Bleu

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Date de parution 18 août 2022 | Archivage 21 nov. 2022

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Résumé

Alors qu’une violente tempête se prépare près de Nantes, les météorologues redoutent la conjonction de ce phénomène avec la grande marée d’équinoxe, promesse de crues exceptionnelles. Rapidement, leurs prédictions se révèlent justes et la montée conjuguée des eaux maritimes et de la Loire devient totalement incontrôlable. Mais, plus inquiétant encore, les hôpitaux de la région se retrouvent subitement submergés par des cas d’encéphalite fulgurante qui poussent les malades au suicide. Une situation aussi dramatique qu’inexplicable…

Hugo Kezer et Anne Gilardini, commandants en charge de la cellule Nouvelles Menaces, se rendent alors sur place. Embarqués par leur collègue nantais, le lieutenant Fabrice Le Troadec, ils vont tenter, malgré les inondations et l’évacuation de la ville, de faire la lumière sur cette pandémie suicidaire sans précédent et de l’endiguer.

Alors qu’une violente tempête se prépare près de Nantes, les météorologues redoutent la conjonction de ce phénomène avec la grande marée d’équinoxe, promesse de crues exceptionnelles. Rapidement...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782265154834
PRIX 15,90 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Troisième tome de la série Apocalypse, Bleu commence par une tempête d'une ampleur telle qu'il n'en arrive que très peu. Alors que la région est submergée par la montée des eaux, les hôpitaux voient arriver des cas d'encéphalite d'origine inconnue.
Mené sur un rythme haletant, avec des chapitres courts, le récit nous détaille la chronique d'une catastrophe, tant météorologique avec la tempête qui frappe Nantes au pire moment, qu'épidémiologique, avec l'émergence d'un virus inconnu. Difficile de lâcher le roman, qui ne laisse aucun répit au lecteur. Encore une fois, l'auteur extrapole une situation possible pour plonger le lecteur dans un thriller prenant. Et quel plaisir de retrouver une nouvelle fois Hugo Kezer et son équipe.
Un nouvel opus bien ficelé, véritable page turner qui donne envie de retrouver la cellule Nouvelles Menaces dans une autre histoire.

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Koz à déjà écrit Noir et Rouge mais, si vous ne les avez pas lus avant, cela ne gênera pas votre lecture.
Moi-même je ne les connais pas.
L’action se passe dans la ville de Nantes à l’arrivée d’une tempête prénommée « Maya ».
Une tempête bien plus terrible que « Xynthia », se trouvant amplifiée par la marée d’équinoxe.
Alors que la ville se voit envahir par des crues exceptionnelles allant jusqu’à l’évacuation de la population, les policiers se trouvent confrontés à une série de morts : de suicides incontrôlables et incompréhensibles. Témoins de nombreux d’entre eux, les forces de l’ordre se voient dans une impasse et les hôpitaux envahis et débordés.
Lorsque l’un des policiers de la cellule « Nouvelle Menace » se voit touché par se phénomène et se trouve alors entre la vie et la mort, deux enquêteurs et amis de celui-ci descendent de la capitale afin d’apporter aide et soutien à l’équipe Nantaise.
Connaissant bien la ville de Nantes, je me suis retrouvée dans chaque lieu. L’auteur raconte avec beaucoup de détails, on se rend bien compte qu’il a écrit ce roman en faisant des recherches minutieuses. J’ai été très intéressée par cette tempête monumentale et les notions de bassins de rétentions et d’eau potable. Bien qu’elle soit purement imaginative, on peut s’attendre très bientôt à subir une tempête comme celle-ci.
Quand aux personnages, là encore l’écrivain écrit au plus proche de la réalité. Leur personnalité est intéressante et les non-dits des uns et des autres leur donne ce côté sentimental et affectif, humain.
Enquête passionnante et intéressante en ce qui me concerne.
Je recommande cette lecture

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Il y eut Noir et Rouge que j'avais beaucoup apprécié.
Je ne change pas un mot à ce commentaire avec Bleu: une réussite!

Ce tome 3 est un concentré de tension et d'émotions fortes. Apocalypse dans l'air du temps qui se comprend mieux en ayant lu les précédents, mais écrit de telle sorte à être lu indépendamment.
De nombreux dialogues rendent la lecture dynamique et haletante malgré des côtés très techniques par moment.

L'écriture de KOZ est assurément efficace. Vous ne manquerez pas de vous interroger sur la crise environnementale. Et je l'espère de modifier vos comportements et vos actions pour sauver

Je recommande.

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Si dans Noir, c’est la région parisienne qui était la cible d’une attaque organisée avec l’explosion simultanée des dix-huit transformateurs qui l’alimente en électricité, dans Rouge, on se retrouve dans les Bouches-du-Rhône, notamment Marseille et sa région, avec des incendies qui ravagent la végétation.

Après le black-out et les mégas feux, on se retrouve dans les gigas inondations…

J’ai eu un vrai plaisir à retrouver les personnages rencontrés dans Noir et Rouge, mais surtout retrouver une nouvelle aventure apocalyptique. J’avoue que j’apprécie beaucoup le post-apocalyptique, et pouvoir en découvrir les prémices est très intéressant.

Bleu nous propulse au cœur de la métropole de Nantes soumise à une violente tempête avec une crue exceptionnelle de la Loire qui devient totalement incontrôlable. Au même moment, les hôpitaux de la région se retrouvent subitement saturés par des cas d’encéphalite fulgurante qui poussent les malades au suicide.

Une situation aussi dramatique qu’inexplicable…

Je peux dire sans hésiter que ce troisième volet est le plus abouti de la série, avec une plume et un récit beaucoup mieux maîtrisé. Même si la partie enquête policière passe en second plan, l’auteur trouve les arguments pour nous ferrer tout au long des pages que l’on tourne avec angoisse et frénésie.

À ces événements extraordinaires, l’auteur apporte des réponses dosées avec minutie et sans en faire trop. La folie des hommes ne fait qu’accentuer un monde en plein dérèglement qu’il soit climatique ou autre…

Bleu surfe sur les craintes actuelles, sur le phénomène de remise en cause de l’humain et de sa place et de son pouvoir de destruction. La tension est palpable, sur un rythme effréné qui s’égraine au fil des heures, des minutes jusqu’à l’explosion finale.

Bien sûr que l’on peut lire Bleu indépendamment de Rouge et Noir, mais il ne prendra toute sa dimension que si on lit les trois opus.

Une intrigue sociétale et environnementale qui tient toutes ses promesses. C’est bien ficelé, c’est astucieux, bien écrit ! L’auteur surfe sur nos interrogations et nos angoisses toutes légitimes quant au dérèglement climatique et l’avenir que cela nous réserve… Mais surtout explore jusqu’où l’être humain peut aller pour défendre ou imposer ses convictions…

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Deux fléaux s’abattent simultanément sur Nantes. Une submersion et un virus !
Les changements climatiques déjà appréhendés lors des deux autres opus de la série reviennent en force pour causer des dommages aux habitants de la ville, aidés par la malveillance de sectaires extrémistes !
Après le feu des incendies dans Rouge et la perte de la lumière et des repères dans Noir, Paul toujours en deuil et Anne enceinte jusqu’aux yeux vont affronter les éléments … la marée tempétueuse va envahir les rues de Nantes, nécessitant une évacuation désordonnée et contaminer ses habitants par un virus connu des laboratoires et pour lequel un vaccin est à l’étude.
Comme pour les deux autres tomes de cette série, toute ressemblance avec des situations similaires auxquelles nous n’avons pas échappé n’est bien sûr pas fortuite. L’auteur, qui se cache derrière un anonymat, fait en sorte que l’empathie du lecteur questionne les citoyens que nous sommes. Nous approchons par l’exemple les situations qui peuvent faire craindre ce type de répercussion sur notre quotidien : tous responsables nous sommes des dérives de notre société avide de pouvoir et d’argent, laissant les plus humbles se débattre dans les flots, vecteurs involontaires des affres de nos abus.
La mise en scène de ce scénario à haut quotient visuel est millimétrée et malheureusement réaliste. Les personnages se débattent avec leurs armes sous-dimensionnées face au cataclysme, mais avec leur rage de vaincre l’adversité.
J’aime cette série car Bleu, comme auparavant Rouge et Noir, par son approche, heurte ma sensibilité écologique et humaniste, me font réfléchir et douter de notre capacité à surmonter cette épreuve. Une série pédagogique et attachante, dérangeante et parfois pleine d’espoir car tout ne semble pas pourri dans le monde qui nous entoure, du moins je l’espère encore et notre auteur aussi ! Le sursaut est possible … peut-être.
Les trois volumes de cette série peuvent se lire dans le désordre, cependant les références à la vie des protagonistes bénéficient d’une lecture chronologique.

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Un thriller mené tambour battant, où se mêlent habilement catastrophe naturelle et malveillance humaine. La pression est forte sur l'équipe de la cellule Nouvelles menaces, puisqu'ils doivent enquêter pendant une épouvantable tempête assortie d'une crue de la Loire.
J'ai découvert l'aspect technique des réseaux d'eau potable, que je ne m'imaginais pas à la fois aussi complexes et aussi fragiles ! Koz nous emmène dans les méandres du système, sans jamais lasser ou perdre le lecteur. C'est glaçant de constater, une fois de plus, à quel point le bon fonctionnement de nos sociétés est tributaire d'infrastructures aisément mises à mal par des phénomènes météorologiques ou des terroristes.
L'auteur joue parfaitement avec nos nerfs, grâce à un rythme effréné et une écriture nerveuse qui amplifie l'urgence de la situation.
On pourrait lui reprocher d'avoir cédé à la facilité ici et là, quelques clichés du genre pointent leur nez (chef irascible, recrue sexy etc.), Mais rien que pour la façon habile dont il date l'action post Covid sans s'appesantir dessus, on lui pardonne.
Une lecture qui m'a donné envie de découvrir ses titres précédents.

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L’action se situe à Nantes, où une violente tempête est annoncée avec risque de crue historique. Les météorologues sont sur le pied de guerre, leurs prévisions très sombres pas forcément prises au sérieux : tout le système fonctionne à la perfection, on détectera sûrement à temps et selon les autorités, on est prêts…

Sur ce fond déjà apocalyptique, se greffent une vague de suicides inexpliqués : des migrants se sont jetés dans le vide, un enfant a tenté de sauter d’un étage élevé du CHU, et sur ce tableau déjà compliqué, une des personnes chargées de surveiller les normes de chlore, la détection de microbes dans l’eau potable s’écroule lors d’une vérification, alors que tous les paramètres étaient au vert. Sabotage ? Mauvaise appréciation des conditions ?

Pourquoi diligenter une enquête alors qu’il s’agit de suicides ? On comprend très vite que c’est beaucoup plus complexe surtout quand tomberont les premiers résultats : encéphalite. A l’équipe de police de Nantes, sous les ordres de Fabrice Le Troadec, va se joindre Hugo Kezer et Anne Gilardini, commandants en charge de la cellule Nouvelles Menaces… et un éminent professeur de l’institut de Lyon va s’inviter sur l’enquête.

L’enquête en elle-même m’a plu, elle est originale, bien dans l’actualité du dérèglement climatique, et rondement menée. Cependant je n’ai pas été convaincue car certaines ficelles sont grosses, en faisant intervenir des mouvements extrémistes comme « Mouvement pour l’extinction volontaire de l’humanité » ou encore la secte appelée « Church of Euthanasia », (fondée en 1992 aux USA par Chris Korda) pour lesquelles il est urgent de débarrasser la Planète des humains, alors quoi de plus efficace qu’une pandémie ???

Autre petite déception : j’ai compris très vite le rôle du Professeur et pourquoi il était concerné. Dans une enquête sur fond de pandémie j’ai de loin préféré « Pandemia » de Franck Thilliez mais on passe un bon moment car la lecture devient vite addictive, sans toutefois emporter. En refermant ce livre, je n’ai pas envie de me précipiter sur les deux premiers opus. Il faut dire que depuis deux ans on a tellement entendu parler du Covid, des vaccins, de confinements gestes barrière que s’y retrouver plongé, même en période de vacances, ce n’est pas forcément tentant.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions du Fleuve qui m’ont permis de découvrir ce roman et son mystérieux auteur.

#Bleu #NetGalleyFrance !

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Bien que Bleu soit le troisième tome de la trilogie apocalypse, la lecture n'a pas été entravée.
H₂O ce symbole court de l'eau, celle que nous apprivoisons dans la vie quotidienne mais aussi celle qui va vous faire vibrer tout au long de votre lecture.
En parallèle nous allons suivre l'enquête de Hugo Kezer et Anne Gilardini en charge de la cellule Nouvelles menaces.
Des clandestins nigériens retrouvés noyés, des suicides et un pathogène mystérieux. De quoi tenir en haleine le lecteur.
J'ai beaucoup apprécié la lecture. L'écriture est très intéressante, j'y ai appris plein de choses. Il y a des passages qui expliquent certains fonctionnement technique mais j'ai trouvé cela très enrichissant.En conclusion, un monde très envoûtant. Une enquête palpitante !
J'ai envie de découvrir les deux autres tomes de l'auteur.
À votre tour de mettre les pieds dans l'eau ;)

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Une violente tempête plus forte que Xynthia considérée comme « la mère des tempêtes générées par le dérèglement climatique » associée à une grande marée d’équinoxe, une immense crue en prévision, une électricité vacillante, une absence d’eau potable pour la quasi-totalité des habitants de la région de Nantes. Voilà ce qui vous attend dans le tome 3 des catastrophes naturelles imaginées par Koz. Après « Noir » où dix-huit générateurs électriques explosent en même temps laissant Paris dans le noir complet, après « Rouge » où l’anormale canicule déclenche des feux d’une puissance apocalyptique à Marseille, voici « Bleu » où la montée des eaux à Nantes laisse présager le pire. Ces « rébellions » climatiques ne suffisent pas à Koz qui rajoute à ce troisième volet une psychose que je vous laisse savourer : « une inflammation fulgurante du cerveau » qui semble s’apparenter à une encéphalite très violente qui frappe d’abord, devinez qui ? Les migrants, comme si leurs vies n’étaient pas déjà assez compliquées. Une épidémie propagée par des migrants ? Du pain béni pour la presse et une population déjà morte d’inquiétude. En prime, l’anxiété grandit lors de la simple mention d’un laboratoire P4 « la bibliothèque des pires saloperies virales et bactériennes disponibles dans notre pays (…) le Fort Knox des virus sans vaccin. » Vous voyez le tableau ? Koz est notre nouvelle cirrhose du foie, de quoi se faire de la bile lorsque l’on voit le compteur de la « Climate Clock » qui décompte le temps qu’il reste pour atteindre le niveau zéro d’émissions tout en traçant nos progrès concernant les solutions apportées. Koz toujours tu m’intéresses, vous êtes très peu à exploiter ce genre de thématiques en littérature.

Je ne sais pas ce qui m’a le plus fait flipper… L’eau que rien n’arrête ou la joie de découvrir un nouveau virus qui engloutit la capacité d’accueil des hôpitaux tout en laissant perplexe l’ensemble de la profession médicale. Une impression de déjà-vu que je n’avais pas franchement envie de revivre. J’ai aimé retrouver le duo Hugo Kezer et Anne Gilardini commandants de la cellule « Nouvelles Menaces ». Si comme moi, vous avez lu les livres dans l’ordre, vous en savez un peu plus sur leurs existences et sur ce par quoi ils sont tous les deux passés. Cela rajoute de l’épaisseur aux personnages, mais aussi de la densité à l’intrigue. Parlons-en de l’intrigue justement. De quoi avoir des sueurs froides. « Bleu » fait partie de ces livres dont on tourne avidement les pages, car finalement, c’est le destin d’une ville, donc un peu de l’humanité qui se joue ici. Menée tambour battant sans vraiment de temps morts (juste les silences et les regards explicites qui vous laissent le temps de flipper), les pages défilent à la vitesse de l’eau en furie. Comme dans un bon film catastrophe, on se doute bien que les protagonistes font empêcher le pire (pas sans casse certes), mais il n’empêche que la façon dont ils y parviennent est bien plus intéressante que la fin elle-même. (c’est mon avis)

Je trouve toujours très intéressant lorsqu’un auteur imagine à quoi serait confrontée la population en cas de problématiques climatiques importantes, comme ici l’éventuelle diminution de l’eau potable, en demandant que chacun réduise drastiquement sa consommation « diviser au moins par deux ou trois les cent vingt litres habituels consommés par jour et par habitant. » Sans doute parce que cela nous prépare psychologiquement à ce qui nous attend, car, ne nous mentons pas, nous sommes à l’aube de vivre des cataclysmes imaginés dans les plus redoutables films catastrophes de Hollywood.
« Il se représentait des émeutes de la soif, comme on parlait d’émeutes de la faim dans certains pays du tiers-monde. Un chaos cauchemardesque qu’il n’aurait jamais pensé voir ailleurs qu’au cinéma. » « Bleu » n’est finalement que le reflet d’un futur proche qu’il nous faudra affronter et c’est ce qui en fait un excellent page-turner.

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Souvenez-vous, je vous avais parlé de « Rouge » et de « Noir », je ne pouvais donc pas louper Bleu et j’ai eu raison car j’ai, à nouveau, passé un bon moment.

Avec ce Bleu, on repart immédiatement dans l’apocalypse et cette fois-ci, on se retrouve face à une tempête exceptionnelle. Les eaux montent et on se retrouve face à un virus dont on ne peut expliquer le développement. Autant vous dire, qu’encore une fois, l’auteur frappe fort. Imaginez-vous qu’il faille évacuer tout Nantes et qu’il y ait en même temps une vague de suicides.

Ayant lu les précédents romans apocalyptiques de l’auteur, on sait qu’il y a quelque chose ou quelqu’un derrière, que tout ça n’est pas naturel. Mais ça ne nous empêche pas d’apprécier ce roman, car on est dans un tout autre schéma à chaque fois.

On est pris dans l’histoire et les chapitres courts rythment le roman, ce qui fait que le lecteur n’a pas le temps de reprendre son souffle tant on vit des moments oppressants.

Au niveau des personnages, c’est avec plaisir qu’on retrouve l’équipe de Hugo Keyzer, mais le moins qu’on puisse dire, c’est que l’auteur ne va pas les épargner un instant et le lecteur subira également leurs ressentis, car il sera avec eux dans l’enquête et dans la découverte des éléments. D’ailleurs, du suspense et des rebondissements, il y en aura, pour le plus grand plaisir de ceux qui aiment ça.

On arrive trop vite à la fin et on en redemande, j’espère que l’auteur nous trouvera une autre apocalypse très bientôt, car j’ai hâte. D’ailleurs, en parlant de fin, je ne savais pas trop à quoi m’attendre et j’avoue qu’elle est très bien tournée.

Bref, si vous aimez les thrillers apocalyptiques, foncez découvrir la plume de Koz, vous ne serez pas déçus.

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« Contre l’obscurité, il y avait la lumière des torches, contre le feu, il y avait l’eau, mais contre les flots qui envahissaient tout, de quelles armes disposait-on ? »

Je trouve que cet extrait du chapitre 22 résume à lui seul toute la problématique de ce roman, dont j’espérais la sortie, après la lecture de Noir de Koz et de Rouge de Koz en avril 2021. Oui, que faire quand l’eau monte et que l’on ne peut pas l’endiguer ? Que faire quand l’eau peut être vectrice d’une pandémie ? Ne venez pas me dire que ce n’est pas possible. S’il y a eu, y compris en France, des catastrophes liées à des inondations, il y a eu, dans le passé mais aussi dans le présent, des maladies qui ont été transmises par des eaux souillées. Alors que dire quand des personnes mettent volontairement un virus dans l’eau ?

Il faut être insensé, diront certains. Pourtant, les cas de suicide se multiplient, au-dessus du taux normal (oui, l’on découvre qu’il existe un taux normal de suicide, un taux « autorisé » si j’ose dire, sans que cela ne fasse frémir qui que ce soit. Ah si, tout de même, il faut quelques signalements, des cas suspects, dont celui de Franck, leur ancien collègue, pour que la cellule « Nouvelle menace » se mobilise, avec Hugo Kezer et Anne Gilardini, les deux commandants qui sont à sa tête. Hugo ne va pas très bien, mal remis des épreuves des enquêtes précédentes. Anne, elle, est enceinte jusqu’aux yeux, mais pas disposée du tout à se mettre en retrait bien qu’elle devrait être en congé maternité – j’ai eu l’impression que c’est davantage sa compagne qu’elle qui souhaitait un enfant, mais les impératifs biologiques ont fait que seule Anne pouvait porter un enfant. ce sera pour eux une enquête les pieds dans l’eau, pas comme on l’entend traditionnellement, non, une enquête dans laquelle l’eau submergera tout, engageant ainsi une course contre la montre et une course contre l’absence de personnelle : le danger est là, il est nécessaire d’évacuer avant d’être soi-même submergé.

La lecture de ce roman nous montre, paradoxalement, à quel point le système de surveillance des eaux est fragile, à quel point il suffit d’un ou deux actes de malveillances pour tout dérégler, mettre tout le monde en danger. Inquiétant et surtout, totalement possible, crédible, et c’est vraiment la force de cette série, que j’apprécie énormément. L’on n’oublie pas les enquêteurs, auxquels je m’étais attachée dans les deux premiers tomes. J’ai aussi trouvé intéressant la manière dont la structure des « sectes » est décrite, distinguant structure pyramidale (celle que nous connaissons tous, en fait) et structure matrimoniale, avec toutes les conséquences que cela peut engendrer.

Je terminerai en parlant de loyauté, parce que c’est une notion important dans ce tome. Que doit-on dire à l’autre ? Que doit-on taire pour le préserver ? Et quand deux intérêts différents sont en jeu, à qui doit aller la loyauté ? Certains (je pense à Franck) feront vraiment tout ce qui est possible pour ne pas blesser, d’autres feront les pires choix – pour tous.

J’espère désormais un quatrième tome. Vert ?

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Il y a un peu plus d'un an, j'avais le plaisir de lire coup sur coup Noir puis Rouge que l'énigmatique auteur sous pseudo KOZ publiait chez Fleuve. J'attendais donc impatiemment son nouvel opus avec la cellule Nouvelles Menaces, mais cette fois dans un cadre qui ne m'était pas inconnu puisque l'histoire se déroule à Nantes.

Alors que la tempête Maya approche, un vent de panique souffle chez les météorologistes chargés des prévisions : la tempête semble ne pas diminuer d'intensité en mer et s'apprête à frapper le littoral en Loire-Atlantique. Alors que le niveau de la Loire monte inexorablement et que la tempête fait rage, les autorités doivent faire face à un autre problème : une inexplicable épidémie de suicides dans l'agglomération.

Chez ces victimes que rien ne relie, on retrouve à l'autopsie une inflammation du cerveau qui les aurait poussés à l'impensable en quelques jours. Pour le duo de flics qui dirigent la cellule Nouvelles Menaces, Hugo Kezer et Anne Gilardini enceinte jusqu'au cou, l'affaire prend une tournure plus personnelle quand leur collègue Franck, en congés dans un établissement de repos au bord de la Loire, se retrouve à son tour en réanimation.

Aidés des flics du coin et alors que les autorités se préparent au pire scénario pour la ville en partie inondée, il va leur falloir trouver le plus vite possible l'origine de cette épidémie qui menace aveuglément toute la population.

⭐⭐⭐⭐ Quel plaisir que de retrouver le rythme haletant de KOZ et d'évoluer dans ces lieux qui, même défigurés par les eaux, me sont familiers. L'enquête est menée tambour battant et je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer pendant ma lecture. Le seul bémol serait que je l'ai parfois trouvé trop proche d'Inferno de l'américain Dan Brown dans lequel on retrouvait déjà le même genre d'entreprise criminelle. Pas de quoi gâcher mon plaisir, rassurez-vous : enfilez vos bottes et sortez un ciré car vous avez rendez-vous à Nantes en pleine apocalypse.

📖 Bleu de KOZ a paru le 18 août 2022 aux éditions Fleuve. 320 pages, 17,90€.

🔗 Service de presse numérique obtenu via NetGalley.

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Noir, rouge, bleu, nouvel étendard de l’apocalypse moderne.

Après deux premiers romans en 2021, l’énigmatique auteur Koz revient avec un troisième roman noir mettant au centre les nouveaux périls qui menacent les fondements de notre société. Après le black-out et la fournaise, aqua simplex.

Suite à des crues exceptionnelles qui se conjuguent à d’autres événements climatiques qui le sont tout autant, Nantes est sous les eaux. Au point qu’il faille évacuer toute la région !

Mais ce n’est pas tout… En parallèle, les gens perdent littéralement l’esprit, et une vague de suicides se répand, totalement anormale par son ampleur et mystérieuse par ses origines. D’avoir la tête sous la flotte n’explique clairement pas ce phénomène.

Hugo Kezer et Anne Gilardini, les deux commandants en charge de la cellule « Nouvelles Menaces », rencontrés lors des deux précédentes enquêtes, quittent la capitale pour plonger dans cet enfer aquatique. Et il s’avère qu’ils seront vite des éléments clés de la catastrophe qui déferle à une vitesse folle. Et comme Anne est enceinte jusqu’au yeux et pas loin de perdre les eaux…

Je n’ai aucun doute à affirmer que ce troisième épisode est le meilleur de la série, le plus maîtrisé. Koz a trouvé son rythme de croisière, et ce récit du chaos est, à mon sens, le plus prenant et le plus profond. L’auteur a déniché matière pour que ça coule, au point qu’on trempe les pages d’anxiété et d’avidité de connaître la suite.

Les événements sont extraordinaires, mais l’écrivain reste au plus près du possible, sans charger la barque inutilement. On sent que tous les paramètres de la catastrophe ont été étudiés avec grand soin et reposent sur un travail de recherches considérable. Pour le bien de l’intrigue, toujours. Pas de doute, quand il faut creuser les sujets, il s’y colle, Koz.

Il n’est pas (encore) question de la fin du monde mais bien la fin d’un monde. Le nouveau est chamboulé par le dérèglement climatique qui est lui-même encore accentué par la folie de certains hommes.

Ce troisième épisode est toujours un mix entre thriller sur-vitaminé à la 24 heures chrono et polar où une enquête est menée. Investigation atypique quand on a les pieds dans l’eau et qu’on ne sait même pas ce qu’on cherche…

Bleu est un concentré de tension et d’émotions fortes, totalement dans l’air du temps. Un récit qui peut se lire individuellement, mais en réalité augmentée lorsqu’on lit les trois.

Décidément, Koz est comme un poisson dans l’eau quand il s’agit de faire dans l’ultra efficacité et dans l’action. Tout en posant nombre de questions sociétales et environnementales.

Il y a clairement de l’eau dans le gaz sur cette planète en ébullition, avec Bleu ça coule de source, à nouveau.

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Troisième volet de Apocalypse, Kos, pseudo de Erwan Le Morhedec, publie pour cette rentrée littéraire 2022 un nouveau polar à tendance catastrophique qui heureusement se finira bien. Bleu pour apprendre à dépasser les désastres du monde que la vie nous fait subir !

La tempête Maya est annoncée presque aussi forte que celle de Xynthia. Sauf, que les services de météorologie avaient oublié qu’il y aurait aussi les marées d’Équinoxe. D’où coup, la cellule de crise envisage l’évacuation de la population, suite aux inondations prévues, y compris le C.H.U, la station d’épuration et même la station de gaz de Nantes.

Au centre de repos de l’ANAS à Nantes, la clinique pour le burn-out des flics, Franck Caillot surnommé Hobbit par l’équipe des Nouvelles Menaces basée au 6ème étage du Bastion, est accueilli. Il a fait une tentative de suicide qui l’oblige à être transporté à l’hôpital.

Les deux précédents tomes ont présenté l’équipe avec Hugo Kezer et Anne Gilardini, ici enceinte; les deux chefs de cette équipe de choc. Sur le terrain de la ville de Nantes, Fabrice Le Troadec est chargé de l’enquête sur un corps retrouvé dans La Loire. Ça pourrait ressembler à un suicide. Sauf, qu’en creusant un peu, ce n’est pas le seul depuis quelques semaines. Une épidémie d’encéphalite se profile, incompréhensible et imparable.

Il faudra avoir recours au P4, laboratoire très performant situé à Lyon, pour comprendre et chercher à qualifier les pires saloperies virales ou bactériennes connues dans notre pays.

On a connu l’épidémie du SRAS, celle du Covid. Dans Bleu, Kos plonge son roman policier au cœur d’une épidémie d’encéphalite. Alors, peut-être que les films et romans catastrophes vont avoir moins de succès alors que la septième vague de Covid s’annonce, ce serait dommage.

Bleu se lit facilement, sans prise de tête. On sait que l’équipe de choc va réussir à trouver le ou les coupable(s). Il y a bien évidemment, mais maintenant on l’accepte (?), l’impréparation des services, les morts inutiles, surtout si ce sont des migrants, une taupe quelque part, enfin un peu prévisible, certes.

Mais, dans le climat anxiogène dans lequel nous vivons, Bleu raconte une catastrophe dont on sait qu’on sortira vivant ! En fait, c’est rassurant !

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Avec Bleu, j'ai pris le train en cours, Koz ayant déjà écrit Noir et Rouge.
Si cela ne m'a pas gênée, je suis restée mitigée sur ce roman policier qui manquait un peu de consistance.
Avec le réchauffement climatique, des phénomènes météorologiques occurent et un terrorisme écologique les met à profit. La cellule Nouvelles Menaces s'occupent de gérer ces crises.
Maya une super tempête arrive. L'équipe dont l'un des agents est malade va devoir trouver la cause de suicides en masse.
On s'intéresse aux différentes cellules policières à leurs interactions, beaucoup de flics en action, un peu comme une série policière.
Il y a énormément de dialogues. Je ne me suis pas attachée aux personnages. L'enquêtrice enceinte jusqu'aux dents m'a paru peu crédible.
Et par moment, c'est peu invraisemblable.
C'est certainement trop « High Tech » pour moi et de plus j'ai eu beaucoup de mal à retenir les différentes abréviations.
Ceci dit, je l'ai lu jusqu'au bout même si je me doutais de certains détails. C'est pourquoi je vous conseille de le lire et de vous faire votre propre opinion.
Bleu sort le 18.08.2022
Merci aux éditions Fleuve
#Bleu #NetGalleyFrance

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