Chute

Elantris, tome 1

Lu par Zina Khakhoulia; Hervé Grull; Nicolas Berno
Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Tome 1 de Elantris
Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 26 juin 2024 | Archivage 4 août 2024

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Chute #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

TITRE UNIQUEMENT DISPONIBLE AU FORMAT NUMÉRIQUE

Jadis, Elantris était splendide. On l’appelait la cité des dieux, elle rayonnait de pouvoir. La légende dit que ses habitants étaient immortels. Force, vitesse, perspicacité : ils pratiquaient la magie d’un simple mouvement de la main. On venait de très loin pour admirer Elantris et profiter de ses richesses.

Jadis, le Shaod était une bénédiction. Magie bienveillante, elle frappait au hasard, souvent la nuit, aussi bien le voleur que le marchand, le noble que le guerrier, hommes, femmes et enfants. Ceux qui étaient choisis ne vieillissaient plus et pouvaient vivre dans les murs d’Elantris, une vie libre et éternelle.

Cette éternité a pris fin il y a dix ans.

TITRE UNIQUEMENT DISPONIBLE AU FORMAT NUMÉRIQUE

Jadis, Elantris était splendide. On l’appelait la cité des dieux, elle rayonnait de pouvoir. La légende dit que ses habitants étaient immortels...


Formats disponibles

FORMAT Livre audio, Intégral
ISBN 9791035412845
PRIX 24,95 € (EUR)
DURÉE 10 Heures, 46 Minutes

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (AUDIO)

Chroniques partagées sur la page du titre

Lorsque nous faisons la connaissance au petit matin de Raoden, prince d'Arélon, il vient de se lever pour constater qu'il a été frappé par le Shaod. Dix ans auparavant le Shaod était une bénédiction, conférant santé et immortalité, bref le statut d'un dieu. Depuis dix ans, le Réod a inversé cette bénédiction, et les victimes du Shaod vieillissent instantanément, ont toujours faim et la moindre blessure les fera souffrir indéfiniment, jusqu'à en perdre la raison. Ils sont considérés comme des morts-vivants, des démons et enfermés à Elantris. Raoden est donc contraint de s'y exiler, le jour même où sa fiancée, la princesse Sarène du Téod, doit arriver pour leur mariage.

Plutôt que d'avouer l'infamie, on fait croire à Sarène que Raoden est mort. Ainsi Sarène, partie en fiancée arrive à Kaë, la cité jouxtant Elantris, et se découvre veuve, piégée par une des clauses du mariage. Mais Sarène est suspicieuse de nature, et va faire face aux nombreux secrets de l'Arélon. L'autre menace pour son pays de coeur, comme pour son pays natal, est la présence toute fraîche à Kaë du gyorn Hraten. Haut personnage religieux, équivalent d'un archevêque puisqu'il a droit à du "Monseigneur", émissaire de l'Empire Fjordell. Il a été envoyé par son supérieur pour convertir les arélonais au Shu-Déreth, et il a trois mois pour le faire. Or l'Arélon, comme le Téod, est le foyer du Shu-Korath.

Nous allons suivre en alternance ces trois personnages, Sarène, Raoden et Hraten, chacun servi par un narrateur différent. Ce procédé constitue un excellent moteur d'écoute et accroche bien l'audio-lecteur au récit que déroule Sanderson. Entre le grand mystère du devenir des Elantriens, les intrigues politiques locales et les manigances religieuses, il y a de quoi faire et c'est passionnant.

Cependant, si vous cherchez de l'action, passez votre chemin car il n'y en a point, du moins dans ce premier tome. Si je dois poursuivre cette saga, ce sera sans doute avec la version papier car le vocabulaire spécifique de Sanderson n'est pas très adapté à la version audio. J'ai pu suivre facilement parce que j'avais sous la main l'intégrale en poche qui m'a été d'une grande aide. Néanmoins, les personnages sont très attachants, remarquablement bien joués par les narrateurs et l'envie de connaître leur devenir est bien là. De plus, les chemins de nos fiancés ne se sont pas encore croisés, et j'ai grand hâte d'y assister. Je crois en Sarène et sa capacité à passer outre les croyances et sortilèges dont on la menace.

L'univers créé par Sanderson est riche, foisonnant de découvertes et d'idées génialissimes comme ces séons. Des globes lumineux (que l'on voit sur la couverture de l'intégrale) attachés à certains personnages, qui ont une âme et deviennent des confidents, des conseillers ou des espions, au bon vouloir de leur maître. Mais au terme de ce premier opus, l'univers reste encore bien mystérieux. Qu'était-ce donc que ce Réod ? Est-il réversible ? De plus, on a à peine effleuré la magie des Elantriens avec les Aons, et je veux en savoir plus ! La chute nous laisse avec tellement de points d'interrogation et de découvertes en suspens que je sais que je vais poursuivre cette série Elantris... en audio, contrairement à ce que j'ai dit précédemment car je ne pourrais me passer de ces voix qui incarnent si bien les personnages principaux.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

"Chute" est le premier tome de la trilogie de roman fantasy intitulée "Elantris" qui donne envie de découvrir la suite !
A découvrir chez @audiolib grâce à l'interprétation très vivante de Zina Khakhoulia, Hervé Grull et Nicolas Berno !

Jadis, la ville d'Elantris en Arélon était splendide. On l’appelait la cité des dieux, elle rayonnait de pouvoir. La légende dit que ses habitants étaient immortels. Force, vitesse, perspicacité : ils pratiquaient la magie d’un simple mouvement de la main. On venait de très loin pour admirer Elantris et profiter de ses richesses.

Jadis, le Shaod était une bénédiction. Magie bienveillante, elle frappait au hasard, souvent la nuit, aussi bien le voleur que le marchand, le noble que le guerrier, hommes, femmes et enfants. Ceux qui étaient choisis ne vieillissaient plus et pouvaient vivre dans les murs d’Elantris, une vie libre et éternelle.

Cette éternité a pris fin il y a dix ans... Depuis la bénédiction s'est transformée en malédiction : le Shaod ne convertit plus en divinité, mais en monstre lépreux, condamné à d'atroces souffrances, ressemblant à un mort-vivant, retenu emprisonné entre les murs maudits d'Elantris, devenue ville damnée.

Je remercie @audiolib et @NetGalleyFrance pour leur confiance renouvelée.

La structure narrative de ce roman choral à trois voix est orientée autour du point de vue de trois personnages principaux : Raoden, Sarène et Hrathen. Le Prince Raoden, futur héritier du royaume d'Arélon devait se marier à la Princesse Sarène avant qu'il ne soit victime de la malédiction du Shaod, puis, enfermé dans la cité-prison d' Elantris où il est fait passer pour mort par son père.

Sarène, Princesse héritière du royaume voisin du Teod, découvre alors qu'elle est devenue veuve avant même d'avoir rencontré son époux lors d'un mariage arrangé pour des raisons politiques. D'un caractère téméraire, elle mène l'enquête pour découvrir la vérité sur la mort de Raoden et sauver le royaume par la même occasion.

Le troisième personnage est le fanatique religieux, le prêtre maléfique, Hrathen du Fjorden qui est envoyé en Arélon pour convertir tout le royaume à la fois Fjorden par tous les moyens et en un temps record. Cette alternance de trois points de vue permet d'observer les arcanes du pouvoir qui s'affrontent et de préserver le suspense jusqu'au dénouement qui nous laisse dans l'expectative du tome 2.

L'univers créé par l'auteur est riche et complexe avec les relations commerciales entre les nations, le système de noblesse basé sur l'argent, les religions qui se combattent entre prêches et manipulations plutôt que par conviction... J'ai trouvé qu'il manquait un peu de rythme dans ce premier tome d'introduction car les personnages se croisent sans réelle interaction. Le personnage de Hrathen se révèle intrigant, de plus en plus complexe, car il a des doutes sur sa foi et il veut éviter un massacre en renversant le gouvernement en place pour y instaurer sa religion.

Je tiens à féliciter l'interprétation des trois narrateurs qui donnent beaucoup de vivacité à l'intrigue que j'ai suivi sans aucune difficulté avec beaucoup de plaisir. Le personnage volontaire, féministe et attachant de Sarène est bien interprété car l'auditeur perçoit parfaitement son tempérament volontaire qui cherche à découvrir la vérité sur les secrets en Arélon.

J'ai hâte de découvrir si Raoden et Sarène vont être réunis dans le deuxième tome "Rédemption" pour sauver le royaume ou si c'est Hrathen qui va s'imposer et parvenir à ses fins. A suivre !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Il s’agit de mon premier Brandon Sanderson et je n’ai pas été déçu.e. J’ai apprécié cette découverte et je trouve cette cité d’Elantris assez fascinante.
Mais, à la fin de cette première partie j’ai clairement ressenti une forme de frustration très désagréable : savoir que la suite, non pardon, le reste de ce one-shot, ne serait disponible qu’un mois plus part. Cela peut sembler anodin mais voir l’histoire se couper net alors qu’on était vraiment dedans et qu’on sait que cela n’est lié qu’à un choix de découper en deux volumes un one-shot, c’est rageant… certes, j’aurais pu attendre un peu plus. Et c’est ce que je conseillerai : ne le lire que si on a la partie 2 accessible. Afin d’éviter cette frustration,
La lecture était vraiment bonne et le choix d’avoir un narrateur par point de vue est excellent : cela donne vraiment une voix à chaque protagoniste. Je les ai d’ailleurs beaucoup aimé et je n’ai qu’une hâte, les retrouver dans la partie 2.
L’intrigue est intéressante et je me suis vraiment pris.e dedans avec une curiosité qui n’attendait qu’à être satisfaite concernant l’avenir qui leur est réservé

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Il faut savoir que La chute est un premier tome d’une trilogie qui existe en format papier en intégrale.
Elantris était jadis une ville splendide et animé, on l’appelait aussi la Cité des dieux, car ces habitants avaient des pouvoirs et étaient immortels.

Nous avons 3 points de vue dans ce récit, ils auront plus ou moins tous le même but comprendre pourquoi Elantris n’ais plus ce qu’elle était.

Ce premier tome st très introductif et pourtant assez immersif pour bien comprendre l’histoire, il n’y a pas de gros moment d’action dans ce premier tome , il faut en être conscient si c’est ceux qu’on recherche dans une lecture.
Pour ma part j’attends la suite avec impatience.
On souligne les 3 narrateurs différents pour bien illustrer le point de vue que chaque personnage.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Quel plaisir de découvrir l’auteur dans un autre récit !
Cela change complètement de ce que j’ai pu déjà lire de lui.. mais une chose est sûr, j’ai adoré !

Ici nous suivons trois personnages au cœur d’Aléron, où il se situe l’ancienne capitale, la Capitale dorée, la Capitale des Dieux.. qui n’est devenue qu’autre que desolation. Un ville enfermée dans ses remparts, enfermée dans sa crasse sordide, devenue taboo ou sujet de haine.. mais surtout devenue maudite.

Honnêtement, vous avez de besoin de plus pour être convaincu ?

Alors je continue, mais vraiment .. bref 🤣

On accompagne tout au long du récit trois protagonistes.. antagonistes ? ( et mention pour la version audio, car il y a trois narrateurs différents, et vraiment je trouve ça génial ! )
Je ne vais pas vous en dire plus, ça serait vous gâcher la surprise ! Enfin tout ce que je peux vous dire, c’est qu’ils ont chacun de nobles valeurs, à leurs propres échelles.. et ont le caractère associé !

Entre l’idéalisme, utopisme, fervent croyant voulant sauver les gens, une vison du bien commun… mais surtout, la gangrène des gens, de l’effet de masse, de la belle parole, une vision de la richesse complètement dépassée et… LA passion de la détestation.

Un premier tome très prometteur, très bien construit et honnêtement je n’ai absolument pas vu le temps passer !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Quel univers foisonnant! D'ailleurs, je m'y suis perdue de temps en temps dans tous les noms de personnages, villes, religions... J'ai beaucoup aimé l'écriture selon trois points de vue, hâte de voir comment ils vont s'entrecroiser.
Ayant écouté la version audio d'Audiolib, les trois voix ont soutenu parfaitement les trois points de vue. Bonne diction, bon débit, modification légère des intonations pour les dialogues...
Je ne suis pas nécessairement fan des romans qui mêlent politique et religion, mais là, avec le côté très touchant du sort des Elantriens et le solide Worldbuilding, j'ai accroché totalement.
Très chouette découverte!

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Capitale de l’Arélon, Elantris, cité d’albâtre et de merveilles, attirait toutes les convoitises. Dotés de pouvoirs surnaturels, ses habitants étaient considérés comme de véritables demi-dieux. Le Shaod, un phénomène encore inexpliqué, permettait au commun des mortels de rejoindre l’élite du pays en devenant Elantrien, et ce, de façon totalement aléatoire. Cela pouvait arriver à n’importe qui, n’importe quand.

Mais il y a dix ans de cela, sans que personne ne sache pourquoi, le Shaod est passé de bénédiction à malédiction. Aujourd’hui, les Elantriens sont des êtres moribonds à la peau flétrie. Leur cœur est à l’arrêt, ils perdent leurs cheveux, leurs blessures ne guérissent plus, alors que la douleur reste entière et omniprésente. Ils peuvent survivre sans boire ni manger, mais ressentent la faim en permanence. La mort leur est interdite, et leur vie est devenue un enfer. Ostracisés dans une ville aussi décrépite que leur corps par ceux qui jadis les célébraient, les Elantriens se retrouvent sans rien et y laissent leur raison en quelques mois à peine.

L’intrigue de ce roman évolue autour de trois personnages principaux : Raoden, Sarène et Hrathen.

L’Arélon est une nation prospère dont le peuple s’est soulevé aux lendemains de la chute d’Elantris, aujourd’hui gouvernée par Iadon, un commerçant avide et népotique. Son fils Raoden incarne tout ce que Iadon n’est pas : à l’écoute des autres, généreux, empathique. Il est l’espoir du peuple, la promesse de jours meilleurs, loin de tout obscurantisme. Malheureusement, Raoden se réveille un matin rongé par le Shaod et est exilé manu militari à Elantris dans le plus grand secret tandis que son père annonce sa mort subite afin d’éviter le déshonneur.

Démuni et isolé, livré à des hordes de semblables rendus soit fous de douleur soit violents de désespoir, Raoden aurait toutes les raisons du monde de baisser les bras, de se laisser amoindrir encore et encore par cette étrange maladie, et pourtant il ne va cesser d’interroger le statu quo. Qu’est devenue la magie élantrienne des aons ? Pourquoi les séons, sages compagnons à l’apparence de boule de lumière, perdent-ils la raison lorsque leur maître succombe au Shaod ? N’ont-ils rien de mieux à attendre que cette existence de mort-vivant, rejeté de tous ? À se tirer dans les pattes les uns des autres pour quelques miettes de pain ? Malgré les mises en garde d’un autre Elantrien, Raoden va s’échiner à renverser le système pour tous ces laissés pour compte.

Après des mois de correspondance par lettres et séons interposés, Sarène arrive en Arélon pour son union avec Raoden et y apprend son décès. Selon les conditions posées par leur contrat de mariage, elle se voit liée à un homme qu’elle croit perdu à jamais sans possibilité de jamais refaire sa vie, elle qui était déjà considérée vieille fille à vingt-cinq ans. Si son union avec Raoden était avant tout politique, Brandon SANDERSON parvient à y apporter une touche attendrissante, une complicité naissante, sincère, épanouissante. Et de ce fait, il nous fend le cœur devant cet incroyable gâchis dû au Shaod, les privant tous deux de leur avenir commun. Loin pour autant de verser dans l’oisiveté, Sarène fouine à la Cour, joue les ingénues devant Iadon, complote avec son séon Ashé. Quand le Gyorn Hrathen, ennemi commun de l’Arélon et du Téod dont elle est originaire, débarque à Kaë pour convertir la population à sa religion, elle trouve en lui une cible de prédilection, tant pour protéger son pays d’une invasion que pour se consoler de la perte de Raoden.

Hrathen est l’exemple même de la ferveur religieuse mal placée. Dans un monde où la croyance originelle s’est divisée en plusieurs branches, il est convaincu d’appartenir à la seule doctrine valable, cherchant à convertir les masses pour les sauver de la damnation éternelle, quitte à se servir de boucs émissaires pour accélérer la transition et en retirer le mérite aux yeux de sa hiérarchie. Il se questionne toutefois sur certaines de ses décisions passées et présentes face au fanatisme croissant de son bras-droit.

Ce roman parle de la manière dont Raoden et Sarène vont s’adapter à leur nouvelle condition. À travers le parcours de Hrathen, il ne va pas non plus sans rappeler les mouvements d’évangélisation avec ses missionnaires en charge d’imposer leur foi aux païens. Brandon SANDERSON interroge en parallèle le fonctionnement mercantiliste de l’Arélon ainsi que la définition du véritable meneur d’hommes, le tout sans dénaturer l’ambiance étrangement optimiste de cet univers de fantasy, très sombre de base.

J’étais curieuse de découvrir une œuvre des débuts de Brandon SANDERSON, moi qui suis si friande de ses dernières parutions. J’ai ainsi renoué avec son amour pour les complots théologiques et géopolitiques, son talent pour la rhétorique, sa faculté à malmener des personnages attachants et à les pousser dans leurs retranchements, pour le meilleur et pour le pire. Dans cet univers dur où tout semble décidé d’avance, Raoden se révèle d’une force extraordinaire, refusant de s’avouer vaincu alors même que son corps le trahit un peu plus de jour en jour. Mieux encore, il refuse de laisser les autres Elantriens mariner dans la misère ambiante et s’évertue à leur faire suivre le mouvement, à résister face à la fatalité. Sarène incarne quant à elle une jeune femme forte et indépendante. Jouant sur les mots et les concepts, elle ruse face à des adversaires redoutables, quitte à compromettre sa situation déjà fragile. Elle tente doucement d’éveiller d’autres femmes de son entourage à leur condition au sein d’une société patriarcale.

J’ai apprécié ce premier tome, même si un chouïa moins que je ne l’avais espéré. Le potentiel de l’auteur – déjà manifeste – nous promène dans ce cosmère si cher à son cœur avec un soupçon de naïveté. Les personnages ne sont pas aussi fins, il est vrai, et l’intrigue dans sa globalité se révèle moins bien rythmée. Il ne se passe pas forcément grand chose dans ce premier tome en dehors de la chute de Raoden. Un certain nombre de chapitres sont dédiés à de longs discours : Hrathen prêchant, s’interrogeant sur son bras-droit, se lamentant sur les hérétiques / Hrathen cherchant à rallier les nobles à sa cause / Sarène faisant de même / l’un court-circuitant l’autre et vice-versa, frôlant parfois la guerre d’ego.

La plume de Brandon SANDERSON, déjà riche dans le fond et dans la forme, comporte toutefois quelques tics d’écriture, des exclamations « Domu miséricordieux » citées jusque plusieurs fois par chapitre, des haussements de sourcils et tapotements de joue. Un petit défaut largement compensé par l’excellente interprétation de Zina KHAKHOULIA dans la version audio, pétillante et malicieuse à souhait. Hervé GRULL que j’ai reconnu dans le rôle de Raoden, combattif et lumineux. Nicolas BERNO, au timbre assuré, hautain juste ce qu’il faut dans le rôle du Gyorn Hrathen.

En bref, un premier tome plus maladroit que ce que je connais de l’auteur, qui prouve l’évolution dans la maîtrise de sa plume au fil des œuvres. Un premier tome dans tous les cas bien assez prenant pour me donner envie de me plonger prochainement dans la suite.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

La belle cité d’Elantris n’est plus ce qu’elle était depuis que le Shaod a frappé. Tous ceux touchés par ce mal mystérieux voient leurs corps mourir mais pas leurs esprits. C’est ainsi que se réveille le prince Raoden. Loin de se laisser abattre il décide de rester à Elantris et se battre pour que tous ceux qui sont atteints par le Shaod puissent avoir une « existence » digne.
Quelques jours après, la princesse Sarène arrive pour ses noces et apprend que ainsi que Raoden est mort. Pourtant elle ne repart pas chez elle et décide de rester pour connaitre le pays dont elle aurait pu devenir reine. Elle y découvre beaucoup de secrets.
Au début de mon écoute, je me suis sentie un peu perdue avec le vocabulaire employé par els personnages, je me suis dit que ça allait sans doute être compliqué à suivre et puis l’histoire a pris du corps et j’ai pu me laisser porter par la plume de Brandon Sanderson.
J’aime beaucoup le personnage de Sarène qui, bien qu’elle soit une femme, ne s’en laisse pas compter quant aux affaires du pays. J’ai ri quand elle tente d’inculquer des rudiments de combat aux femmes du palais.
J’aime beaucoup également la famille de son oncle.
Vous l’aurez compris, il faut s’accrocher au début mais la suite de cette histoire est vraiment prenante.
J’espère pouvoir trouver le tome 2 car j’ai vraiment hâte de connaitre la suite de cette saga de fantasy.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

J'en suis à mon deuxième essai pour découvrir ce roman, et cette seconde tentative a été bien plus réussie que la première. Au départ, j'avais commencé ma lecture en ebook, mais j'avais trouvé le rythme un peu lent et laborieux, ce qui m'a rapidement découragée. Lorsque j'ai vu qu'Elantris était disponible en livre audio, j'ai saisi cette nouvelle opportunité pour lui donner une autre chance. Et j'ai bien fait, car au final, j'ai vraiment apprécié l'expérience.

Tout d'abord, je tenais à saluer la qualité de la narration, qui était très bien pensée et réalisée. L'histoire est racontée du point de vue de trois personnages distincts, et l'utilisation de trois narrateurs différents pour les incarner a été une excellente idée. Cela permet de bien distinguer chaque protagoniste et de mieux comprendre leurs motivations et leurs objectifs vis-à-vis d'Elantris. Parmi ces personnages, celui qui m'a le plus marquée est Saren. C'est une femme que j'ai trouvée particulièrement inspirante, avec son esprit féministe et visionnaire. Elle s'efforce de promouvoir une vision de la femme forte et indépendante dans un monde souvent impitoyable. Son attitude déterminée et sa capacité à tenir tête aux dirigeants de sa société m'ont vraiment impressionnée. Elle est un modèle de courage et de persévérance.

En revanche, les deux autres points de vue m'ont un peu moins captivée. Ils m'ont semblé moins riches et moins développés que celui de Saren. J'aurais souhaité davantage de profondeur et d'enjeux pour ces personnages afin de les rendre plus intéressants. de plus, certaines intrigues secondaires m'ont paru assez prévisibles, ce qui est regrettable puisque la ville d'Elantris est atypique. J'aurais aimé être un peu plus surprise sur certains aspects et fonctionnements. Malgré cela, je suis toujours curieuse de découvrir la suite de leurs aventures. Je suis convaincue qu'Elantris a encore beaucoup de secrets à révéler, et j'ai hâte d'en apprendre plus.

Concernant la plume de l'auteur, je l'ai trouvée riche et entraînante. Même si certains chapitres peuvent sembler longs, le style reste fluide et dynamique, ce qui incite à poursuivre la lecture. Je ne regrette absolument pas d'avoir persévéré. Ayant entendu tant de louanges sur l'écriture de Sanderson, je n'ai pas été déçue, bien au contraire.

Maintenant, il me tarde de pouvoir écouter le deuxième tome en version audio afin de terminer cette duologie et de découvrir la suite des événements.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :