L'Heure bleue
par Paula Hawkins
Lu par Martin Spinhayer; Marcha Van Boven
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Date de parution 10 oct. 2024 | Archivage 29 janv. 2025
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Résumé
Après son décès, Vanessa Chapman, artiste à la renommée mondiale, laisse à la postérité des peintures, des sculptures et beaucoup de questions. Pour quelle raison avait-elle décidé d’acheter Eris, une île écossaise accessible uniquement à marée basse, et d’y vivre recluse dans sa grande demeure ? Qu’est-il arrivé à son mari, mystérieusement disparu vingt ans plus tôt ? Quels étaient les liens véritables entre Vanessa et Grace Haswell, son amie et exécutrice testamentaire, qui vit toujours sur Eris ? Lorsqu’une étrange découverte conduit James Becker, un expert en œuvres d’art, sur l’île, il est loin de s’imaginer tous les secrets auxquels il va être confronté.
Avec ce thriller aux subtiles réminiscences gothiques, dans la lignée de Patricia Highsmith, Paula Hawkins nous offre un huis clos entêtant au sein d’une maison isolée pleine de drames et de mystères. Comme dans ses précédents romans, elle y brosse le portrait magnifique d’une femme consumée par un incroyable désir de liberté, qui ne semble connaître aucune limite
Après son décès, Vanessa Chapman, artiste à la renommée mondiale, laisse à la postérité des peintures, des sculptures et beaucoup...
Formats disponibles
FORMAT | Livre audio, Intégral |
ISBN | 9791035417659 |
PRIX | 22,95 € (EUR) |
DURÉE | 9 Heures, 13 Minutes |
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Disponible sur NetGalley
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🎧🎧🎧 Avis lecture audio 42 🎧🎧🎧
L'heure bleue
Écrit par Paula Hawkins
Et voilà encore un bon thriller bien ficelé de l'auteur. J'avais déjà découvert l'auteur l'année dernière et je continue à être convaincue par son style si fluide et si plein de rebondissements bien amenés.
Je ne peux que vous conseiller cette lecture, si vous aimez les thrillers qui ne sont pas sanglants et dont l'intrigue n'est pas trop complexe. Les personnages étant peu nombreux, suivre l'histoire est aisé et fluide.
Vous l'avez déjà lu?
#thriller #liremapassionwebadorfr #bloglitteraire #liremapassion
J’ai pu découvrir #Lheurebleue avec #NetGalleyFrance et #Sonatine, en version audio, et les en remercie.
L’histoire de ce roman m’attirait bien : la découverte d’un os dans une sculpture réalisée par une artiste depuis décédée, Vanessa, laquelle avait un mari disparu 20 ans avant, le tout sur une île écossaise tout aussi inquiétante que les personnages rencontrés avec chacun leur zone d’ombre, notamment Grace, son amie et exécutrice testamentaire.
Après avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire (peut-être est-ce dû au format audio), je me suis laissée prendre au jeu. Même si le rythme est assez lent, j’ai trouvé que la tension montait au fur et à mesure de ma lecture.
De plus, j’ai bien aimé la construction de ce livre, où interviennent le récit et des extraits du journal de Vanessa.
D’ailleurs, le jeu des deux voix (masculine et féminine) des narrateurs, en version audio, matérialise bien ces passages différents et apporte quelque chose.
Cependant, je ne me suis pas attachée aux personnages et sincèrement, je ne suis pas sûre de me souvenir de ce roman d’ici quelques jours …
Comme d'habitude, Paula Hawkins s'attache à montrer la psychologie de ses personnages en racontant les événements du point de vue des uns et des autres. L'intrigue se met lentement en place. Cette lenteur apparente ne m'a pas gênée, car je prenais le temps de me faire une idée des protagonistes. Par exemple, la romancière s'amuse à faire planer le doute quant à certains actes. Ont-ils été commis? Si oui, par qui? Et s'ils ont été commis, alors le coupable est malade... J'ai apprécié de ne pas savoir qui je devais croire, d'autant plus que je n'ai pas eu le temps de trouver que cela traînait, car l'autrice lève assez rapidement le voile à ce sujet. J'ai seulement été un peu déçue que Paula Hawkins mette en scène un type de personnage qu'on retrouve de plus en plus dans les romans. Ma déception s'est rapidement envolée, parce que la romancière a vraiment pris la peine de décortiquer, d'expliquer, d'exposer son personnage.
Pour aller avec cela, l'écrivain crée une ambiance assez oppressante. L'île d'Eris semble paradisiaque, mais ce qui s'y passe, et donc certains de ses habitants, en font un endroit effrayant. De plus, on ne peut pas y aller et en partir à sa guise: elle n'est accessible qu'à marée basse. Cet élément naturel devient angoissant à cause du reste.
Les tracas de Becker quant à sa vie privée sont une sorte de pause détente. Certes, ils ne sont pas agréables, mais leur lecture est beaucoup moins anxiogène que le passé de Vanessa... 😉
Je n'ai pas aimé la fin. Cela ne signifie pas qu'elle est mauvaise. C'est une fin logique. L'autrice ne pouvait pas faire autrement. Cependant, j'aurais aimé qu'il y ait un chapitre supplémentaire. Ceux qui ont lu le roman sauront ce que j'aurais voulu y trouver. Cependant, le fait que ce chapitre n'y soit pas ne rend pas le roman bancal. En poussant le raisonnement, on peut même dire que ce chapitre serait une incohérence, étant donné le reste.
Un roman semblant démarrer lentement, mais recelant, presque dès le départ, de minuscules indices menant à une implacable vérité.
Martin Spinhayer et Marcha Van Boven sont deux comédiens que j'ai beaucoup de plaisir à retrouver au hasard de mes lectures. Ici, ils ne m'ont pas déçue. Leur intonation est toujours adéquate, chacun modifie sa voix sans excès pour certains rôles. Ils n'avaient pas la partie facile, car ils devaient parfois jouer la colère, parfois le dédain, parfois la forfanterie... Ils s'en sont parfaitement tirés.
La fondation en charge de gérer les oeuvres de Vanessa Chapman depuis sa mort est contactée par la Tate Gallery. Une de ses oeuvres a été retirée d'une exposition. elle contiendrait un os humain.
James Becker, employé par la fondation, se rend alors sur l'île d'Eris, en Ecosse, où elle vivait avec Grace Haswell, son exécutrice testamentaire.
Grace apparait tout d'abord comme une vieille femme fragilisée par sa solitude mais, au fil de leurs rencontres et de la lecture des carnets de Vanessa, James Becker découvre un autre visage de la vieille femme.
L'adaptation audio est remarquable ! Si j'aime autant les romans de Paula Hawkins, c'est aussi parce qu'ils résultent d'une rencontre réussie entre (moi) la lectrice et la mise en scène passée au peigne fin. Et dans cet exercice, je tiens à saluer le talent de Marcha Van Boven, narratrice hors pair.
Comme souvent, l'histoire commence lentement. Un expert en œuvres d'art (James Becker) nourrit une passion obsessionnelle pour l'artiste Vanessa Chapman. Il doit se rendre sur son île écossaise pour examiner une pièce en particulier et fait ainsi la rencontre de la meilleure amie, Grace Haswell, devenue son exécutrice testamentaire. Le ton est alors confidentiel et obscur, rébarbatif et tendu, avec un sentiment d’effroi grandissant. Quelque chose va arriver, mais quoi et à qui.
J'ai totalement accroché à ce rythme de lecture. C'était oppressant. Limite vertigineux. Les personnages ne se montrent pas sous leur meilleur jour. Et pourtant, j'écoutais attentivement leurs secrets. C'est super habile d'embobiner son lecteur de la sorte. On n'aime rien de ce qu'on entend, mais on peut au moins s’identifier à certains de leurs sentiments, sans pour autant approuver leurs actes. La fin me laisse encore sans voix ! Pour son atmosphère glauque, fascinante et son issue aberrante, sincèrement je recommande cette lecture audio. ♥
« Parfois, un acte de violence peut être une preuve de dévouement. »
Première lecture de l'autrice pour ma part, je n'en ressort pas vraiment convaincue. Je vous explique...
Après son décès, Vanessa Chapman, artiste à la renommée mondiale, laisse à la postérité des peintures, des sculptures et beaucoup de questions.
Ça démarre plutôt bien. Plongée dans une ambiance assez particulière sur cette île. On est pris dans le récit grâce à la narration et je pense clairement que l'audio est un vrai plus sur cette histoire. L'interprétation de Marcha Van Boven et Martin Spinhayer donne le rythme, donne de la vie, permet la visualisation.
Un thriller qui tourne en huis clos dans cette maison isolée sur sa presqu'île coupée du monde au gré des marées. Un thriller qui raconte une femme dont le désir de liberté n'a de limite et qui vit de son art.
Mais c'est assez lent. On voit très vite où on va. On est à milles lieux d'un roman policier plutôt dans un roman de trahison, de vengeance. Je cherche toujours le côté gothique. Cela dit, c'est quand même bien écrit et assez addictif dans le sens où on a envie de savoir où l'autrice souhaite nous embarquer, de savoir si on a vu juste.
Bref, il saura sans doute trouver son public et vraiment la version audio est un atout pour l'histoire.
A la différence de tout le monde, je n’ai pas découvert Paula Hawkins avec « La fille du train ». C’est avec un de ses livres suivants « Celle qui brûle » que j’ai fait mes premiers pas avec cette autrice britannique. Son scénario complexe et bien ficelé m’avait emballé et je me réjouissais de repartir avec elle.
Dans ce nouveau one shot, le roman alterne entre passé et présent. On suit plusieurs personnages qui se retrouvent face à des énigmes concernant Vanessa Chapman. Cette artiste adulée véhicule un grand nombre de fantasmes depuis son décès et il se dégage une fascination autour d’elle et de son art. Mais grâce à son journal intime, on découvre peu à peu les pièces manquantes du puzzle de sa véritable vie.
Le rythme du récit est lent. L’écrivaine prend son temps pour dessiner ses protagonistes. Comme d’habitude, elle s’appuie énormément sur leur psychologie. Elle nous décrit dans les moindres détails toutes les facettes de leur personnalité et tous les éléments qui ont forgé leur identité. Ainsi, on est avec eux et on comprend leurs comportements. La lecture à deux voix permet aussi de bien s'immiscer dans ces histoires.
Vous ne trouverez pas dans ces pages une histoire dynamique, pleine de rebondissements, à l’intrigue renversante. Le mystère est assez prévisible et l’atmosphère est plutôt à la contemplation, à la discussion et à la manipulation. La tension n’est pas intense mais elle flotte au-dessus de l’île. Ce livre est une plongée intéressante dans le psychisme de l’être humain où les apparences peuvent être trompeuses et où chaque individu cache des secrets. Cette aventure prouve qu’il ne faut rien préjuger des autres au risque de se fourvoyer.
« L’heure bleue » ne révolutionne pas le monde du thriller, mais il fera bien l’affaire pour vous détendre aux coins du feu et vous interroger sur la nocivité des gens qui vous entourent !
Waouh, quelle construction ! Un livre à lire avec le calendrier des marées !! Premier texte que je lis d’elle. Un anthropologue judiciaire signale la présence d’un os humain dans une oeuvre d’art exposée dans un musée. Voilà le point de départ d’un extraordinaire va et vient entre présent et passé. James Becker, expert en art et fervent admirateur de l’artiste contacte Grace Hazwel, exécutrice testamentaire, pour mieux comprendre l’oeuvre de Vanessa Chapman, morte quelques années plus tôt. Trois voix principales pour reconstituer une intrigue toute en ombres et secrets. Des relations humaines marquées par l’ambiguïté pour chacun des personnages. Un lieu, Eris, une île accessible à marée basse où se trouve la maison et l’atelier de l’artiste, qui se révèle être tour à tour refuge ou piège. La référence à deux reprises à Rebecca de Daphné du Maurier, que je n’ai pas lu, mais il y a fort à parier qu’il y a de nombreux clin d’oeil. De beaux passages sur l’art et l’acte de création. Une lecture à deux voix qui révèle toutes les nuances de ce texte foisonnant.
Un très bon thriller se déroulant sur une île le suspense est maintenu jusqu’à la fin. Une fin rocambolesque qui se dessine à quelques lignes de la fin.
James Becker est un spécialiste de l'œuvre de Vanessa Chapman, et c'est à ce titre qu'il a été embauché comme conservateur à la fondation Fairburn, dirigée par l'aristocratique Sébastien Lennox ( auquel il a quand même piqué sa fiancée, mais ceci est une autre histoire ...). Il ne sent pas vraiment légitime face à cette fonction et dans ce décor très snob, mais il est intimement lié à l'artiste qu'a été Vanessa dont les créations lui paraissent beaucoup plus singulières que ce que les critiques en ont dit jusqu'ici. Sébastien est lui, plus gestionnaire qu'amateur d'art mais à la mort de Vanessa, c'est la fondation, créée par son père, Douglas, qui a eu la charge de gérer l'héritage de l'artiste. Ce qui est assez surprenant vu que Vanessa et lui étaient brouillés depuis qu'elle avait fait faux bond alors que cet amateur d'art influent lui avait ouvert les portes de sa galerie ( et de son lit, mais ceci est aussi une autre histoire) . S'en suivi procès, rupture et silence rancunier, sans autre explication de la part de l'artiste. (mais, nous lecteur, on l'aura ...)
La fondation est donc l'unique propriétaire de l'ensemble de l'oeuvre, mais, c'est une amie de Vanessa, Grâce, qui est son exécutrice testamentaire, et la dame est loin d'être commode et partageuse. Elle semble protéger des secrets enfouis dans les carnets et correspondances de son amie, dont elle a partagé la solitude sur l'île d'Eris. Elle occupe d'ailleurs toujours sa maison, et n'a aucunement l'intention de quitter les paysages si souvent peints par Vanessa qui avait fait de cette île, son refuge, son nid, son inspiration. Et ce lieu battu par les vents écossais et inaccessible deux fois par jour depuis le continent, est véritablement l'un des personnages de ce roman, thriller psychologique qui fleure le Daphné du Maurier. On y verrait bien Rebecca déambuler sur la plage noyée dans le brouillard ...
Mais c'est bien la mémoire de Vanessa qui hante les lieux et les personnages. Elle s'y accomplissait, quittant peu son atelier, réalisant céramiques , paysages maritimes aux titres énigmatiques et des "tableaux noirs" au ombres menaçantes ... C'est aussi sur cette île que Julian, le beau mari volage de Vanessa a été vu pour la dernière fois. Lorsque Vanessa est morte, cela faisait 20 ans que l'on avait aucune trace de lui, ni de sa décapotable rouge, rien, aucun indice.
Sauf que à l'occasion d'une exposition à la Tate, une œuvre, Division II, prêtée par la fondation, se révèle dérangeante. Parmi les différents objets que l'artiste a suspendu à un fil d'or et enfermés entre quatre parois de verre, il y aurait un os humain. James est donc chargé par Sébastian de se rendre sur l'île, de récupérer les carnets de création de Vanessa, de mettre fin à cette affaire rapidement. Sauf qu'il y a Grâce, sur l'île, un ange gardien bouledogue, irascible, susceptible comme une sangsue qui n'a aucunement l'intention de lâcher sa proie, les carnets, les secrets, les profondeurs des différentes couches de l'œuvre de Vanessa .
Sur l'île, l'intrigue se fait sinueuse, entre les extraits du journal de Vanessa, le récit personnel de Grâce et la lente maturation de James. Quelques scènes de huis clos bien angoissantes, dans le brouillard des motivations obscures, les affres de la jalousie, de l'envie d'amours tordus, tiennent vraiment bien les ficelles jusqu'au bout ( on les voit un peu, mais ce n'est vraiment pas grave). Ce n'est pas du Daphné du Maurier, Vanessa a quand même des allures de Rebecca, et Grâce de la cousine Rachel, et ma foi, je me suis bien plu dans les méandres de la manœuvre narrative
James Becker, expert en oeuvres d'art se rend sur l'île d'Eris, pour comprendre une oeuvre de Vanessa Chapman, une grande artiste. Il fait la connaissance de son amie Grace Haswell qui lui parle de son amie, morte d'un cancer. Il va déterrer quelques secrets que cette île renferme.
J'ai un petit faible pour les histoires se passant sur une île. La marée haute peut fermer l'île et empêcher toute sortie vers le monde extérieur. Il faut savoir composer avec cette barrière naturelle. La narration alterne le passé avec le journal de Vanessa et le présent avec les visites de Becker sur l'île et les tourments de Grace. La question autour de cet os humain en amène d'autres sur le passé de Vanessa Chapman.
J'avais beaucoup aimé La fille du train, j'ai trouvé L'herbe bleue plus posé, une histoire qui prend le temps de s'installer. Pas un thriller trépidant mais l'envie de comprendre les secrets de l'île est malgré tout présente.
Le livre audio est bien raconté en alternance par Martin Spinhayer (James Becker) et Marcha Van Boven (Vanessa Chapman et Grace Haswell) même si j'ai du mal à apprécier la voix masculine pour interpréter les femmes mais j'avoue que l'exercice est périlleux, certains romans s'y prêtent plus que d'autres.
Il me reste encore quelques romans de Paula Hawkins à découvrir, ces deux lectures confirment un bon potentiel !
Je m’attendais à autre chose de plus intriguant et prenant. Au final, je ressors de cette écoute un peu déçue 😞.
L’heure bleue débute avec la disparition d’un mari infidèle et le décès tragique de Vanessa, qui lègue la totalité de son œuvre artistique à une fondation. On fait alors la connaissance de James Becker, un conservateur passionné, qui se retrouve entraîné dans plusieurs énigmes, lorsqu’un os humain est découvert dans l’une des sculptures de Vanessa.
Un roman que je pensais être plus intense avec un mystère prenant qui m’immerge dans une enquête surprenante, mais non. Alors oui le personnage de Vanessa Chapman qui une artiste dont la vie et la mort sont entachées de secrets, de passion et d’obsession est intéressant au debut, mais je me suis vite lassé. C’est lent et la narration de Pierre Szczeciner, Corinne Daniellot ne m’a pas convaincu, ni happé plus dans le roman.
Je m’attendais à beaucoup mieux de l’autrice de La Fille du train qui m’avait totalement happé du début jusqu'à la fin.
Mais bon ceci n’est que mon ressenti. Faites vous votre propre avis, car on a pas tous les mêmes attente.
Après avoir adoré la fille du train, j’avais été très ennuyée en lisant Au fond de l’eau et Celle qui brûle. J’ai donc décidé de laisser une chance à Paula Hawkins de rééquilibrer la balance, mais il semble que ce livre devra malheureusement rejoindre le côté ennuyeux.
Après un début intrigant, l’histoire prend des proportions un peu exagérées, et certains faits sont pour moi grossis pour faire vivre l’intrigue, la rendant moins crédible et difficile à suivre.
Concernant les personnages, il est très dur de s’y attacher, étant donné qu’ils sont tous très toxiques les uns envers les autres. La passion de James pour Vanessa Chapman le rend quand même touchant, et ça fait du bien d’avoir qn qui voit son art autrement que juste comme une mine d’argent.
Concernant la narration, nous avons deux lecteurs, qui lisent tour à tour leur chapitre. Je l’ai déjà énoncé, mais je ne vois absolument pas la plus-value à faire ça, surtout que le genre des narrateurs/narratrices n’est pas non plus respecté (si ça avait été le cas, j’aurais pu comprendre pourquoi deux lecteurs). Pour le coup, les deux ne m’ont pas convaincue, leurs voix manquant de dynamisne et étant plutôt monocorde. Cela rend l’expérience moins immersive, et l’écoute devient parfois encore plus ennuyeuse.
Cependant, la structure du livre, qui alterne avec des lettres de Chapman, l’artiste décédée, est une idée sympathique, même si ça ne suffit pas à compenser l’aspect trop plat de la narration. Je n’avais par contre pas vu venir la fin, malgré tous les scénarios que je m’étais imaginé
James Becker est le conservateur de la Fondation consacrée à l'artiste décédée Vanessa Chapman. Il est contacté par la Tate Modern qui l'informe que l'une des œuvres de l'artiste qu'ils exposent, composée d'objets divers, recèlerait un os humain. Afin d'en savoir plus, mais aussi d'essayer de récupérer des oeuvres de Vanessa, Becker va prendre la route de l'île écossaise d'Eris pour rencontrer Grace, la femme qui vivait avec Vanessa à la fin de sa vie et son exécutrice testamentaire.
À travers des flashbacks et la découverte du journal et de lettres de Vanessa, l'autrice nous amène petit à petit à découvrir des pans insoupçonnés de la vie de l'artiste. Femme passionnée, à la fois forte et sensible, Vanessa se révèle progressivement à notre regard.
Ce livre est relativement contemplatif. Le rythme est lent, parsemé de retours en arrière qui nous dévoilent des épisodes de la vie de Vanessa mais aussi de Grace. À travers les yeux de Becker, on découvre les paysages d'Eris qui ont inspiré l'art de Vanessa. C'est à la fois doux, lent, presque relaxant et pourtant, petit à petit, on s'enfonce dans la noirceur.
La lecture audio à 2 voix est très réussie et nous replace systématiquement dans le contexte et dans le temps. Les voix de Martin Spinhayer et de Marcha Van Boven alternent et magnifient le texte de l'autrice. J'ai toujours un peu de mal avec les voix masculines quand il s'agit de faire des voix de femmes car je trouve toujours le ton un peu maniéré mais j'essaie d'en faire abstraction, d'autant plus ici où la voix de Martin Spinhayer incarne superbement James Becker.
L'île d'Eris est ici un personnage à part entière, avec sa force, sa beauté, sa violence, sa difficulté d'accès.
Ce livre fait la part belle aux femmes torturées, à la psychologie des personnages, à l'amour, l'amitié, la soif de liberté, le besoin d'être aimée, l'égoïsme aussi... Pour autant, le rythme très lent et contemplatif a eu du mal à m'embarquer, et les retours en arrière sans respect d'une quelconque chronologie m'ont aussi parfois perdue, d'autant plus s'agissant d'une lecture audio.
C'est au final une lecture agréable, des personnages forts mais une intrigue un peu trop lente à mon goût.
L’heure bleue de Paula Hawkins
L’heure bleue est un des moments favoris des photographes pour sortir faire leurs photos, et pour les peintres une inspiration.
L’île d’Eris se pare de cette lumière qui est la source d’émotions que seuls les audacieux peuvent captiver. Une île qui s’ouvre, ou non aux impétueux. C’est elle qui décide, c’est elle qui maîtrise.
Elle raconte une de ses histoires, probablement pas la seule qu’elle connaisse.
L’heure bleue se déguste délicatement, sans brusquerie. L’ambiance est posée, délicate, avec ses émotions profondes mais lancinantes. Ce n’est pas un thriller brutal, l’ambiance est la priorité, c’est l’heure bleue qui dissipe ses brumes ensorcelantes pour capter le lecteur dans ses méandres. Vous allez vous retrouver entre le jour et la nuit…entre la nuit et le jour. L’île d’Eris est entre deux eaux, entre deux luminances, laissez vous faire…Ce n’est pas vous qui avez la maitrise.
La version audio de ce livre est servie par deux lecteurs qui ont contribué à la mise en place de cette ambiance prenante que voulait l’autrice. Une réussite.
Merci Audiolib pour cette écoute
#LHeurebleue #NetGalleyFrance
C’est un beau voyage rempli d’intrigue que nous propose Paula Hawkins ! J’ai adoré l’ambiance qui régnait sur l’île, où l’atmosphère « huis clos » est bien respectée.
Grâce à la multitude des points de vue, l’autrice réussit à maintenir le suspense jusqu’au bout, et laisse place à des révélations très satisfaisantes.
Les personnages sont attachants et bien construits.
Côté audio, j’ai beaucoup apprécié les narrateur.rices qui ont mis du cœur à faire vivre les personnages ainsi que leurs émotions, et nous ont donc embarqué dans leur mystère.
Je conseille ce livre aux amateurs et amatrices de romans à ambiance pesante. Fans de gore et d’horreur, passez votre chemin : ce livre est un thriller assez « léger », bien qu’il respecte parfaitement le cahier des charges en ce qui concerne l’intrigue et l’ambiance…
Je remercie les éditeurs ainsi que NetGalley pour la mise à disposition de ce livre audio.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu cette auteure et j'aime toujours autant ses histoires. C'est le deuxième livre audio que je lis et j'avoue que j'aime de plus en plus lire ainsi 😁
On est transporté en Ecosse pour récupérer toutes les affaires d'une artiste disparue il y a quelques années, sauf que les choses ne vont pas être aussi simples. Une amie proche de l'artiste va donner du fil à retordre en nous racontant ce qu'elle veut bien qu'on sache.
Au final, on va comprendre que plusieurs corps flottent autour de cette île et de l'histoire de la maison qui a abrité Vanessa Chapman. On va découvrir l'histoire de Vanessa Chapman et des personnes qui l'ont entourée durant son ascension et comment on en arrive à faire des tests sur un os de l'une de ses sculptures.
Un grand merci à Audiolib et à Netgalley pour ce service presse.
J'ai écouté L'heure bleue en audio livre, les narrateurs sont Martin Spinhayer et Marcha Van Boven
Vanessa Chapman, vit sur l'île écossaise d'Iris, de sa peinture et de ses céramiques. A sa mort, elle lègue ses œuvres à la fondation dont James Becker est le conservateur. Seulement, l'exécutrice testamentaire, amie de Vanessa, Grace refuse de rétrocéder certaines des œuvres. James va devoir se rendre sur cette île, accessible seulement à marée basse, pour tenter de récupérer les biens revenant à la fondation et surtout découvrir un peu plus de la vie de cette artiste qu'il adore.
Vanessa veut être libre et ne s'exprime qu'au travers de ses œuvres. Elle est terriblement tourmentée et je la trouve particulièrement dure avec son amie Grace, pourtant toute dévouée. C'est une personne extrêmement égocentrée, sous le charme d'un mari qui la manipule, elle oscille entre gentillesse et méchanceté. Elle peut parfois devenir toxique pour son entourage.
Grace est un personnage triste et solitaire, tour à tour amie, médecin, aidante de Vanessa, pourtant elle laisse entrevoir une vie triste et solitaire. Dévastée par la perte de son amie, elle est le dernier témoin de sa vie.
La disparition de Julian, le mari de Vanessa, homme impétueux, dépensier, excessif, laisse planer un mystère qui pimente l'histoire.
En parallèle, on découvre l'histoire de James Becker, conservateur du musée dirigé par son ami Sébastian, marié avec une aristocrate qui attend leur fils. Là aussi, une histoire familiale compliquée, entremêlée avec celle de Vanessa.
Enfin, la dernière protagoniste de ce roman : l'île Eris, dangereuse, sombre, à moitié accessible, battue par des tempêtes terribles et renfermant bien des secrets.
Les voix des narrateurs portent avec talent le récit, s'adaptant fidèlement aux caractères des personnages.
En bref, un roman sombre, une fin abrupte et l'histoire tellement triste de cette femme éprise de liberté qui laisse derrière elle des œuvres complexes. Le tout narré parfaitement par les lecteurs. A écouter sans hésiter.
Besoin de pimenter un peu mes séances de footing et de marche rapide : pourquoi ne pas écouter un polar ? Il en faut un pas trop addictif dans ce cas, vu que la lecture est fragmentée, et celui-ci était parfait sur ce point tout au moins.
Ce que j'ai vraiment apprécié, c'est le soin apporté à la narration, le choix d'avoir deux narrateurs suivant les évènements racontés, les personnages impliqués, une femme et un homme dont les voix se répondent, chacun d'entre eux sachant parfaitement exprimer les émotions différentes ressenties par les personnages. La palette est très riche et les voix les traduisent impeccablement.
Vanessa Chapman est une artiste réputée, morte il y a quelques années. Lors d'une exposition, un os utilisé dans une de ses sculptures est reconnu comme humain. L'expert en charge de la collection Chapman, James Becker, va alors se rendre dans l'ancienne maison de l'artiste où vit encore aujourd'hui Grace Haswell, amie de l'artiste, devenue son exécutrice testamentaire. Une étrange relation va alors se tisser entre ses deux personnages, tous les deux en retrait de par leur naissance du monde privilégié où vit ou vivait le reste des personnages (L'artiste, la femme de Becker, ses employeurs). Cette maison est sise sur une ile accessible seulement à marée basse, quelques heures par jour. Une ile où l'on enterrait les morts autrefois pour protéger les tombes des loups, une ile où un certain nombre de randonneurs imprudents ont trouvé la mort en chutant d'un rocher qui la surplombe, une ile enfin, dernier lieu où le mari de Vanessa Chapman a été vu vivant il y a une vingtaine d'années. Beaucoup de raisons possibles d'y dénicher un os humain !
L'autrice alterne alors, les temporalités et les lieux et sujets. On revoit l'itinéraire de l'artiste, à différentes périodes de sa vie, ceux aussi de Grace et de Becker. On vit aussi avec Becker ses incertitudes et ses questionnements sur sa vie conjugale. Sa femme est l'ancienne fiancée de son employeur actuel qui est aussi son propriétaire. Une situation pas vraiment idéale ...
La force de ce polar réside plutôt dans les personnages, et les remontées dans le temps nous permettent de mieux les cerner, de comprendre leurs motivations, leurs sentiments. Cette alternance de temporalités, suivant différents personnages, donne au livre un rythme assez lent, ce qui n'a pas été problématique pour moi. En revanche, aucun de ces personnages ne m'a été vraiment sympathique, et je n'ai donc pas tremblé pour eux.
Autre chose, moi à qui cela n'arrive quasiment jamais, j'avais deviné une partie du dénouement, même si l'autrice a su y insérer des points qui restent surprenants, mais tout à fait plausibles.
Un roman que j'ai aimé écouter, même s'il fait partie de ceux que j'oublierai sans doute assez vite.
Merci à NetGalley et aux éditions Audible pour ce partage #LHeurebleue #NetGalleyFrance
Dans ce roman nous suivons principalement James Becker, un conservateur d'œuvres d'art qui travaille pour la fondation chargée de recueillir les œuvres de Vanessa Chapman. Cette artiste, maintenant décédée, vivait sur une presqu'île coupée du monde la moitié du temps grâce aux marées. Que cette île vit maintenant son amie, Grâce Haswell a qui elle n'a bizarrement rien légué.
La découverte d'un os humain dans une des sculptures de Vanessa est l'occasion pour James d'aller voir Grâce sur l'île et d'essayer de récupérer les dernières œuvres de Vanessa.
J'ai trouvé ce roman comme étant plutôt dans l'ambiance que dans l'action. Il y a un certain climat qui s'installe avec ce parfois huis clos sur l'île d'Eris. Au fil des visites de James à Grâce, leur relation évolue, la personnalité de Grâce également.
J'ai beaucoup aimé que les chapitres actuels soient entrecoupés d'extraits du journal intime de Vanessa, on la découvre autrement et on en apprend également plus sur son ex mari qui a disparu 20 ans plus tôt.
Malgré cela j'ai parfois trouvé le temps long dans ma lecture bien que celle-ci soit audio. J'aurais aimé un peu plus d'action même si je comprends pourquoi le roman est construit de cette manière. Cela a tout de même été une bonne écoute mais après 3 essais pas spécialement convaincants je ne pense pas retenter cette auteure 🫣
J'avais beaucoup aimé la fille du train, mais je n'attendais rien de plus que de passer un bon moment autour de ce roman policier.
L'idée est originale. Une oeuvre d'art, des années après le décès de l'artiste, fait l'objet de questionnements : il semblerait qu'un os humain ait été utilisé pour la réaliser. Se met alors en place une enquête, menée par le conservateur accompagné du propriétaire actuel de l'oeuvre. Cette enquête mènera le conservateur à rencontrer l'amie de longue date de l'artiste, à chercher à comprendre leur relation, la relation à la peinture et à la sculpture de l'artiste, à savoir si cet os peut réellement être de nature humaine.
Paula Hawkins nous emmène clairement sur l'île de l'artiste, parfois cela sera même oppressant.
L'histoire est bien menée, le personnage du conservateur intéressant.
Une lecture que j'ai appréciée.
Si vous aimez l'art et les thrillers, ce livre va vous plaire. Très bien écrit comme d'habitude, la fin est étonnante et on s'attache à ce personnage principal, tellement qu'on lui en veut même pas pour tous ces meutres.
C’est toujours un risque de relire un auteur qu’on a beaucoup aimé, surtout quand on a apprécié tout en sachant que ce n’était pas non plus le roman du siècle.
Quand j’ai commencé L’heure bleue, j’avais donc une petite appréhension.
Allais-je apprécier ce roman ?
L’autrice avait-elle réussi à produire un nouveau thriller aussi captivant que le précédent ?
La réponse est oui, mais un peu différemment, ce qui est une bonne chose !
Refaire La fille du train aurait été dommage.
L’heure bleue commence doucement, on entre dans l’histoire sans vraiment savoir où va se trouver la menace.
James Becker a un travail assez tranquille, dans un environnement protégé, mais les chapitres passant, on découvre que chacun a des choses à cacher.
Le monde de l’art n’est pas aussi tranquille qu’il y parait.
La tension monte doucement, et on guette l’évènement qui va tout déclencher, le point de bascule qui va accélérer l’histoire.
Préparez-vous, car il faut attendre plusieurs chapitres avant d’être vraiment au cœur de l’histoire, mais ce qui précède est très intéressant également.
Le héros reconstitue les évènements de la vie de Chapman, on découvre pourquoi il lui voue une admiration sans bornes, il y a des meurtres anciens, des disparitions, la tension est diffuse et monte comme la mer.
J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les passages sur la peinture, sur la mer, sur l’île.
Ce n’est pas un simple thriller.
Il y a un vrai lien avec le sujet choisi, ce qui n’est pas toujours le cas.
Et puis les derniers chapitres sont tendus et vous ne pourrez plus lâcher le roman.
Mon seul bémol concerne la fin.
J’ai écouté deux fois, mais je ne suis pas sûre de mon interprétation 😅.
Si vous avez un avis plus tranché que le mien, je suis preneuse, car je ne suis pas certaine que ce soit totalement tragique ou, au contraire, plutôt positif (j’essaie de ne pas spoiler 🫣).
La version audio est parfaite.
On ne devine pas du tout d’où va venir la menace, même au dernier moment.
La lecture de Martin Spinhayer et Marcha Van Boven suit le rythme du texte et nous accompagne dans la montée de la tension.
C’est fin, bien interprété, parfait !
Si vous aimez les thrillers, c’est donc une lecture à tenter sans hésiter.
Si vous aimez l’art, cela pourrait bien vous plaire aussi.
Vanessa Chapman a fait beaucoup parler d’elle, surtout depuis sa mort. L’héritage qu’elle a laissé divise tout en étant encensé.
Jusqu’au jour où une oeuvre exposée révèlerait contenir un os humain.
La fondation qui a été hérité de celle-ci ne peut faire autrement que d’enquêter pour tenter de savoir ce qu’il en est réellement. C’ainsi que James Becker, expert en la matière, se rend sur l’île qui a abrité la vie de la célèbre peintre, afin de rencontrer l’amie qui a partagé de nombreuses années de vie commune avec Vanessa.
Il est loin d’imaginer qu’il va au-devant de découvertes tout à fait surprenantes...
Paula Hawkins aime jouer avec ses lecteurs, les balader de droite à gauche. Dans ce roman, c’est exactement ce qu’elle fait d’ailleurs.
J’aime beaucoup l’idée d’un héritage d’une artiste qui a gardé beaucoup de mystère sur sa vie. Cela laisse la place à une intrigue composée de secrets, de recherches et de découvertes.
Certains de ses personnages sont malaisants, et pour la bonne cause: ils créent l’ambiance nécessaire à cette histoire. On finit d’ailleurs par se causer des questions sur chacun d’entre eux, et l’on tente de créer de liens entre certains.
L’histoire de Vanessa n’est pas racontée par elle-même. Du moins pas toujours... Certains extraits de ses journaux intimes apportent à la fois des indices et des questionnements.
Je me suis laissée porter par l’histoire, étant intriguée par chaque chapitre. On y suit plusieurs voix, qui finissent toutes par arriver à un même endroit. C’est intéressant, intrigant et surprenant, tout à la fois.
J’ai beaucoup aimé cette lecture!
Paula Hawking nous entraîne doucement mais efficacement vers une lecture addictive. Suite au décès de Vanessa Chapman, une peintre, Becker, expert en œuvres d’art débarque sur une petite île ecossaise, Eris l’envoûtante. L’une des œuvre de Vanessa va révéler un mystère et nous conduire dans les méandres de la vie de Vanessa et de ses proches. Son mari, disparu mystérieusement il y a vingt ans, Grâce médecin et amie au caractère trempé. Passé et présent s’entremêlent habilement, happant le lecteur jusqu’au dénouement dans une ambiance devenant de plus en plus pesante et angoissante !
L’écoute est un vrai plaisir. Merci à Martin Spinhayer et Marcha van Boven pour leur lecture simplement parfaite qui contribue grandement à l’ambiance du roman.
C’est mon premier roman de Paula Hawkins et elle m’a donné envie de voyager en Ecosse et de visiter quelques îles de ce beau pays. Bon ok, je rêvais déjà de partir là-bas depuis que j’ai vu Outlander. Mais là, j’suis à deux doigts d’y acheter une île pour vivre en solo loin de tout.
J’ai découvert ce livre en lecture audio. Je ne l’ai pas ressenti comme un thriller mais plutôt comme une étude comportementale et psychologique de deux femmes très mystérieuses : Vanessa une artiste renommée décédée et Grace, son amie dévouée à l’attitude parfois obsessionnelle.
L’atmosphère est étouffante et pesante, le huis clos insulaire est inquiétant et il joue un très grand rôle sur cette ambiance tendue.
L’autrice a une belle écriture parfois même très poétique, cependant le rythme assez lent m’a parfois frustrée. À contrario j’ai beaucoup aimé la double temporalité, surtout les passages du journal de Vanessa.
Si vous aimez les thrillers psychologiques avec des personnages aux relations complexes, foncez le lire ou l’écouter.
Le duo de narrateurs choisi ici a su parfaitement faire ressortir le climat anxiogène présent tout au long du roman.
J’ai choisi de découvrir le nouveau roman de Paula Hawkins, L’Heure Bleue, en version audio, mais cette écoute s’est révélée laborieuse, l’histoire ne parvenant pas à me captiver.
L’histoire suit Vanessa Chapman, une artiste mondialement reconnue, décédée en laissant derrière elle des œuvres fascinantes, des questions troublantes, et une île énigmatique : Eris, en Écosse, accessible uniquement à marée basse.
Pourquoi avait-elle choisi de s’y retirer ? Que s’est-il réellement passé avec son mari, mystérieusement disparu vingt ans auparavant ?
Quels étaient ses véritables liens avec Grace Haswell, son amie et exécutrice testamentaire, qui vit encore sur l’île ?
Quand James Becker, un expert en art, se rend sur Eris, il est loin de se douter des secrets qu’il s’apprête à dévoiler.
Paula Hawkins offre un huis clos sombre et chargé de mystères dans une maison isolée.
Pourtant, j’ai trouvé l’histoire trop lente, avec peu de rebondissements.
Ce roman mise avant tout sur l’ambiance, un style qui ne m’a pas particulièrement séduite. Les révélations tardives dans les derniers chapitres ont tout de même redonné un peu d’intérêt à l’écoute.
Tout au long du récit, j’ai souvent eu envie d’arrêter, mais je ne regrette pas cette découverte. Paula Hawkins reste une autrice de talent, et peut-être que son prochain roman saura davantage me convaincre.
Enfin, je tiens à souligner la qualité des narrateurs, dont les voix m’ont aidée à aller jusqu’au bout.
Sans ce format audio, j’aurais probablement abandonné le livre, ce qui démontre bien les atouts du livre audio.
Plusieurs années après son décès, Vanessa Chapman laisse dans son sillage des oeuvres peintes, sculptées et assemblées qui entretiennent sa célébrité post-mortem. Sa vie privée, jalonnée de tragédies, perpétue l'aura de mystère qui entoure l'artiste et ses productions.
James Becker est conservateur pour la fondation Fairburn avec laquelle il entretient des liens personnels particuliers. Il a épousé Helena, l'ex-fiancée de son patron, Sebastian, et continue à travailler et vivre avec lui et sa mère... Alors que la grossesse d'Helena est bien avancée, une macabre découverte va bouleverser la famille étrangement recomposée. "Division II", une oeuvre de Vanessa Chapman actuellement exposée et dont il a la responsabilité contiendrait un os humain...
Grace Haswell réside dans l'île acquise par Vanessa Chapman avant son décès. Grace est l’exécutrice testamentaire de l'artiste qui continue d'intriguer le public, et à qui James Becker voue une fascination qui va au-delà du "professionnel". L'inaccessible Grace va-t-elle livrer ses secrets sur l'étrange relation qu'elle entretenait avec Vanessa ?
Ces trois personnages vont se dévoiler progressivement, évoluer entre vents et marées, lutter contre leurs démons personnels et leurs passés plus ou moins troubles, en eaux plus au moins profondes...
Le fait que l'intrigue principale tourne autour de l'Art m'a incitée à solliciter ce titre en service de presse auprès de #NetGalleyFrance. J'ai été interpellée dès le départ par les quelques mots de Vanessa Chapman, puis par le mail d'alerte de l’anthropologue judiciaire qui découvre l'os humain. Ensuite, les intrigues s'entremêlent, se multiplient assez rapidement et s'accrochent les unes aux autres. A tel point qu'il m'est arrivée d'être un peu perdue par ce fourmillement de mystères et de secrets qui s'accumulent. Le moins qu'on puisse dire, c'est que la curiosité du lectorat est sans cesse attisée par les révélations !
Le style de Paula Hawkins est fluide et parfaitement adapté à ses personnages. L'autrice réussit à modifier son écriture en fonction du point de vue en présence. Les extraits de journaux de Vanessa Chapman sont bien plus poétiques que les récits circonstanciés de l'enquête menée par Becker, tandis que les passages consacrés à Grace sont plus sensitifs et nébuleux. Les personnages sont ainsi très facilement identifiables (peut-être un peu trop caricaturaux ?) et ils révèlent leur profondeur en même temps que les secrets qu'ils dissimulent.
Paula Hawkins maîtrise à merveille l'art de jongler avec les lieux et les temporalités. Néanmoins, j'ai trouvé que le foisonnement d'intrigues, de personnages forts, de révélations en chaîne était un peu exagéré [surtout au vu de la fin un peu décevante à mon goût].
Heureusement qu'Audiolib a choisi de faire appel à une narratrice pour les parties concernant Vanessa et Grace et à un narrateur pour lire les passages consacrés à James. C'est un excellent choix éditorial, qui aide à la compréhension et rend l'écoute plus immersive. Ceci étant dit... J'ai trouvé la voix grave de Martin Spinhayer un peu monotone, presque trop technique et froide... Alors que j'ai adoré la voix suave et douce de Marcha Van Boven. Leurs voix se prêtent totalement à l'ambiance qui émane des personnages en question, donc là encore : excellent choix !
Je remercie #NetGalleyFrance, les Éditions Sonatine et les Éditions Audiolib pour la lecture et l'écoute de #LHeurebleue !
Hello tout le monde !
Aujourd'hui, je vous parle de 𝐋'𝐇𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐛𝐥𝐞𝐮𝐞 de Paula Hawkins paru aux éditions @audiolib pour la version audio et @sonatineeditions pour le livre papier.
Ayant entendu énormément de bien du précédent roman de l'autrice, 𝐋𝐚 𝐅𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐭𝐫𝐚𝐢𝐧, j’étais curieuse de découvrir ce nouveau thriller.
Du coup, quand @netgalleyfrance l’a proposé en en service presse, je n’ai pas hésité une seconde : j’ai foncé !
🎙 𝐋𝐞 𝐩𝐢𝐭𝐜𝐡 : Vanessa Chapman, artiste mondialement reconnue, laisse derrière elle bien plus que ses œuvres envoûtantes après son décès : des questions sans réponses. Pourquoi avait-elle choisi de vivre en recluse sur Eris, une île écossaise énigmatique, accessible uniquement à marée basse ? Que s'est-il passé pour que son mari disparaisse mystérieusement vingt ans auparavant ? Et quels secrets liaient réellement Vanessa à Grace Haswell, son amie proche et exécutrice testamentaire, qui réside encore sur l’île ?
🩷 𝐌𝐨𝐧 𝐚𝐯𝐢𝐬 : Si l’intrigue est sympathique, elle ne m’a pas totalement captivée : il manquait un petit quelque chose pour vraiment me tenir en haleine🙈
Aucun des personnages n’a suscité mon empathie et je ne me suis pas vraiment attachée à eux, ce qui a un peu freiné mon immersion dans l’histoire.
🎧 Heureusement, la qualité de l’interprétation des deux comédiens, Martin Spinhayer et @marchavb
a largement compensé ce manque.
Grâce à leur talent, l’expérience audio est restée agréable et m’a permis d’aller jusqu’au bout sans difficulté.
Petit PS : J'ai toujours envie de découvrir 𝐋𝐚 𝐅𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐭𝐫𝐚𝐢𝐧🤗
➠ Ma note : 3,5/5
💬 Et toi, lis-tu les romans de Paula Hawkins ?
Cet ouvrage m'a laissé une sensation mitigée.
L'intrigue n'est pas inintéressante en elle-même. Que l'histoire tourne autour de l'art, de la peinture, de la sculpture, m'a d'emblée séduite. Cependant, je trouve que le roman est très long. Cela n'en fait pas un mauvais roman pour autant, mais je pense qu'il faut apprécier les intrigues qui se déroulent vraiment lentement, voire qui tournent autour du pot un bon moment, sans quoi on risque de se lasser assez vite.
Pour moi le rythme était trop lent. Le premier tiers, très chouette, puis jusqu'aux tous derniers chapitres, j'ai trouvé ça vraiment trop... lent.
La narratrice est parfaite par contre. La lecture est fluide, elle manie superbement bien les différents timbres de voix, aussi bien masculins que féminins, âgés que jeunes.
Après la mort de son artiste préférée, James Becker, un conservateur d'art spécialiste des œuvres de Vanessa Chapman, décide d'enquêter sur les conditions de création des plus belles pièces de sa collection. Lorsqu'un fragment d'os humain est découvert dans l'une des sculptures de l'artiste, Becker va tout faire pour déceler la vérité autour de la fin de la vie de Vanessa Chapman. Un bon roman à suspens autour de la création artistique et de l'amour, éclairé par le ciel de l'ile d'Eris ... à l'heure bleue.
L'Heure bleue par Paula Hawkins, traduit de l’anglais par Pierre Szczeciner et Corinne Daniellot, Lu par Martin Spinhayer et Marcha Van Boven, Audiolib, 2024 (1ère édition : Sonatine 2024)
Eris, une ile écossaise et les aléas de la vie insulaire, soumise aux horaires des marées et aux caprices de la couverture réseau…
C’est là que vivait, recluse ,Vanessa Chapman, une artiste à la renommée mondiale, qui, à sa mort, a laissé à la postérité des peintures, des sculptures et beaucoup de questions sans réponse… Qu’est-il arrivé à son mari, mystérieusement disparu vingt ans plus tôt ? Quels étaient les liens véritables entre Vanessa et Grace Haswell, son amie et exécutrice testamentaire, qui vit toujours sur Eris ?
Lorsqu’il s’avère qu’une de ses œuvres contient un os humain, James Becker, un expert en œuvres d’art, sur rend sur l’ile, missionné pour des investigations qui vont le confronter à des secrets, des relations intimes, une forme exacerbée de dévouement qu’il était bien loin d’imaginer.
Un thriller psychologique avec des personnages féminins complexes et torturés. Je me suis vraiment intéressée à la psychologie de Vanessa et de Grace, perdant souvent de vue l’éventuelle provenance de l’os, cause de l’ensemble du récit, sorte de prétexte pour remonter le temps. Vanessa permet de développer une personnalité d’artiste, inspirée, tyrannique. Les deux héroïnes ne sont guère sympathiques, peu attachantes, mais leurs parcours sont captivants jusqu’au dénouement.
Un roman d’atmosphère, un huis-clos maritime marqué par l’omniprésence des lieux, un ile et une maison isolée, comme emprisonnées dans l’heure bleue du titre, la période entre le jour et la nuit où le ciel se remplit presque entièrement d'un bleu plus foncé que le bleu ciel du jour, moment qui correspond plus précisément au crépuscule ou à l'aube nautiques.
Un bel échafaudage narratif qui distille peu à peu les éléments clés de la vie d’une artiste tourmentée et de sa fidèle amie. Une histoire de dévouement et de violence.
Une version audio à deux voix, féminine pour les carnets de Vanessa et masculine pour le récit proprement dit. Une réussite !
#LHeurebleue #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal
J'ai passé un bon moment avec ce récit que j'ai vraiment trouvé entraînant, plein de mystères et de révélations, avec une tension grandissante.
La lecture audio est très bien portée par les deux voix.
J'avais gardé un souvenir mitigé de La Fille du Train, mais celui-ci est bien réussi, malgré quelques petites facilités, et je suis contente de m'être laissée tenter par le résumé prometteur.
Le domaine de l'art est bien exploité, tout comme les relations humaines.
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