Une maman parfaite
par Marie-Fleur Albecker
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Date de parution 26 janv. 2024 | Archivage 13 juin 2024
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Résumé
"C’est une chose que de vouloir un enfant, c’en est une autre d’en faire.
Je dis ça maintenant, évidemment sur le moment ce n’est pas comme ça que j’y pensais. Je pensais que ça viendrait sans problème, que ce serait simple. Je ne pensais même pas que j’étais si vieille que ça."
Anna est féministe et engagée. Anna veut un enfant à tout prix. Elle conçoit son expérience de la maternité comme un projet de couple, comme une nécessité personnelle, tout en soutenant le droit à l'avortement et les parents seuls. Elle a trente-et-un ans, et les gens de son entourage (ses amies, sa mère, son gynéco, les amies des amies de sa grand-mère) lui rappellent en permanence que l'horloge tourne. Mais le processus s'avère plus compliqué que prévu, et l'écart entre espoirs et réalité force Anna à remettre en question toutes ses idées préconçues sur la maternité.
Un roman politique, contemporain, ironique et perspicace, sur les vicissitudes de la grossesse, sur le choix conscient d'avoir, ou pas, des enfants.
"C’est une chose que de vouloir un enfant, c’en est une autre d’en faire.
Je dis ça maintenant, évidemment sur le moment ce n’est pas comme ça que j’y pensais. Je pensais que ça viendrait sans...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782373057591 |
PRIX | 20,00 € (EUR) |
PAGES | 272 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Wow. Voilà un livre sans concession, tellement sincère, sur la maternité et la parentalité.
Construit sous forme de monologues, nous avons d'un côté Anne qui a un projet d'enfant avec Mathias et qui va devoir se battre pour y arriver, en passant par les fiv. Mais à la naissance, point d'instinct maternel. Elle se sent comme une coquille vide. Elle nous dit tout ce qui est largement tu : les fausses couches, la sensation de n'être plus qu'un corps réduit à un utérus, la culpabilité de ne pas arriver à aimer son enfant. Tout le monde qui donne son avis et qui se contredit.
D'un autre côté, il y a Louise, sa meilleure amie, qui est mère célibataire et pour qui sa fille a donné un sens à sa vie. Mère fusionnelle, elle a pourtant elle aussi ses difficultés.
Leur maternité va influencer leur relation, avec des incompréhensions, de la jalousie parfois mais toujours beaucoup d'amour.
Et puis Mathias a lui aussi la parole, voulant être soutenant mais qui a du mal à trouver sa place en tant que compagnon et père (il ne se sentait pas vraiment prêt).
C'est un roman absolument essentiel qui donne des clés de compréhension bien plus utiles que le guide de Laurence Pernoud. À lire qu'on veuille ou pas un enfant !
Et vous comprendrez pourquoi la maternité vous demande de venir avec des slips filets...
Du désir d’enfant à l'accouchement en passant par le post-partum, Marie-Fleur Albecker prend le temps de décrire l'expérience d'une trentenaire de l'intérieur. Le regard des autres sur le corps de la femme enceinte, les changements dans la relation intime d'un couple, les injonctions toujours plus nombreuses provenant de la famille, du gynécologue, des amies. Anne est féministe et engagée et conçoit ce projet d'avoir un enfant comme celui d'un couple. Un projet réfléchi et qui renforce tous les acteurs. La réalité va être amère et bien plus complexe. Le sentiment fusionnel espéré (et ressenti par son amie Louise, mère célibataire) est loin de se mettre en place. Anne rame et lutte. La fatigue, le regard des autres toujours, le manque de sommeil, la dépression du post-partum, tout y est. Et pourtant Anne réalise qu'elle fait comme elle peut. Elle compose avec ses jugements, tâtonne, utilise son expérience de professeur des écoles mais surtout culpabilise de moins en moins. Marie-Fleur Albecker écrit sur la grossesse et tout ce qui l'entoure et un peu comme dans "In carna" de Caroline Hinault, ce livre offre un témoignage sensible et à partager sur un sujet qui charrie de nombreuses idées reçues.
extrait : "Les femmes sont quand même les seules à qui on arrive à faire croire que souffrir est un pouvoir.
Non, souffrir c’est souffrir : si les mecs accouchaient, on serait sur des césariennes programmées avec assistance post-partum depuis la fin du XIXe siècle, croyez-moi."
#netgalleyfrance #unemamanparfaite
Je remercie les éditions aux forges de vulcain ainsi que NetGalley pour leur confiance, et l’envoi de ce livre au format numérique avant sa sortie.
Bien que ce livre m’ait interpellé par son titre et sa couverture, j’ai longuement hésité avant de le demander en SP. En effet, son résumé m’attirait et m’effrayait en même temps.
Ayant moi-même un projet bébé et rencontrant des difficultés pour le mener à bien, j’avais peur que cette lecture soit particulièrement difficile.
Au final, je suis contente d’avoir été au dessus de mes craintes. La lecture n’a pas été facile, loin de là, mais elle a eu un côté dédramatisant. J’ai eu l’impression d’avoir une personne qui me comprenait d’une certaine manière, qui vivait plus ou moins les mêmes galères que moi. Et je sais pas ça m’a fait du bien.
Bien que le parcours d’Anne n’est pas le même que moi, il m’a parlé. J’ai trouvé dans cette lecture des témoignages poignants et réels.
Je reproche souvent à la littérature d’embellir la réalité. Souvent quand il est question de désir d’enfant ou de maternité tout est toujours très facile dans les livres. Le personnage principal tombe enceinte très rapidement pour pas dire du premier coup. Alors qu’en réalité et bien ce n’est pas aussi évident que ça.
Une maman parfaite aborde de nombreux sujets liés à la maternité, du désir d’enfant (ou non désir), à la conception (seule, ou en couple), en passant par le parcours PMA, puis l’accouchement et enfin le post partum.
Tout cela est abordé de manière assez détaillée, je dois dire que je ressors de cette lecture moins bête, j’ai vraiment appris de nombreuses choses. J’ai vraiment eu l’impression d’accompagner Anne dans toutes ces étapes.
Pour conclure, je mets la note de 3,5/5. J’ai été un peu décontenancée par la mise en page du récit et un poil déçue par la fin, il m’a clairement manqué des réponses.
Cependant, je vous recommande cette lecture si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet. D’ailleurs, petite mention spéciale pour les ‘points infos’ distillés au fil de la lecture et qui délivrent des faits ou chiffres scientifiques pour étayer les propos.
Merci aux Forges de Vulcain pour m’avoir permis de découvrir ce roman.
Lire ce roman, c'est comme lire le journal intime d'une femme qui essaie d'avoir un enfant et qui devient mère. On y rencontre une rage féminine, entre la haine de la société culpabilisatrice et les reproches que l'on se fait en tant que femme : “suis-je assez bien pour être mère ?”
Si je pensais au départ que ce sujet ne me touchait pas directement. La question d'avoir ou non un enfant est très loin pour moi. J'ai été étonnée de voir que nombre de réflexions présentes dans le roman sont des phrases que j'ai moi-même déjà entendues (qu'elles me soient destinées ou non). C'est étrange, déstabilisant… Car si le texte paraît violent et presque “trop” pour être vrai, la réalité nous rattrape bien vite.
Pour en revenir au texte en lui-même, j'ai apprécié avoir différents points de vue à différents moments de l'histoire. On y suit certes une femme, mais aussi son couple, ses amis et en parallèle sa mère. Autant de regard, d’avis et de vision du monde et du concept d’être une mère.
J’ai énormément annoté cet ouvrage car j’avais besoin de mettre en valeur quelques lignes et/ou d’exprimer ma frustration face à certaines situations. Parmi les passages les plus annotés, il y a tous les débuts de chapitres : des citations, des études, etc. Au-delà du roman, Marie-Fleur Albecker nous dresse le portrait de la maternité aux yeux de notre société et… ce n’est pas la chose la plus simple à faire !
En somme, cette lecture a été impactante pour moi, tant sur ma vision de la maternité que sur celle de ce que c’est qu’être une femme. Entre les difficultés partagées par toutes et celles que certaines portent sans oser le dire à voix haute, cette lecture est un appel à la compréhension. Ce n’est pas un coup de cœur 2024 mais ça reste une excellente surprise à mettre dans les mains des femmes… mais pas que !
C'est une femme engagée et féministe qui parle de son désir d'enfant, la difficulté à en avoir ( parcours compliqué), être enceinte, accoucher, les problèmes de couple, et les suites de l'accouchement.
Même si au départ de ce livre j'étais plutôt favorable à son discours, j'ai été en désaccord sur certains points.
Elle parle de certains "tabous" que l'on n'ose pas dire... Et elle parle aussi de ces femmes qui ne se sentent pas "mères" dès le début de la conception ou même à l'accouchement.
Ce livre est bien car il parle des difficultés que certaines femmes peuvent rencontrer autour de la grossesse, les difficultés de couple aussi que l'on peut rencontrer mais aussi des joies et des bonheurs autour de la grossesse.
L'autrice parle tout haut des tabous que l'on se murmure tout bas.
« Une maman parfaite » dresse les portraits de plusieurs femmes : Hélène la mère de l’héroïne « Parce qu’on voulait créer de la joie, voilà. », Louise la meilleure amie « parce que les femmes sont faites pour porter la vie », par contraste à Gabriele l’autre meilleure amie « Si seulement je n’étais pas une femme. » et enfin Anne l’héroïne « (…) mais j’ai toujours SU que je voulais être mère. ». Quatre femmes, quatre situations, aucune vérité absolue. Marie-Fleur Albecker explore les profondeurs de la maternité, des pressions sociales, et des défis rencontrés par la femme d’aujourd’hui qui aspire à devenir mère tout en restant femme avant tout.
Le récit est centré sur le personnage d’Anne, aspirante à la maternité, qui pensait que tout serait simple une fois la décision prise. Elle se débat entre ses désirs profonds et ses valeurs féministes. « Mais c’est… Ma vie ne sera pas complète sans ça. Je sais que c’est con, est-ce que c’est vraiment féministe ? » Doit-on renoncer à ses idées, au droit de défendre des valeurs féministes lorsqu’on souhaite être mère ? Anne représente une juxtaposition intéressante de convictions politiques, de désirs personnels et d’attentes sociales qui pèsent sur elle en raison de son âge.
« Une maman parfaite » commence comme une comédie, l’humour est franc, grinçant, et corrosif. On rit jaune, on rit franchement, on éclate de rire, et puis… on rentre doucement dans des périodes où le rire devient plus difficile. Marie-Fleur Albecker varie les tonalités pour ce roman qui envoie toute sorte d’émotions, du choix au résultat. Loin d’être un long fleuve tranquille, la maternité est « un putain d’iceberg ».
La construction d’« Une maman parfaite » se calque sur la chronologie de la vie qui, selon son expérience personnelle, va parler plus à une femme qu’à une autre. Le roman donne l’impression d’être autour une table, entre bonnes copines, pour parler à bâtons rompus de tous les aspects de la maternité. En fonction de votre vécu et peut-être des expériences difficiles par lesquelles vous êtes passées pour devenir mère…certaines parties vous parleront plus que d’autres, certaines vous feront éclater de rire et d’autres, au contraire, vous nouerons la gorge.
Revenons sur le parcours d’Anne puisque c’est d’elle qu’il s’agit dans le roman. Devenir mère ressemble pour elle à un parcours du combattant. Dès lors que la décision est prise, rien n’est simple. De la conception en passant par un parcours PMA, à l’accouchement, rien ne lui sera épargné. En bonus, elle gagne le ticket du post-partum. Anne a 30 ans, et avoir 30 ans sans être mère constitue en soi un sujet de discussion permanent où chacun s’octroie le droit de donner son avis.
« Même la fécondité de ton utérus devient un objet étalé en pâture sur le comptoir du café du Commerce. Fataliste : « Wow, ça fait trois ans que vous essayez et rien ? Laissez tomber, c’est que vous deux ça marchera pas ! », graveleux : « Ton mec ne sait pas comment s’y prendre, c’est ça ? je vais lui montrer ! », philosophe : « Laisse faire les choses, il faut lâcher prise », optimiste : « Cette fois-ci c’est la bonne, allez ! », pessimiste : « Bah faut pas forcer la nature, c’est que tu n’es pas faite pour être mère, c’est tout ! », vieux : « Vous êtes jeunes, vous avez le temps », et surtout, surtout, mystère de la vie : « C’est dans la tête, il faut arrêter d’y penser. »
Si vous avez été enceinte, vous connaissez « la chaleur des remarques non sollicitées »
, les demandes intempestives à être grand-mère, les gens qui vous touchent le ventre sans vous demander la permission comme si votre corps était en mode portes ouvertes, « À partir du moment où votre ventre commence à se voir, on dirait que votre utérus et son contenu sont la propriété du tout-venant, qui a un droit absolu de toucher, de commenter, de prédire, de conseiller, voire d’insulter ; »
« Une maman parfaite » c’est aussi le récit de l’accouchement (attention, Mesdames les futures mères, ça envoie du réalisme), la rencontre avec bébé (qu’elle se fasse immédiatement ou pas), la tornade du quotidien, les corps épuisés, les engueulades de couple pour trois fois rien, la libido en berne, et les crises de larmes en rafale. Mais l’humour utilisé par Marie-Fleur Albecker dédramatise des situations d’anthologie. « Louise dit qu’il faut manger son placenta après avoir accouché, que ça redonne la pêche, qu’elle regrette de ne pas l’avoir fait. Tu m’étonnes, manger un bout de son utérus, en voilà une idée qu’elle est bonne ! Moi qui ai déjà du mal à me mettre à manger des légumineuses… »
Autre point que j’ai trouvé à la fois drôle et passionnant est la place des hommes dans ce schéma d’« Une maman parfaite ». De la conception à la réalité terrain, j’avoue avoir ri, été en colère, et un peu plaint (nan, je rigole) ces pauvres êtres sans défense. Vous avez remarqué à quel point les hommes deviennent des super héros ? « Quel papa formidable, quelle chance vous avez ! » Je me demande tout de même dans quel monde un homme qui change les couches alors que sa compagne ne peut pas marcher sans difficulté est un « papa formidable ». Marie-Fleur Albecker s’en donne à cœur joie et quel bien cela fait de rire ! Ne nous mentons pas, et je le répète sans arrêt à mes filles : le jour où tu as un enfant, la charge TE reviendra, dans TOUS les domaines. Ne crois surtout pas que tu auras, à terme, l’aide promise !
Lisez plutôt : « Être un homme et pouvoir n’être pas responsable, ne pas connaître les vaccins et les allergies ni même le nom et l’adresse du pédiatre. Être un homme et répondre au dit pédiatre : « J’ai pas le carnet de santé, ma femme ne l’a pas préparé. » Et plus loin, un vœu pieu : « Être un homme et qu’on n’attende rien de moi ! », et encore : « Être un homme et recevoir des félicitations quand je change une couche ! », et on enfonce le clou : « Être un homme et pouvoir « aider », seulement aider, non pas avoir la responsabilité, l’écrasante responsabilité de l’entière vie d’un autre être, mais l’envisager le week-end, à ma convenance, parce que je travaille, moi. Être un homme et n’avoir de pression que pour garder mon boulot, avoir la main sur le fric. » Alléluia, priez pour nous, pauvres folles que nous sommes !
Je termine par une vision très intéressante de l’auteure sur la perte d’identité lorsque l’on devient mère. Cette perte passe par une disparition mystérieuse de son propre corps. « Rendez-moi mes seins, rendez-moi mon corps, rendez-moi mon Moi, ils sont devenus tous fous je vous jure, je suis devenue un ectoplasme au service d’un nourrisson qui, lui, occupe toute l’attention. Le corps médical s’occupe à me retaper, mais c’est uniquement en tant que « la Maman de Rosa », je ne suis plus JE. » À cela s’ajoute la disparition du temps : impossible de faire en une seule journée ce qui doit être fait. « Une maman parfaite » c’est aussi « Mes journées sont courtes et interminables à la fois, rythmées par les siestes, les repas, les vomis, les cacas. Interminables, surtout. », l’absence de désir sexuel « Les relations sexuelles sont un dû, peut-être ? Il pense quoi, que si sa meuf se force un peu, elle va finir par aimer ? ». Il paraît que l’appétit vient en mangeant les filles !
En somme, « Une maman parfaite » est une exploration captivante, nuancée et réaliste des thèmes liés à la maternité, de la conception à la vie avec un enfant. Les femmes sont les capitaines d’un bateau qui navigue sur des eaux parfois tumultueuses, où l’intime touche aux questions fondamentales de société. L’humour franc et corrosif du début évolue vers des phases plus sérieuses, mais reste une arme parfaite pour dédramatiser, tout en disant la vérité. Un roman vraiment complet sur le sujet que je vous recommande.
À 31 ans, Anna a le désir d'être mère, mais très vite, elle prend conscience que ce projet d'enfant ne coule pas de lui-même. Sans le savoir, avec son conjoint Mathias, elle s'apprête à vivre un véritable parcours du combattant. À travers son histoire, on explore la maternité sous toutes ses coutures, sans tabou et sans concessions...
Avec ce roman, on s'écarte du rêve du bébé un peu trop lisse pour se rapprocher d'une réalité avec des chiffres, des expériences, des ressentis différents. Anna nous livre l'injonction qui est faite aux femmes en matière de parentalité. Elle souligne les inégalités hommes-femmes encore très présentes et les transmissions tacites de génération en génération.
Les confessions d'Anna sont courageuses, sincères, et je l'ai trouvée souvent trop sévère avec elle-même. Elle nous fait part de ses doutes, de ses questionnements. On parle ici de fertilité, de sexualité, du sentiment d'être dépossédée de son corps et de son identité. Elle nous décrit comment les sources contradictoires peuvent se montrer perturbantes et dévalorisantes. Elle nous fait part de son sentiment de ne pas se sentir entière, accomplie dans le rôle qu'on lui alloue, et qu'elle a pourtant tant convoité.
J'y ai vu de la souffrance dans ses silences et de l'espoir quand elle peut s'ouvrir à la communication, sans la peur d'être jugée. Ce récit m'a foncièrement émue par sa liberté de ton, et j'ai la conviction que l'intimité peut être dévoilée sans honte et sans souci de choquer. C'est à mon sens en toute conscience et intelligence que chaque femme trouvera du sens à son désir ou non d'enfant, afin de l'apprivoiser et de se l'approprier.
Un livre qui s'adresse à tous et qui appelle à beaucoup de vigilance et d'indulgence.
Enfin un livre qui nous parle de la maternité sans tabou ! Dans notre société; être mère s'est merveilleux point final. Or la réalité est un peu plus compliquée. On va suivre plusieurs portraits de femmes avec leurs opinions et surtout leurs vécus. On y croise Louise qui a connu une maternité épanouie et qui vit une fusion avec sa fille : Gabrielle qui ne désire pas d'enfant et enfin l'héroïne Anna qui s'est battu pour avoir sa fille mais une fois devenue mère les doutes et les incertitudes s'installent. Le récit met vraiment en lumière les conseils contradictoires qu'on reçoit quand on devient mère. Il faut faire ceci non cela...
Avec ces différents portraits y compris celui du compagnon d'Anna nous percevons que la maternité n'est pas si simple et peut être vécue de multiples façon.s
Roman consacré à la maternité sous toutes ses formes et tous les points de vue, du désir d'enfant (ou non désir), à la conception (seule ou en couple), en passant par la PMA, l'accouchement et enfin la dépression post partum.
A 30 ans, la narratrice désire un enfant. Cela devient une obsession quand elle s’aperçoit qu’elle ne tombe pas enceinte. On suit son parcours éprouvant jusqu'à l'accouchement. Tout est détaillé : les étapes de la PMA, le chemin du combattant -voire le calvaire- au fil des rendez-vous médicaux et l’acharnement sur son corps. Il y a les injonctions provenant de la famille, du gynécologue, des amies, la liste des "bons conseils" affirmés qui recommandent tout et leur contraire à absolument éviter ! Anne décrit l'expérience de l'intérieur, le regard sur le corps de la femme enceinte, les changements dans la relation intime d'un couple. On a l'impression d'accompagner Anne dans toutes les étapes. Tout est abordé de manière assez détaillée et instructive.
Le jour où elle accouche, l’héroïne ne ressent pas l'amour maternel "normal", elle est épuisée et tombe dans le baby blues. Le sentiment fusionnel espéré (et ressenti par son amie Louise) est loin de se mettre en place.
Récit à double voix avec l'héroïne et l'auteur qui intervient (présentation en drapeau) avec des témoignages poignants et réels, des faits ou chiffres scientifiques pour étayer les propos. L’humour noir sert à déculpabiliser. Assez féroce mais sent le vécu.
Un livre sans tabou, ô combien éclairant sur ce grand bouleversement qu'est le fait de devenir mère.
Dans le tambour d'une machine à laver, on en ressort lessivé ! Essentiel et captivant !
Voici un livre à mettre entre toutes les mains, qu’on soit directement concerné par la maternité ou non. À travers l’histoire d’Anne et les femmes qui l’entourent, on rentre de plain-pied dans les difficultés (et les bonheurs…) de la maternité : conception, PMA, accouchement, allaitement, post-partum, difficultés d’attachements, vie de couple, pressions sociales et familiales, tout y passe. Selon l’expérience de chacun.e, on sera plus ou moins touché par les passages du roman ; mais tou.te.s s’y reconnaîtront, au moins partiellement.
Avec ce roman au ton plutôt moderne, l’autrice écrit ce que toutes les femmes aspirant à être mère devraient savoir : la maternité n’est pas qu’une longue suite de bonheurs, même et surtout une fois l’accouchement passé…
Je remercie les éditions « aux forges de Vulacain » et NetGalley pour l’envoi de ce livre.
J’ai bien aimé ce bouquin, cette histoire, ce presque récit où une maman déplore les turpitudes de la maternité.
Difficulté pour le couple à concevoir, puis PMA, dépression post-partum, difficultés conjugales : un véritable parcours du combattant pour obtenir ce qui semble pourtant tellement naturel : un enfant.
Parallèlement, autour d’elle tout semble aller de soi, ses copines gèrent leurs problèmes avec le sourire aux lèvres, son conjoint endosse ses responsabilités avec plaisir, il n’y a qu’elle pour qui c’est l’enfer.
Marie-Fleur Albecker donne la parole à Anna, à son conjoint, à ses copines et cette narration plurielle s’approche bien souvent de la langue parlée, accessible donc, ainsi que les pensées et les souffrances des unes et de l’autre telles qu’elles n’apparaissent que rarement dans la vie habituelle.
Ainsi la maternité n’est pas un acte simple et évident, avoir un enfant peut être plus ou moins difficile à vivre.
Le patriarcat en prend plein les dents, c’est parfois un peu grinçant, mais ce livre ouvre les yeux sur une certaine réalité qu’il est bon de ne pas ignorer tout à fait.
Au bout du compte je suis encore fâché avec les outils numériques mais je suis heureux d’avoir fait connaissance avec Marie-Fleur Albecker.
Et ravi d’avoir trois enfants et autant de petits-enfants sans que ce fusse ou ne soit un calvaire.
« L’accouchement est le seul rendez vous à l’aveugle où on est sûr de rencontrer l’amour de notre vie ».
Anne, la trentaine, en couple avec Matthias, est l’héroïne de ce roman, qui débute lorsqu’elle décide d’avoir un enfant, coûte que coûte… le tic tac de l’horloge biologique.
Marie-Fleur Albecker, à travers ce roman, explore la maternité dans tous ses états : la PMA, l’attente, la grossesse, la préparation, l’accouchement, la rencontre avec son enfant, le bouleversement de la vie d’une femme
devenue maman, la dépression post-partum, la place du père, les mères solo, les injonctions sociales…
Un monologue, ponctué de points info, interrompu parfois par la voix de Matthias, le papa, et par Louise, da meilleure amie, maman solo.
La plume de Marie-Fleur Albecker est grinçante, corrosive, ironique et loin du politiquement correct.
Un livre résolument féministe, qui nous interroge sur la maternité jusqu’à l’ultime tabou, peut on regretter d’avoir enfanter ?
Je vous pose la question !
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