Lorsque le dernier arbre
par Michael Christie
Lu par Marie Bouvet
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Date de parution 23 août 2023 | Archivage 24 sept. 2023
Audiolib | Littérature
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Résumé
LIVRE AUDIO DISPONIBLE AU FORMAT CD ET NUMÉRIQUE
« Le temps ne va pas dans une direction donnée. Il s’accumule, c’est tout – dans le corps, dans le monde –, comme le bois. Couche après couche. Claire, puis sombre. Chacune reposant sur la précédente, impossible sans celle d’avant. Chaque triomphe, chaque désastre inscrit pour toujours dans sa structure. »
2038. Les vagues épidémiques du Grand Dépérissement ont décimé tous les arbres et transformé la planète en un désert de poussière. L’un des derniers refuges est une île boisée au large de la Colombie-Britannique, qui accueille des touristes fortunés venus admirer l’ultime forêt primaire. Jacinda y travaille comme guide, sans véritable espoir d’un avenir meilleur. Jusqu’au jour où un ami lui apprend qu’elle serait la descendante de Harris Greenwood, un magnat du bois à la réputation sulfureuse. Commence alors un récit foisonnant et protéiforme dont les ramifications insoupçonnées font écho aux événements, aux drames et aux bouleversements qui ont façonné notre monde.
Que nous restera-t-il lorsque le dernier arbre aura été abattu ?
Fresque familiale, roman social et écologique, ce livre aussi impressionnant qu’original fait de son auteur l’un des écrivains canadiens les plus talentueux de sa génération.
Traduit par Sarah Gurcel.
LIVRE AUDIO DISPONIBLE AU FORMAT CD ET NUMÉRIQUE
« Le temps ne va pas dans une direction donnée. Il s’accumule, c’est tout – dans le corps, dans le monde –, comme le bois. Couche après couche. Claire...
Formats disponibles
FORMAT | Livre audio, Intégral |
ISBN | 9791035411022 |
PRIX | 25,95 € (EUR) |
DURÉE | 14 Heures, 34 Minutes |
Vos liens
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Une épopée transgénérationelle, une épopée familiale au sens large menée par la main de maître de Michael Christie. La construction narrative est forte et bien pensée.
Un roman pour tous les amoureux de la nature !
D’un futur proche aux années 1930, Michael Christie bâtit, à la manière d’un architecte, la généalogie d’une famille au destin assombri par les secrets et intimement lié à celui des forêts.
L'arbre est le fil rouge de cette longue et fabuleuse histoire. Il est au centre de chaque époque.
J'ai beaucoup aimé ce roman. L'auteur a écrit une œuvre complexe qu'il a maîtrisé de bout en bout.
C'est passionnant, c'est fascinant.
Et, en tant que petite fille d'ébéniste, cette histoire m'a particulièrement touchée. Le bois y est traité avec respect et beaucoup d'amour.
Mais ce récit n'est pas seulement celui d'une famille, il met aussi en garde. Que deviendrions-nous si les forêts disparaissaient ?
Le scénario que l'auteur imagine est effrayant car possible.
Bravo à l'auteur pour cette incroyable histoire.
Si vous aimez les longues aventures parsemées d'embûches et d'énigmes, au cœur des forêts, en compagnie d'hommes et de femmes résilients, offrez-vous cette lecture en cadeau.
Merci à @netgalleyfrance et @audiolib pour cette merveilleuse découverte.
Je n’ai lu que de bons retours sur Lorsque le dernier arbre de Michael Christie, aussi lorsque la sortie en livre audio a été annoncée (chez Audiolib) et en plus, lu par Marie Bouvier (que j’apprécie beaucoup), je ne pouvais que me laisser tenter.
Lorsque le dernier arbre est une saga familiale d’où son temps d’écoute approchant des quinze heures. Dans la famille Greenwood, chaque membre de la famille a un rapport particulier avec les arbres. L’auteur nous relate donc l’histoire de cette famille atypique de ces origines au début du XXe siècle jusqu’à un futur dystopique en 2038.
Lorsque le dernier arbre a été écrit de manière à ce que le lecteur suive les différentes vies des Greenwood mais en parallèle une trajectoire mondiale où l’économie de marché écrase toute considération écologique.
La construction du roman est déroutante. Les premiers chapitres se déroulent en 2038 et petit à petit, nous remontons jusqu’en 1908 à l’arrivée des frères Greenwood. Puis, nous repartons dans l’ordre chronique pour terminer à nouveau en 2038. Peut-être qu’à l’écrit cette construction est plus facile à suivre mais en audio, j’avoue avoir été perdue et j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire de cette famille.
De plus, les histoires de chacun des membres de la famille Greenwood se ressemblent un peu. Souvent abandonné enfant, tantôt ils contribuent à la fin des arbres, tantôt ils se battent pour les préserver, mais ces personnages manquent cruellement d’âmes et d’émotions. Michael Christie ne fait qu’évoquer les actions des Greenwood mais jamais ce qu’ils ressentent. Pourtant avec tous les non-dits, les secrets de famille enfouis, il y a de quoi faire…
Heureusement, la voix de Marie Bouvier m’a permis de terminer Lorsque le dernier arbre d’une manière plus agréable. Car si je ne m’en tenais qu’au contenu, je ne suis pas sûre que je serai allée jusqu’au bout, même si certaines histoires m’ont plus passionné que d’autres. La comédienne a un talent pour garder alerte l’audiolecteur même quand le roman n’est pas vraiment à la hauteur.
Ce fut une lecture agréable mais aussi qui permet d'éveiller les consciences sur l'écologie. J'avais énormément entendu parler de ce roman à sa sortie. Et c'est peut être ce qui a fait que j'ai trouvé le roman très bien mais sans plus. J'avais mis la barre très haute. Et pour moi, l'alternance des périodes historiques est très intéressante et est d'ailleurs le gros point positif de ce livre. Les personnages aussi sont très bien décrits et on s'attache assez vite à eux. J'ai eu envie de connaître leur évolution et ça m'a bien rythmé mon écoute du livre.
Je le recommande si vous voulez une histoire qui traverse les générations avec le déclin écologique de notre planète en fond.
« Le temps ne va pas dans une direction donnée. Il s'accumule, c'est tout - dans le corps, dans le monde -, comme le bois. Couche après couche. Claire, puis sombre. Chacune reposant sur la précédente, impossible sans celle d'avant. Chaque triomphe, chaque désastre inscrit pour toujours dans sa structure. »
Une dystopie au cœur des arbres. On parcourt tel les couches d'un arbre les différentes générations de la famille Greenwood de 2038 jusque 1930 et puis on revient à 2038. Une fresque familiale et à but écologique forte qui nous révèle les moments clés de la famille au travers du temps, de leurs secrets et leur relation avec les arbres. Construite tel le cœur d'un arbre qui chaque année gagne une couche.
J'ai particulièrement aimé la narration de Marie Bouvet qui donne vie à ce récit par sa voix et ses talents de narratrice. Pour ce qui est du roman, je penche pour dire que c'est bien plus une saga familiale liée à la vie des arbres de leur survie à leur exploitation qu'un roman réellement à visée écologique. Parcontre, l'histoire de cette famille est absolument captivante par ses réussites mais aussi par ses échecs. Les personnages sont forts et déterminés dans leurs choix. Ils sont chacuns attachants à leur façon!
Bref, si vous aimez les saga familiales dystopiques, lancez vous à la découverte du dernier arbre.
Je remercie #NetGalleyFrance et #audiolivre
Un magnifique pavé de 600 pages sur l'écologie. À travers 4 générations, on va découvrir ce qui est arrivé à notre planète en remontant le temps.
Le livre commence en 2038, c'est le grand dépérissement ! Sur la terre il n'y a plus un seul arbre sauf sur une île ou Jacinda y travaille comme guide pour les gens fortunés qui peuvent se payer ce luxe de la visiter. Jacinda va apprendre qu'elle est la descandante de la famille Greenwood qui a donné son nom à l'île...
Et on remonte le temps jusqu'en 1908...
C'est un magnifique roman qui se déroule dans la nature au milieu des arbres et des forêts avec le fil conducteur de cette famille. J'ai été embarqué par l'histoire d'Everll et le bébé. C'était très émouvant...là construction du livre est original et l'écriture exceptionnelle.
Ce livre m'a fait prendre conscience que c'est qui se passé , c'est exactement ce que nous sommes entrain de vivre avant la catastrophe écologique qui est en marche vers ce futur finalement pas si loin. Ça fait peur et en même temps, c'est très beau.
Tout se passe au milieu des arbres du bois ou ce qu'il en reste...
J'ai été porté par la voix sublime de Marie Bouvet et cela a été un plus pour moi, j'avais déjà tenté une lecture il y a quelque temps et je n'avais pas réussi à accrocher et là whaou... C'était vraiment ce qu'il me fallait, une voix juste et plaisante que j'ai écouté jusqu'au bout .
2038,depuis le grand dépérissement durant lequel les arbres ont disparu ne laissant que désert, poussières, famine, réfugiés climatiques et famine, le monde se meurt peu à peu.
Seuls quelques îlots de terre n'ont pas encore été touchés.
Jake jeune femme passionnée par les arbres travaille sur Greenwood Islande, un sanctuaire, véritable cathédrale abritant des arbres majestueux.
Une formidable saga canadienne sur plusieurs temporalités, une fresque magnifique dépeinte avec talent par son auteur Mickaël Christie pour son premier roman et la voix magnétique de la narratrice Marie Bouvet.
Difficile de résumer en quelques lignes ce roman riche en personnages tous attachants de part leur force et leur faiblesse mais tous réunis, hommes et femmes qui comme un passage de témoin de génération en génération, se battent pour préserver leur passion les arbres et les forêts.
J'ai eu un gros coup de coeur pour cette histoire magnifique et j'ai ressenti beaucoup de belles émotions avec Everett, Harris, Temple, Willow, Liam et Jake si bien que j'ai acheté la version poche pour relire quelques passages.
Une belle réflexion sur les drames que traversent depuis des décennies les habitants de notre planète, l'importance de la préservation de la nature qui nous entoure et nous protègent depuis toujours et sans laquelle aucune vie ne sera possible.
"La nature est plus grande que toute l'humanité réunie"
Merci #audiolib #netgalleyfrance pour cette belle découverte
Saga familiale sur fond de drame écologique, Lorsque le dernier arbre fait partie de ces livres qui vous laisse une marque quand la dernière page est tournée.
De 1908 à 2038, on vit au rythme des forêts et des humains qui composent cette famille que les secrets unissent bien plus que les liens du sang (souvent inexistants). C'est beau, c'est grand, c'est fragile et finalement éphémère. A l'image d'un arbre ou tout simplement de nos vies.
Une magnifique histoire et une plume très agréable, qui ont fait de ce roman une belle découverte.
Dans un futur proche, le Grand Dépérissement a plongé le monde dans la décrépitude en faisant disparaître un à un les piliers de notre Terre : les arbres. Peu ont été épargnés, et la toute dernière forêt se trouve sur une île reculée accessible seulement aux plus fortunés. La jeune Jake guide non sans lassitude ces nouveaux touristes de la nature. Et si son héritage familiale pouvaient lui permettre de sauver ce trésor de l'humanité?
Une fresque familiale époustouflante, un roman dense et minutieux à la Richard Powers qui laisse pantois et hors d'haleine. De la Grande Dépression jusqu'à un potentiel Grand Dépérissement, on est ravis d'accompagner ce panel de personnages étonnant, fiers représentants de cette humanité tourmentée: parfois détestable, souvent attachante.
L'auteur exprime un grand amour des forêts et du travail du bois, il décortique avec passion et beaucoup de talent narratif des thèmes visiblement chers à son âme.
Je recommande vivement, ce livre restera dans les mémoires.
Quelle émotion!
Et c'est une première pour moi, j'ai écouté ce livre en audio. J'ai tenté l'expérience, motivée par un voyage de nuit de 10 heures en transport en commun. Alors je me suis collée les oreillettes et je me laissée conter cet histoire, pleine de bruit et fureur.
Ce roman est construit comme une souche coupée dont vous avez devant vous les centres de pousse, de la plus récente à celle qui contient le secret de toutes les autres ? Puis, arrivé au centre du duramen, vers 1934, on remonte, à nouveau vers 2038. Entre temps, les différents personnages ont scié les branches qui auraient pu les réunir, sur quatre générations dont la dernière, Jacinda est ignorante de l'histoire qui l'a laissée unique représentante de cette famille qui n'en est pas une. Le lecteur est le seul dépositaire des voies de traverse de deux hommes qui n'étaient que frères de hasard ...
Le premier cercle, 2038 donc, met en scène la dernière pousse familiale, qui risque bien de rester stérile. Jacinda, dendrologue, spécialiste de la survie des arbres, est cantonnée sur l'île de la Greenwood compagnie où elle est guide forestière d'un petit morceau de forêt primaire encore préservée. L'île est une sorte de Disney land pour ultra riches qui peuvent s'y offrir un séjour luxueux, choyés dans des bungalows où les employés vaporisent des senteurs de sous bois pour faire authentique. Parce que même ce dernier refuge laisse apparaître des attaques de la pollution qui s'est généralisée suite au "grand dépérissement", provoqué par la sur exploitation des ressources naturelles, et notamment des arbres. Le monde à l'extérieur de l'île, est en proie à la ruine, à la "craqueuse" maladie de la poussière qui étouffe toute repousse.
Jacinda n'a pas d'histoire, mais un nom de famille, le même que celui de la compagnie "Greenwood" et elle pense que ce n'est qu'un hasard, jusqu'à ce que son ex-petit ami, avocat à la recherche d'un coup juteux, lui dévoile qu'elle pourrait bien être la descendante des anciens propriétaires, et qu'un certain journal intime, écrit d'une main maternelle, pourrait bien être sa planche de salut. Et c'est ainsi qu'on remonte les cercles, depuis l'histoire d'une jeune fille qui ne voulait plus qu'on lui vole son enfant, d'un bébé abandonné au clou d'un érable, d'un vagabond du rail lors de la grande dépression, reconverti en exploitant illégal du jus des arbres, jusqu'au centre, celui du secret de deux frères, Harris Greenwood et Everett Greenwood, dans les années trente, enfants trouvés et qui se sont élevés dans la colère, la violence, et qu'une cabane en bois aurait pu souder.
Harris est devenu aveugle très jeune, ce qui ne l'a pas empêcher de devenir un magnat du bois et d'élever une fortune solitaire ... en détruisant autant d'arbres qu'il le pouvait, sans état d'âme. Tourmenté, colérique, sa fille Temple, ne l'a connu qu'hermétique à toute affection, reclus dans un domaine mirifique au fond d'un salon où il écoutait des poèmes incompréhensibles, gravés sur des microsillons. Elle aussi est pleine de colère et de rage, contre son père, elle se fait militante écologique radicale, vit avec son fils Liam dans un westfalia rudimentaire, même si la déchirure du fauteuil conducteur laisse deviner un flacon du numéro cinq ... Liam, lui aussi, se construira contre, il se fera menuisier, un menuisier capable de reproduire un stradivarius pour celle qu'il aime, et de le détruire ...
A chaque personnage son cercle, à chaque étape son lien avec le cercle suivant, le journal intime, les disques, les outils de menuisier, le bois de récupération en provenance d'une ferme qui aura été un moment, un possible lieu d'apaisement ... où les vagabonds des trains trouvaient table ouverte. Mais ces temps sont révolus, et les arbres ne peuvent plus être sauvés, si il y a eu des moments où une réconciliation aurait été possible, ces temps sont trop noués pour être dénoués, Everett et Harris, Caïn et Abel, ont payé le prix du péché originel, celui de ne jamais avoir été aimé, d'avoir fui. 130 ans d'aveuglement, d'errances, d'erreurs sont leur héritage pour une famille disloquée, comme l'aveuglement de la course aux profits est celui de la terre qui ne peut plus respirer, ne peut plus être soignée
Si le cercle 2038 qui ouvre et ferme le roman, n'est pas le plus palpitant, sans doute parce que le personnage est le plus lisse de l'épopée, les autres ont une réelle force narrative, anti héros, égoïstes, malfaisants ou trop perdus en eux mêmes pour ouvrir les yeux sur les trouées de la canopée.
Ce livre est une imposture (mais c'est pas grave)! Alors qu'on m'avait promis un roman dystopique sur fond de catastrophe écologique, j'ai lu une incroyable saga familiale s'étalant sur plusieurs décennies. Pas du tout ce qui est écrit sur la boîte! Et pourtant, « Lorsque le dernier arbre » s'est hissé sans effort jusqu'à la cîme de mes lectures de 2023. Énorme coup de coeur.
Le récit commence effectivement en 2038, sur une île sanctuaire où les riches oisifs viennent s'extasier sur les quelques arbres ayant survécu à une épidémie fongique sans précédent. L'histoire fait toutefois rapidement marche arrière et nous emmène jusqu'en 1909 pour repartir de plus belle vers le futur en milieu de roman. Une structure en cercles concentriques intimement liés et un tronc commun, la famille Greenwood, dont la destinée est profondément enracinée dans le monde des arbres, a un tel point qu'elle leur doit même son nom.
Le (premier!) roman de Michael Christie fait mouche, notamment grâce à une galerie de personnages bruts mais attachants. J'ai eu beaucoup de mal à les quitter au terme des quelques 600 pages du livre.
Le seul bémol, c'est la version audio. Globalement de bonne qualité mais les erreurs de prononciation en anglais ont rendu le début de l'écoute difficile, j'ai même failli abandonner! Malheureusement, pas moins de deux personnages importants portent le nom de Liam et l'insistance de la narratrice à le prononcer « Laïam » m'a fait bondir de nombreuses fois!
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé la plume de Michael Christie puis qu'il s'agit pour moi d'une relecture de ce roman.
L'écoute m'a permis de lui donner une dimension supplémentaire puisque lors de ma lecture à sa sortie j'avais eu l'impression de passer à côté de la beauté du texte.
J'ai une fois encore aimé la construction spiralaire du récit, et plus particulièrement l'enfance d'Hervett et Harris.
Je viens de terminer la lecture de « Lorsque le dernier arbre » de Michael Christie paru chez Albin Michel et écouté dans le cadre d’une collaboration avec #NetGalleyFrance
Nous sommes loin de ma zone de confort mais je n’ai pourtant pas pu « lâcher » ce livre …
L’auteur va nous entraîner au travers de l’histoire familiale de Jacinda Greenwood nous sommes en 2038 mais telle les racines d’un arbre nous allons remonter jusque dans les années 30… le moment ou tout commence dans un Canada du passé et du futur …
J’aime les romans à double temporalité mais là nous allons explorer différentes temporalités qui ne sont pas sans rappeler les cernes des arbres … Ici le Grand dépérissement a décimé la plupart des arbres de notre planète laissant la place à des déserts de poussières …il reste cependant pour les plus nantis d’entre nous des forêts primaires qui sont accessibles le temps de « vacances », des forêts ou l’air est respirable, des forêts ou l’on peut humer notre passé …
Nous sommes dans une fresque familiale, un roman à la fois social et écologique qui va nous mener sur les traces d’une écolo - react, d’un magnat de bois à la réputation sulfureuse, d’un charpentier, de la fille d’un pasteur …mais aussi d’une repris de justice …et puis il y a Gousse…Gousse …
Que vous dire? J’ai aimé ce livre au delà de tout attente, j’ai vibré au fil des différentes époques m’attachant plus à certains personnages qu’à d’autres …j’ai aussi pleuré …sur eux, sur nous sur notre monde …
Que nous restera-t-il lorsque le dernier arbre aura été abattu ?
Jake travaille dans un endroit paradoxal. Le parc Greenwood abrite les plus grandes fortunes qui se délectent des derniers arbres du monde, lesquels ont été rendus solitaire par ces mêmes grands fortunés. Un jour, alors qu'elle se demande comment elle va payer ses études avec un job où elle est entourée de bons fils à papa, un ancien compagnon de vie lui apporte la nouvelle que tout ce territoire est probablement à elle. Pourquoi ? Quelle est son origine ? Son Histoire ?
Michael Christie passe alors les épreuves du temps et remonte plusieurs générations pour nous raconter l'histoire de cette jeune fille. À travers les décennies, on observe le monde, sa désolation et son inquiétude du futur. Au-delà du fait que la multitude des personnages nous fait un peu parfois perdre la tête, on se rend vite compte que chaque époque a eu peur du futur. Chaque génération pensait qu'après elle, c'était la fin du monde. Christie réussit brillamment à nous sensibiliser à la nature tout en calmant l'éco-anxiété de chacun.
Enfin, l'intrigue et les secrets familiaux sont rudement bien menés, comme une partition qui s'accélèrerait lors du final. À découvrir sans plus tarder !
J'ai mis un certain temps avant d'apprécier ce récit. Les premiers chapitres se déroulent en 2038. Jacinda Greenwood travaille alors sur l'île de la Cathédrale où des personnes riches viennent se ressourcer auprès des derniers séquoias. A ce moment-là, j'ai eu peur que le récit soit trop scientifique et tourné vers l'écologie pour moi. Cette période ne m'a pas plus personnellement, j'ai préféré les récits antérieurs dans cette famille. Ma période préférée est d'ailleurs la plus ancienne, celle de 1934, où l'on suit les péripéties d'un bébé et du journal de sa mère. C'est l'histoire de cette famille, les impacts des générations qui m'ont beaucoup plu. Une très belle découverte.
Lorsque le dernier arbre - Michael Christie
- J’ai le livre dans ma pal depuis sa sortie mais je n’avais pas encore pris le temps de le lire, c’est quand même un pavé ! Alors je remercie @audiolib et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de le découvrir en version audio et de passer un excellent moment.
- Nous débutons le livre en 2038, les forets ont disparus. Suite au grand dépérissement, le monde est désertique et survit sous la poussière. Seule rescapée, une petite île boisée accueille les touristes fortunés qui viennent respirer et admirer la forêt…
- Puis, nous remontons dans le temps (2038 – 2008 – 1974 – 1934) jusqu’ au tout début de la famille Greenwood (1908) puis repartons de manière chronologique jusqu'en 2038. Cette île est présente tout long de ce récit d’un arbre généalogique captivant aux branches et racines denses et fournies.
- C’est un roman extrêmement riche : une saga familiale avec ses secrets, une dystopie, un roman écologique, une épopée historique sur 130 ans, un roman d’aventure avec du suspense et de nombreux rebondissements.
- Pour chaque période, l’auteur réussit à recréer l’ambiance de l’époque avec des personnages bien construits et complexes. Nous partageons leur vie, leur métier en relation avec les arbres (guide forestière, charpentier, activiste écologique,, producteur de bois, le producteur de sirop d'érable, bucheron…), leur émotions, leurs combats. Ainsi, l’auteur aborde des thématiques familiales, sociales et écologiques pour chaque génération.
- La construction est brillante et originale. Calquant l’histoire sur le cœur des arbres, selon le schéma au tout début du livre, le récit se fait de manière concentrique, rappelant les anneaux de croissance des troncs d’arbres (du plus ancien au centre vers les plus récents étant à l'extérieur).
- L’écoute du livre audio est agréable, J’ai aimé la voix et la lecture de Marie Bouvet qui fait une bonne interprétation des personnages et adopte un ton juste.
- C’est une saga remarquable que j’ai adorée, un énorme coup de cœur !❤️
Énorme coup de cœur pour cette époustouflante saga familiale au puissant souffle romanesque.
L’une de mes meilleures lectures de l’année 2023 que je prends énorme plaisir à défendre auprès des clients de ma librairie.
Difficile de croire que c’est un premier roman.
La narration audio était top !
De 2038 aux années 1930 ce roman plonge ses racines dans le passé d'une famille au destin intimement lié à celui des forêts et assombri par des secrets. Un roman à la fois dystopique et terriblement actuel magnifiquement interprété par Marie Bouvet : une belle découverte .
🎧🎧🎧 Avis lecture audio 23 🎧🎧🎧
Lorsque le dernier arbre
Écrit par Michael Christie
🌳 Cette histoire commence comme un peu futuriste et en même temps s'ancre complètement dans la réalité puisqu'elle revient sur des événements passés. Elle est bien agencée et l'intrigue sur l'histoire de l'héroïne est passionnante au fur et à mesure de l'avancée.
🌳 Parfois je me suis un peu perdue dans les personnages car l'histoire traverse plusieurs époques. Néanmoins j'ai complètement adhéré et j'ai beaucoup aimé. Chaque personnage défend à sa manière certaines thématiques incontournables et le fin fond de l'histoire est centré sur le devenir de la Terre sans la nature que l'on détruit à petit feu.
🌳 Cette part, un peu écologique, ou je dirai plutôt engagée dans la défense de la nature est passionnante car le futur dépeint ne peut que sensibiliser tout un chacun à la préservation de nos arbres.
🌳 Une belle lecture que je ne peux que vous conseiller. L'avez-vous déjà découverte ? Vous intéresse-t-elle ?
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