Interlude

Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 23 août 2024 | Archivage 18 août 2024

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Interlude #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

Hiver 1944, une caisse atterrit sur un champ de bataille : dedans, un piano de guerre ! Les hommes sont fous de joie. Quand, sous la menace nazie, il faut évacuer le camp, trois GI partent avec l’instrument. C’est en musique que nous suivons alors leur fuite…


Pour leur premier album, Céline Pieters et Celia Ducaju signent une fiction inspirée d’un fait historique méconnu, mêlant avec justesse histoire, destins intimes et musique. Leur récit est complété par un dossier et la playlist des morceaux joués au fil des pages.

Poétique, inattendu et bouleversant !

Hiver 1944, une caisse atterrit sur un champ de bataille : dedans, un piano de guerre ! Les hommes sont fous de joie. Quand, sous la menace nazie, il faut évacuer le camp, trois GI partent avec...


Formats disponibles

ISBN 9782505122746
PRIX 21,00 € (EUR)
PAGES 104

Vos liens

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (PDF)
Télécharger (PDF)

Chroniques partagées sur la page du titre

Cette bande dessinée aborde le thème de l’avancée des troupes américaines après le débarquement du 6 juin 1944 par un prisme original. Les autrices nous content le périple au travers des Ardennes de 3 GI’S qui refusent d’abandonner derrière eux le piano reçu par parachutage de l’armée.

Je ne connaissais pas cet épisode des pianos de guerre commandés à l’entreprise Steinway pour les troupes déployées à travers le monde. Les dernières pages du livre présentent l’histoire de ces instruments avec une d’ici iconographique passionnante. Le but de ces parachutages était de maintenir le moral des troupes et les autrices nous montrent bien l’enthousiasme des soldats face à l’instrument.

J’ai été également très intéressée par le passage de la rencontre des 3 soldats avec un groupe de femmes réfugiées dans la forêt : ces femmes racontent pudiquement les violes qu’elles ont subi de la part d’autres soldats. Il est essentiel de rappeler que les viols ont été très nombreux et que les coupables venaient de tous les camps…

Les dessins des paysages ardennais dont très réussis et j’ai aussi apprécié les représentations de la musique dans ce livre.

En bref, voilà une bande dessinée qui aborde un sujet a priori peu original par un biais au contraire inédit et très instructif.

Je remercie chaleureusement les éditions Dargaud et NetGalley pour cette découverte passionnante.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Nous sommes dans les Ardennes belges pendant l'hiver 1944. Les troupes alliées, débarquées sur les plages normandes le 6 juin 1944, ont poursuivi leur libération de l'Europe et leur marche sur Berlin. Mais l'hiver les surprend dans les Ardennes. La route vers la victoire est plus longue et sinueuse que prévue. Il faut supporter le froid et surtout le sursaut des troupes allemandes. C'est une guerre lente, dans le brouillard, dans la neige, avec des privations, dans l'attente des parachutages de nourriture, de munitions... Le froid engourdi les soldats. Le moral est au plus bas.

Un largage aérien va faire découvrir un objet insolite, improbable au milieu de ces paysages de guerre. Les soldats découvrent un piano Steinway : c'est un piano droit de couleur vert olive comme les jeeps américaines. Tout se duite, il va susciter les passions et les soldats musiciens vont s'en donner à cœur joie, introduisant un moment de détente et de poésie dans l'horreur des combats.

Le temps de l'exécution d'une partition les soldats vont oublier l'enfer qui est leur quotidien. Au milieu de la froideur de l'hiver ardennais, les notes jouées par l'orchestre de Glenn Miller s'égrènent et les soldats s'égaient.

Le piano va devenir un objet symbolique et certains soldats refuseront de l'abandonner derrière eux, car il est comme un symbole qui les rattache à la vie d'avant, à l'espoir et leur fait oublier l'horreur. Ce piano sera convoyé par des hommes au risque de leurs vies.

Ce piano permet un interlude dans le film qui s'appelle la guerre. Il rend l'espoir et permet d'adoucir des situations bien cruelles comme celles ces femmes qui évoqueront aux GI's les viols qu'elles ont subi, les agresseurs pouvant être de n'importe quel camp. La musique permet de retrouver un semblant d'humanité, d'oublier provisoirement, de s'évader et de tenter de reconstruire, de se reconstruire. Elle permet aussi aux Gi's de découvrir qu'on peut être un soldat allemand et aimé la country.

Les deux autrices nous livrent une belle BD sur un fait s'étant réellement déroulé. Car, oui, il y a bien eu des pianos Steinway parachutés derrière les lignes pendant la seconde guerre mondiale. C'était un choix pour remonter le moral des troupes comme l'explique le carnet final, très bien illustré de photographies d'époque.

Céline Pieters et Célia Ducaju ont fait le choix de proposer un sujet peu banal sur un épisode peu connu. elles fond avec beaucoup de poésie et de retenue sans jamais tomber dans le pathos. Poésie dans le texte, poésie dans le non-dit, poésie dans le choix des paysages et des couleurs. Belle allusion aussi au sort des femmes pendant les conflits, elles qui subissent souvent les dommages collatéraux de la guerre.

Pendant la première guerre mondiale, en France, on augmentait la ration de vin ou le degré d'alcool des soldats pour maintenir le moral des troupes (lire la BD Pinard de Guerre à ce sujet). Les États-Unis ont fait le choix de distribuer des pianos, cela n'éloigne pas la guerre mais permet de mettre du baume au cœur de ceux qui vont retourner au front et peut-être ne plus jamais entendre de musique.

Merci à Dargaud et à Netgalley pour cette belle découverte en avant-première (#Interlude #NetGalleyFrance ).

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Ardennes, décembre 1944. Alors que des soldats américains attendent des munitions et des médicaments, est parachuté....... on ne le découvre qu'en page 12 après un petit suspense, un piano. Et c'est la joie, un interlude dans la guerre. Mais ils doivent bientôt partir de leur position et le lieutenant décide d'abandonner le piano. Devant le refus du sergent Brown, il le laisse avec deux hommes volontaires et leur donne l'ordre de les rejoindre au combat 48h plus tard. Commence alors un périple avec le piano, au cours duquel ils vont rencontrer un groupe de femmes cachées dans la forêt dont la plupart ont été violées, des allemands qui jouent du piano quelques minutes, d'autres américains chargés de ramasser les cadavres.
Cette BD illustre un aspect de la deuxième guerre mondiale qui m'était totalement inconnu : l'envoi sur tous les fronts où se trouvaient des américains pendant la deuxième guerre mondiale, de petits et robustes pianos, conçus par la firme Steinway, pour remonter le moral des troupes. Elle est complétée par un dossier de 7 pages composé de photos et d'un texte expliquant la genèse de cette idée et sa mise en œuvre.
Le rôle du piano est très bien montré dans la BD avec ces trois soldats prêts à prendre des risques, à porter un piano de 200kg à travers la forêt, dans la neige comme ils l'auraient fait pour sauver un de leur camarade; il permet d'oublier pendant quelque temps la guerre, sa violence, la peur, la mort, de retrouver des contacts humains chaleureux, de faire remonter des souvenirs heureux. Les deux auteures ont pris le parti de ne pas montrer la guerre mais de la suggérer, ce que je trouve encore plus percutant.
Une belle histoire et la découverte très intéressante et inattendue d'un aspect de la guerre que je ne soupçonnais pas.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Je connaissais l'histoire des pianos de guerre pour avoir vu le reportage d'Invitation au Voyage cité dans les sources, mais c'est autre chose de la découvrir du point de vue des troupes qui ont reçu ces pianos parachutés du ciel.

En effet, les autrices nous emmènent dans les Ardennes Belges en décembre 1944, au coeur d'une unité de soldats américains qui doit bientôt lever le camp suite à une offensive allemande. Mais trois des soldats refusent de laisser derrière eux le piano qu'ils ont reçu peu avant. Ils décident de le transporter à bout de bras, avec seulement une corde. Un périple difficile, dans le froid et la neige, avec le risque de tomber sur l'ennemi qui est d'autant plus dangereux que la défaite semble inévitable pour les Allemands.

Le débarquement en Normandie a eu lieu quelques mois plus tôt et La guerre tire à sa fin. Les soldats américains le sentent, le disent, mais cela ne signifie pas la fin des horreurs. Les troupes allemandes qui se retirent sont d'autant plus féroces : on voit du bétail abattu dans les champs, un des soldats évoquent des cadavres américains démembrés par les SS.
Et puis, la défaite allemande n'efface pas ce qu'ont enduré certains, ou certaines. Au cours de leur périple, les trois soldats tombent sur une maison isolée dans la forêt où des femmes se sont réfugiées à l'abri des hommes et des violences qu'elles ont déjà subies.

J'ai beaucoup aimé les dessins et le travail sur les couleurs est superbe. Tout est dans des tons froids (blanc, bleu, vert, brun...) et de temps en temps la couleur surgit, souvent en même temps que la musique ou la violence.

Pour compléter la lecture, un dossier illustrés de photos d'époque apporte des précisions sur la construction des pianos, leur déploiement sur les différents fronts, leur accueil par les troupes, ce qu'ils sont devenus après la guerre, etc. C'est très intéressant.

Alors voilà, j'ai beaucoup aimé cette B.D. qui met en lumière un aspect peu connu de la Seconde Guerre Mondiale. En revanche, le dénouement... Eh bien si, il est excellent aussi, je suppose...

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Durant l'effort de guerre, les Américains envoyaient à leurs soldats des pianos conçus pour être résistants pour remonter le moral des troupes. Ici nous sommes à la fin de la deuxième guerre mondiale, les GI doivent évacuer le camp. Pas question pour 3 d'entre eux de laisser le piano aux ennemis. Ils partent donc à pieds, seuls, pour le traîner...
Un album surprenant avec des pages finales qui documentent ces pianos de guerre.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Un piano tombe du ciel avec le ravitaillement pour les soldats lors de l'hiver 1944.
Tirée d'un fait réel, cette BD va nous emmener sur le front avec ce piano que les soldats ne voudront pas laisser sur place lorsque les allemands arrivent et qu'il faut se déplacer très vite. S'ensuit une périgrination et des souvenirs de la vie d'avant, des familles des femmes des amis et surtout de la musique qui est malgré tout le chaos de la guerre universelle...

Une très belle épopée racontée avec beaucoup d'humanité malgré la guerre.

J'ai beaucoup aimé cette avebture humaine qui change des récits de guerre habituels.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :