L'île du là-haut

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Date de parution 21 août 2024 | Archivage 21 oct. 2024
J.C. Lattès | JC Lattès

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Résumé

Lyon, 1948. À quinze ans, Marcel est atteint d’un mal contagieux. Lui qui a grandi sans père doit aussi quitter sa mère pour rejoindre le sanatorium de S.
Là-haut, face au mont Blanc, Marcel découvre une société à part, où rode la tragédie malgré le confort et l’abondance. Un lieu d’enfermement mais de liberté pour l’adolescent car, dans les interstices laissés par les soins, avec l’excentrique Scala et la lumineuse Valentine, c’est la vie qui palpite.
Un monde ambivalent, en lutte contre un mal qui lui donne sa raison d’être, chahuté au fil des décennies par les progrès contre la maladie. Et quand elle sera vaincue, quelle trace restera-t-il de ce que Marcel et ses semblables ont vécu ?

Avec cette fresque somptueuse, Adrien Borne ressuscite l’âge d’or des sanatoriums et, contre l’effacement des lieux et des êtres, fait résonner les destins de ceux qui n’ont pas eu le temps de tout.

Lyon, 1948. À quinze ans, Marcel est atteint d’un mal contagieux. Lui qui a grandi sans père doit aussi quitter sa mère pour rejoindre le sanatorium de S.
Là-haut, face au mont Blanc, Marcel découvre...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782709670937
PRIX 14,99 € (EUR)
PAGES 234

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Chroniques partagées sur la page du titre

L’île du là-haut par Adrien Borne
J.C. Lattès

C’était en 1948 et Marcel avait quinze ans. Il avait dû quitter sa mère, son meilleur ami Andréa et sa vie toute simple de quartier pour rejoindre le sanatorium de S. Il espérait recouvrer là, sur le Plateau d’Assy, sa santé perdue, se débarrasser de ce mal contagieux niché dans les poumons.
On dit que le mal des poumons est le mal de la tristesse et de la mélancolie, dans la vie de Marcel, il y a bien une chose qui ne passe pas, c’est le mystère qui entoure l’identité de son père. Alors Marcel le voit partout, le croit partout, il l’espère partout !
Enfant confiné parmi les adultes, il observe ce microcosme singulier. Gabrielle, l’infirmière attentionnée, Scala, fantasque personnage qu’il a d’abord pris pour son père et puis Valentine, peintre mais aussi responsable de ses premiers atermoiements amoureux.
Le quotidien dans le sanatorium de Haute-Savoie est monotone mais l’imagination de Marcel est toujours prête à s’évader.
La narration nous fait faire quelques sauts de puce. Le temps qu’il faut pour comprendre les évènements, ce qu’il advint du Sanatorium en 1970, et comment l’histoire connut une véritable fin en 2018. Comment chacun des protagonistes sera pour toujours affecté par les évènements.
C’est une jolie réflexion sur le temps, sur l’empreinte que laisse nos vies dans la mémoire des vivants, de ceux qui restent, comment lutter contre l’oubli, la mort et sauvegarder les souvenirs.
Des thèmes qui me vont droit au cœur, que j’affectionne, j’ai eu plaisir à lire ce roman dont j’ai apprécié la justesse de ton, la pertinence du propos.
Un roman sensible et touchant.

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COUP DE COEUR !

1948, Marcel, tout juste 15 ans , quitte Lyon direction le plateau d 'Assy au pied du Mont Blanc. Il va séjourner au sanatorium de S, un sanatorium de luxe, de très grand luxe même . Seul enfant au milieu d'adultes il est là pour"guérir " de la peste blanche , bref c'est un tubard au milieu de tubards certes aisés mais tubards quand même.
Pour Marcel c'est le déchirement . Il a tout laissé derrière lui, ceux qu'il aime Andréa, son ami d'enfance et surtout Louise sa mère qui l'a élevée seule; Dieu sait si c'était dur d'être une mère célibataire dans ces années là. Une femme muette sur son passé, elle ne lui a jamais dit qui était son père et d'ailleurs comment ou plutôt qui paye son séjour? ...
Marcel, Scala, Valentine , trois personnages clefs
et la vie continue ou s'essouffle, Les années passent . La tuberculose a trouvé son maitre, le vaccin .
et ...
Je me suis laissée tout d'abord porter par ce récit semi-historique, ce roman d'apprentissage en accéléré. Puis ont surgi les années 70 et j'ai sursauté ... et je me suis retrouvée piégée ...

Chapeau Mr Borne! De vous je connaissais votre très beau Mémoire de soie , vous récidivez dans la qualité. Ecriture, profondeur des acteurs de ce roman, contexte historique ... tout est à sa place.

Un grand merci aux éditions JC Lattès pour ce partage via Netgalley
#Lîledulàhaut #NetGalleyFrance

Parution le 21 août 2024

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1948. La tuberculose est encore une maladie qui fait des ravages. Marcel, 15 ans, originaire de Lyon est touché. Mis à l’écart car contaminé. Sa mère lui trouve miraculeusement une place dans un sanatorium du plateau d’Assy.
Le plateau d’Assy, au pied du Mont Blanc, compte plusieurs établissements de ce type. Marcel, trop grand pour celui des enfants, se retrouve dans un établissement pour adultes. Presque un palace au vu des soins donnés. Il va rencontrer Valentine et Scala, qui vont chacun à leur manière le marquer.
A deux moments, l’histoire avance dans le temps. Déjà en 1970, avec la tragédie réelle mais presque inconnue de tous, arrivée au sanatorium pour enfants qui fait 72 morts.
Ensuite en 2018, où un homme se souvient des établissements à l’époque.
J’ai bien aimé ce roman, même si j’ai été désarçonnée par le style très incisif de l’auteur en début de roman. Des phrases très courtes, souvent sans verbes. Il m’a fallu un peu de temps aussi pour me faire comprendre les changements d’époque et le lien entre elles. Une fois l’habitude de l’écriture et du changement de rythme pris, je me suis facilement laissé porté. Ce que je retiendrai tout de même le plus, c’est cette tragédie évoquée dont je n’avais jamais entendu parler.
Merci à JC Lattès et Netgalley pour cette lecture.

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Maîtrisant admirablement l’art de conjuguer les temporalités, Adrien Borne nous conte l’histoire d’un sanatorium et de ceux qui y ont vécu, qui y ont guéri ou qui ont péri. Nous y suivrons essentiellement le jeune Marcel, 15 ans, seul adolescent de la structure sanitaire alors au sommet de son “standing”. Nous sommes en 1948, le jeune homme à la recherche du père a quitté Lyon et son ami d’enfance pour affronter cette redoutable “peste blanche” qui le met, de toute façon, à l’écart du monde. Bien que profitant d’une liberté toute relative du fait des soins, il y nouera d’improbables liens avec l’excentrique Scala et la jeune Valentine, tous deux attachés à cet établissement pour des raisons que je vous laisse découvrir.
L’auteur nous invite à suivre le quotidien de ce sanatorium et de ses “habitants”, les patients comme les soignants. Lieu romanesque à souhait, Adrien Borne fait du site presque un personnage à part entière, nous le présente à son apogée avant d’en décrire le déclin grâce au progrès de la médecine entraînant le recul de la maladie. Une heureuse nouvelle qui signe toutefois l’arrêt de mort de ce type d’établissement, ne laissant plus que des souvenirs avant de sombrer inexorablement dans l’oubli.
En dépit de quelques longueurs, l’auteur nous embarque et nous captive avec cette histoire sur trois temps, remarquablement portée par une poignée de protagonistes dépeints avec étoffe et profondeur. Si je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher à ces derniers, il n’en demeure pas moins qu’on les suit avec beaucoup d’intérêt dans la vie du/au sanatorium. Une vie dans laquelle l’art se mêle à la médecine, dans laquelle la solitude se mêle à l’amitié. Le tout est servi par une plume pleine d’élégance et teintée d’émotions, un style empreint de finesse et de sensibilité qui ne fait qu’augmenter l’intensité de cette lecture.

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Alors qu’il vivait tranquillement à Lyon, Marcel voit sont univers s’écrouler, à l’annonce du diagnostic de la maladie, la peste blanche comme on l’appelait à l’époque. Il est décidé alors de l’isoler et on l’envoie au plateau d’Assy, face au Mont Blanc. Déjà attristé parce qu’il n’a pas pu dire au revoir à son ami d’enfance Andréa, au nom de la contagiosité, il se retrouve isolé de son milieu familial et amical, et exilé loin, très loin.

Après un trajet difficile, il se retrouve au pavillon S, avec des adultes, pavillon que sa mère à choisi pour la qualité des soins, et isolé dans sa chambre pour ne contaminer personne. Seule Gabrielle, l’infirmière lui apporte soins et réconfort. Mais, Marcel a seulement quinze ans, alors, isolé (une fois de plus) au milieu des adultes.

Quand il sort enfin de sa chambre, il faut faire connaissance avec les lieux et les autres patients. Étrangement, lorsqu’il franchit le seuil de la salle à manger, il découvre une poire en cire et il met alors en place un mécanisme de défense : les soins coûtent cher, sa mère (mère célibataire) ne peut pas selon lui payer les soins, alors peut-être s’agit-il d’une attention de son père, dont il ne sait rien ?

Marcel va se faire deux amis, Scala un artiste extravagant qui travaille la cire et Valentine qui est chargée de décorer la crypte (chaque sanatorium a une chapelle pour que les patients puissent se recueillir, prier) tandis que sa sœur malade reçoit des soins dans l’établissement.

A travers l’histoire de Marcel, la dureté de l’isolement, de la solitude des affres de l’adolescence, le sentiment amoureux qui le fait rêver mais souffrir, Adrien Borne nous raconte l’histoire du Plateau d’Assy et des sanatoriums, en axant son récit sur trois périodes qui s’entrecroisent : 1948 avec l’arrivée de Marcel au pavillon S, 1970 avec la catastrophe du Roc des Fiz, où un éboulement massif a entraîné la montagne et le sanatorium, faisant 71 morts dont 53 enfants, et 2018 où un vieux médecin désabusé se souvient de la splendeur passée du plateau.

Evidemment, en 1970, un technocrate, imbu de lui-même parachuté du haut niveau de L’État, décide de tout transformer : il n’y a plus de tuberculeux, alors plus besoin des bâtiments, qui coûtent trop cher alors transformons, transformons, économisons, (la gestion comptable de la médecine était déjà à l’œuvre) …

J’ai adoré ce roman, comme j’ai aimé « Mémoire de soie » et « La vie qui commence » d’Adrien Borne, le ton quasi chirurgical par moment, et la pudeur lorsqu’il aborde les émotions des personnages. J’aime beaucoup le titre : « L’île du Là-haut », qui décrit bien la situation du lieu, le côté isolé de la terre et des hommes et rappelle au passage qu’on surnommait les sanatoriums « les paquebots ».

Un grand merci à NetGalley et aux éditions J.C Lattès qui m’ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume de son auteur.

#Lîledulàhaut #NetGalleyFrance !

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J’avais découvert Adrien Borne avec son premier livre « Mémoire de soie » et j’avais très envie de retrouver sa belle plume.
Pas déçue par ce nouveau livre, un texte assez court mais riche en émotions qui m’a conquise.
Trois périodes pour raconter l’histoire d’un sanatorium à la montagne, ses occupants, l’ambiance et les choix de la médecine.
La première période avec le jeune garçon est particulièrement touchante, on imagine bien le jeune garçon un peu perdu dans ce grand établissement, le seul non adulte qui cherche le contact avec les autres pensionnaires. Jusqu’à 1970, c’est la grande époque de ces établissements créés pour combattre la tuberculose.
Un bel hommage à tous ces reclus dans un texte à la fois poétique et lumineux, une grande humanité illumine tout le récit.
Tout est réuni pour un beau moment de lecture.

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Sous quel prétexte, Marcel, un adolescent de quinze ans en cet automne 1948, a-t-il été admis au Sanatorium S , en Haute-Savoie, établissement luxueux réservé aux adultes et dirigé par le docteur Pellarin?

Marcel est certes atteint de la peste blanche - entendez la tuberculose -  mais "Maman" n'est guère fortunée, ni  apte à payer le coût d'un tel établissement; quant à son père, il ne le connaît pas . De là à le chercher au sein de l'établissement, il n'y a qu'un pas que le jeune garçon franchit aisément.

"Un père, on vit sans. On ne vit pas sans poumons."

Instinctivement exclu de ce monde adulte et de codes sociaux qu'il ne maîtrise pas;  Marcel se lie lentement d'affection; d'amitié, voire d'amour avec, respectivement , Gabrielle, l'infirmière,  Scala, un mystérieux pensionnaire et Valentine, une artiste peintre venue décorer la crypte  du bâtiment tandis que sa soeur y est en cure.

De belles personnes qui allègent la maladie, son rendu narratif, d'une respiration bienvenue et même de fantaisie.

Opérant un va-et-vient entre trois époques-clefs ,  l'automne - hiver 1948 -1949, le printemps-été  1970  et juin 2018, la narration est douce, tendre, émouvante, effervescente, , qui se nourrit, vitale, de lettres adressées à son ami Andrea

Apolline Elter

L’île du là-haut, Adrien Borne, roman, Ed JC Lattès, aoûr 2024, 288 pp

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