La Pierre du remords

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Date de parution 4 févr. 2021 | Archivage 10 mars 2021
Éditions Métailié | Bibliothèque nordique

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Résumé

Valborg est assassinée chez elle. Elle venait de prendre sa retraite. Sur son bureau, il y a le numéro de téléphone de Konrad, un ex-policier. Elle avait contacté récemment l’enquêteur pour lui demander de retrouver l’enfant qu’elle avait mis au monde cinquante ans plus tôt, et qu’elle avait abandonné juste après sa naissance. Désolé de lui avoir refusé son aide, Konrad s’emploie à réparer son erreur.

Il découvre l’existence d’un mouvement religieux contre l’avortement et reconstruit l’histoire d’une jeune fille violée dans le bar où elle travaillait. Il rencontre aussi un clochard, des trafiquants de drogue et recueille même par hasard des fragments de l’histoire de la mort violente de son propre père…

Konrad se révèle un enquêteur intelligent et sensible à la souffrance des autres, d’une humanité touchante. Et l’auteur montre toute son empathie et son talent dans sa description de la cruauté du destin de la jeune Valborg.

Avec une construction particulièrement habile et haletante, Indridason nous immerge magistralement dans un récit captivant et impitoyable sur la honte, le désespoir et l’intensité des remords qui reviennent nous hanter.

Valborg est assassinée chez elle. Elle venait de prendre sa retraite. Sur son bureau, il y a le numéro de téléphone de Konrad, un ex-policier. Elle avait contacté récemment l’enquêteur pour lui...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9791022611060
PRIX 21,50 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Coup de coeur ? Oui. Sauf que je serai bien en peine d’expliquer cette luminosité ressentie à la lecture, cette chaleur qui irradiait de ce récit. Et pourtant, les thèmes ne sont ni chaleureux, ni joyeux, ni lumineux. Je ne vous parle même pas du dénouement, qui nous entraîne vers la tragédie la plus sombre, la plus imprévisible, celle qui, peut-être, ne pouvait prendre place qu’en Islande. Alors ?
Alors, il est à chercher dans l’humanité des personnages. Martha, tout d’abord, policière qui n’a pas l’intention de fermer les yeux quand elle voit des violences, quand elle sait que les victimes, hélas, le plus souvent n’osent pas parler, n’osent pas demander l’aide et la protection qu’elles sont en droit d’avoir. Martha, que la participation de Konrad à son enquête agace parfois, même si elle sait se servir des renseignements qu’il aura glaner ici ou là.
Konrad est en proie à des remords. Oui, il n’avait pas envie de mener cette enquête, oui, il n’a pas insisté, il n’a pas cherché à faire tomber les réticences de cette femme discrète, Valborg, qui voulait savoir ce qu’était devenu l’enfant qu’elle avait abandonné quarante-sept ans plus tôt, enfant dont elle n’avait pas voulu savoir s’il était un garçon ou une fille, enfant dont elle n’a pu trouver elle-même la trace dans les registres, comme si elle n’avait jamais accouché. Est-ce possible ? Oui. Dans ces années-là, on ne se posait pas tant de questions, et avec la complicité d’une sage-femme, il était facile de faire passer le bébé adopté pour son propre enfant – en déménageant dans la foulée.
Passé et présent hantent le roman. Konrad n’en finit pas de chercher la vérité autour de l’assassinat de son père, un homme fort peu sympathique, un mari et un père détestable, un escroc n’hésitant pas à exploiter la douleur de personnes vulnérables. Est-ce que cela a fini par lui coûter la vie ? Konrad, en tout cas, ne recule pas face à ce qu’il apprend de son père, sa famille ayant été la première victime de cet homme. J’ai aussi beaucoup apprécié le personnage d’Eyborg, plus discret, fille du complice du père de Konrad, qui s’est refusée à exploiter ses dons, pour des raisons que je ne peux m’empêcher de trouver poignantes.
Le passé, c’est aussi celui de Valborg, ce qui l’a amené à abandonner son enfant et à ne pas vouloir parler de lui. C’est l’Islande des années 60, 70, cette jeunesse qui avait soif de liberté, ce pays où tout le monde ou presque pouvait se connaître. Ce pays aussi, où les militants anti-avortements n’hésitent pas à influencer des jeunes femmes fragilisées par leur vécue, par leur solitude. C’est notre époque, où la violence faite aux femmes est toujours bien présentes, l’emprise des hommes sur elle bien réelle.
Je suis heureuse d’avoir renoué avec l’écriture d’Indridason avec ce roman, et je commence à apprécier Konrad, ce héros qui va parfois trop loin dans ses propos mais qui sait le reconnaître.
Merci aux éditions Métailié et à Netgalley pour ce partenariat.

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On retrouve Konrad, (un policier retraité, veuf et mélancolique) pour une nouvelle enquête, dont il se retrouve mêlé malgré lui. En effet une femme vient d'être retrouvée assassinée chez elle. Sur son bureau se trouvait le numéro de l'enquêteur Konrad. Cette femme l'avait contacté pour l'aider à retrouver son enfant, qu'elle avait abandonné à la naissance cinquante ans plus tôt. Konrad fraîchement retraité avait refusé de l'aider. A présent il se demande si la mort de cette femme n'est pas liée a son souhait de retrouver l'enfant. Konrad s'en veut et essaie de réparer son erreur.
J'ai apprécié le personnage de Konrad, un policier très humain, sensible et empathique qui a tendance à déborder et aller trop loin.
J'ai beaucoup aimé découvrir chaque pièce de ce puzzle qui permet de dénouer cette enquête qui semble simple, mais qui est plus complexe qu'elle n'y parait.

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C’est un vrai plaisir de retrouver la plume de cet auteur islandais que je suis depuis plusieurs années, même si je n’ai pas lu la totalité de ses romans. J’ai dévoré ce livre en une journée. Je dois dire que, jusqu’ici, je n’ai jamais été déçue par cet auteur. De plus, l’Islande est un pays qui me fait rêver, et même si Arnaldur critique le tourisme de masse en Islande j’ai toujours envie de découvrir ce pays insulaire nordique.
« La pierre du remords » est le troisième opus de la série Konrad, un policier retraité très attachant, humain et mélancolique. Konrad se retrouve malgré lui mêlé à une nouvelle affaire, suite au meurtre d’une femme de 70 ans, Valborg, qui lui avait demandé de l’aide il y a quelques temps pour retrouver son enfant né au début des années 1970. Konrad avait refusé de l’aider et, rongé par le remords, il doit désormais se rattraper.
Plusieurs enquêtes sont menées en parallèle ; Konrad essaie aussi de retrouver l’assassin de son père, avec son amie Eyglo, dont le père – médium – était proche (et complice) du père de Konrad. Je connais davantage le personnage d’Erlendur, mais celui de Konrad est tout aussi sympathique et attachant. Ce roman évoque les croyances d’Eyglo quant à la vie après la mort et à l’au-delà, croyance que ne partage pas du tout Konrad. On retrouve également Martha, une policière très humaine, particulièrement à l’écoute des femmes victimes de violences.
« La pierre du remords » est un roman sombre et haletant, difficile à lâcher. On referme ce livre à regret, en souhaitant déjà connaître d’autres éléments de l’histoire familiale de Konrad. Le quatrième opus, Le mur du silence, est déjà publié en Islande, dommage de ne pas lire l’islandais… Si vous aussi, vous aimez les romans policiers nordiques, vous savez ce qu’il vous reste à faire… Et si vous ne connaissez pas cette ambiance particulière qu’offrent les polars nordiques, Arnaldur Indridason fait partie de ces auteurs qu’il faut absolument découvrir.
Je remercie vivement les éditions Métailié et NetGalley pour m’avoir permis de découvrir le dernier Arnaldur Indridason, l’un de mes auteurs préférés.

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