Scarlett et Novak
par Alain Damasio
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Date de parution 3 mars 2021 | Archivage 31 mars 2021
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Résumé
Novak court. Il est poursuivi et fuit pour sauver sa peau. Heureusement, il a Scarlett avec lui. Scarlett, l’intelligence artificielle de son brightphone. Celle qui connaît toute sa vie, tous ses secrets, qui le guide dans la ville, collecte chaque donnée, chaque information qui le concerne. Celle qui répond autant à ses demandes qu’aux battements de son cœur. Scarlett seule peut le mettre en sécurité. A moins que… Et si c’était elle, précisément, que pourchassaient ses deux assaillants ?
Novak court. Il est poursuivi et fuit pour sauver sa peau. Heureusement, il a Scarlett avec lui. Scarlett, l’intelligence artificielle de son brightphone. Celle qui connaît toute sa vie, tous ses...
Note de l'éditeur
Texte inédit d'Alain Damasio, auteur culte, des Furtifs notamment, qui s'adresse pour la première fois au public adolescent ! Un pamphlet court et saisissant sur nos rapports aux nouvelles...
Formats disponibles
ISBN | 9782700264340 |
PRIX | 4,90 € (EUR) |
Vos liens
Chroniques partagées sur la page du titre
"J'ai toute ma vie dans mon téléphone". Combien de fois ai-je entendu cette phrase ? Souvent.
Novak ne peut pas vivre sans son brightphone, et surtout, sans Scarlett, l'intelligence artificielle de son brightphone. Il a des "potes de course", il a "un ami chômeur", ceux-ci restent totalement dépersonnalisés. Il parle aussi de temps en temps avec sa concierge croate - mais pour cela, il se sert du logicielle de traduction de son brightphone. Pratique. Bref, Novak semble tragiquement seul puisque, dans sa course pour se sauver, il fait encore appel à une application pour le tirer de là.
Ce qui est inquiétant dans ce récit n'est pas la course poursuite folle de Novak à travers la ville. Ce qui est inquiétant est le fait qu'il ne peut quasiment plus vivre sans son brightphone. Alors oui, l'on peut ironiser à l'envie sur cette génération qui ne fait plus l'effort de mémoriser puisque les informations peuvent être trouvées sur internet, et oubliées aussitôt, puisqu'elles peuvent être retrouvées (le savoir ne servirait plus à rien, dit-on), qui ne fait plus l'effort de regarder autour d'elle, sauf à travers l'écran de son portable. Oui, le récit est perturbant, à cause de ce qui arrive à Novak. Il est surtout perturbant parce que cette société qui est décrite dans la nouvelle est quasiment la nôtre, et risque de la devenir si nous n'y prenons pas garde. Ce n'est pas seulement une invitation à regarder à nouveau autour de nous, à faire confiance aux autres, c'est une invitation à être vigilent à ce qui se passe dans notre société.
Un court texte sur la dépendance aux téléphones portables, applications multiples et intelligence artificielle.
Novak ne sait plus rien faire sans Scarlett, l'intelligence artificielle de son téléphone.
L'auteur par le bais d'une fiction peut-être encore légèrement anticipée (n'étant pas moi-même une accro au téléphone, je ne peux pas juger si tout ce qu'il décrit existe) nous fait réfléchir: est-ce vraiment ainsi que nous voulons vivre ?
Et la fin est pleine d'espoir: pour savoir le temps qu'il fait, regardons plutôt le ciel que l'écran de nos téléphones.
Effrayant ! À peine ouvert, déjà refermé . C'est un excellent tourne-page.
Scarlett pense, interprète, voit et décide pour vous. Vous n'êtes jamais seul, plus rien ne vous pose problème, elle exauce tous vos désirs tel le génie dans sa lampe. Cet être exceptionnel est le brightphone.
Alain Damasio montre la vulnérabilité de l'homme moderne devenu esclave d'une machine car sans elle, il n'est plus rien. Elle vous connait mieux que vous, elle est vous. le jour où vous la perdez : deux possibilités, soit vous cédez à la panique, soit vous ouvrez les yeux.
Une lecture passionnante, qui se lit d'une traite, qui dérange. Ne sommes-nous pas un petit peu comme Novak ? Confier sa vie à une machine, lui faire une confiance aveugle, est-ce bien raisonnable ?
Un petit conte philosophique, vous ne direz pas que vous ne saviez pas. Après l'histoire, un joli poème « Une vie passée à caresser une vitre » ne sommes- nous que ça ?
Ce petit bijou sort le 03 mars 2021 au petit prix de 4 euros 90, alors n'hésitez pas. À offrir à tous les possesseus de brightphone et aux autres.
Merci aux éditions Rageot pour cette formidable lecture.
#Scarlett et Novak#NetGalleyFrance
Intéressant petit texte par Alain Damasio, toujours réfléchit et profond, tout en demeurant divertissant. Un auteur que j,adore et un nouveau texte, court pour une fois, qui se lit d'un trait!
Court et intense. Damasio nous fait courir avec son personnage. Chaque sensation résonne en nous. Juste et intense Novak soulève des questions de société nécessaires.
Novak court à perdre haleine. Scarlett le félicite d'avoir battu son record de vitesse et d'endurance et lui propose de partager sa performance sur les réseaux sociaux. Sauf que Scarlett n'a rien compris : Novak court pour fuir, mort de peur. Deux voleurs à ses trousses veulent lui voler son identité, sa vie, son cloud, bref, lui arracher Scarlett, l'intelligence artificielle de son brightphone.
Un texte très court et percutant qui fait froid dans le dos. En peu de pages, Alain Damasio livre une mise en garde efficace contre la dépendance aux intelligences artificielles. Après le vol, Novak, dépourvu de moyen de paiement, se retrouve atrocement désorienté. Sans Scarlett, sa mère et sa maitresse à la fois, le soutien à son existence, son lien à la société, il est "comme un môme débile qui ne sait plus le nord du sud", il n'arrive même plus à s'orienter pour rentrer chez lui.
Effrayant car très proche de nos vies actuelles, l'épilogue offre néanmoins une ode à la liberté, en plaidant pour un usage raisonné des intelligences artificielles, pour la possibilité d'une déconnexion volontaire, pour une plus forte présence au monde.
Un poème très accessible clôt le roman, tout aussi percutant. Il se nomme "Une vie passée à caresser une vitre", tout est dit ...
De la SF d'anticipation qui fera réagir les adolescents, et pas que !
En quelques pages, Alain Damasio réussit la prouesse de mettre du rythme tout en dénonçant.
Fidèle à ses idées il sort pour la jeunesse un roman coup de poing sur les limites de l'humain connecté aux smartphones et aux nouvelles technologies. Comme une régression de l'être humain, à la faveur des intelligences artificielles.
Un trentenaire de pages pour nous rappeler que nous sommes capables de nous déplacer dans utiliser d'applications GPS. Que ces IA sont artificielles, et pas personnifiés même si on peut avoir tendance à l oublier.
Une réussite ! Qui fera du bien au lectorat plus jeune, mais pas que !
Une nouvelle sous forme de thriller haletant qui nous plonge dans notre dépendance au téléphone. A peine commencé déjà fini et une claque pour le lecteur. Scarlett est l'Intelligence Artificielle du super brightphone. Novak est poursuivi, il court pour sauver sa peau et sa seule manière de survivre est d'activer les gadgets de Scarlett. Elle est comme le génie dans sa lampe et sans elle, plus de lumière, plus d'itinéraires, plus de numéros de téléphone. Peut-on survivre sans elle ? Ne sommes-nous pas devenus dépendants ? Un conte philosophique percutant à lire et faire lire.
“J’ai toute ma vie dans mon téléphone”, c’est le constat qu’on fait quand parfois nous effleure l’idée que nous pourrions perdre notre smartphone, ou l’idée qu’il soit volé ou détruit, et qu’on pense alors à tous les contacts, mails, photos,… qui y sont en mémoire.
De là à dire que “mon téléphone est ma vie”, que “je ne suis rien sans mon téléphone”, il y a un pas qu’Alain Damasio franchit dans cette nouvelle classée littérature jeunesse.
Novak, un jeune homme perpétuellement connecté à son “brightphone”, est pourchassé par deux assaillants, qui s’emparent de son portable et de Scarlett, son assistante vocale, son intelligence artificielle, sans laquelle Novak n’est plus rien. Incapable de s’orienter pour rentrer chez lui, de se payer un café dans un bar, d’expliquer ses déboires à sa concierge croate avec laquelle il n’a jamais parlé que par l’intermédiaire d’un logiciel de traduction, voilà l’homme démuni et isolé sans sa machine. Il finira par en retirer quelques leçons.
Alain Damasio pousse ici à l’extrême l’addiction aux smartphones, de plus en plus intelligents, et qui rendent leur possesseurs de plus en plus dépendants (la question est ouverte de savoir si les humains deviennent à mesure de moins en moins intelligents, ou s’ils développent en compensation d’autres formes d’intelligence ou de compétences). La réalité rejoindra-t-elle un jour cette fiction désespérante ? Peut-être, possible, pas improbable, sans doute ne serait-ce pas surprenant vu les “progrès” technologiques incessants des applications et logiciels divers, toujours plus performants et invasifs.
Cette nouvelle courte et efficace, qui se lit très vite (parce que destinée à la génération zapping?) est un avertissement face aux risques qu’on court à faire confiance à la technologie davantage qu’à l’humain (et à soi-même), à lui aliéner nos capacités et notre esprit critique, et au final à y perdre notre liberté.
Ma vie n’est pas (que) dans mon téléphone.
“(…) Tout ce que tu touches n’a pas de poils, n’a pas de peau. (…) Une vie passée à caresser une vitre (…) Au fond, tu vis dans dix centimètres par cinq (…)”.
Page turner mini maxi ! Maximum d'infos, d'émotions, d'angoisses en un minimum de pages.
Novak est pourchassé par deux voyous qui veulent lui dérober son brightphone dernier cri et ses Gapple glass. Mais c'est toute sa vie, sa moitié, Scarlett, qu'ils veulent lui dérober.
Scarlett c'est le 2e cerveau de Novak, sans elle il est totalement perdu.
Alain Damasio nous livre ici une critique éclairée de l'homme moderne, sous le joug de la technologie du smartphone, ébranlé jusque dans sa moelle lorsqu'il perd son cloud, toute sa vie...
Lecture passionnante, poussant à la réflexion philosophique sur la place de l'homme et de la technologie.
A ne pas manquer.
Ce titre est une vision du futur de ce que nous sommes. De plus en plus accros a notre smartphone Novak devient un véritable miroir de ce qu'il pourrait nous arrivé si nous ne mettons pas un frein a cette addiction.
Ici Scarlett, l’intelligence artificielle de son brightphone, est la seconde peau de Novak, elle connaît toute sa vie, ses secrets les plus intimes, c’est à la fois son GPS, mais aussi son médecin, puisqu’elle étudie chaque battement de son cœur. La perdre n’est même pas une possibilité…
Novak, a des « amis » tous aussi connectés que lui, autant dire qu’il n’a personne sur qui compter, lorsqu’il se retrouve pris au piège. Dans ces quelques pages, une course-poursuite s’engage entre Novak et ses deux assaillants, dont la seule motivation est de lui voler son portable et par la même occasion Scarlett, son intelligence artificielle. Même si leur motivation n’est pas précise, d’ailleurs, on aurait tendance à vite oublier cette partie, on se focalise sur le comportement de Novak en pleine perte de repère, incapable de rentrer chez lui, ni de parler à sa concierge avec qui il n’échange en temps normal qu’à travers Scarlett qui traduit tout.
Alain Damasio, avec cette nouvelle, démontre à quel point nous sommes dépendants, esclaves de nos téléphones ou autres machines connectées. Sans cette connexion, nous pouvons être vulnérables, mais nous le sommes encore plus lorsque nous sommes hyperconnectés.
La dépendance aux nouvelles technologies, c’est la perte de l’autocritique, de la critique d’une manière générale, puisque l’on est aspiré par elle. De là, à y perdre notre liberté, il n’y a qu’un pas…
Une critique de la consommation, de la dépendance tout en finesse, sous couvert d’une nouvelle d’anticipation, la société en toile de fond est déjà la nôtre.
On pourrait croire, rien qu’au titre, qu’on va se retrouver dans une histoire d’amour impossible à la Roméo et Juliette. Ce n’est pas si loin que ça sous certains aspects, mais les mots d’Alain Damasio n’offrent aucun concession à ce qu’il imagine l’amour du futur.
Un futur où l’intelligence artificielle ressemblera tellement à une pensée humaine, que certains s’y perdront, bluffés par leurs propres désirs auxquels Scarlett – l’IA – répondra… Mais un futur, où l’on laissera notre vie – et ses clés d’accès – à cet objet si personnel et personnalisable qu’est le téléphone portable.
Qu’en sera-t-il quand des hommes mal intentionnés déroberont notre vie ? Comment va réagir Novak, quand il aura non seulement perdu sa vie, mais aussi l’IA qu’il aimait ? Des questions se posent, nous faisant frissonner de peur…
#ScarlettetNovak est un service presse de #NetGalleyFrance
Très court, mais on comprend le message que l'auteur a voulu transmettre. Celui d'une société de plus en plus connectée et pourtant une société de plus en plus individuelle. Novak en perdant toutes ses données, qui étaient enregistrées dans Scarlett, son intelligence artificielle, se retrouve sans aucune ressource. Il ne sait plus se déplacer, il ne peut plus contacter ses proches et c'est comme-ci il ne savait plus qui il était. Le livre cherche à nous faire réfléchir sur notre société qui nous rend de plus en plus ignorants et fainéant. L'intelligence artificielle pense pour nous, réfléchie pour nous, retient tout pour nous. Damasio dénonce sûrement un futur proche, qui sera bientôt notre présent.
Un très court roman qui se lit en à peine 1h mais qui pose les bonnes questions : pouvons-nous nous détacher de nos smartphones ?
A destination des ados mais tout le monde peut le lire
Court texte mais très intense pour interroger sur l’importance de notre rapport aux données informatisées et surtout notre dépendance à ces dernières. A force de tout mémoriser dans notre téléphoner, que gardons-nous dans notre mémoire humaine?
Quand le nom, Alain Damasio, fait son apparition , je fonce tête baissée. Même si je me suis contentée de cette nouvelle c'est encore une fois une réussite.
L'auteur nous présente Novak, garçon ultra-connecté qui tente d'échapper à ses poursuivants. Muni de son "téléphone-IA" Scarlett, il se fait l'écho d'une génération connectée.
Mais c'est bien cela que souhaite dénoncer l'auteur, l'urtraconnexion d'une jeunesse, qui en perd le goût de lever le nez pour simplement regarder ce qui l'entoure. Une ode à la nature qui nous entoure, aux liens entre les humains, au retour aux sources.
Une dénonciation du smartphone et de la tête penchée dessus, que je recommanderais à mes élèves.
Une première plongée dans l'écriture de l'auteur pour ma part ! Même si cette nouvelle a presque un goût de trop peu, elle réussi à en dire bien plus que ce que cette scène ne décrit. C'est un texte intelligent, dénonciateur, sans juger et pose simplement un constat qui fait bien réfléchir le lecteur. J'ai hâte d'enfin me plonger dans ces autres récits !
J’étais très curieuse de découvrir ce texte de Damasio sur un sujet bien connu désormais : notre rapport à notre téléphone portable – et aux technologies dans un sens plus large. D’un autre côté, je craignais que Scarlett et Novak ne soit qu’un énième pamphlet moralisateur. Finalement, si nous n’y échappons pas tout à fait, cette nouvelle sur notre addiction au téléphone se révèle sympathique à lire, en partie car elle échappe à une dénonciation simpliste qui aurait été lourde (« c’est pas bien »). En effet, l’écrivain a choisi un angle quelque peu différent : Novak, son héros, court ; dans sa fuite, il se repose sur Scarlett, l’IA de son téléphone, pour l’aider à trouver le meilleur des chemins. Seulement il suffit d’une petite faille, d’un grain de sable, et voilà le jeune homme qui doit redécouvrir le monde sans son brightphone. Comment faire alors pour se guider, pour se retrouver ? Bien entendu, Alain Damasio ne fait pas que de parler de localisation et de déplacements, mais je préfère vous laisser découvrir le reste par vous-mêmes, en lisant cette courte histoire.
Le lien entre le rapport qu’entretien Novak avec Scarlett se ressent dans la construction du récit. Nous avons un début rapide, comme nous lorsque nous nous guidons à l’aide du GPS de notre téléphone : on sait où on veut aller et on y va, il n’y a qu’à suivre l’itinéraire. Puis la seconde partie du texte prend plus le temps, comme lorsque nous nous promenons, que nous nous guidons en cherchant des panneaux où en reconnaissant des lieux, en nous situant sur un plan… Alors on lève les yeux, on regarde autour de nous. Et c’est finalement cela que l’auteur nous invite à faire, en plus de ne pas nous reposer uniquement sur les nouvelles technologies, de nous interroger sur notre rapport à notre téléphone et aux objets connectés. Regardons les choses telles qu’elles sont, déconnectons-nous et profitons.
Si Scarlett et Novak a peu de chances de me rester longtemps en mémoire, c’est toutefois un texte sympathique et bien mené. Disons-le clairement : que ce soit sur des centaines de pages ou sur quelques dizaines, Alain Damasio maîtrise la narration alors, forcément, rien de qu’il écrit ne peut être mauvais.
Je remercie les éditions Rageot et le site NetGalley qui m'ont permis de lire cette nouvelle d'Alain Damasio. La première de couverture donne le ton, nous entrons dans un récit de science-fiction. Le texte est très court, il se lit donc très rapidement et il est très percutant. Nous avons un aperçu de ce que pourrait être la société de demain avec la multitude d'applications et d'objets connectés dans notre vie quotidienne et où l'être humain deviendrait bien vulnérable. Cela semble effrayant et nous n'en sommes finalement pas si loin. L'auteur apporte, cependant, une touche optimiste à la fin de sa nouvelle. Je recommande la nouvelle aux collégiens.