Les Femmes de nos vies

Wouah, j’ai adoré ce roman. J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire au début, car je ne connaissais pas encore les personnages et tout était un peu mélangé. Mais quand l’histoire se met en place, ça devient un roman qu’on dévore !

J’ai adoré la relation entre Malika et Suzanne ; deux femmes aux religions différentes, aux idées différentes, mais qui finissent par s’adorer et totalement partager le point de vue de l’une et de l’autre.

Mourad est également un personnage très touchant. On a envie de rentrer dans le roman et de l’aider. C’est un personnage pleins de mal-être par rapport à tout ce qu’il a vécu.

Vraiment une lecture que j’ai énormément apprécié. Je suis trop contente d’avoir pu le découvrir !

J'avais tant apprécié le roman à quatre mains précédent "Ultime preuve d'amour" (2020) que j'étais curieuse de voir si le charme allait agir à nouveau.
Ce roman nous offre le portrait de trois femmes, très différentes les unes des autres, qui vont tenter de sauver Mourad du désespoir et de ses envies suicidaires après qu'il a perdu son compagnon deux ans auparavant et lui redonner goût à la vie. Ce sont Malika, la mère de Mourad qui arrive d'Alger, Suzanne, la mère du compagnon décédé de Mourad qui vient de Cannes et Elena dont Mourad a été le grand amour qui vient de Paris. Elles vont se découvrir, s'apprécier mais surtout chacune va se retrouver changée, va trouver la paix en essayant de ramener Mourad à la vie et accepter qui l'homosexualité du fils, qui la mort du fils chéri, qui la perte d'un grand amour.
Le charme a à nouveau agi car les auteurs savent dépeindre de très beaux portraits de femmes, avec sensibilité, sans sensiblerie mais aussi, cette fois, des hommes déchirés par leur inclinaison sexuelle qui les culpabilise ou les fait mourir. L'homosexualité est au centre du roman dans l'amour des mères qui acceptent leur fils tel qu'il est malgré une foi religieuse qui la rejette, que ce soit l'islam ou le catholicisme, dans l'amour d'une femme abandonnée par l'homme qu'elle aime pour son meilleur ami, doublement trahie. Tous les personnages vont faire le chemin ensemble vers l'apaisement.
On retrouve l'Algérie du roman précédent mais moins prégnante puisque le personnage principal, Mourad, n'aura qu'une hâte, quitter cette société dans laquelle il étouffe, corsetée, rigide, punitive. L'Algérie, aux couleurs et aux odeurs enivrantes, à la lumière éclatante du précédent roman, c'est celle de Malika qui n'a qu'une envie, c'est y retourner après la guérison de son fils. L'écriture des auteurs nous fait partager avec talent les sensations olfactives et visuelles de leurs descriptions.
Encore un beau moment passé en compagnie de l'imaginaire de Michel Canesi et Jamil Rahmani.

Aujourd’hui, laissez-moi vous parler de MON COUP DE CŒUR de cette rentrée littéraire. Installez-vous confortablement, car ce livre mérite toute votre attention.

Imaginez une bulle d’amour, de tristesse et d’espoir. Ce roman a tout de cette définition. Il raconte l’histoire de trois femmes déterminées à redonner le goût de vivre à Mourad, un homme qui n’aspire qu’à retrouver son amour perdu.

Ce récit ne se limite pas à l’union face à la dépression ; il explore aussi l’amour inconditionnel d’une mère pour son fils, peu importe qui il est. Il évoque les souvenirs qui réparent les cœurs, les amours que l’on célèbre et protège, et l’espoir de trouver un jour sa place dans ce monde.

Je le dis sans détour, ce livre est unique. Il vous fera pleurer et redécouvrir la littérature comme jamais auparavant. Avec une plume délicate et raffinée, les auteurs vous feront tomber sous le charme de chaque personnage : Mourad, Malika, Suzanne, Elena, Pierre et même Nicolas.

Plongez-vous dans ce récit d’une beauté absolue, qui illustre avec justesse les hauts et les bas de la vie et la force incomparable que procure l’amour.

Je suis infiniment reconnaissante que la littérature soit si riche et capable de nous faire ressentir de telles émotions. Ce livre est une véritable perle, une expérience littéraire que vous ne voudrez pas manquer.

Un duo d’écrivains que je n'avais jamais lu et c’est le résumé qui m’a donné envie de sauter le pas ! Trois femmes dissemblables mais qui se retrouvent autour de Mourad, fils de l’une d’entre elles, pour l’aider à sortir de la dépression où il se perd depuis la disparition de son compagnon.

Suzanne est la mère de Nicolas, l’amour de Mourad ; Elena, seule femme qu’il s’est autorisé à aimer avant Nicolas et Malika, sa propre mère, venue d’Algérie pour le sauver.

C’est en Auvergne dans un maison où la famille de Mourad avait passé l’été de ses 10 ans, qu’elles vont s’installer pour le baigner de souvenirs heureux et tisser autour de lui une toile d’amour, de compréhension et d’acceptation pour le reconstruire.

Une histoire douloureuse avec le Sida qui ne laissait aucun espoir d’avenir, la sexualité refoulée d’un jeune algérien pris dans les interdits d’une religion et la peur des autres mais aussi les plongées régulières de Mourad dans la dépression après des moments douloureux de sa vie.

Ce roman est aussi l’histoire de ces mères et de leur amour inconditionnel pour leurs enfants, de leur jeunesse et de leur vie d’épouse, l’une en Algérie française puis en guerre et l’autre qui s’accrochait à son jeune fils pour oublier les frasques de son époux. Toutes deux croyantes et pratiquantes de religions qui condamnent l’homosexualité !

Les paysages, souvent consolateurs, sont décrits avec autant de détails et de minutie que les sentiments et les ressentis des personnages. Un équilibre se crée au coeur de cette nature qui va permettre aux trois femmes de trouver leur chemin. Ces cheminements m’ont beaucoup touchée et parfois émue en faisant remonter des souvenirs douloureux de disparitions “programmées” d’amis !

La structure du roman permet sans souci de suivre les récits de souvenirs et des instants présents, sans créer de faille ni de heurts pour la lecture.

J’ai été peu sensible à la toute fin qui tombe à pic, façon deus ex machina ! Ce qui n’en fait pas moins un roman sensible et délicat, avec beaucoup de profondeur et des portraits tout en force et nuances que j’ai eu plaisir à découvrir.

#LesFemmesdenosvies #NetGalleyFrance

Une lecture dense et passionnante qui bouleverse. Voilà ce que je peux dire en quelques mots concernant ce roman.

On y découvre l’histoire de Mourad et de Nicolas. Deux hommes qui, malgré les difficultés rencontrées avant, ont décidé de s’aimer et de vivre ensemble. Les premiers chapitres sont consacrés à la description de cette relation, si belle et si triste.

Puis, ce récit s’efface pour laisser la place à trois femmes, trois personnalités différentes que tout sépare mais que l’amour pour Nicolas et Mourad réunit. Ces trois femmes, au-delà de leurs douleurs propres, sont confrontées à la mort, celle qui n’arrive que lorsqu’on est désespéré. Comme une sorte de huis clos en campagne, Malika, Suzanne, Elena et Mourad passent leur journée ensemble entouré de souvenirs bons comme mauvais.

Le roman tout entier est consacré au deuil, à la mort mais surtout à l’espoir et la reconstruction. Au fil des pages, on est de plus en plus convaincus que ces personnages sont réels. Ils sont fragiles et heurtés par la vie chacun à leur manière. On a le temps de les découvrir un à un, de s’attacher à eux et de réaliser que même si très différents, ils restent unis au-delà de toutes leurs croyances.

Finalement, ce que je retiens de cette lecture, c'est l’amour sous toutes ses facettes, qu’il soit entre mère et fils, entre amants, entre amis, etc. Ce roman est aussi triste et émouvant qu’il est fascinant et qu’il dresse le portrait de relations d’une solidité imparable.

Les Femmes de nos vies fait partie de tous ces romans qu’on ne veut pas finir et qui occupent une place toute particulière dans nos étagères. Un gros coup de cœur pour cette lecture qui, j’en suis persuadée, suscitera énormément d’émotions à ces lecteurs.

Trois femmes se retrouvent au cœur de l’Auvergne. Trois femmes prêtes à tout pour sauver Mourad, jeune médecin à la dérive depuis la disparition de Nicolas, son compagnon. Malika, la mère de Mourad est venue d'Alger; Suzanne, la mère de Nicolas, de Cannes ; et Elena, l’amie de toujours, de Paris. Réunies autour de Mourad, dans une maison chère à son enfance, elles vont apprendre à se connaître et déployer tout leur amour.

Une lecture sous le signe de l'amour que les auteurs racontent avec une infinie sensibilité. Autour du thème de l'homosexualité, ce roman nous emmène à la découverte de cette belle relation entre deux jeunes hommes, l'un solaire et l'autre plus sombre que le sida vient malheureusement détruire. C'est un roman qui parle sans mièvrerie et rend un hommage immense à ces femmes qui traversent nos vies en y laissant des morceaux de leurs âmes bienveillantes.

Sans oublier de parler du voyage à travers de magnifiques paysages que propose ce roman.

Bref, un roman envoutant qui parle d'amour, d'amitié et de résilience.

Voici mon retour de lecture sur Les femmes de nos vies de Jamil Rahmani et
Michel Canési.
Trois femmes se retrouvent au cœur de l’Auvergne.
Trois femmes prêtes à tout pour sauver Mourad, jeune médecin à la dérive depuis la disparition de Nicolas, son compagnon.
Malika, la mère de Mourad est venue d'Alger ; Suzanne, la mère de Nicolas, de Cannes ; et Elena, l’amie de toujours, de Paris.
Réunies autour de Mourad, dans une maison chère à son enfance, elles vont apprendre à se connaître et déployer tout leur amour pour lui redonner goût à la vie.
Les femmes de nos vies est un roman qui nous emmène au cœur de l'Auvergne, à Reilhac, dans une maison chère à Mourad, la maison de son enfance.
Ce jeune médecin a perdu son compagnon et depuis, tout est compliqué pour lui.
Alors, Malika, Suzanne et Elena se réunissent dans cette maison, pour l'aider, l'entourer et espérer le faire rebondir de nouveau.
Mourad et Nicolas formait un couple mixte homosexuel dont le SIDA a bouleversé leurs vies, comme tant d'autres couples avant et après eux.
L'homosexualité est au cœur de ce roman, mais pas uniquement car il traite de la mort, de la mixité, du deuil.. Des thèmes complexes qui sont bien traités, sans mièvrerie.
J'ai aimé les différents personnages, le fait de nous retrouver en Auvergne mais également en Algérie au travers des souvenirs de Malika et son fils.
Les femmes de nos vies est un joli roman d'amour que j'ai trouvé touchant. Je n'ai pas eu de coup de cœur mais j'ai apprécié ma lecture.
Ma note : quatre étoiles :)

C'est un roman troublant par sa beauté, dur par son histoire, c'est un roman sur la mort et la résurrection, c'est un roman sur l'équilibre précaire de la vie, sur l'enfance, la maladie, l'amour de deux hommes, l'amour d'une mère, l'amour d'une femme qui sait qu'elle ne sera jamais aimé en retour.
Ce roman est direct, frontal, on prend le chagrin des protagonistes, leurs peurs, leur désœuvrement en pleine figure et pourtant, c'est la ligne fine de l'espoir et de la beauté des souvenirs qui me restent une fois le livre refermé.
J'ai souffert, pleuré, mais j'ai aimé ces hommes, Mourad, Nicolas, Pierre et ces femmes, Elena, Suzanne, Malika. Ce sont de si beaux personnages, résiliants, soudés dans le drame.
La plume est légère sous le poids de l'histoire, elle est précise, ciselée. Il n'y avait pas besoin d'en faire des tonnes, chaque mot est juste comme une poésie qui se suffit à elle même.
Une histoire qui me restera longtemps en mémoire, bouleversante.

Merci à @netgalleyfrance et @labelleetoileeditions pour ce magnifique récit qui m'a autant déchirée que construite.

Magnifique roman que cette plongée en plein cœur de ce qui façonne nos vies, dans les méandres de nos espérances et de nos renoncements. Et il faut le dire nombreux sont ces "deuils" tout au long de notre cheminement et nous les vivons chacun.e à notre manière.

Des constats qui s'imposent à nous de façon aléatoire, emprunts de hontes, de peurs, de regrets. Et il faut bien le dire : on apprend constamment "à gérer les obstacles, les surmonter, chuter parfois".

Ce récit est l'Histoire de la vie, et de ce qui la caractérise face aux différences. Toutes ces "tares" que nous voyons chez l'autre -culturelle, sexuelle, éducationnelle, sociétale, ...- qui se rejoignent incontestablement dans des lieux communs car tellement proches de nous finalement.

Ce propos exigeant, multiple, intergénérationnel, et avant tout tolérant, nous invite à embrasser nos "deuils" rêvés, vécus, ressentis, imaginés, aimés ou rejetés.

Les personnages qui vous sembleront si proches et patiemment bien décrits sauront immanquablement vous séduire. L'empathie va devenir votre nouvelle référence, c'est sûr.

Merci Netgalleyfrance pour l'opportunité de lecture. Je remercie Babelio en papier pour ce masse critique révélateur d'humanité. Et les éditions La belle étoile pour sa confiance renouvelée.