Les Chairs impatientes

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Date de parution 18 août 2022 | Archivage 5 oct. 2022

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Résumé

R E N T R É E  L I T T É R A I R E


« Ce qu'il a réveillé en moi est mille fois plus puissant que lui. »

Six mois après la naissance de son deuxième enfant, une jeune femme est admise en maison de repos au bord d’un lac de montagne. En retournant skier seule pour la première fois depuis longtemps, elle rencontre un homme qui va réveiller son corps.

Dans une langue poétique et crue, Les chairs impatientes raconte un désir féminin dévorant qui ne veut plus renoncer à rien et peut tout renverser sur son passage.


Marion Roucheux est née à Nantes en 1985 et vit au bord de l'océan. Les Chairs impatientes est son premier roman.


« J’ai préféré me lever plutôt que de lui hurler dessus, lui crier de se réveiller, le secouer de toutes mes forces, je suis en train de faire une gigantesque erreur, empêche-moi, s’il te plaît, baffe-moi, maintiens-moi au sol, baise-moi, tout pour me calmer, pour m’arracher à ce désastre annoncé. L’empoigner, l’acculer, subir sa force, me faire toute petite, me confier à lui, lui transmettre le fardeau de mon vertige. J’y pense chaque matin, en écoutant le goutte à goutte du café dans la cuisine, mais je reste silencieuse, je deviens double et m’observe m’éloigner peu à peu de ma vie, que je contemple comme un film qui ne m’appartient plus. »

R E N T R É E  L I T T É R A I R E


« Ce qu'il a réveillé en moi est mille fois plus puissant que lui. »

Six mois après la naissance de son deuxième enfant, une jeune femme est admise en maison de repos...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714497918
PRIX 19,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Roman bien écrit, parfois due mais étant dans l'esprit de cette femme qui redécouvre ses sensations et son corps.
La solitude est un marquant de ce roman, comme quoi on peut être entourée mais tellement seule.
La dépression y est parfaitement décrite, mais surtout ce corps qui réveille et s'éveille à nouveau. Les sensations qui reviennent.
Les scènes de sexe sont crues mais tellement réelles. Elles font entièrement parties de ce renouveau. Cette femme a eu besoin de cet électrochoc.
Parfois dur à lire mais l'état psychotique de la protagoniste explique cela.
Comme un coup de courant, un corps aux sensations extrêmes.

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Un texte puissant et audacieux, qui parle sans langue de bois de la maternité et de son aspect le moins reluisant puisque pas toujours épanouissante chez certaines femmes… Mais c'est surtout une magnifique ode à la femme et au désir féminin libéré et assumé!

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Merci aux éditions Belfond et à Netgalley pour ce partenariat.
Ma première mission, en écrivant cet avis, est d'éviter les phrases toutes faites, passe-partout, parce qu'un roman vaut toujours mieux que des formules toutes faites. Nous suivons le parcours d'une femme, tout le récit est fait de son point de vue, à travers ses souvenirs, à travers ce qu'elle vit, ce qu'elle souhaite, ce qu'elle espère. Ce qui m'a frappé en premier, c'est l'absence de prénoms. Seul son mari, Antoine, est prénommé dans ce récit, tous les autres personnages sont définis par les liens qui l'unissent à elle ou par leur profession, leur "raison sociale" (je pense à ses patients, notamment).
Et c'est ce qui m'a frappé, dans ce roman qui parle d'un sujet dont on commence seulement à parler : la dépression post-partum. Elle s'est remise de la naissance de son premier enfant, même si, dans ses souvenirs, le lecteur se rend compte que s'occuper de son premier enfant n'a pas été facile, que son mari ne m'a pas semblé à son écoute à l'époque, et qu'elle était affreusement seule. Elle parle de sa mère, de ses soeurs aînées, où sont-elles ? Pourquoi le personnage principal est-elle si seule face à la maternité ? C'est Antoine qui se rend compte qu'elle ne va vraiment plus bien du tout alors que leur fils a six mois. Heureusement, ou malheureusement, ils sont aisés, et la jeune femme peut aller en maison de repos, à la montagne, elle peut y faire du ski sans que cela pose de problèmes pécuniers - ni sans que personne ne s'inquiète qu'il puisse lui arriver quelque chose. Certes, elle a un traitement, certes, elle voit un médecin, quotidiennement, mais je trouve qu'elle reste souvent seule, livrée à elle-même, comme si on lui offrait une thérapie convenue, toute en main, comme si chaque dépression n'était pas unique. Oui, Antoine, son mari, est aux petits soins à son retour, mais il ne voit pas, il ne comprend pas, alors que la narratrice va comprendre peu à peu pourquoi elle va si mal.
Il lui faudra pour cela une rencontre - avec un homme. Un homme qui ne sait rien d'elle, qui ne sait rien de sa vie et qui va voir avant tout son corps - parce que nous sommes des corps, non des entités spirituelles. La narratrice a un corps qu'elle se réapproprie, un corps qui a porté deux enfants, un ventre qui n'est plus celui qu'elle avait avant - et elle le dit. Et on ne parle pas assez des bouleversements que la maternité entraine, et certains de ne surtout pas vouloir que l'on en parle.
J'ai lu ce roman quasiment d'une traite, parce que le rythme est prenant, l'on lit au rythme auquel l'héroïne se réapproprie son corps puis sa vie. Le langage est précis, cru dans les scènes intimes - parce que nommer est important : mettre un voile pudique sur certaines choses, c'est aussi cacher ces fameuses certaines choses.
Les chairs impatientes est un roman qui peut bousculer le lecteur - et n'est-ce pas aussi ce que l'on demande à un roman ?

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Suite à la naissance de son deuxième enfant, la narratrice va souffrir une sévère dépression. La décision est alors prise, elle tentera de s’en remettre dans un centre spécialisé. Là-bas, la jeune femme va faire la rencontre d’un homme qui va à nouveau éveiller la femme en elle.

Si j’ai su apprécier ce roman, il n’en reste pas moins que j’ai été déroutée à plusieurs reprises, notamment de par une écriture qui m’a parfois perdue et à laquelle j’ai eu parfois quelques difficultés à accrocher.

Mais avant de parler de la forme, je préfère vous parler du fond, et là, c’est pour ma part un roman intéressant, qui explore le désir féminin de manière directe et sans fioriture. J’ai rarement croisé cela dans mes lectures.

La narratrice va expérimenter une évolution, et ne plus se cantonner à son simple rôle d’épouse ou de maman, mais davantage à celui de femme. J’ai été touchée par les épreuves passées par la protagoniste suite à la naissance de son deuxième enfant.

L’auteure nous raconte le parcours de cette jeune femme qui s’éveille de nouveau à un désir impatient. Sans aucun détour, et avec un langage direct et qui peut parfois paraître cru, la narratrice nous fait part de ses ressentis.

La plume de l’auteure m’a souvent déroutée, et c’est pour ma part mon seul petit bémol. J’ai trouvé les phrases souvent très longues, avec trop de digressions dans le texte et parfois quelques redites. J’ai eu du mal à m’immerger pleinement dans ce court récit, perdant parfois le fil.

Un roman qui explore le désir féminin sans détour et avec beaucoup de sincérité. Malgré une plume à laquelle je n’ai pas toujours accroché, cela n’en reste pas moins une bonne lecture que je conseille pour cette thématique.

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Emportée par la puissance du désir
Dans un premier roman incandescent Marion Roucheux confronte une femme qui, au sortir d'une dépression, va être prise dans le tourbillon de la passion. Une expérience qui va remettre en cause une vie bien rangée jusque-là.

Lorsque s'ouvre ce roman d'une sensibilité rare, la narratrice est dans un centre de soins des Alpes où elle se laisse porter, «comme une enfant indolente, ne décidant de rien, à l'abri dans ce cocon de neige, la montagne pour seul horizon.» Si elle a choisi de se débarrasser de ses «vêtements trop encombrants de femme, d’épouse, de mère et de médecin (...) pour redevenir une plus petite version d'elle-même», c'est qu'à la suite d'une seconde grossesse, elle a été victime d'une profonde dépression, loin d'un simple baby-blues. «La machine s’est déréglée, la petite mécanique de mon quotidien a vacillé, sans douceur, une déflagration soudaine et le grand basculement» quand Antoine son mari la trouve le regard perdu, son enfant dans les bras sur le rebord la fenêtre, quatre étages au-dessus du vide.
Ouvrons ici une parenthèse pour dire que Marion Roucheux a créé Les louves, un ensemble de prestations pour accompagner la maternité et notamment des cercles de parole et d’écriture.
La cure va lui être bénéfique. Elle va lui permettre de se reconstruire tant physiquement que moralement. Elle va même jusqu'à rechausser des skis, ce qui ne lui était plus arrivé depuis l'enfance. Après une chute, elle va être secourue par un homme très prévenant. Plus qu'une rencontre, ce sera pour elle comme une déflagration. Dans ses bras, elle découvre qu'il existe d’autres possibles. «Un espace où je ne m'occuperais que de moi, où je n'aurais à prendre soin ni de ma famille ni de mes patients, où mon corps et ses impulsions régneraient en maîtres absolus.»
Alors, elle s'abandonne, se donne. Jouit. Elle se soumet à la puissance du désir et ne vit plus que pour et par cette envie jamais inassouvie. Quand elle rentre à Paris, elle a construit une double vie, noté un prénom factice sur son téléphone. Elle va chercher par tous les moyens à entretenir son histoire. Un mot de son amant, un souvenir pour accompagner la masturbation. Une heure dégagée dans son agenda puis un jour durant lequel elle ne sortira pas de leur chambre d'hôtel.
«Mon secret souterrain grandit, creuse ses galeries, fragilise ma carcasse, dévore tout et m'éloigne jour après jour de qui je suis, de celle que j'étais, il fait de moi une autre, tout a changé et je suis la seule à le savoir.»
Avec une économie de mots, Marion Roucheux dit alors la difficulté de mener de front cette double vie, l’impossibilité de faire durer la passion dans le temps, quand les contingences du quotidien rattrapent la belle aventure. Quand la peur commence à gagner du terrain, quand on va jusqu’à se méfier de son ombre. Quand le coup de foudre vire au coup de folie. Restent ces moments forts, cette approche que l’on dira durassienne de l’amant.

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La narratrice, dont on ne connaîtra jamais le prénom, souffre d'une profonde dépression après la naissance de son second enfant. A l'écoute et aux petits soins pour sa femme, Antoine, son mari organise pour elle un séjour de plusieurs semaines en cure dans une maison de repos, à la montagne.
Alors qu'elle commence à se sentir mieux, elle part skier et tombe sous le charme de l'homme qui viendra lui porter secours lors d'une chute.
Ce court roman, très prenant et que j'ai lu d'une traite, est le récit de l'amour obsessionnel que la narratrice porte à cet homme, jamais nommé lui non plus.
Cette histoire m'a touchée, c'est un très beau portrait de femme qui vit une passion insensée qui l'empêche de reprendre le cours de sa vie, alors qu'elle a tout pour être heureuse.
L'écriture précise, sensuelle, voire crue, nous transporte dans son intimité, et dit le désir féminin dévorant et le besoin irrépressible de l'autre.

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