
Elle nous parle de manière décomplexée de l'échec, des siens, nous révélant son intimité pour démystifier cette épreuve, comment l'échec peut être obnubilant au point de s'oublier et de guider nos actes, à travers la volonté de plaire à tout prix ou comment elle peut devenir un point de départ ou de changement.

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Un livre qui nous répète qu'échouer ce n'est pas dramatique, je crois que c'est salutaire pour notre monde où l'échec est fustigé dès l'enfance avec les notes à l'école. En parlant de ses propres expériences, mais aussi de celles de célébrités qu'elle a interviewées, Elizabeth Day nous prouve que non, ce n'est pas dramatique de se planter parfois. On peut se tromper. On peut faire des mauvais choix. Ou ne pas être parfait en tout. Et ce n'est pas grave.
Elle ne s'érige pas pour autant en donneuses de leçon ou comme un guide de vie. Elle ne nous dit pas que nous allons réussir notre vie en apprenant de nos échecs, et comment y arriver. Elle met juste en évidence qu'un échec n'est justement que cela. Qu'il ne résume pas tout ce que l'on est, ni tout ce que l'on peut faire. Et qu'est-ce que ça fait du bien de l'entendre !
Ce livre est dédramatisant au possible, tout en narrant des expériences qui ont été parfois traumatisantes. Ce mélange très réussi, et les courts chapitres, essentiellement tournés vers le concret, avec juste la bonne mesure d'introspection, fait que le livre se lit très vite. C'est peut-être un essai, mais il est vraiment accessible à tous.
Sans jamais chercher à nous pousser, Elizabeth Day parvient à nous dire qu'il ne faut pas laisser nos échecs nous arrêter. Et rien que pour cette raison, cela vaut le coup de lire son livre !

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Elizabeth Day est journaliste, écrivaine et elle est aussi la créatrice d'un podcast qui a rencontré un énorme succès : How to fail with Elizabeth Day. Deux ans après un divorce douloureux à 36 ans, elle a décidé de créer son podcast pour discuter avec des personnalités des échecs qu'elles ont pu connaitre. Le constat est évident : tout le monde a connu l'échec dans sa vie professionnelle ou personnelle et chacun a pu en tirer des leçons, a pu apprendre de ses échecs pour mieux rebondir ou se réinventer.


Son livre est inspiré de son podcast et elle y raconte ses propres échecs à l'école, au travail, avec sa famille, ses amis, son couple. Le récit de ses expériences douloureuses est émaillé des exemples tirés de son podcast et de l'expérience de Jessie Burton, Phoebe Waller-Bridge, David Nicholls, Tara Westover, Sebastian Faulks, Nicole Kidman, Robert Pattinson pour n'en citer que quelque uns.


Dans une société de la performance, des réseaux sociaux aux images parfaites, l'échec ne semble pas avoir sa place. La société nous envoie des injonctions permanentes à la perfection, surtout aux femmes. Elizabeth Day a longtemps tout fait pour l'atteindre, elle était dans une volonté de plaire aux autres et de leur faire plaisir (c'est ainsi qu'elle se retrouva à manger du blaireau dans une maison isolée ou à essayer un sauna vaginal à la manière de Gwyneth Paltrow pour des articles). De siècles de misogynie institutionnalisée ont mené les femmes à vouloir être toujours plus parfaites, plus performantes dans de nombreux domaines. Ce qui est impossible à réaliser et donne un sentiment d'échec.

"L'art d'échouer"  est un livre d'une parfaite honnêteté, Elizabeth Day n'hésite pas à montrer ses failles, sa vulnérabilité, ses complexes. Elle le fait avec beaucoup d'humour et le recul nécessaire pour montrer à quel point ses échecs lui ont été utiles pour se construire et trouver sa voix. Son témoignage est précieux tant il permet de se décomplexer et de réfléchir sur son propre parcours.


Drôle, intelligent, déculpabilisant, "L'art d'échouer" dévoile les déboires douloureux du parcours d'Elizabeth Day mais également la manière dont elle a su les exploiter pour se reconstruire et s'épanouir.

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Avec une belle sincérité et beaucoup d’humour, la brillante journaliste revient sur son propre parcours et nous montre qu’il est possible de surmonter ses échecs et de les voir comme une ouverture vers de nouvelles possibilités.
L’échec est souvent considéré comme une impasse et non comme une étape nécessaire pour progresser. Mais ne dit-on pas que des crises surgit la lumière ?
Quand la charge mentale est bien là, quand nous sommes tristes, ou en colère ou encore quand le bébé tant attendu ne vient pas, on aurait tendance à considérer son existence comme une accumulation d’échecs. Et si nous changions de perspective en leur rendant hommage ?

Une défaite n’est pas le reflet de notre potentiel ou de notre valeur en tant que personne. "L'art d'échouer" fait beaucoup de bien et nous déculpabilise ; nous, qui passons notre temps à nous tyranniser d’injonctions.
N'oublions pas qu'échouer reste une chance unique de se réinventer !

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