Contre l'espèce

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Date de parution 6 juin 2024 | Archivage 19 août 2024

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Résumé

Le miracle écologique a eu lieu. Partout sur la planète, des recycleurs démontent l'ancien monde et la nature reprend ses droits. Seuls subsistent les hypercentres où chaque acte de la vie est piloté par huit plateformes numériques.
Mais que se passe-t-il lorsqu'il ne reste plus rien à démonter et que les dirigeants de ces plateformes fomentent des projets génocidaires ?
Quel destin attend John, le recycleur désabusé, Futhi, la jeune aveugle presciente, Olsen, le policier subversif, Ousmane, l'homme qui en sait trop, et Rosa, la ravisseuse du petit Willy ?
Tous seront entraînés dans le tourbillon d'un monde s'écroulant dans un grand fracas d'octets.

*** Roman inédit exclusivement au format e-book ***

Le miracle écologique a eu lieu. Partout sur la planète, des recycleurs démontent l'ancien monde et la nature reprend ses droits. Seuls subsistent les hypercentres où chaque acte de la vie est piloté...


Note de l'éditeur

Prix Chien Jaune 2024 catégorie « Adulte » pour son roman « Le Dernier festin des vaincus ».

Prix Dora-Suarez 2023 catégorie « Passion » pour son roman « Il était une fois la guerre ».

Prix du Roman Noir 2021 des Bibliothèques & des Médiathèques de Grand Cognac, et Prix Spécial Dora-Suarez 2021 catégorie « Frissons » pour son roman « La Peine du bourreau ».

Prix Chien Jaune 2024 catégorie « Adulte » pour son roman « Le Dernier festin des vaincus ».

Prix Dora-Suarez 2023 catégorie « Passion » pour son roman « Il était une fois la guerre ».

Prix du...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782372581417
PRIX 7,99 € (EUR)
PAGES 444

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Il y a des livres qui marquent, et ce livre en fera partie.
wouahou!
Ce livre ose beaucoup de choses.
Il amène à se poser des questions et mener une réflexion sur notre société, son mode de fonctionnement, son évolution.
Qui tient le pouvoir...
le style est fluide.
Des personnages attachants. De l'action. Une immersion dans ce monde ... et cette vision futuriste...
J'ai adoré.
Je n'aurais pas cru qu'un tel livre puisse exister.
Foncez.

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L’autrice nous propose une dystopie plutôt bien menée et efficace, propice à la réflexion. Collapsologie, survivalisme, transhumanisme, dictature… sont parmi les thèmes abordés dans ce roman.

Dans le futur, la question écologique a été réglée : des équipes de recycleurs démontent une par une toutes les villes ; ne restent que les hypercentres (les très grandes villes actuelles) dans lesquels sont regroupés les etres humains ayant les meilleurs résultats au « scoring », une sorte de test d’intelligence. Les autres sont condamnés à errer en accomplissant les tâches les plus ingrates comme le recyclage… Tous les aspects de la vie humaine sont gérés par des plateformes et dématérialisés (éducation, médecine, loisirs et culture, nourriture…). Les états n’ont plus aucun pouvoir face à ces plateformes. Et ce tableau déjà loin d’être idyllique va encore empirer…

Je ne dévoilerai pas plus d’éléments de l’intrigue, mais le plus dur reste à venir… Chaque nouvel événement précipite l’humanité dans le chaos et fait intensément réfléchir. Une nouvelle mythologie de l’histoire de l’espèce humaine va peu à peu s’écrire. J’ajouterai juste que j’ai particulièrement goûté l’ironie de lire ce livre en numérique…

En bref, voici un roman original que je vous recommande de découvrir. Et je remercie vivement les éditions Taurnada et NetGalley pour cette découverte.

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Mieux qu’un long discours, lisez auparavant le résumé qui en dit déjà beaucoup. J’apprécie beaucoup les romans de cette auteure plutôt portés sur le genre thriller. Ici, elle nous propose une dystopie sombre et lugubre. Un monde post-apocalyptique ultra violent, à la fois la fin d’un monde et celui d’un nouveau départ avec « l’homme final » ! Elle nous offre une vision d’une société à détruire et où la majeure partie de l'humanité doit disparaître. Redonner à la nature sa place pour que la planète respire à nouveau, réguler le nombre d’humains pour réduire la consommation, privilégier une caste de sapiens sains et intelligents et faire des autres des esclaves. Au fil des pages, je me suis dit que ce monde n’est peut-être pas si lointain, mais que je n’aimerais pas y vivre. J’ai galéré au début, pléthore de personnages, aucune temporalité ni de reconnaissance d’un lieu, d’une ville, tout est fiction, ça bloque mon imaginaire. Trop de longueur du coup et pourtant, je me suis accroché pour John, Rosa, Willy, Ousmane. Je ne regrette pas ma lecture parce qu’un roman de cette auteure ne se refuse pas. Sa plume est prenante, déstabilisante, terrifiante. Elle a le mérite de nous faire réfléchir sur l’avenir de notre planète, les guerres et la dictature, l’avenir de l’Homme, les effets néfastes de certaines avancés technologique comme le tout numérique et la dématérialisation. Même si je suis passé un peu à côté, je vous recommande ce roman, car le sujet est maîtrisé et vaut, il me semble, la peine d'y réfléchir pour notre avenir, sur le sens à redonner à la vie !
Résumé : Le miracle écologique a eu lieu. Partout sur la planète, des recycleurs démontent l'ancien monde et la nature reprend ses droits. Seuls subsistent les hypercentres où chaque acte de la vie est piloté par huit plateformes numériques. Mais que se passe-t-il lorsqu'il ne reste plus rien à démonter et que les dirigeants de ces plateformes fomentent des projets génocidaires ? Quel destin attend John, le recycleur désabusé, Futhi, la jeune aveugle presciente, Olsen, le policier subversif, Ousmane, l'homme qui en sait trop, et Rosa, la ravisseuse du petit Willy ? Tous seront entraînés dans le tourbillon d'un monde s'écroulant dans un grand fracas d'octets.
#Contrelespèce, #NetGalleyFrance, #Estelletharreau, #dystopie, #postapocalyptique, #dictature, #psychopathe, #sciencefiction, #génocide,

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En cette fin de XXIème siècle la population mondiale a énormément diminué. Il n y a plus d'états ou de nations, ce sont des plateformes, des géants du Net, qui régissent tous les aspects de la vie : santé, éducation, loisirs et culture, nourriture...
Les humains sont tous obligatoirement équipés d'une puce qui surveille tous leurs faits et gestes et sont divisés en deux catégories. Les plus fortunés,dotés d'un QI élevé, ont la chance de mener une vie confortable et hyper connectée dans les "hypercentres".
Les autres vivent dans des conditions très précaires et sont appelés les "recycleurs" car ils ont pour fonction de détruire toutes les villes qui ne sont pas des hypercentres afin de rendre ses droits à la Nature.
Au moment où il ne reste plus qu'une seule ville à détruire survient un énorme black out. Plus rien ne fonctionne. Chacun va devoir se débrouiller, des regroupements vont se former, s'opposer afin de prendre le contrôle.
On suit alors un groupe de personnages dans leur course à la survie : John un recycleur, Rosa une domestique qui refuse d'abandonner Willy l'enfant dont elle s'occupe, Futhi une jeune aveugle au QI exceptionnel dont s'occupe Ousmane, Olsen un résistant de la première heure.
Puis l'on découvre qui a provoqué ce désastre qui pourrait entraîner l'extinction de l'espèce humaine !

Dans cette dystopie originale la fin du monde annoncée n'est pas dûe à des causes déjà explorées dans l'anticipation ou la science-fiction
( guerre nucléaire, pandémie, catastrophe écologique ou famine mondiale ) mais à la prédominance de la technologie et de l'intelligence artificielle.
Estelle Tharreau nous invite à une réflexion sur notre monde et son avenir possible en cas de dérive.

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Incroyable roman d’anticipation !!
J’ai adoré autant l’ambiance, que les personnages et tout l’univers créé par l’autrice dans ce XXIIe siècle gangrené par le tout numérique.
C’était un récit très puissant, passionnant et effrayant.

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Contre l'espèce d'Estelle Tharreau est une dystopie intéressante.
Peu habituée à lire ce style de roman, j'ai bien accroché grâce aux personnages notamment.
Le miracle écologique a eu lieu avec des recycleurs qui démontent l'ancien monde, permettant à la nature de reprendre ses droits. Seuls des hypercentres subsistent ultra-connectées qui regroupent les humains ayant les meilleurs scoring, test d'intelligence. Mais bientôt le chaos va arriver.
On suit donc plusieurs personnages tous passionnants par leurs activités diverses. Quelques chapitres sont des messages d'une radio "pirate" et certains chapitres des témoignages de survivants, de pionniers et de résistants.
Estelle Tharreau est vraiment une autrice aux multiples facettes !
#Contrelespèce #NetGalleyFrance
Merci Netgalley et Taurnada .

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Je viens de terminer **"Contre l'espèce"** d'Estelle Tharreau, et je dois avouer que ce livre m'a profondément marqué. C'est une œuvre qui nous plonge dans une dystopie aussi noire que captivante, un futur où le miracle écologique a eu lieu, mais à quel prix ?

Partout sur la planète, des recycleurs démontent l'ancien monde, permettant à la nature de reprendre ses droits. Les seuls bastions de l'ancien monde sont les hypercentres, des cités ultra-connectées où chaque aspect de la vie est orchestré par huit plateformes numériques. C'est dans ce décor futuriste que l'auteure nous présente une galerie de personnages tous plus fascinants les uns que les autres : John, le recycleur désabusé ; Futhi, la jeune aveugle presciente ; Olsen, le policier subversif ; Ousmane, l'homme qui en sait trop ; et Rosa, la ravisseuse du petit Willy.

Le récit prend une tournure inquiétante lorsque les dirigeants de ces plateformes commencent à fomenter des projets génocidaires. Que se passe-t-il lorsqu'il ne reste plus rien à démonter ? Quel est le destin de l'humanité lorsque ceux au pouvoir décident de jouer à Dieu ?

À travers cette histoire, Estelle Tharreau a non seulement changé de genre littéraire avec brio, mais elle nous offre également une réflexion poignante sur l'avenir de notre monde. En grattant sous la surface de cette histoire terrifiante, je ne pouvais m'empêcher de penser à l'état actuel de notre planète. Le surnombre, l'épuisement des ressources naturelles, tout cela résonne étrangement avec notre réalité présente.

L'auteure nous alerte sur un futur possible, un futur où l'humanité pourrait bien se perdre dans un tourbillon de technologie et de désespoir. Cependant, Estelle Tharreau laisse entrevoir une lueur d'espoir. Peut-être que nous ne finirons pas comme cela, peut-être que nous avons encore le temps de changer de cap. En tout cas, je l'espère sincèrement. Je ne serai probablement plus là pour voir ce futur, mais je plains les générations à venir qui auront un immense défi à relever pour se sauver et sauver notre planète.

En conclusion, **"Contre l'espèce"** est un livre très intéressant qui pousse vraiment à la réflexion. Estelle Tharreau a réussi à créer une dystopie crédible et effrayante, tout en nous invitant à prendre conscience des enjeux actuels. C'est une lecture que je recommande vivement à tous ceux qui s'interrogent sur l'avenir de notre monde et sur les conséquences de nos actions présentes.

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Bonjour tout le monde 🤡

Aujourd'hui, je viens vous parler du livre Contre l'espèce d Estelle Tharreau Auteure

Dystopie de 483 pages de Taurnada Editions

Je tiens à remercier l autrice et la maison d édition pour leur confiance en me permettant de lire ce livre en service presse via netgalley

J apprécie beaucoup la plume de l autrice qui est bien souvent poignante et faisant froid dans le dos.

Et une fois encore, la magie a opéré car l autrice nous livre ici une histoire édifiante dans laquelle on se retrouve aisément 😱

De plus, afin de coller à la réalité de son histoire, le livre n est disponible qu en version numérique, donc on sort sa liseuse amis lecteurs 😁

Franchement, l autrice nous dépeint un monde cruel et même totalement inhumain. Je n espère pas que cette histoire ait une part de vérité du début à la fin...

N hésitez pas à vous faire une idée par vous même et à faire les bons choix

Belles lectures à tous

Résumé : Le miracle écologique a eu lieu. Partout sur la planète, des recycleurs démontent l'ancien monde et la nature reprend ses droits.

Seuls subsistent les hypercentres où chaque acte de la vie est piloté par huit plateformes numériques. Mais que se passe-t-il lorsqu'il ne reste plus rien à démonter et que les dirigeants de ces plateformes fomentent des projets génocidaires ? Quel destin attend John, le recycleur désabusé, Futhi, la jeune aveugle presciente, Olsen, le policier subversif, Ousmane, l'homme qui en sait trop, et Rosa, la ravisseuse du petit Willy ?

Tous seront entraînés dans le tourbillon d'un monde s'écroulant dans un grand fracas d'octets.

#contrelespece
#estelletharreau
#taurnada
#dystopie
#sciencefiction
#sf

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L'auteure, le livre (483 pages, 2024) :
Signe de notre époque troublée ? La dystopie est à la mode, y compris chez des auteur(e)s dont ce n'est habituellement pas le genre de prédilection : Sophie Loubière avec Obsolète, Bertil Scali avec Mer, ...
Nous venons tout juste de croiser Estelle Tharreau dans l'un de ses polars "engagés" : le dernier festin des vaincus, aux côtés des indiens Innus du Québec, et revoici donc la lyonnaise avec Contre l'espèce, une dystopie qui rappelle beaucoup celle de Sophie Loubière, par son regard amer sur notre actualité d'aujourd'hui et ses questionnements acérés sur l'écologie.
Deux auteures qui pourraient revendiquer l'héritage de George Orwell, qu'elles citent d'ailleurs toutes les deux.

Le contexte :
Estelle Thareau cite Ayn Rand que l'on avait déjà rencontrée chez Antoine Bello : dans les années 50 elle fut la théoricienne de la mouvance des "objectivistes" un courant de pensée proche des libertariens, où l'on retrouve les partisans du plus pur laissez-faire capitaliste comme Alan Greenspan (l'ex-patron de la FED) ou Jimmy Wales (le fondateur de Wikipédia).
C'est à elle que l'on doit cette terrible maxime : "La question n'est pas de savoir si j'ai le droit de le faire, mais qui pourrait m'en empêcher", une philosophie qui depuis, guide les GAFAM de la Silicon Valley.
Dans le monde apocalyptique imaginé par Estelle Tharreau on retrouve ces "plateformes numériques" qui dominent désormais la planète : Goolis s'occupe de l'éducation, Ubris des transports, Paylis des finances, Amazis du commerce, ... toute ressemblance avec etc ...
Entre deux chapitres, les transcriptions d'une émission de radio clandestine nous donneront quelques détails sur le fonctionnement de ce monde futur (?) où les plus méritants, un esprit sain dans un corps sain, se sont réfugiés dans des "hypercentres" sécurisés.
Les autres, défaillants, malades, handicapés, inadaptés, stérilisés, tentent de survivre dans les zones désertiques abandonnées. Certains d'entre eux, les "recycleurs", sont même employés à démonter pièces par pièces les villes de l'ancienne civilisation, causant ainsi leur propre extinction, "participant activement à génocider leur propre espèce". Un eugénisme puissance 10.
Le monde en est arrivé là après être passé par les 7 stades de "l'emprise numérique", une échelle plutôt bien pensée, depuis le premier stade vers 1980 avec le premier ordinateur individuel d'Apple.
Et pour les sceptiques anti-complotistes, sachez qu'en 2024 nous avons déjà atteint le stade 4 de l'échelle d'Estelle Tharreau ... donc, on arrête de ricaner au fond de la salle.
Certains trouveront bien sûr que l'auteure crie un peu trop vite au complot, et c'est sans doute nécessaire pour le côté romanesque de son bouquin, mais reconnaissons lui tout le mérite de poser de bonnes questions, assez dérangeantes, dans ce qui devient vite un véritable conte philosophique.

♥ On aime :
• On apprécie le regard acéré et sans appel porté par Estelle Tharreau sur notre actualité d'aujourd'hui, sur l'écologie, sur l'économie capitaliste des "plateformes numériques", sur les travers récurrents de notre humanité qui oublie trop vite les leçons de son Histoire : racisme et exclusion, violences et exactions, ...
Le propos est fort, puissant, violent même : si la lecture de cette fable d'anticipation est captivante, elle est aussi très dérangeante.
• On se prend très vite d'empathie pour les personnages imaginés par l'auteure et l'on est rapidement entraîné dans leur lutte pour survivre aux aventures terribles qui les attendent.

L'intrigue :
Le lecteur va suivre plusieurs personnages dont les destins finiront par se croiser.
John est l'un des "recycleurs" chargés des basses besognes dans le démontage tardif de notre empreinte sur la planète.
Willy est un gamin au "scoring" défaillant, trop faible pour accéder aux écoles et à une vie normale. Ses parents l'ont rejeté et c'est sa nounou (guère mieux lotie : Rosa est positive au test de Starke) qui l'a récupéré.
Futhi est une jeune africaine aveugle qui semble douée du don de prescience et fait peur à tout le monde : en réalité, elle est "scorée" au niveau 10, un score théoriquement inatteignable. Ousmane l'a pris sous son aile.
Dans ce monde au bord de l'apocalypse, ils vont se retrouver, grâce à un flic au coeur un peu trop grand, dans les plaines de l'ouest américain au pied d'une muraille gigantesque qui rappelle celle de la série tv Colony.
Mais ni le lecteur, ni les survivants ne sont au bout de leurs surprises car "sauver la Terre ne suffira pas si l'homme n'évolue pas".
Alors est-on bien sûr qu'on est arrivé au bout ? le stade 7 était-il vraiment la dernière étape ou bien tout cela ne fait que commencer ?
Pour celles et ceux qui aiment se poser des questions.

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▫️Contre l'espèce
▪️ Estelle Tharreau
▫️Taurnada Éditions

▪️▪️▪️

Une petite dystopie ! Ça faisait longtemps et ça me manquait. Je dois dire qu'Estelle Tharreau a misé fort, et juste ! L'histoire est fascinante et j'ai très vite été happée par son univers et son imagination.

On se retrouve dans un futur plutôt proche, dans lequel le numérique et la robotisation ont pris toute la place. La société n'est plus celle que l'on connaît, les villes sont démantelé morceau par morceau, au nom de l'écologie.
Les grands patrons des firmes qui dirigent tout ça ont en plus des noms qui ressemblent bizarrement à ceux que l'on connaît déjà. Glaçant.

Et puis les événements font ressortir ce qu'il y a de pire chez l'Homme, sa noirceur et sa cruauté, juste pour survivre, par égoïsme et par peur. On retrouve souvent au fil des chapitres de retours sur des personnes différentes, qui vivent la même cruauté, et je trouve ces passages vraiment poignants.

Je ne conseillerai pas ce roman aux âmes sensibles, il aborde des sujets délicats et nous pousse à réellement nous questionner sur la société actuelle et sur son avenir. De quoi garnir nos cauchemars et nos pensées pessimistes... Et personnellement, c'est ce qui fait que j'adore les dystopies ! 🩷

J'avais quelques doutes sur la fin, savoir si je n'allais pas être déçue, et je suis très heureuse de vous dire que la fin m'a beaucoup plu. Dans un récit aussi complet et intense que celui-là, je ne voyais pas comment l'histoire pouvait être correctement finie. Et l'autrice a réussi à le faire avec brio 🩷 Chapeau bas !

Conclusion... Lisez le ! Il vaut vraiment le détour 🌸

▫️▫️▫️

Merci à Taurnada Éditions pour leur confiance et pour cette découverte ! Merci aussi à NetGalley France.

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Si Estelle Tharreau s’est surtout illustrée dans le domaine du polar, souvent sur fond très noir, elle n’est pas pour autant totalement novice dans le registre de la science-fiction. On lui doit en effet le recueil Digital Way Of Life dans lequel elle s’interrogeait sur l’influence grandissante des nouvelles technologies dans notre quotidien.

Avec Contre L’Espèce l’auteure pousse son approche à l’extrême, elle nous offre en effet une dystopie d’une noirceur absolue. Un univers glauque et oppressant à souhait qui laisse bien peu d’espoir aux survivants.

Tout commence pourtant pas si mal – quoique l’on devine qu’il y a un fort prix à payer derrière ce bonheur 100% numérique –, on en viendrait presque à penser que le monde de demain est enfin débarrassé des nombreux travers de celui que l’on connaît aujourd’hui… Bon OK, ce n’est pas forcément vrai pour tout le monde, des privilégiés quasiment sous assistance numérique vivent dans hypercentres où ils ne manquent de rien, quant aux moins bien lotis, ils doivent trimer tant bien que mal pour assurer leur survie.

Comme Oncle Ben l’enseignera à Peter Parker peu avant qu’il ne devienne Spider-Man : « de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités » – rendons à César ce qui appartient à César, Tonton Ben n’a rien inventé, on retrouve la même idée exprimée dans divers contextes historiques de la Bible à la seconde Guerre mondiale en passant par la Révolution Française et la guerre de Sécession – ; présentement un pouvoir quasi absolu entre les mains d’une poignée d’individus à l’égo surdimensionné ne pouvait que déboucher sur un merdier monstre. Et c’est exactement ce qui arrivera…

Estelle Tharreau débute son intrigue un peu avant le Big Bug qui fera basculer le destin de l’humanité. On suit les parcours d’une poignée de personnages évoluant dans des contextes radicalement différents. A priori aucune chance pour qu’ils ne se croisent un jour. Oui mais non, dans la fiction rien n’est impossible, leurs destins vont se retrouver liés, même si cela se fera bien souvent à l’insu de leur plein gré.

Difficile de poser des jalons sur l’intrigue du roman, celle-ci se déroule en effet sur plusieurs années durant lesquelles la situation évoluera (le plus souvent pour se dégrader de façon radicale), qui plus est les divers personnages ne seront pas confrontés aux mêmes conditions selon leur situation. Disons que l’auteure semble prendre un plaisir sadique à réserver le pire à ses personnages, ne laissant rien au hasard afin que le lecteur soit totalement embarqué par son intrigue.

Résultat des courses, plus la situation devient glauque et oppressante, plus l’intrigue devient addictive. Amis lecteurs attendez vous à quelques poussées d’adrénaline et à de nombreuses sueurs froides.

A l’heure où l’intelligence artificielle devient un réel sujet de discussion, voire de préoccupation, le roman d’Estelle Tharreau pourrait bien se poser comme un ultime avertissement contre la dépendance numérique… Nous ne sommes pas encore rendus au point décrit dans le bouquin, mais le fossé se réduit inexorablement. Une réflexion parfaitement résumée par un simple phrase qui revient régulièrement dans le roman : « La question n’est pas de savoir si j’ai le droit de le faire, mais qui pourrait m’en empêcher. »

Avec Terminator James Cameron imaginait les conséquences d’un retournement de la technologie contre l’homme, dans Contre L’Espèce c’est la fin de la technologie qui pourrait bien sonner le glas de l’humanité. A nous, humains, de trouver un entre-deux qui nous permette de profiter des bienfaits de la technologie tout en préservant notre libre arbitre.

Chapeau bas à Estelle Tharreau qui nous livre une dystopie aussi noire que convaincante ; une intrigue totalement maîtrisée, portée par des personnages forts. Une auteure à surveiller pour les amateurs d’anticipation, elle pourrait bien être tentée d’imposer sa griffe dans le monde de la science-fiction.

Petit bémol sur la forme, de trop nombreuses fautes et coquilles résiduelles encore présentes dans la version proposée par Net Galley. Rien de franchement rédhibitoire mais parfois ça pique les yeux… J’espère que le tir aura été rectifié avant diffusion de la version commerciale du roman.

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De la même autrice, j’avais lu Le Festin des vaincus que j’avais vraiment apprécié. Mais, même s’ils sont écrits avec talent et par la même personne, ces deux romans sont vraiment très différents l’un de l’autre.
Nous avons ici un grand roman d’anticipation, très ancré dans notre monde actuel. En effet, au début du livre, on se trouve dans une société hyperconnectée, dont les gouvernements n’ont plus aucun pouvoir, soumise à la gestion de grandes plateformes numériques aux noms évocateurs comme Goolis, Urbis, Paylis, Amazis…
Et, après que se soit produit le Big Bug, plus d’électricité, donc plus de réseaux et rien ne fonctionne. « Ils ne savaient pas quoi faire car ils n'avaient plus de connexion. Ils ne savaient pas quoi se dire, car ils n'avaient jamais rien partagé. Leur vie était en ligne, mais ils n'y avaient plus accès. »
La parole est donnée à plusieurs personnages qui vivent dans des milieux différents, mais dont les destins se croisent parfois. Cette alternance d’histoires et de points de vue est entrecoupée d’interventions provenant d’une radio clandestine qui analyse ce qui s’est passé et les dérives de la société. D’après cette radio, la catastrophe s’est produite en sept étapes, la première étant l’arrivée en 1980 du premier ordinateur personnel d’Apple !
Le lecteur peut constater que, si on se réfère à cette analyse, notre société actuelle en serait au stade 4 !
Les personnages doivent s’adapter à une situation anxiogène qui entraîne également le lecteur et, tout au long du livre, une phrase revient régulièrement : « La question n’est pas de savoir si j’ai le droit de le faire, mais qui pourrait m’en empêcher ? »
Les récits, les descriptions sont parfois d’un réalisme et d’une violence insoutenables ; âmes sensibles s’abstenir ! Mais à aucun moment le rythme ne fléchit et on a du mal à lâcher ce livre dont la lecture est addictive et que j’ai lu en quelques jours.
Merci à Net Galley et aux éditions Taurnada de m’avoir permis cette lecture.

Cette chronique est sur Babelio. Je présenterai ce livre au cours d'une de mes émissions de l'automne et, par la suite, la chronique sera publiée sur le site de newsorlenswebradio.com menu Art et littérature.

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Je dois bien avouer que je ne suis pas très fan de la science-fiction, mais la dystopie est tout de même différente. Elle part souvent d'un postulat existant en réalité et se dirige ensuite dans un monde futur généralement sombre. Ce qui va être le cas ici, et comme c'est écrit par une autrice que j'apprécie, je n'ai eu aucun mal à me plonger dans son roman. 

C'est une histoire très difficile à résumer et à raconter. Pour essayer de sauvegarder la planète, les populations sont concentrées dans des hyper centres, et pour que la nature reprenne ses droits, tout le reste est démonté par des Recycleurs. À lire ça, on pourrait penser que tout est tout beau, tout rose, et que tout le monde est gentil. Mais non, je vous rassure tout de suite, l'humain reste ce qu'il est. Dans ces hypercentres, la population est testée afin de mieux les répartir, les mieux notés vivront dans ces villes, les moins bons seront parqués dans des centres dès leur enfance, d'autres deviendront recycleurs. Vous voyez déjà comme on peut déchanter sur cette future civilisation. Tout est archi contrôlé, numérisé, les gens se promènent avec des puces sous la peau qui renseignent leur classement. Toute la vie que nous connaissons maintenant a été dématérialisée, classée, robotisée, et ceci dans un souci écologique. Bien sûr... 

Oui mais, quoi faire de tous ces Recycleurs quand la planète sera démontée, que deviennent toutes ces personnes qui n'ont pas un score suffisant. C'est là qu'on se rend vite compte qu'un plan machiavélique a été fomenté depuis le début et que rien n'a été laissé au hasard. On va suivre dans ce monde là, des personnages. Il y a John, le Recycleur ; Ousmane, le médecin, qui prendra sous son aile Futhi, une jeune fille aveugle ;  Rosa, la femme de ménage et gouvernante, qui prendra sous son aile le fils de ses patrons, Willy, qui l'abandonnent parce qu'il n'a pas le score qu'il faut ; Olsen, le chef de police qui essaie de maintenir l'ordre dans sa ville ; ces personnages là font partie des gens qui ont un bon fond, qui subissent mais qui savent aussi se révolter pour leur liberté. Bien sûr, il y a des personnages bien moins sympathiques. Parmi tout ce monde hyper connecté, une radio résiste, une radio pirate comme on disait avant, formée d'un noyau de résistants qui tendent à démontrer la manipulation dont le peuple est la victime.

Je suis épatée par le scénario complexe mis en place par l'autrice. Elle dresse un portrait tellement réaliste de notre société actuelle qui est celle passée dans son livre, que ça en est effrayant. J'espère ne jamais connaitre les faits relatés ici. L'intrigue est très bien menée, et c'est là que j'ai aussi retrouvé la plume totalement addictive de l'autrice. Après un temps d'adaptation à ce monde, aux personnages, à leurs rôles, j'ai totalement intégré l'histoire et plus les événements arrivaient et plus cela rajoutait du suspense et une envie de lire encore plus prenante. J'ai eu une appréhension au départ, de me perdre dans les personnages, mais ils leur arrivent des choses tellement dingues que je suis très vite arrivée à me rappeler qui était qui. Ce monde que nous propose l'autrice fait peur, car il semble tellement réaliste. Je n'ai vraiment pas envie qu'il devienne ainsi. Je ne peux en dire davantage, il faut découvrir cet univers. 

Au fur et à mesure de ma lecture, je me suis attachée aux personnages, et j'ai eu très peur pour eux bien souvent. Ils sont très bien travaillés, aussi bien dans leurs rôles que dans leurs psychologies. Ce qu'ils vivent fait peur, ils résistent tous à leurs manières, essaient tous de s'en sortir, mais c'est loin d'être facile. 

C'est un livre qui se lit avec beaucoup d'avidité, comme un thriller. Les événements s'enchainent, se bousculent et entrainent encore plus l'humanité dans le chaos. Et de ce fait, rendent la lecture encore plus addictive. L'autrice a en plus, mis en place des chapitres courts, qui rajoutent du rythme à la lecture, et chaque chapitre aborde un personnage ou un événement. Ce qui provoque encore plus d'envie de savoir ce qui arrive ensuite. J'ai retrouvé avec grand plaisir le style de l'autrice, sa plume acérée, elle n'épargne ni le lecteur ni les personnages. Le plan de l'intrigue est très bien mené, très fouillé, et on sent derrière tout le travail fait par l'autrice en amont, pour arriver à créer ce monde aux nombreuses ramifications, qui au final, arriveront au même point. Je suis vraiment admirative de cela. 

C'est une lecture dense, très prenante, qui pousse à la réflexion sur notre monde et sur nous-mêmes. C'est en ça aussi que j'aime les dystopies. C'est aussi une lecture qui demande de l'attention, qui ne peut pas se faire à la légère, j'ai eu besoin de faire des pauses avec une lecture plus "légère" dans la journée, car je dois bien avouer que par moment, je n'avais pas le moral. Et en même temps, c'est une histoire qui reste dans la tête, à laquelle je pense lorsque je vois certaines informations de notre monde actuel. Je pense que c'est une histoire que je n'oublierai pas de sitôt, et que je ne peux que vous recommander. Même si vous lisez peu de ce genre, je ne peux que vous encourager à le faire, le sujet est très intéressant et un vrai cas de conscience. 

De mon côté, je vais continuer à lire Estelle Tharreau et à déguster ses romans, que ce soient des thrillers ou des histoire d'anticipation. Je n'ai jamais été déçue. Un dernier petit point qui colle parfaitement avec le sujet du livre, ce roman n'est disponible qu'en version numérique, pas de format papier. J'ai trouvé cela assez cocasse vu le thème. 

Pour conclure, n'hésitez pas à découvrir l'autrice avec ce roman ou l'un de ses autres, les fans de thrillers se régaleront. 

Il ne me reste plus qu'à remercier Estelle Tharreau pour tout ce qu'elle m'a fait vivre pendant cette lecture. Et un grand merci également à Netgalley et aux éditions Taurnada de m'avoir permis de découvrir ce roman.

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"Contre l'espèce" est une dystopie d'une noirceur absolue dont la fin, qui s'apparente à un conte philosophique, donne matière à réfléchir !
Un roman d'anticipation qui n'est pas sans rappeler les œuvres de George Orwell !

Le miracle écologique a eu lieu. Partout sur la planète, des recycleurs démontent l'ancien monde et la nature reprend ses droits. Seuls subsistent les hypercentres où chaque acte de la vie est piloté par huit plateformes numériques.

Mais que se passe-t-il lorsqu'il ne reste plus rien à démonter et que les dirigeants de ces plateformes fomentent des projets génocidaires ?
Quel destin attend John, le recycleur désabusé, Futhi, la jeune aveugle presciente, Olsen, le policier subversif, Ousmane, l'homme qui en sait trop, et Rosa, la ravisseuse du petit Willy ?

Tous seront entraînés dans le tourbillon d'un monde s'écroulant dans un grand fracas d'octets...

Je remercie @TaurnadaEditions et @NetGalleyFrance de leur confiance.

Comme j'avais beaucoup aimé le polar "Le Dernier festin des vaincus", j'avais hâte de retrouver la plume addictive d'Estelle Tharreau qui tient encore toutes ses promesses dans ce roman de science-fiction original. Il s'apparente aussi à un thriller car le suspense est bien présent, ce qui rend la lecture très prenante.

La structure narrative alterne entre le récit des nombreux personnages et les transcriptions d'une émission de radio clandestine, ce qui permet de dévoiler le fonctionnement de ce monde futuriste. Les chapitres courts s'enchainent à un rythme qui va crescendo au fil des pages, comme dans une spirale infernale qui mènera l'humanité jusqu'à la phase ultime : le chaos avec la fin de l'humanité.

L'atmosphère anxiogène est si oppressante et tellement glauque qu'elle m'a donné des sueurs froides. L'intrigue, qui évolue sur plusieurs années, est très bien ficelée et je n'ai eu aucun mal à me repérer au niveau des récits des personnages, même s'ils sont très nombreux. J'ai éprouvé de l'empathie pour chacun d'entre-eux grâce à leur portrait psychologique très détaillé.

Les thèmes abordés, l'écologie et les dérives du numérique, sont d'actualité et nous donne matière à réfléchir sur notre libre arbitre. La plume incisive de l'autrice nous met en garde contre la dépendance au tout numérique. Cette dystopie peut donc être interprétée comme un avertissement car, dans ces sept stades de l'emprise numérique qui sont mis en lumière, nous en sommes déjà au quatrième.

Je conseille cette dystopie à celles et ceux qui aiment les romans d'anticipation qui font réfléchir sur les thèmes de l'écologie et du numérique. Une lecture dérangeante, déstabilisante car effrayante de réalisme.

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