La Bénie de Césaré
par Lys Krysler
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Date de parution 5 sept. 2024 | Archivage 5 sept. 2024
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Résumé
Destins croisés, volonté divine, quiproquos entraînant des drames, amours impossibles... Un récit digne d'une tragédie antique dans un empire aux influences romaines, sur fond de lutte civile.
Voilà dix ans que Césaré et Artos, empires du Soleil et de la Terre, sont en guerre. Dix ans que Vereena, impératrice de Césaré, a reçu la bénédiction du dieu solaire, lui conférant la capacité de contrôler le feu, de guérir les blessures... ou d'en infliger. Dix ans que, dirigeante de cette terre aride, elle ne peut agir à sa guise, tenue pieds et poings liés par un Sénat conspirateur. Malgré son lien privilégié avec le divin et ses pouvoirs faisant d'elle une figure redoutée, nombreux sont ceux qui veulent la détrôner. Alors, lorsque le charismatique général ennemi, Ciarán d'Artos, est capturé, Vereena en est convaicue : il sera la pièce qu'il lui manquait pour remporter ce jeu d'échecs politique, en place depuis trop longtemps. L'impératrice ne se doute pas un instant que le jeune homme saura faire tomber une à une les barrières qu'elle a érigées pour se protéger des fantômes de son passé... et qu'il sera tant l'instrument de son bonheur que de sa déchéance.
Destins croisés, volonté divine, quiproquos entraînant des drames, amours impossibles... Un récit digne d'une tragédie antique dans un empire aux influences romaines, sur fond de lutte civile.
Voilà...
Formats disponibles
FORMAT | GF cartonné |
ISBN | 9782383493426 |
PRIX | 23,00 € (EUR) |
PAGES | 528 |
Vos liens
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
J’ai adoré ma lecture et j’ai dévoré ce livre ! C’était juste incroyable comme histoire et merci à l’autrice d’avoir utilisé ses doigts et son cerveau pour écrire La Bénie de Césaré.
Au niveau de l’intrigue, ce n’est que de la politique avec une toute petite histoire d’amour. Les complots et les trahisons prennent une grande place dans le récit et notre protagoniste, Vereena, essaye tant bien que mal de s’en sortir et de rester en vie. Même si elle a pris certaines décisions qui m’ont irritée, elles étaient essentielles à l’histoire et au développement de son personnage. Le roman se concentre sur Vereena et sa vengeance donc il n’y a pas énormément d’action et de scènes de combat mais ça n’aurait pas été pertinent de toute façon.
Vereena en tant que personnage est d’ailleurs si intéressante ! Son passé influe directement sur son présent et la personne qu’elle est devenue : un monstre de puissance aux yeux des autres, une cible à abattre mais sous cette réputation, Vereena n’est qu’une femme blessée qui a manqué d’amour tout au long de sa vie. J’ai adoré sa quête d’identité et tout le conflit autour de celle-ci. Après n’avoir jamais été considérée durant son enfance, le meilleur moyen d’accéder au sommet serait de devenir l’égale des dieux et de son point de vue c’est compréhensible. En outre, bien qu’elle ressente de la culpabilité, elle agit dans son intérêt personnel et ne le perd presque jamais de vue.
J’ai trouvé que le world building était plutôt complet. Inspiré de la Rome antique, les termes utilisés s’inscrivaient bien dans le temps. Le système de Béni, le fait que les dieux choisissent l’un de leurs descendants pour leur léguer leur pouvoir est super sympa ! Césaré est d’ailleurs mon personnage préféré du roman. C’est un dieu sarcastique, qui agit comme la raison de Vereena. Il fait en sorte de la garder sur le droit chemin et de la reprendre à chaque erreur. J’ai adoré ses interventions mais surtout la raison pour laquelle il tenait autant à ce que Vereena reste en vie.
Concernant la petite romance, elle m’a plus mise en rogne qu’autre chose parce qu’à cause de ça, Vereena commençait à faire n’importe quoi mais je la comprends. Elle n’a jamais été aimé par qui que ce soit donc elle s’est accrochée à la première personne qui lui offrait un minimum d’affection.
Par contre, j’ai adoré la fin qui montre bien la finalité de tout ce qu’a accompli Vereena. Je lirai bien évidemment le prochain tome et j’achèterai la version physique à sa sortie !
Tout d'abord, j'ai apprécié l'originalité du récit qui change de ce qu'on a l'habitude de voir dans ce genre. De même pour le caractère combattif de l'héroïne. Les complots politiques et les ambitions de Veerena prennent une place importante, ce qui m'a très bien convenu. Le worlbuilding est intéressant et complet mais aussi clair à la lecture, ce qui permet de ne pas la perturber. Il est en accord avec la période historique de laquelle il s'inspire ce que j'ai beaucoup apprécié.
L'héroïne est assoiffée de pouvoir, vicieuse, instable, manipulatrice et autoritaire ; ce qui est plutôt rafraîchissant. Elle manque cependant parfois de maturité malgré ses ambitions (et ses 27 ans). Pour être honnête, sa pseudo-romance avec Ciarán m'a plus agacée qu'autre chose et a duré beaucoup plus longtemps que ce à quoi je m'attendais. Le dénouement de celle-ci était assez prévisible. En fait, l'obsession de Veerena pour le prince la rendait pathétique et naïve, ce qui était en contraste total avec le reste de sa personnalité (j'ai cependant compris que l'intention était de montrer l'instabilité émotionnelle dû aux traumatismes de l'héroïne). J'ai trouvé intéressante la vision qui est donnée des divinités et de la puissance.
Je finirais par citer quelques anachronismes qui m'ont fait tiquer bien que le royaume de Césaré soit entièrement fictionnel : horloge présente au début du livre, l'expression « changer de disque » ou « cobaye »...la serre ? Il ne m'a pas semblé qu'ils étaient essentiels.
Dans l'ensemble, une très belle plume et une bonne lecture (+ couverture très jolie).
3.5/5 étoiles.
Vereena est le genre de personnage que j’aime. C’est une protagoniste grise, parfois elle prend les mauvais chemins, c’est limite si on n’a pas l’impression de suivre une antagoniste à des moments, mais c’est ce qui est suberbe. Vereena n’est pas toute lisse, elle faute, elle pète les plombs, ses choix entraînent des drames et je ne dirai pas que je suis à fond derrière, mais elle est bien travaillée psychologiquement et j’ai réussi à la comprendre. Pour moi c’est le plus important. Sa soif de vengeance est bien présente tout au long du livre, certains moments m’ont scotché tant sa haine était forte, mais derrière se cache une femme qui cherche peut-être finalement autre chose et j’ai beaucoup aimé cette dualité qu’elle montre si peu. Ce n’est pas la protagoniste idéale, je pense qu’il est compliqué de s’identifier ou de l’apprécier réellement, mais c’est ce qui fait que Vereena est Vereena.
La romance est un vrai slow burn pour le coup. Elle n’est pas très présente, mais leur lien est intéressant tout le long de l’histoire. L'amour se mélange beaucoup à l’intrigue. Intrigue qui était plutôt cool d’ailleurs, mais j’ai surtout aimé la fin. C’est dans la logique du personnage et j’ai apprécié le fait qu’elle reste la même jusqu’à la dernière page. C’est le genre de final qui donne envie de savoir la suite. La plume est très fluide et jolie, le récit nous emmène dans de jolies décors, mais…
Mon expérience lecture n’a pas été incroyable. Ce n’est pas le livre, mais j’ai déjà de grosses difficultés à retenir beaucoup de prénoms, alors quand ceux-ci se ressemblent… Oui bon, j’ai beaucoup galérer. Pendant 30 pourcent du livre je me suis trompé entre deux personnages, j’avoue que ça m’avait pas mal découragé, j’avais l’impression de ne plus rien comprendre, mais je n’ai pas lâché et après 50 pourcent ça a commencé à aller mieux. Ce n’était peux-être pas le bon moment pour moi ou je ne sais pas, mais c’est un très bon livre si on se concentre dès le début sur les nombreux prénoms.
Une lecture dont on ne sort pas indemne !
Un univers aux influences romaines.
L’autrice s’est inspirée de la Rome Antique pour construite sont univers : vêtements, fonctions politiques, titres, lieux… Elle mêle éléments historiques et imaginaires… Heureusement un glossaire est incéré à la fin du livre ! Une ambiance qui fait penser à « Gladiator » ou à « Troie » !
Complots politiques et jeux de pouvoirs font rages.
Césaré, l’empire du Soleil, et Artos, l’empire de la Terre, sont en guerre depuis dix ans.
Dix ans que Vereena a reçu la bénédiction du Dieu Césaré et est devenue impératrice. Mais nombreux sont ceux qui conspirent dans l’ombre pour la détrôner…
Alors quand le Général Ciarán d’Artos est capturé, l’impératrice voit l’opportunité de reprendre la main face à ses détracteurs…. Mais le charme brut de Ciarán va mettre à mal les émotions de Vereena…
Un personnage très Morally Grey !
Vereena est un personnage ambigu … Femme forte, elle est aussi ambitieuse, colérique et égocentrique. Mais elle n’a pas toujours été comme ça. Les allers retours que fait l’autrice entre les évènements de son passé et sa situation actuelle permet de développer de l’empathie pour ce personnage, ou du moins comprendre son évolution.
Les échanges entre Vereena et le Dieu Césaré, échanges ayant lieu dans l’esprit de Vereena, apporte un côté humour noir au texte.
Une autrice qui n’a pas peur de faire souffrir ses lecteurs.
Outre sa plume fluide et addictive, Lys Krysler ne craint pas de malmener et de choquer ses lecteurs ! J’ai souffert, j’ai espéré, j’ai juré et maudit l’autrice plusieurs fois…
Les choix qu’elle a fait ne plairont pas à tout le monde mais moi je dis Bravo pour avoir osé !
La lecture de La Bénie de Césaré m'a laissé perplexe, dans un entre deux que traduit bien ma note, à la fois séduit par beaucoup de choix de l'autrice, et assez mitigé quant à d'autres éléments. Et ce, dans à peu près tous les domaines.
L'univers, par exemple : nous sommes plongés dans un monde de fantasy antique, avec un vocabulaire bien choisi, un prisme d'observation politico-religieux assez éloignés des clichés de la Rome impériale, bref, une création originale et très plaisante pour de la fantasy YA. Mais passée la découverte, cet univers manquait de profondeur à mes yeux. Comment vivent les Césaréens ? Y a-t-il des factions politiques s'inscrivant dans la durée (telles les populares et optimates de la répubique romaine) ? Quelles sont les relations entre le pouvoir temporel et le clergé, question d'autant plus centrale que la divinité a une influence matérielle sur le monde ? Pourquoi les différentes nations sont-elles en guerre ? Autant de sujets qui sont survolés et m'ont laissé un goût d'inachevé.
Du point de vue du récit, là encore, la trame de l'intrigue captive, intéresse à tout le moins, et j'ai beaucoup apprécié le savant mélange d'intrigues politiques au sein de la cour comme avec les puissances étrangères avec la quête beaucoup plus personnelle de l'héroïne. Mais les péripéties elles-mêmes n'étaient pas toujours convaincantes, avec des rebondissements assez attendus, et une romance dont l'intérêt se limite à observer la personnalité de Vereena sous un autre jour, mais qui sonne assez creux en termes d'intrigue.
Enfin, le cœur de l’œuvre : le travail des personnages, et de la première d'entre elle, Vereena, impératrice littéralement de droit divin, puisque ce sont les pouvoirs de Césaré qui lui ont offerts le trône. Très rapidement, on constate que la protagoniste n'est pas une noble héroïne, mais une personne rancunière, égocentrique et vindicative, et que les souffrances qui ont finalement mené à son couronnement ont façonné sa personnalité pour le meilleur et, surtout, pour le pire. De ce point de vue, nous sommes face à un personnage profond, qui se dévoile au fil de la lecture, et qui n'est ni une héroïne classique, ni une anti-héroïne au sens strict.
Mais. J'ai trouvé (peut-être est-ce personnel) que par certaines de ses actions ou réactions, Vereena manquait trop souvent de cohérence. Son besoin de validation, fil conducteur de son développement, ne peut pas tout expliquer... Par exemple, on comprend que certaines de ses actions lui causent du remords, mais la manière dont elle semble en prendre conscience ("ce que j'ai fait était mal") ne correspond pas à la perception qu'elle en avait initialement ("ce que je fais est mal mais nécessaire à ma survie"). D'autres éléments du même acabit, impossible à retranscrire sans spoiler, m'ont détaché de l'empathie que je pouvais avoir pour elle.
Au final, je n'ai pas passé un mauvais moment, et à tout prendre je suis content d'avoir lu La Bénie de Césaré. Mais pour ma part je ne le conseillerai qu'à des féru.e.s de fantasy religieuse/divine ou antique.
J’ai juste dévoré ce livre en moins de 24h tellement j’ai adoré !
On sent une inspiration de mythologie grecque, mais qui a tout de même son propre univers ! Le world-building est efficace et je me suis vite projetée dans ce nouveau monde. Le récit nous garde en haleine.
Vereena est un personnage complexe, brisée par son enfance et qui veut désormais avoir sa place. C’est une vrai grey character qui est humaine. Ses décisions m’ont parfois énervée, ce qui fait d’elle un personnage entier. La romance est un vrai slow-burn qui est maîtrisé à la perfection, qui influence ses actions.
L’intrigue politique avec les différentes trahisons qui se mettent en place rajoutent un véritable plus à l’histoire ! J’étais complètement captivée !
Vengeances et complots, je ne peux que le vous conseiller cette pépite !
☆~ La Bénie de Césaré ~☆
Quand Game of Thrones rencontré Gladiator : le roman de Lys Krysler chez Gulf Stream. A paraître le 5 septembre 2024.
Tout d'abord un énorme merci à Gulf Stream et NetGalley France pour l'envoi du service presse. C'était LE roman de la rentrée littéraire que j'attendais.
J'ai dévoré ce livre en 24h, incapable de le lâcher et à l'heure du bilan, je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi ça n'a pas été un coup de cœur alors que tous les ingrédients étaient là.
Commençons par l'univers. Une ambiance inspirée par la Rome Antique avec ses palais à colonnades, ses stolas fluides pour résister aux assauts du soleil de Césaré. J'ai beaucoup aimé l'univers même s'il m'a un peu déconcertée car Césaré est clairement basée sur la Rome Antique mais le royaume ennemi, Artos, ressemble davantage à une Ecosse médiévale (avec ces lairds, et les prénoms quelque peu imprononçables de ses habitants - d'ailleurs merci à l'autrice pour les notes de bas de page ♡)
Passons à l'intrigue. Complots, trahisons, doubles jeux, mensonges... il est dangereux de vivre au palais de l'Hélion ! L'histoire commence en étant entourée de mystère. On comprend que Vereena a un plan, qu'elle veut se venger mais le reste est flou. Et ça marche pour nous alpaguer dans notre lecture !!!
C'est un récit sans concessions et j'ai ADORÉ ça ! La vengeance, la haine, la peur laissent des victimes dans leur sillage. Et la mort n'est pas la seule issue possible. Il y a parfois des sorts bien pires que ça !
La fin est sans compromis et c'était génial. La conclusion est logique au vu des événements. Ne vous attendez pas à un plot twist à vous décrocher la mâchoire. La fin est la conclusion logique des choix faits par Vereena et les personnes autour d'elle.
Vereena, comme la plupart des autres personnages sont moralement gris. Mais VRAIMENT gris. Tout au long de la lecture, je n'ai jamais pu categoriser les personnages en "bons" et "mauvais". Il y avait ceux qui voulaient le pouvoir et les victimes.
On apprend à connaître Vereena à travers des flash-backs. On la comprend mieux dans ses choix d'adulte et de Maxima - même si on est pas obligé de cautionner. J'ai beaucoup aimé le fait que la protagoniste soit une adulte. 27 ans. Elle a eu le temps de grandir, de mûrir et de subir deux-trois (plutôt 50) traumas pour devenir l'adulte qu'elle est.
Enfin la présence de Césaré en elle apporte cette petite voix grinçante qui fournit ce qu'il faut de commentaires sarcastiques pour faire réagir Vereena.
Mes petits bémols viendront principalement de la relation ô combien complexe entre Vereena et Ciarán. On est ennemis, on se séduit, on se trahit, on se déteste mais on s'aime quand même. Bon... j'ai pas accroché. Et du rythme très Game of Thrones-esque. J'ai abandonné la série pour ça. Beaucoup de discussion, de machination, de reflexion et de temps en temps un pic d'actions ou de violence pour regagner l'attention du lecteur... ça n'a pas marché avec moi mais je sais que de nombreux lecteurs vont avoir un coup de cœur pour ce roman dont la suite est annoncée pour le printemps 2025 !
Un premier roman extrêmement riche d'un point de vue de l'intrigue et du worldbuilding. Malgré quelques maladresses et facilités, Lys Krysler promet d'être une autrice prometteuse et j'ai hâte de suivre la suite de son parcours littéraire.
Enfin une fantasy qui sort des sentiers battus!
Et quel worldbuilding! Avec son inspiration Rome antique, ses colonnades et ses chlamydes, l'ensemble est divin et fabuleusement bien dépeint✨
Côté personnages, Vereena est plutôt convaincante dans son rôle mais malheureusement je suis restée sur ma faim concernant Ciarán que j'ai trouvé plutôt fade. Je m'attendais à plus de piquant, plus de repartie. Je voulais qu'il ose, qu'il repousse les barrières, qu'il enfonce les défenses de Vereena plus brutalement pour coller avec son caractère et son passé.
Il me manquait cette petite étincelle qui met le feu aux poudres🔥
Les flashbacks sont, quant à eux, sublimes et très vivants. Tout y est parfaitement retranscrit et je regrettais même parfois le changement de temporalité tant ses passages étaient grandioses. Mais de l'autre côté, le retour au présent se faisait plus péniblement avec des longueurs qui desservent à l'histoire.
J'admets avoir dû m'accrocher durant la première partie du récit. Je pense que j'en attendais un peu plus et en même temps un moins. Plus d'actions et moins de paroles à vrai dire. Étant face au trope Female Rage, j'attendais plus de cruauté encore, plus de preuves de cette haine profonde. On dit souvent que les actes parlent plus que les mots et en l'occurrence c'est exactement ce que j'aurais apprécié.
Mais voilà la seconde partie qui débarque et nous emporte dans son sillage et pour le coup, j'aurais voulu ne jamais en sortir!
C'était magistral, parfaitement mené jusqu'à s'achever en apothéose et nous offrir une fin digne de ce nom! 🙌🏻
Mon périple en Césaré s'est conclut sur une note splendide❤️
Cette histoire nous plonge dans une ambiance type rome antique, où se mêle intrigues politiques et magie des divins. Au départ, j'ai eu dû mal à entrer dans l'histoire, notamment à cause des flashbacks et de l'identité de Vereena. Pourtant, au fil des chapitres, je me suis attachée aux personnages et sur la fin, j'avais vraiment mal à lâcher le livre.
L'héroïne semble être quelqu'un de froid mais les bons dans le passé nous permettent de mieux la comprendre et de découvrir ce qu'elle a vécu. Cela donne un éclairage nouveau à ces réactions et décisions. Elle nous fait passer par de nombreuses émotions tout au long du roman, notamment grâce aux liens avec Ciaran. Leurs destins se croisent mais les jeux du pouvoir compliquent les choses et donnent une ambiance à la "Game of thrones" avec de multiples trahisons.
Le style est agréable. Le vocabulaire est riche et recherché. On sent le travail de recherche de l'auteure pour créer cet univers. Les éléments magiques étant issus des pouvoirs divins semblent tout à fait vraisemblables. Il y a un bon suspense tout du long et j'avoue que la fin m'a surprise, surtout sachant qu'il y aura un tome 2. Attention, c'est un titre ado et certaines scènes peuvent heurter les âmes sensibles.
Hâte de connaitre la suite.
J’ai mis un temps fou à lire ce roman, non pas parce qu’il ne me plaisait pas, mais bien parce que j’ai manqué de temps. Dès lors que j’ai pu le reprendre, j’ai eu du mal à le lâcher : La Bénie de Césaré est un véritable coup de cœur.
Pour parler d’abord de la plume de Lys Krysler ; elle m’a transporté et ébloui. J’ai adoré chacune des phrases. Le roman comporte un lexique, ce qui peut faire peur au premier abord, mais il prouve surtout l’attention aux détails qu’a l’autrice pour former un univers précis, auquel on croit dur comme fer.
Lys Krysler a un vocabulaire riche, les paragraphes s’enchaînent tantôt avec douceur, tantôt avec dureté. C’est une plume naturelle, complexe et adulte, le genre que je recherche en fantasy. Je la compare à celle de Danielle L. Jensen que j’aime de tout cœur.
Même si vous n’appréciez pas l’histoire, laissez une chance à cette belle écriture.
Pour ce qui est de l’univers de Demos, la découverte d’une fantasy à l’époque romaine, le monde à l’antiquité, m’a extrêmement plu. J’ai trouvé cette idée peu commune et j’ai tout de suite accroché. Encore une fois, on retrouve de nombreux détails, dans les descriptions, dans le vocabulaire, qui nous immergent entièrement dans le monde imaginé par l’autrice. On retrouve une belle carte pour nous aider à visualiser le monde et nous rendre compte de l’ampleur du pouvoir de la Maxima et de ses ennemis.
N’imaginez pas lire une romantasy : il est question d’attirance, de désir, mais ce n’est pas le cœur de l’histoire. L’intrigue est politique, le monde est en guerre. Et Vereena, la protagoniste, a une quête bien précise et fera en sorte d’atteindre son objectif. L’autrice définit elle-même ce roman comme un drame.
Si je peux noter un point négatif malgré tout, ce serait le rythme, qui peut en décontenancer certain.e.s ; l’intrigue se déroule lentement et si ce n’est pas mon cas, peut-être que tout l’aspect politique peut rebuter. A contrario, j’ai eu la sensation que par moment, tout s’accélérait. Une fois un plan établi, le chapitre d’après, tout s’était déroulé et Vereena faisait le point. C’est dommage, car j’aurais aimé plus de détails parfois.
Par rapport à Vereena justement : quelle protagoniste excellente. Je l’ai adorée, je l’ai détestée, elle est très bien construite. Elle est qualifiée de « moralement grise », mais c’est plus que gris là, c’est carrément noir ! J’ai adoré son développement, la voir perdre pied, ressentir son besoin de vengeance, de puissance, d’immortalité. Et tous ses échanges intérieurs avec Césaré apporte encore plus à son personnage : quand même Césaré trouve qu’elle va trop loin, on réaliste que la Maxima (son titre), se rapproche davantage d’une antagoniste que d’une héroïne.
Ciàran, le général Artésien fait prisonnier au début du roman, m’a aussi plu. Il est tout le contraire de Vereena. Profondément gentil et dévoué, il est le serviteur idéal. Et particulièrement attachant : je voulais l’enlever à la Bénie pour le garder pour moi !
Pendant une grande partie de ma lecture, je trouvais l’intrigue assez classique, pour autant, je n’avais aucune idée d’où l’autrice nous emmenait. Ce n’était pas un coup de cœur, juste une très bonne fantasy avec une plume merveilleuse. En revanche, après avoir lu les trois quarts du roman… les rebondissements, les retournements de situation, les choix de l’autrice concernant l’avenir des personnages… OK, c’était parfait.
La fin, quelle fin ! J’aimerais en parler, mais je veux que vous la découvriez par vous-même. C’est une fin logique, évidente, pourtant, jusqu’au bout, on a du mal à y croire.
À présent je n’ai qu’une hâte : l’arrivée du printemps et du deuxième tome !
(Merci NetGalley et Gulf Stream Éditeur pour le SP)
On m'a parlé de ce roman comme la consécration du “female rage”... Quoi de mieux pour me donner envie de découvrir immédiatement La Bénie de Césaré ?
Après l'assassinat de toute sa famille, Vereena s'associe à Césaré, le divin protecteur lié à sa famille et son empire, ce qui lui confère une puissance phénoménale. Cela lui permet d'asseoir sa légitimité en tant qu'impératrice suite à la disparition de son père, alors ancien empereur.
Vereena est l'incarnation de l'antihéroïne : à la fois forte, déterminée et ambitieuse, tout en étant parfois cruelle, pragmatique et calculatrice. On lui a longtemps refusé le pouvoir et elle compte bien l'exercer de plein droit, quitte à écraser celleux qui se mettent en travers de son chemin.
Toutefois, elle ne peut agir impunément au début du récit. Sa position reste précaire, c'est pourquoi, elle ne se sert pas de ses pouvoirs pour éliminer les sénateurs corrompus qui l'entourent. Pour remédier à la situation, elle va devoir s'associer à un général ennemi, fait prisonnier par son armée...
Si vous vous attendez à une romantasy, détrompez-vous. Il est vrai que l'histoire vous réserve plein d'émotions et de surprises, cependant, si l'histoire d'amour joue bel et bien un rôle important, l'intrigue garde une place centrale. L'univers n'est pas laissé au hasard, c'est bien construit, dense et intéressant, un décor qui a le mérite de changer de ce qu'on voit habituellement.
La relation amoureuse qui se tisse entre Vereena et Ciaràn ne ressemble à aucune autre, et c'est bien.
Cette relation se développe rapidement, sans qu'on en comprenne réellement les raisons. C'est peut-être ce qui justifie le fait que je n'ai pas eu de coup de coeur. Si j'ai beaucoup aimé Vereena et sa personnalité très nuancée, je n'ai rien ressenti de particulier pour son homologue masculin.
Vereena l'a totalement éclipsé à mes yeux tant sa psychologie m'a passionnée. Vraiment, donnez-nous des antihéroïnes de sa trempe, on adore !
Si je n'ai pas été aussi surprise que je l'aurais souhaité par les retournements de situation, l'intrigue reste captivante et l'autrice n'hésite pas à prendre des risques et ça, on adore aussi !
J'adore la plume de Lys Krysler et je serais plus qu'heureuse de la découvrir dans d'autres romans, que ce soit la suite de Demos ou un autre univers. C'est une autrice talentueuse, pleine d'originalité qui a su se démarquer avec La Bénie de Césaré, un texte ambitieux, prometteur et flamboyant.
Merci à Gulf Stream de publier des plumes francophones aussi intéressantes, avec des histoires atypiques et ingénieuses. La fantasy francophone a de beaux jours devant elle !
[AVIS LECTURE]
Tout d’abord, merci aux éditions Gulfstream de m’avoir fait découvrir la plume de Lys Krysler.
Enfin une histoire où le manichéen n’a pas sa place ! Si vous recherchez des personnages tout en nuance de gris, vous aller trouver votre bonheur !
Côté histoire, on suit Vereena, impératrice de Césaré par la force des choses après le meurtre du reste de sa famille par Artos ! Sauf que Vereena ne peut être elle. Fille légitime de l’ancien empereur, elle a dû endosser le rôle de la fille batarde. En prime, en tant que bénie de Césaré, elle partage un lien fort avec le dieu.
J’ai pris grand plaisir à découvrir cet univers et ces personnages ! L’autrice a su me surprendre même si on se doute qu’il y a anguille sous roche. La plume est fluide et addictive. Les personnages sont bien construits et ont tous une raison d’être gris.
Si vous hésitiez, n’hésitez plus. Et plus qu’à attendre le tome compagnon pour le replonger dans cet univers !
#avislecture
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#gulfstream
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#netgalleyfrance
Voici un roman pas banal !
Nous avons ici un univers de fantasy fortement inspiré du système romain. Mais avec un panthéon plus réduit : les hommes ont "défaits" les dieux qui ne sont plus parmi eux, même s'ils sont toujours dans la culture du peuple.
Nous allons suivre la Bénie de l'un d'entre eux : Vereena.
Le récit n'est pas linéaire et nous allons reconstruire petit à petit l'histoire de Vereena par des aller-retour entre passé et présent. Cette construction est parfois un peu déstabilisante, mais nous permet de petit à petit comprendre la personnalité et les actions de la jeune femme. Comment elle en est arrivée là, ce qui la pousse à réagir de cette façon. Cela nous permet également petit à petit d'en comprendre davantage sur la politique de son pays, en guerre contre l'un de ses voisin.
Ce passé est essentiel car Vereena n'est pas un personnage sympathique. Pas tout à fait anti-héroïne, elle ne fait rien pour s'attirer la sympathie des autres ou du lecteur. Elle a tendance à être impulsive, colérique et vindicative et sans-pitié. Pourtant son objectif est de faire cesser la guerre qui affaibli son peuple. Mais voilà, elle a été modelé par son histoire et ce n'est pas joli joli ! On comprend de mieux en mieux ses réactions : on peut ne pas les approuver, mais on comprend alors pourquoi elle a la sensation de devoir faire ces choix là.
C'est un sacré tour de force de construire tout un roman avec une héroïne aussi peu attachante !
De plus, les autres personnages ne sont jamais présentés non plus comme agréables et les deux seuls autres qui semblent intéressants restent très en retrait ! L'un disparait vers le milieu du récit, l'autre reste mystérieux et m'a poussé à me poser nombre de question - et de plus en plus à la fin !
Il y a aussi Césaré, qui "vit" dans la tête de la jeune femme. Pour le reste du monde, seul son pouvoir physique s'exprime à travers sa Bénie, mais personne ne l'entend parler à Vereena qui passe parfois pour une folle. Et avoir constamment ce genre de personnage dans la tête n'est pas drôle. Autoritaire, secret, guidé par ses propres dessins, il n'est pas entièrement une aide pour la jeune femme. Il n'est même pas un confident compatissant. Elle est seule, et n'a vraiment pas eu une vie que l'on peut envier.
La fin est une véritable tornade : elle prend autant les personnages que le lecteur par surprise. Une chose est sure, après cette fin je n'ai qu'une hâte c'est de savoir ce qui est prévu pour la suite !
SPOILER : et j'avoue que j'aurai aimé une fin un peu positive pour Vereena qui méritait un peu de bonheur après une vie aussi...horrible que la sienne. Ah que je suis curieuse de lire la suite !
Déjà, on est dans une fantasy inspirée de la Rome antique et ça ajoute beaucoup de nouveauté dans ce que j’ai, personnellement, l’habitue de lire.
Concernant la plume, il n’y a rien à redire, j’ai adoré lire ces lignes, c’était bien travaillé et les aller-retours entre le passé et le présent de notre personnage principal étaient super bien maîtrisés, ils tombaient à chaque fois au bon moment !
C’est sans doute la première fois que je lis un livre avec un personnage moralement gris je crois, et j’ai adoré. C’était passionnant de suivre Vereena tout du long, de l’observer se battre contre ses démons, de la voir dans ce cercle vicieux en continu.
J’ai beaucoup apprécié aussi le fait qu’on comprenne pourquoi les personnages sont comme ça, pourquoi ils prennent ces décisions.
Et le nombre de fois où j’ai ouvert la bouche, choquée de ce que je lisais ? J’ai pas pu m’arrêter de lire à la fin, j’ai enchaîné les pages.
Le début était un peu compliqué pour moi pour me lancer, retenir les noms et les positions des personnages mais à environ 30% ça a été beaucoup plus compréhensible, je pense qu’il faut juste laisser l’histoire se dérouler.
La Fantasy, ce n’est pas trop mon truc de base, mais je suis content quand je fais des exceptions et que je tombe sur un tel livre qui m’était impossible de lâcher avant la fin.
L’autrice nous emmène à Césaré, dans l’empire du Soleil avec à sa tête l’impératrice toute puissante Vereena. Celle-ci a reçu la bénédiction du dieu solaire en personne il y a dix ans, et cela lui confère de grands pouvoirs.
Et pourtant, cela ne suffit pas à faire son bonheur. Tout d’abord, elle doit jouer un rôle et garder un lourd secret qui lui coûte depuis des années, puis gérer la sécheresse de l’empire ainsi que les complots incessants pour la tuer venant du Sénat et de sa cousine. Pour régler une bonne partie de ses problèmes, elle aura besoin de deux hommes, le vieux sage Hyperion Sofia et le général de l’empire ennemi Ciarán Artos.
Ce dernier sera la pièce maitresse de son plan de vengeance élaboré depuis longtemps, mais à toujours être sur la corde raide, arrivera-t-elle à savoir si elle peut vraiment compter sur lui ou s’il profite de son charme pour la manipuler comme les autres ? Tout miser sur un seul homme est un pari risqué dans ce monde de serpents.
Il y a tellement de rebondissements, de trahisons et de surprises que je ne peux en dire plus sans gâcher cette histoire que j’ai adorée. Les personnages sont tous ambivalents, ce qui fait qu’on éprouve toujours de l’affection ou de la haine envers eux, même Vereena qui est assez exaspérante au final. Et bien qu’il n’y ait pas tant de descriptions que cela, c’est appréciable, j’ai été totalement téléporté dans l’univers de l’autrice avec l’impression d’être aux côtés des personnages.
Le rythme est très bon, je n’ai pas perçu de lenteur, on apprend des choses au fur et à mesure, et il y a beaucoup de dialogues, ce que j’aime assez, et au final, il y a peu d’amour. Il y en a bien sûr, mais ça ne prend pas toute la place, comme dans certaines Fantasy qui font que j’aime moins ce genre.
Et pour finir, comment ne pas parler de l’humour et du côté pince-sans-rire du dieu Césaré que Vereena entend constamment dans sa tête. C’est comme sa conscience, ou plutôt un petit diable sur son épaule, qui ne peut s’empêcher de tout commenter, même quand il ne le faut pas. Un vrai petit plus adorable dans la lecture.
Vereena a été couronnée Maxima à la mort de sa famille dix ans auparavant, le jour où elle a reçu ses pouvoirs du Divin Césaré. Depuis, elle dirige le pays dans d'une main de fer et continue la guerre avec Artos, une autre province de Demos. Jusqu'au jour où le demi-frère de Maël Artos, Ciaran est capturé par les Aigles.
Vereena imagine alors un plan pour mettre un terme à la guerre qui fait rage et à la corruption qui a cours dans son empire. Mais ne va-t-elle pas y laisser son cœur et son âme?
"Elle détruira le monde ou se détruira elle-même"
Lys Krysler nous entraine dans une uchronie fascinante et un univers riche en complot politiques, guerres fratricides, trahisons et meurtres. Cet univers de fantasy n'est pas sans rappeler les luttes de pouvoirs entre Empire Romain d'Orient et Empire Romain d'Occident entre le IIIe et le Ve siècle de notre ère. Les personnages de Vereena et de Maël font penser à Octave Auguste et Marc-Antoine qui marqua le début de l'Empire de Rome.
Dans la lignée de l'Empire des Femmes de Cassandre Lambert,on apprécie que les dirigeants de Césaré soient des dirigeantes, même si le nom de la Légate Agrippa prête à confusion. Quant aux Artésiens dont les noms évoquent l'univers Celtique, ils représentent plupart le patriarcat. Matriarcat contre patriarcat, deux modes de vie qui s'affrontent depuis la nuit des temps. Elle est ici bien représentée avec finesse, oscillant entre jeux de séduction, autoritarisme et destructions.
Les autres thématiques abordées par l'auteure sont tout aussi bien traités, notamment le rejet d'un enfant. On découvre la Psychologie de Vereena au fur et à mesure que l'histoire avance, et semble plus complexe au fils des pages. Cette compréhension est apportée par les flash back qui plonge le lecteur/la lectrice dans la jeunesse de Vereena et qui expliquent ses réactions, sa soif de pouvoir et de reconnaissance tout au long du livre. On sent la poids du pouvoir sur les épaules de la jeune femme,mais aussi les remords et la culpabilité, qui la rende un peu plus humaine. Ciaran pourrait-il être sa rédemption?
Quant à l'intrigue ... elle est captivante. Les retournements de situations sont de vraies surprises. Rien n'est totalement prévisible, sauf peut-être la romance et la fin laisse présager une suite tout aussi intéressante, que j'ai hâte de découvrir !
Un livre qui ne vous laissera pas indemne ! Une histoire addictive qui vous plonge dans une tragédie antique très bien menée. J’ai adoré le personnage de la Bénie, très morally grey mais auquel on s’attache forcément. La romance est secondaire mais quand même très attractive ! Mais le cœur du roman reste la vengeance les complots politiques et les jeux de pouvoir. En bref j’ai adoré ma lecture qui sort des sentiers battus !
Césaré et Artos sont deux pays ennemis, en guerre depuis de nombreuses années. Le premier est une terre aride, dans laquelle la population meurt de faim. À sa tête, Vereena, la Bénie de Césaré, qui a hérité du dieu le pouvoir du feu. Pour battre Artos, et se débarrasser des sénateurs qui complotent contre elle, Vereena imagine un plan risqué..
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Un univers fantasy inspiré de l’antiquité greco-romaine, une guerre millénaire qui oppose deux nations ennemies, des complots, des machinations, des trahisons, une certaine fatalité, et des litres de sang : on baigne en pleine tragédie d'inspiration antique.
Ce que j’ai le plus apprécié dans cette lecture, c’est que rien n’est manichéen : les personnages sont loin d’être parfaits, ils font des erreurs.
Vereena en est un exemple flagrant, puisqu’elle règne en s’appuyant sur la force et la violence, et n’éprouve aucune pitié pour ses adversaires. En tant que Bénie d'un dieu, elle a des pouvoirs, mais doit aussi supporter qu'il lui parle constamment dans sa tête. Une seule chose compte pour elle : se venger, et asseoir son pouvoir. On est loin de l’héroïne naïve, jeune oie blanche qui se laisse manipuler par tout le monde. Elle est très imparfaite, mais aussi très humaine. Des flashbacks permettent d’ailleurs de mieux la cerner, je les ai beaucoup appréciés.
Ciaran est plus classique, il a en lui une volonté profonde d’aider plutôt que de détruire, sans être pour autant tout blanc. J'ai d'ailleurs aussi aimé les interactions entre les deux protagonistes, et la romance qui se met doucement en place. C'est très intéressant de voir les hésitations de Vereena, tiraillée entre sa vengeance et les réflexions que lui inspire Ciaran.
C'est une lecture qui m'a plu. C'est sombre, violent, donc à ne pas conseiller à tous (les TW sont nombreux), mais aussi riche et intrigant. J'ai tourné les pages avec impatience, curieuse de savoir si l'histoire allait rester sombre jusqu'au bout. J'ai apprécié cette tension, ainsi que les révélations.
Une très bonne lecture donc pour ma part !
Depuis 10 ans les Empires de Césaré et Artos sont en guerre. Mais Vereena, Bénie du dieu Césaré aux pouvoirs flamboyants et impératrice, a conçu un plan utilisant le général ennemi qui vient d'être capturé pour mettre fin à la guerre tout en se débarassant du Sénat qui l'empêche de régner selon ses désirs.
Ohlala quel coup de coeur !! Le meilleur roman YA que j'ai lu pour l'instant cette année !
Déjà j'ai apprécié l'univers antique d'inspiration gréco-romaine, cela a permis plein d'intrigues politiques entre les ennemis d'Artos, le Sénat, le reste de la famille impériale... Moi qui aime les histoires politiques, j'ai été servie. D'autant que pour une fois la "romance", qui en est une sans en être, ne prend pas du tout le dessus !
Le récit est sur deux temporalités, à l'adolescence de Vareena et à l'époque actuelle. La jeunesse de la future impératrice était vraiment dure, j'ai eu les larmes aux yeux régulièrement, mais cela permet de comprendre le présent.
Et Vareena ! Quel personnage ! C'est à elle qu'est dû mon coup de coeur. Elle est à la fois intelligente, froide et cruelle, mais aussi en quête d'amour, complétement perdue et accablée par les responsabilités et la culpabilité. J'ai eu beaucoup d'empathie pour elle, alors même qu'elle est dure à aimer.
Bref, un roman coup de coeur avec un personnage très morally grey et une fin surprenante vraiment rare en YA !
Très très bonne lecture ! Voilà une fantasy qui vous retourne l'esprit comme on adore ! On apprécie l'inspiration tirée de l'histoire avec des références à l'empire romain, mais aussi la vulnérabilité et la détermination de Vereena. Il s'agit de l'une de mes meilleures lectures de l'année, l'intrigue est prenante, les retournements de situation sont fous, et les révélations manquent de vous faire tomber de votre chaise ! J'ai été ravie de pouvoir entrer dans le monde de Demos, et j'ai déjà très hâte d'y retourner pour voir ce que l'avenir réserve à ces personnages. Coup de coeur pour Vereena et son histoire difficile, bien que son caractère ne plaise pas à tout le monde. On apprécie de voir la façon dont elle évolue, et l'intensité de ses émotions, les victoires et ses défaites. J'ai très hâte de connaître la suite des évènements !
La Bénie de Césaré a été un véritable coup de cœur pour moi. Ce roman m’a complètement transportée, tant par son univers captivant inspiré de l’Antiquité romaine que par son héroïne puissante et complexe, Vereena. L’intrigue est prenante de bout en bout, entre jeux de pouvoir, trahisons et guerre, et Lys Krysler sait parfaitement jouer avec nos attentes pour offrir une fin totalement inattendue. J'ai particulièrement aimé la manière dont les pouvoirs divins de Vereena, liés au dieu solaire, sont intégrés à l’intrigue, renforçant à la fois sa vulnérabilité et sa force. Le personnage de Ciarán, le général ennemi capturé, apporte une tension intéressante, faisant évoluer l’histoire de manière subtile et surprenante.
Ce premier tome est une réussite totale et je suis impatiente de découvrir la suite. L’univers riche et les enjeux politiques complexes rendent ce roman aussi immersif que passionnant.
Ce titre, j'ai mis du temps à le finir. Pas parce que je n'étais pas dedans, bien au contraire. J'ai retrouvé une souffrance chez l'héroïne qui ne m'était pas étrangère, ce qui a rendu l'ouvrage d'autant plus dur à lire puisque je voyais au fil des pages comment Vereena allait se perdre sans pouvoir intervenir puisque je ne sais pas encore traverser les pages de manière littérale (contrairement à ce que mon pseudo peut laisser croire).
La plume de Lys Krysler est riche et fluide. le récit demande une bonne attention pendant la lecture car l'univers, qui s'approche serte de notre Rome antique, a ses propres codes. le rôle des divinités, notamment de Césaré, est bien entendu très importante, mais le plus marquant sont les personnages, ou plutôt celui de Vereena. Il est difficile de ne pas s'attacher à elle, comme nous partageons le torrent de ses pensées, pourtant ses actes ne sont pas toujours bons… et leurs motifs non plus.
Gulf Stream nous propose donc un récit dur, avec des personnages gris, un univers de fantasy qui pourtant fait échos à des personnalités bien plus proches de celles que l'on côtoie dans la vraie vie… Et ces dernières sont loin d'être la pureté incarnée. Attention cependant, ce titre aborde des thématiques dures voir traumatiques en plus de développer une ambiance étouffante (des trigger warning sont présents dans les premières pages du roman).
Bref, au vu de cette fin inadmissible (comment ça, il faut attendre pour le tome 2 ?! Je proteste et je suis sûre que Césaré sera de mon coté !), je suis curieuse de découvrir les tenants et aboutissants de ce récit…
Coup de ♥ pour La Bénie de Césaré de Lys Krysler, un page-turner haletant dans une ambiance qui n'est pas sans rappeler celle de l'empire romain. Entre divinités vengeresses imbues de pouvoir et trahisons, suivez le personnage de Vereena, fille d'empereur, bénie par les dieux, et qui se retrouve propulsée à la tête d'un empire alors même qu'elle ne peut faire confiance à personne. A travers ce roman assez sombre (malgré sa couverture lumineuse !) vous plongerez dans les affres du pouvoir et de la vengeance !
Une tragédie antique !
La recette de cette dernière : des quiproquos, des destins qui se croisent, des amours impossibles, une volonté divine au-dessus de tout...
“Destins croisés, volonté divine, quiproquos entraînant des drames, amours impossibles... Un récit digne d’une tragédie antique dans un empire aux influences romaines, sur fond de lutte civile et militaire pour l’accès aux ressources alimentaires.
Un univers de fantasy brillamment imaginé, avec une très forte inspiration de l’empire romain, des mots, coutumes, vêtements, tout un monde que j’ai aimé retrouvé dans un univers qui reste de l’imaginaire. Un empire décimé par la guerre, scindé en deux des royaumes. Des guerres civiles, politiques et militaires en fonds pour couronner le tout. C’est un récit riche et captivant.
Le personnage principal, Vereena, est fort. Malgré tout, j’ai trouvé qu’elle différait des autres personnages féminins stéréotypées. De manière générale, tous les personnages du roman ne sont pas ce que l’on pourrait dire manichéen. Tous ont une part d’ombre et de lumière. Et Vereena en est la première. Autant vous dire que c’est un personnage qui ne m’a pas laissé de marbre ! Elle est égoïste, cruelle, impitoyable, elle règne sur son empire d’une main de fer, sans pitié pour ses adversaires. Elle n’a qu’un but : se venger. Pour cela, le pouvoir doit lui appartenir. Mais être Bénie de Césaré (le dieu de son royaume) n’est pas assez. Sa soif de pouvoir dépasse la raison. Mais comme disait Casimir Delavigne : “Tout pouvoir excessif meurt par son accès même.” Ce pouvoir lui vaudra de faire des sacrifices... Pourtant, à mesure de l’avancée de l’histoire, le lecteur parvient à la connaître, une forme de compassion s’instaure, elle m’a attiré autant de pitié que de pardon. Femme de pouvoir, mais aussi femme de coeur ; celle qui se dit imperturbable finira quand même par s’ouvrir... à ses risques et périls. J’ai aimé le fait qu’elle soit aussi imparfaite qu’humaine. Le protagoniste principal masculin, Ciàran Artos reste assez secret, Veneera, et moi-même, avions cette méfiance envers celui qui dit s’être fait exiler du royaume ennemi. Il était cette voix de douceur, de justice. Qui tiraillait malgré tout l’humanité de Vereena. Une relation belle, mais aussi malsaine, car torturée, interdite. Une relation remplie de non-dit et de sentiments contradictoires. Mais qui m’a touchée.
La construction narrative du récit est admirable, tantôt des passages du passé, tantôt ceux du présent, nous assistons à l’avènement de Veneera, à son évolution... et à sa décadence. La violence est omniprésente dans le récit, quelle soit physique ou psychique. Veneera en a le plus souffert, son personnage m’a beaucoup émue.
C’est un roman de jeu et d’apparence, de mascarade, de tromperie, les mensonges et la vérité ne sont jamais loin l’un de l’autre. En terme de complots et trahisons, le roman explore avec brio cela. De nombreux rebondissements vont survenir et jusqu'à la toute dernière page. J’étais loin de me douter de ce qui allait se passer. Surtout la fin. Qui m’a laissé sans voix.
Je serais la première à me précipiter en librairie pour la suite de ce magnifique premier tome !
Ce roman sera ma pépite du mois d'août, je l'ai adoré du début à la fin. Conseillé à partir de 15 ans, les lecteurs adultes ne pourront qu'aimer ce roman où l'autrice explore les arcanes du pouvoir dans ce qu'il a de plus sombre.
⚔️Nous sommes dans un monde de fantasy aux influences romaine et antique très marquées. 🌓Verena en est l'héroïne, un personnage tout en clair obscur qu'on devrait détester mais au vu de son passé, impossible de ne pas comprendre ce qu'elle ressent.
👑La scène d'ouverture m'a semblé confuse , même si tout s'explique après, car l'on sait juste que Vereena a été benie par Césaré, un des dieux de ce monde, et dotée d'un pouvoir de destruction incroyable qu'elle va s'empresser d'utiliser contre ceux qui ont envahi son empire et tués sa famille. 🏛️C'est sanglant, époustouflant et le plot twist à la fin de ce prologue nous donne le ton pour la suite du roman.
🔥Vereena est un personnage tout en nuances. Elle sait que le Sénat et sa cousine complotent pour s'emparer du trône. Ce qui les retient, c'est le pouvoir incommensurable de Vereena. Mais celle-ci souffre. Toujours aux aguets, décidée à se débarrasser des comploteurs, seule, on apprend à aimer ce personnage, notamment aussi grâce aux flashback qui nous montre son enfance et son adolescence, et l'injustice dont elle a été victime.
❤️🔥Jusqu'au jour où son armée fait prisonnier le général en chef du pays ennemi, Ciaran. Face à l'attirance qu'elle éprouve pour lui Vereena ne sait pas si elle doit lui faire confiance.
🥀Ce roman nous montre à quel point le pouvoir, et la recherche d'un pouvoir encore plus grand, isole et rend presque fou. Vereena est animée de bonnes intentions mais isolée et à la limite de la paranoïa, elle a dû mal à discerner le Bien du Mal.
💥En bref, un premier tome époustouflant, criant de vérité sur la noirceur et la corruption qu'engendrent le pouvoir et les extrémités auxquelles il peut nous pousser.
Nous avons donc à la fois une histoire personnelle avec le personnage d'Ilia et une réflexion plus approfondie sur la place de chacun dans la société, le pouvoir, la vengeance... le tout dans une aventure très magnifique dans un univers d'heroic fantasy.L'intrigue est principalement axée sur les intrigues politiques et les diverses trahisons et complots, avec la personnalité de Vereena en tant que point central. La conclusion douce-amère correspond à l'atmosphère du récit. Le récit m'a paru captivant, fluide et bien écrit.
Je conclurai en disant quelques mots sur l'objet qui est vraiment splendide. La couverture ornée d'ornements est impeccable, l'intérieur est décoré et le jaspage est très élégant. En somme, un magnifique livre n'attend qu'à être dévoré.
Une histoire qui nous intrigue car ça se passe à l’époque de Jules César
C’est une période qui m’a beaucoup attiré pour connaître différentes histoires, je sais que c’est fictif mais on pourrait se dire que ça s’est passé.
Je vais l’acheter en version physique pour pouvoir le relire une autre fois
La Bénie de Césaré est un roman qui m’a profondément marqué par ces personnages forts et engagés. Le récit est extrêmement bien construit et développé. La plume de l’autrice est remarquable par sa fluidité et son impact.
La politique abordée au sein de cette œuvre est très intéressante et bien réfléchis.
J’ai un coup de coeur absolu pour Vereena qui n’est pas l’héroïne parfaite au sein de la petite fantasy parfaite. C’est un perso morally grey et je suis fan !! Et elle est tellement badass…
Vraiment, j’ai adoré ce roman !
J’ai adoré ce premier tome qui mélange intrigues de cour et complots politiques. J’ai beaucoup apprécié la double temporalité qui permet d’en apprendre un peu plus sur Vereena, son passé et sa relation complexe avec sa sœur Livia. La tension entre les deux sœurs grandit à mesure que les chapitres s’enchaînent. J’ai été très touchée par Vereena. J’ai beaucoup apprécié le fait que les personnages à commencer par la protagoniste soient morally grey. Cela les rend particulièrement humains et très intéressants. La double temporalité permet d’ailleurs d’expliquer la personnalité complexe de Vereena. L’écriture de l’autrice est très fluide, ce qui rend la lecture particulièrement agréable. C’est un beau coup de cœur pour ce premier tome.
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